L’opposition politique haïtienne est-elle mise horsjeu ?
Les événements survenus les 7 et 8 juillet dans la zone métropolitaine, à la suite de l’augmentation des prix des produits pétroliers, continuent d’alimenter les débats dans les médias électroniques. Du porte-parole de la présidence Lucien Jura au secrétaire général du Conseil des ministres Rénald Lubérice, les interventions sans langue de bois de ces deux cadres ont cloué au pilori le gouvernement de Jack Guy Lafontant pour n’avoir pas analysé de façon approfondie les retombées d’une telle décision. Il s’agit pour ces deux personnalités d’orienter l’opinion publique vers la mauvaise gestion du dossier de l’augmentation des prix des produits pétroliers par le gouvernement Lafontant. En mettant l’accent et en attirant l’attention sur le gouvernement, ils veulent créer les conditions favorables à la démission du Premier ministre et de son gouvernement afin de mettre le président à l'abri des critiques. Si la stratégie du pouvoir va dans le sens voulu, Jack Guy Lafontant remettra sa démission vendredi, vingt-quatre heures avant la poursuite de la séance d’interpellation à la Chambre des députés.
L’opposition politique a compris la mise en scène concoctée par le pouvoir, mais n’a pu anticiper le cours de l’histoire pour parvenir à la table rase telle que souhaitée. L’appel à la grève générale du lundi 9 et du mardi 10 juillet n’a pas donné les résultats escomptés. Les activités ont été paralysées lundi en raison des violences survenues pendant le week-end. Les interventions de certaines figures de l’opposition dans les médias électroniques réclamant la démission du président Jovenel ne produiront aucun effet. Les manifestations de rue planifiées par l’opposition ne parviennent pas à attirer la foule nécessaire pour pousser le président Jovenel Moïse à quitter le pouvoir. La grève générale ne constitue plus une arme politique pouvant ébranler le pouvoir. En un mot, l’opposition ne dispose pas pour l’instant des moyens de sa politique. Depuis les problèmes de santé frappant l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles, l’opposition est en panne d’un leader pouvant contrebalancer le pouvoir de Jovenel Moïse. Ne disposant d’aucun chef de parti politique pouvant jouer ce rôle à la suite d’un mouvement unitaire, bénéficiant de l’appui de différentes forces politiques, l’opposition politique haïtienne organisée et structurée est encore en hibernation.
En dépit de la faiblesse de l’opposition, Jovenel Moïse devra faire attention. Après la démission du Premier ministre Jack Guy Lafontant , il va devoir choisir un nouveau Premier ministre. Ce choix sera déterminant dans la conduite des affaires du pays. S’il choisit un Premier ministre soumis, logé à la même enseigne que celui qui est en poste actuellement, il lui sera difficile de parvenir au terme de son mandat. Il doit nécessairement entrer en concertation avec les forces politiques en présence afin de ne pas répéter les erreurs du passé.
DEBORDEMENT DE COLERE EN HAITI Un autre article sur les événements des 7 et 8 Juillet trouvé cette fois deans la Rubrique : Les grands Entretiens.
Selon le sociologue et auteur Frédéric Boisrond, originaire d'Haïti, la hausse des prix du carburant n'est que la goutte qui a fait déborder le vase. Pour en arriver à ce difficile climat social, la colère de la population haïtienne s'est construite sur une rupture de confiance envers l'État, « s'il y en a déjà eu ».
Le sociologue affirme qu’Haïti n’est pas parvenu à implanter la démocratie, parce que les dirigeants ne savent pas ce qu’ils doivent faire. Il en résulte un manque de projets rassembleurs et de vision commune, ce qui permettrait au pays de se développer. Pour lui, le fait que l’État n’ait pas prévu une solution à la hausse de prix du baril de pétrole est un exemple.
Selon Frédéric Boisrond, comme le gouvernement savait depuis février que la subvention publique des produits pétroliers devait cesser, il aurait pu se doter de plusieurs moyens pour permettre au peuple haïtien d’encaisser ce coût.
Tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas réglé la question de l’autosuffisance alimentaire en Haïti, on sera loin d’un développement. Les gens qui prennent la rue aujourd’hui, ce sont des gens qui ne savent pas quoi donner à manger à leur enfant demain.
MAIS LE FOND MONETAIRE INTERNATIONAL N’A PAS CHANGE D’AVIS:
La subvention accordée par le gouvernement sur le prix de l’essence ne fait qu’avantager les riches . Le prix de l’essence doit être augmenté
C’est le titre d’un article de la journaliste Jacqueline Charles, publié dans The Miami Herald
Donc le Fond Monétaire International ne recule pas : Coûte que coûte , il faut augmenter le prix de l’essence. Nous ne ferons pas back déclare Gerry Rice au cours d’une rencontre qui a eu lieu Jeudi 11 Juillet.
Le Fond Monétaire International base à Washington qui aide le pays à stabiliser leurs finances est formel là dessus: L’essence se end actuellement en Haïti en dessous du prix du marché et ce bénéfice plutôt disproportionné ne fait que bénéficier aux nantis. Cette subvention empêche aussi de créer des programmes sociaux tellement nécessaires.
Et Gerry Rice en a profité pour rappeler que Haiti avait signé il y a environ 6 mois un agreement avec le Fond qui aurait donné à Haïti accès à ce prêt de 96 millions de dollars avec un intérêt assez bas.
Donc c’est la politique du « wait and see « .
L’on ne sait pas encore quand est-ce que cette augmentation du prix de l’essence va être annoncé,
Ce qui est certain, c’est que cela va se faire.
Pendant cette attente, le ministre haïtien des affaires étrangères Antonio Rodrigue se trouvait à Caracas ou il a rencontré son homologue vénézuélien Jorge Arreaza, pour lui demander de l’aide.
Et ceci , malgré la gargote faite par les gouvernements précédents, surtout les premiers ministre des ces gouvernements avec l’argent de Petro Caribe. Et surtout malgré le fit que l’actuel Jovenel Moïse a mis un frein, je dirais même une interdiction pour empêcher de juger ceux qui méritaient de l’être, s’étant empire de ces fonds destinés au peuple haïtien.
Qu’est-ce qui est sorti de cette rencontre entre les deux ministres des relations extérieures à Caracas?
Une dépêche de Rezo Nòdwest dit ceci:
Venezuela et Haïti vont réactiver le programme Petro-Caribe pour financer de nouveaux projets
par Rezo Nodwes
En dépit de la dilapidation de plus de $3 milliards de dollars de fonds de Petro Caribe et le refus systématique des autorités de Port-au-Prince, de poursuivre en justice les présumés coupables, les gouvernements vénézuélien et haïtien ont décidé de réactiver une commission conjointe pour financer des projets de développement, a informé le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, après une rencontre avec son homologue haïtien Antonio Rodrigue
Caracas, mercredi 11 juillet 2018 ((rezonodwes.com))--Le gouvernement du Venezuela dont l'unité monétaire, le bolivar, ne vaut pas plus que 10 centimes américains sur les marchés de change et les autorités haïtiennes ont signé des accords sur l'agriculture et l'énergie, néanmoins les teneurs n'ont pas été révélées.
"Il s'agit d'une initiative lancée pour un commerce équitable et responsable, tout en n'écartant pas les réalités de nos économies et un mécanisme de solidarité qui a eu un grand impact dans les Caraïbes, comme PetroCaribe", a déclaré le ministre vénézuélien des Relations Extérieures.
A cette réunion de haut niveau, tenue à la Casa Amarilla (siège du ministère des Affaires Extérieures du Venezuela), ont pris part Antonio Rodrigue, chef de la diplomatie haïtienne, ainsi que l'équipe vénézuélienne chargée du dossier de Petro Caribe.
De son côté, M. Rodrigue a signé un accord pour réaffirmer la coopération entre les deux pays et le développement de projets en Haïti.
Venezuela, où des milliers d'habitants se réfugient au Chili et dans d'autres pays sud-américains pour raison économique, et Haïti, pour la deuxième fois en moins d'un an, "ont donc convenu mercredi de réactiver un comité binational pour financer des projets présentés par le président Jovenel Moise", a déclaré Jorge Arreaza, après une rencontre avec son homologue haïtien, Antonio Rodrigue.
Sans faire état du fonds de PetroCaribe dilapidé, selon les deux rapports du sénat haitien, par des indexés anciens PM's et ministres Bellerive et Lamothe, Wilson Laleau, Stéphanie Villedrouin et autres, le Venezuela, en difficulté avec sa monnaie nationale, a déclaré avoir réactivé "son comité binational pour financer des projets de développement en République d'Haïti".
Le ministre Arreaza a ajouté qu' en vertu de l'accord Petro Caribe, le Venezuela fournit de l'essence à Haïti à des conditions préférentielles.
Pour sa part, le ministre haïtien des Affaires étrangères qui ne s'est jamais prononcé sur le dossier Petro Caribe que le sénateur Joseph Lambert, en février dernier, a acheminé à la CSCCA, a indiqué que c'était "une étape importante dans la coopération entre les deux pays et a remercié le Venezuela pour sa "bonne disposition" concernant Haïti.
« Aujourd'hui est un jour très important pour nous Haïtiens, nous allons donc pouvoir compter sur ce soutien que le Venezuela nous donne pour le développement des programmes et des projets sociaux, des projets d'énergie en Haïti et l'agriculture », a ajouté M. Rodrigue oubliant que les fonds de Petro Caribe, selon les propres mots de l'ex-président Michel Martelly, à Henfrasa, ont servi entre autres à construire des hôtels de haute gamme à Port-au-Prince.
Rappelons qu'en novembre dernier, le président vénézuélien, Nicolás Maduro, s'est engagé, lors d'une brève visite du président Jovenel Moise à Caracas, à contribuer au développement d’Haïti après la signature d'un accord de coopération sur les infrastructures routières, hydrauliques et électriques.
Un accord dont le contenu, plus de 6 mois plus tard, non seulement n'a jamais été rendu public mais aussi, n'a eu aucun effet escompté depuis que les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre de hauts dignitaires vénézuéliens.
AUTRE NOUVELLE DE LA SEMAINE: CELLE DU RENVOI DU PREMIER MINISTRE .
AURA T-IL LIEU?
Le premier ministre haïtien Jack Guy Lafontant pourrait être démis de ses fonctions à la suite des émeutes et violences qui ont secoué le pays ces derniers jours, selon le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste de Port-au-Prince, Frantz Duval.
Déclaration faite par Frantz Duval du Nouvelliste à la presse canadienne.
Mais jusqu’à date, nous n’avons rien entendu de ce genre.
Revenons au DECHOUKAJ des 7 et 8 Juillet avec un nouvel article de REZO NODWEST
En voici le titre:
Pillages de magasins : Le sénateur Don Kato dans le collimateur du commissaire Daméus
Le chanteur-sénateur Antonio Cheramy se trouve dans l’eau chaude cette semaine. Les autorités haïtiennes ont fait apposer des scellés sur l’une de ses propriétés à Pétion-Ville, dans le cadre des actions menées par le Parquet de Port-au-Prince, suite aux émeutes du 7 et 8 juillet en réaction à l’augmentation vertigineuse des prix à la pompe des produits pétroliers.
Le commissaire du gouvernement près du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Ocnam-Clamé Daméus, a indiqué que des produits, fruits des pillages des entreprises de la zone, ont été entreposés par des individus dans la maison appartenant à l’élu de Vérité dans le département de l’Ouest, sise à la rue Villate # 54.
L’avocat du sénateur Cheramy, Me Jean Danton Léger, a affirmé que cette mesure de son successeur au Parquet de Port-au-Prince n’a aucune motivation judiciaire, mais a été prise selon une certaine raison d’état, car la maison est habitée par un petit commerçant du nom d’Axanon et rien n’autorise le commissaire Daméus à ordonner l’apposition de scellés sur cette propriété.
64 arrestations ont été faites par le Parquet de Port-au-Prince
Ces 64 personnes ot été arrêtées en flagrand deli
Parmi ces 64 personnes 4 ont été pris la main ns le sac. Ils avaient en main les produits volés.
Port-au-Prince, lundi 16 juillet 2018 ((rezonodwes.com))– Sorti de ses gongs après une attaque en règle du président du Sénat, Joseph Lambert, contre lui, le sénateur Ricard Pierre a révélé que celui-ci se la coule douce dans une résidence louée pour près de 8 millions de gourdes annuellement aux frais du Parlement.
Cette information, assez incroyable, a été confirmée par l’intéressé qui a pourtant fustigé son coregionnaire qu’il accuse d’être un absentéiste au Grand Corps.
« La Conférence des Présidents, en date du 5 mars 2018, a décidé de mettre une résidence officielle à la disposition du président de l’Assemblée nationale. Le collègue absentéiste, #RicardPierre, qui parle délibérément de détournement de fonds publics a choisi de mentir », a tweeté le président Lambert.
Dans un autre tweet, Joseph Lambert, surnommé « l’animal politique » a assimilé les déclarations de son collègue à des attaques contre le parlement.
« Les attaques plurielles dirigées contre le Parlement et le Sénat en particulier me trouveront debout. Tous les potentiels détracteurs, les artisans du chaos, recevront la réponse appropriée », a déclaré Joseph Lambert qui dirige le sénat pour la deuxième fois.
L’objectif pour la Caraïbe est l’éradication de la faim dans la région à l’horizon 2030. Très difficile répond un dernier rapport de la FAO et de l’organisation panaméricaine de la Santé (OPS). Dans six pays, la faim a augmenté y apprend-on. La pire situation en termes de prévalence de la malnutrition affecte Haïti, avec près de 47% de la population, soit cinq millions de gens, qui ont faim.
Avec cette augmentation de la faim, il est très difficile pour la région d’accomplir l’objectif de développement durable… « Nous nous égarons, la région a fait un grand pas en arrière dans une lutte que nous étions en train de gagner » déclare le représentant régional de la FAO Julio Berdegué.
Dans la région, 42,5 million de gens avaient faim en 2016. Une augmentation de 2,4 millions comparée à l’année précédente. Indépendamment de l'économie, de l'ethnie ou du lieu de résidence, il y a eu au cours des 20 dernières années une augmentation rapide du surpoids et de l'obésité dans la population, bien que le risque soit plus élevé dans les zones et les pays importateurs nets de produits alimentaires, note le rapport.
Very happy to share this news with you guys!!
C’EST JACQUELINE CHARLES QUI PARLE.
La News?
Jacqueline Charles journaliste au HERALD depuis 1994 a gagné avec 4 autres journalistes le Maria Moors Cabot Prize pour 2018. Ce Prix récompensant les journalistes de la zone des Amériques qui ont consacré leur carrière à défendre une cause, existe depuis l’année 1938. Crée par Godfrey Lowell Cabot à la mémoire de son éouse Maria More le Cabot reconnait l’excellence dans la couverture de l’hémisphère occidentale et les contributions des journalistes l’ayant reçu pour permettre une meilleure entente , une meilleurs compréhension entre ceux vivant dans cette région du monde.
Le Cabot Prize créé donc en 1938 a honoré de très nombreux journalistes de l‘Amérique latine.
Parmi eux citons Bernard Diederich ( 1976) Michèle Montas (…..) , Marc Garcia et Elsie Ethéart ( 1990) Radio Signal FM,
Jacqueline Charles donc qui remporte le Cabot pour l’année 2018 a souligné que le jour où on lui a annoncé la nouvelle le 18 Juillet 2018 ramenait le 100ème anniversaire de Nelson Mandela. On pourrait aussi ajouter que ce 18 juillet ramène le 92ème anniversaire de Bernard Diederich qui tout comme Mandela se passe de présentation.
Mais revenons à Jacqueline Charles, Jacky pour ses nombreux amis.
Ce qui caractérise la journaliste Jacqueline Charles c’est sa façon bien à elle de suivre l’actualité haïtienne et surtout son grand courage, la faisant aller parfois loin des zones non protégées, comme son fameux voyage à Pestel pour aller rencontrer jusqu’à Pestel pour aller rencontrer le bandit : Guy Philippe, dans l’intention de l’interviewer ………
C’était dangereux, très dangereux même, mais Jacqueline Charles n’a pas hésité à monter dans un autobus pour se rendre aux Cayes d’abord et à Pestel ensuite
Mais Guy Philippe était aux abonnés absents et avait chois ce jour là de se cacher.
Jacqueline Charles en a été quitte pour faire le voyage.
C’est depuis l’années 2006 qu’elle est devenue reporter pour la Caraïbe au Herald. Elle couvre plusieurs nations dans la Caraïbe mais Haïti est son pays de prédilection et la plupart de ses reportages sont consacrés à Haiti écrivant parfois chaque jour aux époques où l’actualité est chargée, ce qui est souvent le cas, malheureusement.
Avec Jacqueline Charles pas moyen de rater quoique ce soit. Mimi Whitefiels qui a consacré un article à sa collègue rapporte que Jacky a été le premier journaliste étranger à arriver en Haïti après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010. Elle avait le No de cellulaire du Président René Préval et a pu donc entrer tout de suite en contact avec lui, une fois arrivée en Haïti , elle y est resté plusieurs mois pour suivre et écrire sur les efforts de reconstruction ( HUM ) du pays, visitant les camps où tentaient péniblement de se reprendre ….
Elle a aussi été le premier Co producteur du premier documentaire du Miami Herald Nou Bouke relatant le passé, présent et futur d’Haïti, un documentaire qi a reçu le Emy Award et qui a été diffuse à travers le le pays Elle n’a pas remporté le prix Pullizer mais était une finaliste pour ce prix.
Cela fait plus de 20 ans que Jacqueline Charles couvre l’actualité en Haïti. C’est beaucoup pour un reporter mais si le journal l’a laissé tellement longtemps à ce poste à couvrir Haïti, c’est tout simplement parce que elle accomplit un travail extraordinaire.
Dans ces reportages, Jacky n’oublie jamais de parler de la faim qui tenaille la majorité des Haïtiens de l’exode poussant les jeunes à quitter leur pays, pour s’e aller vers des cieux plus cléments, de la pauvreté, de la couverture santé tout à fait inadéquate, nais elle écrit aussi sur la politique en Haïti, sur la culture populaire de notre pays
Elle voyage beaucoup pour se rendre dans les pays recevant les jeunes haïtiens qui y ont trouvé refuge: Canada, Mexique, Chili où elle rencontre les immigrés et leur fait raconter leur désillusion, leur espoir, leur nouvelle vie
Et la collègue journaliste de Jacqueline Charles Mimi Whitefield écrit que pour Jacky, Haïti n’est pas seulement un sujet »
C’est une obsession. Elle s’y donne corps et âme. C’est devenu sa vie, en somme, C’est Susan King qui parle. Elle est doyenne de l’Ecole de Journaliste de l’Université de North Carolina dont Jacqueline Charles est une diplômée.
Pour elle, cet honneur qui lui échoit n’est pas un couronnement pour elle mais pour le journal qui l’emploie depuis l’année 1994.
Et le Miami Herald, rappelled t-elle a toujours accordé une attention spéciale à Haïti. Après les journalistes Senior qi eux aussi ont couvert Haïti, tels que Don Bohning ( qui a remporté le Cabot en 1974) et Bernard Diederich qui l’a remporté en 1976) , Jacqueline Charles est le 15ème Journaliste du Herald à avoir été prime par ce PRIX, le plus acien e matière de Journalisme.
“ Aucun journaliste étranger ne connait Haïti, son peuple sa culture aussi bien que Jacquie.
Aucun autre reporter n’a ses sources ou la faculté de comprendre aussi bien qu’elle la culture haïtienne. J’apprends toujours quelque chose en lisant ses articles”.
C’est le journaliste Juan Vasquez qui parle, correspondant pour CBS, base à Miami. Et il ajoute: Je sais combien c’est difficile de suivre l’actualité et de la présenter à ses lecteurs dans cette partie du monde et spécialement en Haïti. C’est un éditorialiste à la retraite et un ancien éditeur pour l’étranger du Miami Herald. Lui aussi a été gagnant du Cabot. C’était en 1989
Cette année 2018 les journalistes suivants ont reçu le Cabot Prize:
▪ Graciela Mochkofsky. Journaliste d’Argentine Elle est actuellement directrice du programme de Journalisme de la Spanish-language program at the Graduate School of Journalism at City University of New York.
▪ Fernando Rodrigues. Journaliste investigateur du Brésil. Il a fondé une plateforme digitale répondant au nom de : Poder360.
▪ Hugo Alconada Mon. reporter argentine pour La Nacion Alconada, fondateur d’un network de reporters investigateurs connu sous le nom de REPI, qui s’est consacré à reveler les pratiques de corruptions dans la compagnie brésilienne: Odebrecht.
▪ Meridith Kohut, une photo journaliste américaine vivant à Caracas et qui a reçu le Cabot cette année pour ses photos dépeignant la crise humanitaire au Vénézuéla, avec l’accent is sur ces enfants vénézuéliens mourant de faim dans des hôpitaux vénézuélien, photos publiée dans le journal The New York Time sous le titre: A mesure que le Vénézuéla s’effondre, les enfants meurent de faim dans des hôpitaux.
La Cérémonie de remise du Maria Moore Cabot Prize aura lieu en Octobre 2018 à New York.
De récents changements sont survenus pour l’obtention de visa pour les visiteurs désireux de venir aux Etats-Unis.
Et ces changements vont faciliter encore la tâche à l’administration de Mr Donald Trump pour tenir éloigné des rives américaines ceux qui tentent d’entrer légalement aux Etats-Unis.
La Chaine CNN en a parlé ce matin. ( Mercredi 18 Juillet 2018)
Il sera bientôt beaucoup plus facile pour l’administration Trump de refuser d’ accorder un visa à un visiteur.
Les Services d’immigration désormais autorisent ceux qui ont la tâche de revoir les applications de visa ou les petitions de répondre NON à une requête de visa, sans même avoir à demander d’autres preuves pour l’octroi d’un visa.
Ce changement va entrer en vigueur le 11 Septembre 2018.
C’est un simple memo qui annonce ce changement.
Il précise que le gouvernement peut refuser d’accorder un visa si l’application a été mal remplie ou si elle ne fournis pas toutes les informations nécessaires réclamées par le service d’immigration.
Donc au lieu de remettre l’application défectueuse en disant à l’applicat: C’est incomplet, Vous n’avez pas répondu à toutes les questios, vous n’avez pas fourni toutes les informations nécessaires…
Non, l’officier d’immigration ou le consul MET LE SCEAU REFUSE sur votre application.
Ce memo laisse aussi le gouvernement refuser des visas sans spécifier que des informations additionnelles seraient nécessaire pour la completer.
“ D’après la loi, le fardeau d’avoir à prouver quoique ce soit est à la charge de celui qui adresse une demande, c’est à dire que celui qui reçoit l’application n’a pas à s’enquérir de quoi que ce soit. Demander des informations supplémentaires qui compléteraient l’application “
Votre application n’est pas complète.
On vous refuse le visa, un point c’est tout, declare le porte parole des services d’immigration Michael Bars.
Un Point c’est Tout.
C’est aussi simple.
Ce memo met un terme aux questions que l’on pouvait vous poser pour tenter d’éclaircir quelque cose resté obscur … pur completer ce qui mériterait de l’être. L’applicant bénéficiait avec cette methode d’un temps supplementaire .
Il pouvait rentrer chez lui avec l’application et tenter de la compléter…
Ce n’est plus possible.
VISA refusé, telle est la mention que vous recevez sur votre application.
Ce memo arrive environ une semaine après que les services d’immigrations aient annoncé qu’ils allaient commencer la procédure conduisant aux déportations de ceux qui tout en étant déà dans le pays adressent une demande de prolongation de leur visa.
A la moindre erreur dans cette application, vous rencontrez un refus qui peut vous conduire à une déportation.
Aussi si vous appliquer pour un visa, vous avez intérèt à le faire sans la moindre faute
Car sinon, c’est le refus et si vous êtes déjà aux Etats-UNIS, C’EST LA DEPORTATION.
Ce nouveau MEMO est aussi valable pour les applications H-1B, qui permettait à des employés qualifiés de venir travailler aux Etats-Unis, à la requête de compagnies cherchant ce genre de personnes pour leur entreprise.
Si l’application a la moindre erreur, au lieu de tenter d’éclaircir les points obscurs, l’immigration répond tout simplement par un NON, en refusant d’octroyer le visa.