Gazette Haiti - URGENT - Les États-Unis viennent de confirmer ce que des Haïtiens disent tout le temps. L'ancien président d'Haïti, Joseph Michel Martelly est sanctionné par le département du trésor américain pour "trafic de drogues dangereuses" dont la cocaïne.
L'information est tombée en fin de matinée du 20 août 2024. De nombreux médias locaux ont commencé, presqu'au même moment, à twitter l'information.
Sans donner plus de détails, le communiqué émanant du département du trésor américain dit souligner "le rôle joué par l'ex président haïtien, ainsi que par plusieurs autres personnalités politiques, dans l'aggravation de la crise en Haïti."
À part quelques protestations ça et là réalisées par des Citoyens haïtiens évoluant aux USA contre certaine prestation de Joseph Michel Martelly, celui-ci vit aux États-Unis d'Amérique où il mène ses activités professionnelles (musique), sans être inquiété.
Aussi, faut-il rappeler que le président auto-proclamé du compas est arrivé au pouvoir en 2011, à la faveur des autorités américaines qui l'avaient propulsé au 2e tour de l'élection présidentielle. Depuis lors, Haïti s'enfonçait dans une crise multiforme couronnée par la montée en puissance des gangs armés qui terrorisent la population.
HS/Haïti standard
Opération policière à l'hôtel " Anvahi/ Bilan: 5 individus tués, 16 personnes appréhendées. Parmi ces derniers, trois policiers et deux journalistes. Il s'agit de Banatte Daniel de Reard FM et de Richelson Sénéjuste de Radio Pa Nou.
Ravensley Boisrond, Loop Haiti.com - La ministre des Affaires étrangères, Dominique Dupuy et le Président du conseil, Edgard Leblanc Fils à la 47e réunion ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CARICOM. Photo via X Dominique Dupuy
Le gouvernement de transition haïtien a décliné l'invitation à la cérémonie de prestation de serment pour le second mandat du président Luis Abinader, prévue le 16 août, en raison de la fermeture de l'espace aérien entre les deux pays.
Selon les informations rapportées par la journaliste haïtienne Jacqueline Charles, le Conseil présidentiel de transition (CPT) ainsi que le Premier ministre Garry Conille ont tous deux rejeté l'invitation.
Le CPT et le Premier ministre estimeraient qu'il est inacceptable de devoir se rendre à Miami pour prendre un autre vol en direction de la République dominicaine à cause de la fermeture de l'espace aérien avec Haïti.
"Non seulement les membres du CPT refusent d'assister à l'investiture de Luis Abinader, mais aussi le Premier ministre Garry Conille. L'idée de traverser la frontière en avion alors que l'Haïtien moyen ne peut pas le faire, même avec un visa, ou d'aller à Miami pour se rendre en République dominicaine ne plaît pas aux dirigeants de la transition", a déclaré Jacqueline Charles sur les réseaux sociaux. La journaliste, également correspondante du Miami Herald, a précisé que cette situation n'est pas bien perçue par les autorités haïtiennes.
En réponse à la journaliste Jacqueline Charles, le ministre des Affaires étrangères de la République dominicaine, Roberto Álvarez Gil, a déclaré dans une série de publications sur la plateforme X que “Lors d'une conversation téléphonique avec le ministre haïtien des Affaires étrangères le 1er août, Mme Dupuy a demandé s'il n'était pas nécessaire de lever la fermeture de l'espace aérien afin qu'ils puissent se rendre à l'investiture du président Abinader”. En réponse à Dominique Dupuy, Roberto Álvarez Gil a écrit sur X : “J'ai répondu que toute demande de survol de la part des autorités haïtiennes serait autorisée immédiatement, au même titre que les autres dignitaires invités”.
Cependant, selon Radio Télé Métronome, en réponse, la ministre haïtienne des affaires étrangères a souligné que la réouverture de la frontière entre Haïti et la République Dominicaine ne devrait pas être subordonnée à des négociations. Elle a précisé que toute demande de réouverture doit concerner l'ensemble des citoyens, sans exception, et a conclu que les autorités haïtiennes ne peuvent bénéficier d’un privilège auquel le peuple haïtien n’a pas accès.
Rhinews.com - Au moins 131 enfants, dont des bébés, ont été tués ou blessés en Haïti lors d’attaques violentes contre leurs quartiers ou d’affrontements entre des groupes armés et la police depuis le début de l’année 2024, selon l’organisation Save the Children. Alors que certains enfants ont été tués ou blessés par des balles perdues, d’autres ont été ciblés en raison de leur soutien supposé à des gangs rivaux ou à la police, selon les informations de l’ONU. De plus, certains enfants accusés de délits mineurs ont été lynchés et tués par des membres de la population.
En juin, la mission de soutien à la sécurité multinationale approuvée par l’ONU (MSS) a commencé à déployer des forces de sécurité en Haïti pour lutter contre les groupes armés violents qui envahissent la capitale du pays. Avant le déploiement de la MSS, Save the Children s’était jointe à d’autres agences d’aide pour avertir que les forces de sécurité rencontreraient probablement des enfants — qu’ils soient civils ou impliqués dans des groupes armés — mettant les enfants à de nouveaux risques importants d’être pris dans les tirs croisés à moins que des mesures de protection robustes ne soient mises en place.
Vant Bèf info.com - Moïse Eugène, coordonnateur du Collectif Haïtien de Soutien aux Migrants, et Chednerson Saint Firmin, citoyen engagé, ont adressé une correspondance au Directeur Général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), Me Hans Ludwig Joseph, ce 12 août 2024. Représentés par Me André Samuel Morency, avocat au Barreau de Port-au-Prince, ils ont dénoncé de graves irrégularités au sein du consulat haïtien à Paris et ont invité l’ULCC à mener une enquête approfondie sur ce dossier. La correspondance souligne que depuis plusieurs années, le consulat haïtien à Paris est secoué par des scandales de corruption qui ont érodé la confiance entre la communauté haïtienne et ses représentants diplomatiques. « Le caractère répétitif du scandale a brisé les liens de confiance et a créé une relation très conflictuelle entre la communauté haïtienne et ces représentations diplomatiques », peut-on lire dans la lettre.
Irrégularités dénoncées
Selon la lettre, depuis 2022, plusieurs pratiques de corruption ont été reprochées au consulat. Parmi celles-ci, on cite la surfacturation, une gestion désastreuse, un système de paiement sans carte bancaire, ainsi que des privilèges et réformes controversés. Les auteurs de la correspondance indiquent que les employés perçoivent leurs salaires régulièrement malgré une dette de plus de 147 000 euros par mois, une somme qui, selon eux, est en grande partie détournée à des fins politiques.