MIAMI, 25 Novembre – Une conférence de presse avec la porte-parole Karine Jean-Pierre, alors que la présidence Biden touche à sa fin et que la candidate de la Maison Blanche, la vice-présidente Kamala Harris, a été battue aux urnes à plate couture.
C’est une lourde tâche parce qu’on a l’impression qu’elle est toute seule (et toute petite) face à la meute avide de scoops ou informations de toute dernière heure quand tout le monde autour d’elle est au contraire en train de boucler sa valise et que le prochain patron de la Maison blanche, M. Donald Trump, ne nourrit, dit-on, aucune sympathie pour ses derniers occupants …
Mais Karine fait face, comme une grande …
Petit bout de femme, 50 ans mais paraissant la moitié de son âge, noire et haïtienne d’origine, on la dit ‘homo’ et elle assume mais rien de plus, seulement comme dit la formule : profession journaliste !
Si professionnelle que plus que porte-parole de la Maison Blanche elle a été promue conseillère principale du président Biden en matière de communication.
Nous assistons à sa conférence de presse du 21 novembre 2024.
L’actualité est plus que chargée. La prestation de serment du nouvel élu c’est le 20 janvier prochain or celui-ci ne manifesterait aucune sympathie pour ses prédécesseurs puisque continuant à laisser croire que c’est lui qui avait remporté les présidentielles de 2020.
Cependant il s’agit de marquer un point en montrant qu’on n’est pas de la même enseigne. Mot d’ordre : Pour une transition en douceur. C’est cette image que Karine Jean-Pierre est chargée comme on dit de vendre au public, répétant sans cesse : « C’est ce que le Peuple américain mérite ! » On aurait préféré bien sûr le contraire mais le Peuple a parlé et c’est lui le patron.
Pas un mot des démarches en cours dans le camp du vainqueur préparant la nouvelle administration ; ni du cafouillage autour de la nomination de futurs ministres X mais pour être tout de suite remplacés par Y etc.
Il s’agit de ne pas tomber dans le piège du ‘ying yang’. Ni de laisser l’impression qu’on s’accroche. Et c’est sur le dos de la porte-parole, cette toute petite dame, que tombe tout le poids de cela.
Mais il y a aussi l’actualité dans le reste du monde. Et elle n’est pas mince.
Poutine et ses peaux de banane – cette semaine la menace de porter la guerre en Ukraine à l’échelle du nucléaire après la décision (elle aussi comme une dernière provocation de la part du président Biden !) de donner à l’Ukraine l’autorisation d’utiliser les missiles longue portée, avantage que Kiev s’est tout de suite empressé de mettre en pratique …