MIAMI, 1er Septembre – Dialogue de sourds. Le peuple retourne sur les ruines de son quartier détruit totalement par les gangs tandis que l’Etat lui demande de ne pas le faire parce que c’est tomber dans le piège de Barbecue, chef de tous les gangs, mais sans que l’Etat ne fasse rien de son côté, ne propose rien …
Oui c’est faire le jeu des gangs en retournant sur les lieux du crime les mains nues cependant si chaque quartier s’organisait avec à la tête un comité de quartier ou une sorte de mini gouvernement pour prendre les décisions appropriées ce serait autre chose …
Mieux vaut avoir à votre tête une sorte de Muscadin commissaire du gouvernement de Miragoane tant critiqué par les organisations de défense des droits humains parce qu’il n’a aucune pitié pour les gangs massacreurs …
Qu’un Etat qui accepte de se comporter en simple spectateur. Au lieu de prendre la tête des gens qui profitant d’une faiblesse chez les gangs, ont commencé à retourner sur les lieux du massacre, évidemment c’est pour constater l’étendue des dégâts soit, mais voici que ce sont encore les responsables de la sécurité nationale qui conseillent de ne rien faire.
Comme quoi on ne comprend pas que c’est un sentiment humain, qui n’a pas envie d’aller voir ce qui reste non seulement de sa maison mais des sentiments et émotions qui viennent avec ? …
Mais au lieu de se montrer à la hauteur des circonstances en organisant et coordonnant autant que possible cette réaction bien humaine de la part de la population, les autorités principales se cachent derrière cette formule probablement vraie mais tout à fait creuse : ne bougez pas c’est un piège tendu par les chefs de gang …
Oui c’est probablement un piège mais c’est aussi un aveu de faiblesse de la part de l’adversaire et dont il faut profiter comme on dit pour enfoncer le clou.
Pour organiser sa mise à mort …
Drôle d’Etat qui demande au peuple de s’endormir quand l’adversaire est en train de reculer. Ce n’est plus le peuple de Vertières et de la Crête à Pierrot !
Donc l’Etat aurait choisi plutôt d’attendre sans rien faire. Attendre l’ONU qui débat de l’envoi d’une autre force internationale cela depuis quatre ans que cette situation persiste, perdure …