Vant Bèf Info ( VBI)
Dans le contexte actuel d’incertitude pour de nombreux immigrés en situation irrégulière, le maire de New York, Eric Adams, ainsi que le commissaire à l’immigration Manuel Castro, ont pris des mesures pour garantir la sécurité des familles. Ils encouragent les parents à ne pas craindre d’envoyer leurs enfants à l’école ou de solliciter l’aide des autorités, malgré les promesses d’expulsions massives de la nouvelle administration. Un des principaux sujets de préoccupation exprimé par les immigrés est la peur d’être séparés de leurs enfants, surtout ceux nés aux États-Unis. Cette inquiétude découle directement de la politique de « tolérance zéro » mise en place lors du mandat précédent, qui avait conduit à la séparation de milliers de familles à la frontière. Manuel Castro souligne que ces traumatismes demeurent présents dans l’esprit des parents.
L’impact sur les enfants : crises d’angoisse à l’école
Des incidents récents dans les écoles, comme celui d’enfants latino-américains ayant eu des crises d’angoisse en raison de la confusion entre des bus scolaires et des véhicules d’expulsion, illustrent la gravité de la situation. Les éducateurs et les responsables communautaires travaillent activement pour apaiser les craintes des familles.
Castro encourage les familles à rester informées et à préparer un plan d’action en cas de besoin. Il est essentiel que les immigrés sachent qu’ils peuvent demander de l’aide sans craindre des représailles. New York continue d’offrir une multitude de services pour les soutenir, notamment à travers des organisations communautaires et des avocats spécialisés en immigration.
Face à l’augmentation du nombre d’immigrés, la ville de New York met en place des collaborations avec des groupes communautaires et des agences juridiques pour fournir un soutien adéquat. Castro insiste sur la nécessité d’informer les immigrés des protections existantes, tout en reconnaissant que la communication est cruciale pour réduire la méfiance envers le gouvernement.
Yves Manuel
Vant Bèf Info
Vant bèf info.com
Kenscoff, le 22 novembre 2024.- Selon les autorités communales, il s’agit d’une initiative visant à protéger la commune exposée à l’intrusion des hommes armés.
Parmi les mesures prises par la municipalité de Kenscoff: les propriétaires de maison qui ont l’intention de signer un contrat à un potentiel locataire, doivent soumettre à la mairie toutes les informations utiles sur la personne en question. À savoir son identité, lieu de résidence, le matricule fiscale du locataire, sa carte d’identification nationale. Cette exigence est aussi faite à d’autres personnes qui y habiteront.
Dans cette panoplie de mesures, les autorités municipales visent les propriétaires et managers d’hotels et de maisons d’hébergements.
La mairie de Kenscoff se réserve le droit, de recourir aux sanctions contre tout contrevenants à ces mesures a-t-elle averti.
Vant bèf info.com
Port-au-Prince le 22 novembre 2024- Dépendant de l’importation des médicaments et d’autres instrants pour le fonctionnement des laboratoires, le système sanitaire a reçu un grand coup, puisqu’il y a cassure dans la chaîne d’approvisionnement. Pierre Hugues Saint Jean a partagé ses inquiétudes face à l’ampleur de cette crise, précisant que la situation impacte gravement la rigueur qu’impose le processus de la prise en charge, pour des PVVIH par exemple constamment sous traitement antirétroviral (ARV). La pénurie est aussi constatée à l’échelle départementale. Dans le sud notamment, la ville des Cayes, où les déplacés ont augmenté de 32%, la Grand-Anse, les prix des médicaments ont grimpé de 30%. Les patients, en particulier les enfants vivant avec le VIH, se trouvent dans une situation précaire, faute de médicaments. Le médecin parle de Dolutégravir 10 mg, essentiel pour leur traitement.
La crise de l’approvisionnement, exacerbée par les blocages de routes, menace d’aggraver la situation sanitaire dans tout le pays, avec des retards de livraison et des difficultés accrues pour les villes de province, déjà largement isolées. Les autorités doivent agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire. Dans ce cas d’urgence, on n’a pas besoin d’organiser des colloques, des tables rondes pour apporter des éléments de solution.
Judelor Louis Charles
VANT BÈF INFO (VBI)
Le Filet Info
Le port de Marigot est dans le viseur de l’organisation sociopolitique Résistance Sud-Est. Le mercredi 20 novembre 2024, les responsables de cette dernière ont fait des révélations bouleversantes lors d’une conférence de presse.
Selon Leriche Moïse, membre de cette organisation, le port en question (Marigot, Sud-Est), à environ 1 heure de Jacmel, est utilisé pour transporter illégalement des armes et munitions pour alimenter principalement des gangs à Port-au-Prince.
En raison de ce trafic, le phénomène de l’insécurité explose, souligne Leriche Moïse. D’autre part, des écoles et entreprises sont cambriolées par les malfrats et des membres de la population civile sont victimes d’actes de braquage. La recrudescence des actes de banditisme dans ce département, selon lui, a fait son apparition après la révocation du responsable de la police du Sud-est.
Leriche Moïse demande aux autorités compétentes de prendre les dispositions appropriées pour freiner le trafic illégal d’armes et de munitions dans le port de Marigot. Il appelle également la population à prendre des dispositions pour éviter que le département du Sud-Est ne devienne aussi un ‘territoire perdu’.
novembre 16, 2024 Insécurité VBI
L’ex-Premier ministre, Dr. Garry Conille, a quitté Haïti samedi matin pour les États-Unis, selon des informations obtenues de sources proches de son entourage. Ce départ, marqué par un itinéraire complexe comprenant une escale au Cap-Haïtien et un transit par les îles Turks-et-Caïcos, devait le conduire à Miami avant de rejoindre sa famille à New York.
Port -au-prince, samedi 16 novembre 2024
Ce départ intervient dans un contexte de crise profonde, quelques jours seulement après son renvoi par le Conseil présidentiel de transition. Ce dernier avait évoqué son incapacité à apporter des solutions concrètes face à la situation alarmante que traverse le pays.
Une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent
Port-au-Prince demeure le théâtre d’une violence inédite. Les affrontements entre les gangs armés et les forces de l’ordre continuent de paralyser la capitale, plongeant ses habitants dans une angoisse quotidienne. Cette instabilité a forcé des centaines de familles à fuir leurs foyers, rejoignant les rangs des déplacés internes qui se réfugient dans des écoles, des églises ou d’autres bâtiments.
La crise humanitaire s’aggrave de jour en jour, exacerbée par l’incapacité des autorités à restaurer un semblant d’ordre. Malgré l’entrée en fonction d’un nouveau gouvernement dirigé par l’homme d’affaires Alix Didier Fils-Aimé, aucune mesure tangible ne semble pouvoir enrayer l’escalade de la violence. Les quartiers populaires, en particulier, restent sous la coupe des bandes armées, tandis que les initiatives pour rétablir la sécurité peinent à porter leurs fruits.
Un départ qui ne résoud rien
Ce départ en catimini de Garry Conille symbolise l’impasse dans laquelle se trouve le pays.
Face à cette situation, les attentes de la population restent inchangées. Des appels pressants à des actions immédiates et durables se multiplient, réclamant un retour à la stabilité et une amélioration des conditions de vie pour une population en détresse.
Alors que le pays s’enfonce dans une crise sans précédent, la question reste entière : qui saura prendre les rênes pour conduire Haïti vers un avenir plus sûr et plus digne ?
Judelor Louis Charles
Vant Bèf Info (VBI)