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Tragédie à Pèlerin 9 : huit (8) policiers kenyans blessés graves, un autre et un agent de sécurité privé morts dans un accident impliquant deux véhicules blindés de la Mission multinationale - FCN

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Catégorie : En Bref
Création : 3 septembre 2025

Dans l’après-midi de dimanche, un grave accident de la route s’est produit dans la localité de Pèlerin 9, située dans la commune de Pétion-Ville. Selon les premières informations disponibles, l’incident a impliqué deux véhicules blindés de la Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti (MMSS), au retour d’un déplacement à Kenscoff, une région montagneuse réputée pour ses affrontements réguliers entre les forces de l’ordre et des gangs armés.
Les circonstances de l’accident semblent résulter d’une défaillance mécanique, les freins des véhicules ayant lâché au moment du trajet de retour. Cette défaillance, conjuguée à l’état précaire et dégradé des routes de la région, aurait favorisé la survenue de ce drame. L’impact de la collision a été tel que deux personnes ont perdu la vie, emportant notamment un policier kenyan et un agent de sécurité privé appelé Roberto Jean qui était à bord d’une motocyclette. Huit (8) autres policiers kenyans présentent des blessures jugées graves, dont trois se trouvent dans un état critique et ont d’ores et déjà été transportées vers divers établissements hospitaliers pour y recevoir les soins appropriés. À l’heure actuelle, les autorités sanitaires n’avaient pas encore communiqué d’informations définitives quant à l’identité des blessés ni leur état de santé.
Ce drame relance ainsi le débat sur les défis logistiques et sécuritaires auxquels sont confrontées les forces internationales engagées dans la lutte contre la criminalité organisée dans le pays. Par ailleurs, une enquête a été ouverte afin de déterminer avec précision l’origine de cette défaillance technique ou, le cas échéant, l’impact combiné d’un équipement défectueux et d’infrastructures routières insuffisantes dans cette zone escarpée.
Alors que la communauté internationale observe avec la plus grande attention les suites de ce tragique incident, les responsables haïtiens n’ont cessé de rappeler la nécessité d’une révision approfondie des conditions matérielles et de sécurité entourant les interventions de la MMSS. Ce drame soulève, de manière prégnante, d’importantes interrogations sur la pérennité et l’efficacité des dispositifs mis en place pour protéger les personnels engagés dans la lutte contre les réseaux criminels, et sur l’urgence d’investir dans l’amélioration des infrastructures routières dans les zones à risque.
JJJ / FcnHaïti

Entre ruines et colère : les Port-au-Princiens rejettent une « paix pèpè »

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Catégorie : En Bref
Création : 3 septembre 2025

30 août 2025 Vant Bef Info brèves VBI
À Delmas, Nazon et Solino, les rues portent encore les stigmates de la terreur. Les murs noircis par le feu témoignent des incendies qui ont ravagé les maisons ; les portes fracturées, les toitures arrachées et les meubles emportés et des carcasses carbonisées racontent l’histoire de familles anéanties en l’espace d’un instant.
Port-au-Prince, 30 août 2025. – Au cœur de ces quartiers naguère bouillonnants de vie, des habitants errent parmi les décombres, les yeux rougis par les larmes et la poussière. Ils racontent, avec une voix brisée, comment une existence entière bâtie à force de labeur s’est effondrée sous les assauts meurtriers des gangs de la coalition Viv Ansanm.
« Revenir vivre sur les ruines ? »
Après des mois de violences inouïes, les chefs de cette fédération criminelle affirment vouloir « se retirer » et invitent les déplacés à réintégrer leurs maisons. Mais pour les sinistrés, la proposition sonne comme une gifle. « Revenir sans réparation, sans justice, sans garantie de sécurité ? Est-ce cela la paix ? », s’interrogent-ils, dénonçant une « paix pèpè », une paix contrefaite, imposée par ceux-là mêmes qui les ont dépouillés et réduits à la misère.
Dans les campements improvisés, la colère gronde. Des mères de famille racontent comment elles ont tout perdu : leurs lits, leurs ustensiles, leurs économies ; et comment leurs enfants, traumatisés, refusent de fermer les yeux la nuit. Des hommes, autrefois artisans, chauffeurs ou commerçants, avouent leur impuissance : « Nous avions peu, mais nous l’avions construit de nos mains. Aujourd’hui, il ne reste rien. »
La position des autorités
Face à cette situation, la Police Nationale d’Haïti (PNH) se veut prudente. Elle avertit que les retours ne doivent pas se faire « sous le parapluie des gangs » et insiste sur un processus graduel et sécurisé, une fois les zones stabilisées par des opérations policières.
La Primature, de son côté, a annoncé vouloir renforcer l’aide humanitaire et « structurer la relocalisation des déplacés ». Mais les victimes de Viv Ansanm semblent vouloir plus. Ils souhaitent du concret et surtout de la réparation, de justice. « On redoute de se retrouver une nouvelle fois abandonnées par l’État », confient-ils.
Au niveau international, l’ONU et ses agences alertent : près de 1,3 million de déplacés internes survivent désormais dans des conditions précaires. Le Conseil de sécurité discute d’un élargissement de la mission de sécurité pour Haïti, tandis que la population attend des actes concrets.
Des ruines comme horizon
À Solino et Delmas 30, des familles tentent timidement de regagner leur quartier. Mais elles retrouvent des ruines, parfois encore fumantes. Certaines dressent des abris de fortune sous les restes des toits écroulés, d’autres errent à la recherche de tôles pour reconstruire un semblant d’espace. « C’est une humiliation », souffle une jeune femme devant ce qui fut sa maison, réduite en cendres. « On nous demande de vivre parmi les souvenirs de douleur, comme si rien ne s’était passé », lâche-t-elle tenant un certificat que lui avait décerné sa faculté comme seul objet retrouvé sur place.
Une paix conditionnelle
Les habitants, eux, l’affirment d’une seule voix : il n’y aura pas de paix véritable sans sécurité, sans justice, sans réparation. Ils exigent des enquêtes, des procès, des indemnisations et surtout la certitude que leurs enfants pourront dormir sans craindre de nouvelles flammes ou rafales.
Le mot d’ordre est clair : « Pas de paix pèpè ». Tant que l’État et ses partenaires ne donneront pas de garanties réelles, la méfiance restera entière. Dans les ruelles de Port-au-Prince, la paix imposée par les armes à un goût amer, et le peuple réclame une paix authentique, celle qui se construit sur la dignité, la justice et l’espoir.
Wandy CHARLES,
Vant Bef Info (VBI)

Delmas 31 : Au moins 2 personnes périssent dans un accident

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Catégorie : En Bref
Création : 3 septembre 2025

30 août 2025
Au moins deux personnes ont péri dans un accident de la route survenu le samedi 30 Août 2025, à Delmas 31. À la base de leur décès, un camion qui transportait du ciment a foncé sur plusieurs marchands (es) qui avaient étalé leurs marchandises sur le trottoir. Plusieurs blessés ont été également recensés, ont rapporté des témoins.
LE FACTEUR HAÏTI, le 30 Août 2025._ Plusieurs personnes dont des marchands exposant leurs produits sur le trottoir à Delmas 31, ont été heurtées par un camion transportant du ciment. Bilan : au moins deux morts ont été recensés sur le vif, rapportent plusieurs témoins de l’accident.
Les faits se sont déroulés près du local de la mairie de la Commune de Delmas.
En plus des personnes décédées, on dénombre également plusieurs blessés.
Faut-il rappeler qu’au milieu du mois d’août, un trailer qui a percuté un minibus de transport en commun à Morne Canapé-Vert avait fait plusieurs morts et blessés.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)

CARIFESTA : Haïti place sa participation à la 15ᵉ édition sous le thème : “Nos origines, nos réussites, notre avenir”

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Catégorie : En Bref
Création : 3 septembre 2025

août 30, 2025 Vant Bef Info brèves VBI
Depuis le 22 août 2025, la Barbade accueille la quinzième édition de CARIFESTA, le Festival des Arts de la Caraïbe. Haïti y participe avec une délégation représentative composée d’artistes, d’artisans et de professionnels de la gastronomie et de la mode. L’objectif est de promouvoir la culture haïtienne et de renforcer le dialogue culturel dans la région caribéenne.

La Barbade sert de cadre à cet événement qui se déroule du 22 au 31 août 2025, sous le thème « Racines caribéennes… Excellence mondiale ». Chaque année, CARIFESTA réunit des délégations de la Caraïbe et met en lumière la diversité, la créativité et la vitalité des arts régionaux. La délégation haïtienne propose des spectacles de chants, de danse et de musique, des concours culinaires et des expositions artisanales.
Parmi les participants figurent des créateurs tels que Maelle David Figaro, Esperanta Delmas, Isadora Prosper et les artisans de Noailles, qui présentent leur savoir-faire unique. Les activités haïtiennes s’organisent autour de trois axes principaux : honorer les origines, valoriser les réussites et affirmer l’avenir de la culture nationale.
La participation haïtienne a également une dimension diplomatique et culturelle. Le gouvernement vise à renforcer la coopération régionale et à promouvoir la résilience nationale. Le Ministère du Tourisme, avec la coordination d’Erol Josué et d’autres responsables, supervise la présence haïtienne. Cette participation confirme que la culture reste un levier de développement et un lien d’unité entre les peuples caribéens.
Le pays avait déjà accueilli la douzième édition du festival du 21 au 30 août 2015 dans plusieurs villes : Port-au-Prince, Cap-Haïtien, Jacmel, Les Cayes et Gonaïves sous la présidence de Michel Martelly. Cette édition avait brillamment mis en valeur notre richesse culturelle à travers des concerts, des expositions d’œuvres d’art, des défilés de mode, des projections de films, des spectacles de danse, et, pour couronner le tout, notre savoureuse cuisine « koupe dwèt » qui ne laisse personne indifférent.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)

Décès : le chanteur à succès Garry Didier Perez est mort

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Catégorie : En Bref
Création : 3 septembre 2025

28 août 2025
Haïti standard, le 28 août 2025.- Le chanteur haïtien Garry Dieur Perez est décédé tôt dans la matinée du 28 août 2025, aux États-Unis. La nouvelle est relayée par le maestro du groupe "Zenglen", Brutus Dérissaint, sur la page Facebook de la formation musicale.
"Après un long combat contre la maladie, mon frère Garry Didier Perez nous a quittés aujourd'hui à 12h30. Repose en paix, frère", a confirmé le maestro.
Âgé de 59 ans, le chanteur à succès avait bercé le public des années 90 avec des tubes baptisés "Fidèl", "Anba latè" et "Tanbou nou."
Après le retrait de Garry Didier Perez sur la scène musicale, des informations faisaient croire, à l'époque, que sa femme ne voulait pas qu'il continue à chanter...
Le chanteur Garry Didier Perez avait fait les beaux jours des formations musicales "Ozone" et "Zenglen". Très tôt, il avait su charmer le public tant par sa voix que par la profondeur de ce qu'il chantait.

Aussi précoce qu'il paraissait, Garry s'était hissé aux rangs des légendes qui ont marqué leur époque. La génération de 1990 se souviendra pendant longtemps de Garry Didier Perez.
HS/Haïti standard

  1. Sécurité : l’ambassade des États-Unis dénonce la violence des gangs et appelle à une réponse urgente
  2. Meurtre brutal d’un agriculteur à Boucan Carré – HC Network
  3. La mairie de Kenscoff interdit les activités des ONG sans autorisation préalable…
  4. Le coordonnateur du CPT se félicite de la participation d’Haïti à la 15e édition de la Carifesta

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