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États-Unis : L’ancien président haïtien, Michel Joseph Martelly, aurait été empêché de prendre l’avion à Miami - HC Network

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 11 mai 2025

L’ancien président a été retenu à l’aéroport international de Miami, le vendredi 9 mai 2025, par la DEA. Selon les premières informations disponibles, Michel Martelly s’apprêtait à embarquer pour aller assister aux funérailles d’un proche lorsque les autorités américaines l’ont interpellé. Il aurait été empêché de prendre son vol sans que les raisons officielles de cette décision ne soient encore rendues publiques.
L’ex-président haïtien figure sur la liste des personnalités haïtiennes sanctionnées par le Canada et les États-Unis pour leur implication présumée dans un soutien présumé aux gangs armés qui déstabilisent Haïti. Bien que Martelly ait toujours nié ces accusations, ces sanctions incluent notamment des interdictions de voyage et le gel de ses avoirs à l’étranger, ce qui pourrait expliquer son blocage à l’aéroport.
Pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités américaines ni par les représentants de Michel Martelly. Aussi est-il encore trop tôt pour confirmer s’il s’agit d’une arrestation formelle ou d’un simple contrôle lié aux sanctions en cours.
HC Network

La stratégie d’encerclement de Port-au-Prince : Viv Ansanm en passe de couper la seule et dernière voie de sortie…

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 6 mai 2025

Ce que vit Haïti est aussi le symptôme d’un échec international …
27 avril 2025
Éditorial Par Franclyn B. Geffrard
PORT-AU-PRINCE, dimanche 27 avril 2025, (RHINEWS)- À Port-au-Prince, ce n’est plus l’effondrement d’un État que l’on observe, mais l’instauration d’un siège. Lentement, méthodiquement, l’organisation terroriste “Viv Ansanm”, pivot d’une coalition criminelle sans visage officiel, encercle la capitale, coupe ses voies d’approvisionnement, anéantit ses défenses et terrorise sa population. Dernière cible en date : la route de Kenscoff. Seul et ultime corridor praticable vers les hauteurs, cette route est désormais sous la menace directe des assauts armés. C’est là que, lundi dernier, trois soldats haïtiens ont été tués dans une embuscade, six autres blessés. Ce n’est pas un incident isolé. C’est le point culminant d’une stratégie d’étranglement mûrement planifiée.
Lors de son intervention au Conseil de sécurité des Nations unies, le lundi 21 avril, María Isabel Salvador, représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti, n’a pas mâché ses mots. Elle a affirmé que le gouvernement haïtien est désormais « incapable de contrer l’emprise croissante des gangs ». En trois mois, ces derniers ont étendu leur contrôle à des zones auparavant jugées relativement sûres. Centre-ville, quartier commercial, Pétion-Ville — longtemps bastion de la bourgeoisie — sont tombés. À Mirebalais, dans le département du Centre, les terroristes ont libéré plus de 500 détenus. Cette progression fulgurante signe un effondrement stratégique. Et elle converge vers une seule réalité : l’isolement total de la capitale.
Le siège est autant géographique qu’humain, social et psychologique. En deux mois, selon María Isabel Salvador, 60 000 personnes ont été déplacées de force, s’ajoutant au million déjà recensé fin 2024. Ce chiffre seul illustre l’ampleur du désastre humanitaire. Dans un pays d’environ 12 millions d’habitants, un tel déplacement massif ne peut être absorbé sans chaos. Derrière les chiffres : camps de fortune, quartiers surpeuplés, enfants sans scolarité, hôpitaux débordés, ONG épuisées. Chaque kilomètre gagné par Viv Ansanm sectionne une veine supplémentaire de l’organisme haïtien.
Pendant ce temps, la force multinationale censée appuyer la Police nationale reste dramatiquement sous-dotée. Prévue pour 2 500 hommes, elle en compte beaucoup moins. Financement insuffisant, lourdeurs bureaucratiques, désintérêt manifeste de plusieurs puissances étrangères expliquent ce déficit. Le soutien logistique américain s’est concrétisé par 180 vols transportant du matériel non létal et du personnel civil — un effort notable, mais jugé largement insuffisant. Plus grave : 13 millions de dollars promis à la mission restent gelés par l’administration Trump, dans le cadre d’un moratoire sur l’aide étrangère. Le feu avance ; les fonds n’arrivent pas.
L’étranglement de Port-au-Prince est aussi un test de la volonté internationale. Viv Ansanm impose un siège non seulement militaire, mais symbolique : couper Kenscoff, c’est fermer l’ultime issue libre, interdire les convois humanitaires, empêcher toute évacuation médicale, toute retraite stratégique. C’est dire aux habitants : « Vous ne sortirez plus. » C’est dire à l’État : « Vous ne contrôlez plus rien. » Et dire au monde : « Haïti est désormais à nous. »
Ce n’est pas une tragédie purement locale. Ce que vit Haïti est le symptôme d’un échec international. Depuis des années, la communauté internationale se satisfait de mots creux — « renforcement des capacités », « gouvernance », « résilience ». Face à des groupes paramilitaires disposant de stratégie, d’armement, de financement et d’un projet politique, ces discours sont sans effet sans action.
Viv Ansanm ne cherche pas seulement à terroriser : il veut redessiner le territoire, en prenant le pouvoir. Sa précision d’action ne peut exister sans réseau, sans financement, sans complicités. Ceux qui espéraient une décentralisation démocratique assistent aujourd’hui à une fragmentation mafieuse. Et les conséquences ne s’arrêteront pas aux frontières haïtiennes : c’est la crédibilité de l’ordre international, la stabilité régionale, la sécurité caribéenne qui sont en jeu.
Si Kenscoff tombe, ce sera plus qu’une perte stratégique : ce sera le signal que Port-au-Prince est complètement encerclée. Il ne restera que la mer — elle aussi sous contrôle criminel. Si rien n’est fait, il ne faudra pas parler d’effondrement de l’État, mais de capitulation de la communauté internationale.
Pourtant, sauver Port-au-Prince n’est pas impossible. Cela exige une riposte militaire, politique, sociale et diplomatique. La route de Kenscoff doit être traitée comme un intérêt vital national, et sécurisée par une opération spéciale immédiate avec des unités d’élite de la PNH appuyées par les forces multinationales. Les sources économiques de Viv Ansanm doivent être méthodiquement attaquées : racket, trafic de carburant, trafic d’armes et de drogue, enlèvements doivent être frappés au cœur par une cellule anti-terroriste dédiée, capable de geler les avoirs, de couper les flux financiers et de dénoncer publiquement les complices économiques. Un commandement centralisé, réunissant exécutif, haut commandement policier, mission multinationale et observateurs civils, doit être instauré pour coordonner les opérations et restaurer l’autorité étatique. Chaque territoire repris doit immédiatement voir revenir la présence civique : distribution alimentaire, soins de santé, scolarisation, enregistrement civil, sans quoi la reconquête militaire sera vaine. À l’international, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité doit lever les blocages financiers, mobiliser des troupes supplémentaires, renforcer la surveillance aérienne et sanctionner sévèrement les soutiens du gangstérisme.
Tout cela ne sera possible qu’en opérant un changement radical de narration. Ce n’est pas une guerre civile, ni une crise humanitaire : c’est une insurrection mafieuse contre la République. L’État ne doit pas négocier ; il doit vaincre, puis reconstruire.
Car Viv Ansanm n’est pas une simple organisation criminelle. C’est un projet structuré, militairement organisé, idéologiquement encadré, politiquement soutenu. Cette offensive — conquérir Pétion-Ville, neutraliser des commissariats, couper Kenscoff, libérer des centaines de prisonniers — ne serait pas possible sans l’appui stratégique de cerveaux puissants.
Il est illusoire de penser que l’on combat Viv Ansanm en ne ciblant que les exécutants. Derrière les jeunes armés, souvent drogués et manipulés, se cachent des hommes en costume, en uniforme, en col blanc — parfois même des « hommes de Dieu ». Ils planifient, financent, protègent. Ils siègent à Laboule, à Thomassin, dans les salons d’ambassades, dans les ministères.
Neutraliser Viv Ansanm sans frapper ses cerveaux, c’est couper des branches tout en laissant intactes les racines. Et ces racines plongent profondément : dans les services de sécurité, l’administration publique, les réseaux de carburant, les systèmes de communication, et certaines églises transformées en paravents.
C’est pourquoi il est indispensable de constituer une commission d’enquête indépendante, nationale et internationale, chargée d’identifier, de cartographier et de rendre publics les auteurs intellectuels, leurs financements, leurs connexions.
La guerre contre Viv Ansanm est aussi une guerre pour la vérité. Haïti ne sera pas sauvée par les armes seules, mais par sa capacité à affronter les pactes mafieux, à nommer les coupables, à rétablir la justice. Tant que les cerveaux du crime dormiront dans leurs villas pendant que les enfants dorment dans les rues, il n’y aura ni paix ni république.

The Official Newsletter of the Caribbean Studies Association

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Création : 2 mai 2025

MESSAGE DU PRESIDENT
Concilier devoir et plaisir à Saint-Martin
Aujourd'hui, face aux bouleversements causés par les conflits et autres bouleversements mondiaux, le découragement est de mise, surtout dans les Caraïbes, un espace vulnérable aux chocs extérieurs. Entre l'insécurité alimentaire croissante, les restrictions de voyage imminentes et la diplomatie despotique du gouvernement américain, les dirigeants caribéens sont confrontés à des défis sans précédent et préparent déjà leurs citoyens aux incertitudes à venir.
La région est déjà confrontée à des défis tels que la crise climatique, la fuite des cerveaux de certains professionnels indispensables comme les infirmiers et les enseignants, et la montée du (néo)colonialisme. Récemment, Mia Mottley, présidente de la CARICOM et Première ministre de la Barbade, a qualifié cette période de « période la plus difficile que notre région ait connue depuis l'indépendance de la majorité de ses membres ». Mme Mottley a également exhorté les citoyens caribéens à se soutenir mutuellement et à puiser dans la force et l'innovation de « l'esprit caribéen commun ».
En tant qu'universitaires, nous avons nous aussi un devoir, quel que soit notre lieu de résidence. J'ai déjà soutenu qu'il ne suffit pas d'espérer que notre travail améliorera la vie des peuples des Caraïbes ; l'optimisme exige l'activisme. En envisageant les 50 prochaines années de l'ASC, je crois que nous devons utiliser nos talents collectifs et individuels pour laisser à notre région (et au reste de la planète) un meilleur avenir.
Je me réjouis de notre rencontre à la conférence, où nous pourrons partager des solutions aux défis et renforcer l'autonomie de nos populations des Caraïbes et de la diaspora. Mais j'insiste également pour que vous participiez pleinement à ce que nous appelons, à Saint-Martin, des moments de pur plaisir.
Rhoda Arrindell
Président de l'ASC 2024-2025

États-Unis : Entrée en vigueur d’un enregistrement obligatoire pour les immigrants sans papiers

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Création : 18 avril 2025

12 Avril 2025, International VBI - Un juge fédéral a autorisé la mise en œuvre immédiate d’un programme obligeant des millions d’immigrants sans papiers vivant aux États-Unis à s’enregistrer et fournir leurs empreintes digitales, sous peine d’amendes ou de peines de prison.
Washington, 11 avril 2025.—Le juge Trevor McFadden, nommé par Donald Trump, a rejeté la plainte de quatre organisations pro-immigrants. Ces groupes contestaient la légalité du décret, arguant que le Département de la Sécurité intérieure (DHS) n’avait pas respecté les procédures administratives habituelles, telles que l’avis public et l’examen réglementaire.
La nouvelle mesure vise à inciter les sans-papiers à quitter le pays volontairement. Elle permettrait également aux autorités d’identifier plus facilement les personnes en situation irrégulière en vue d’une éventuelle expulsion. Le non-respect de cette obligation d’enregistrement entraînerait aussi des sanctions pénales plus sévères que celles prévues pour la simple infraction de séjour illégal.
Selon le DHS, entre 2,2 et 3,2 millions d’étrangers seraient concernés. Toutefois, les plaignants estiment que ce chiffre est largement sous-évalué.
Une obligation à partir du vendredi 11 avril …
Les Services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS) ont confirmé que la mesure entre en vigueur ce vendredi 11 avril. Elle concerne tous les immigrants sans papiers âgés de plus de 14 ans, présents sur le sol américain depuis plus de 30 jours.
Les parents ou tuteurs d’enfants sans papiers de moins de 14 ans devront aussi les inscrire, sans obligation de prise d’empreintes digitales pour ces mineurs.
Un portail d’inscription déjà actif …
L’USCIS a mis en ligne un portail d’enregistrement. Les immigrants concernés doivent y créer un compte et fournir des informations personnelles, notamment :
Lieu de résidence;
Date d’entrée sur le territoire américain;
Antécédents judiciaires.
Ils doivent également disposer en permanence d’une preuve d’enregistrement.
Autre fait marquant : l’Internal Revenue Service (IRS), l’agence fédérale chargée des impôts, partagera désormais ses données avec le DHS. L’objectif : accélérer les procédures d’expulsion des migrants en situation irrégulière.
Yves Manuel
Vant Bèf Info (VBI)
Avec CNN

Assassinat de trois policiers : le Premier ministre Fils-Aimé exprime sa solidarité, mais dépassé par les événements

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Création : 17 avril 2025

12 Avril 2025 Insécurité VBI - Le Premier ministre haïtien Alix Didier Fils-Aimé a réagi le vendredi 12 avril 2025 sur le réseau social X (anciennement Twitter) suite à l’assassinat de trois policiers durant la semaine à Mirebalais et sur la route de l’aéroport de Port-au-Prince. Il a exprimé sa « profonde tristesse » et réaffirmé son soutien aux forces de l’ordre dans leur lutte contre l’insécurité.
Port-au-Prince, 12 avril 2025 — Les agents Garry Junior Luma, Rony Jose et Sulmon Job ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions, dans un contexte de violences croissantes visant les institutions de sécurité publique.
Le policier Garry Junior Luma, membre de la 30e promotion de la Police nationale d’Haïti (PNH) et affecté à l’Unité Temporaire Anti-Gang (UTAG), a été abattu le 8 avril à Carrefour Péligre (Mirebalais) département du centre, lors d’échanges de tirs avec des individus lourdement armés.
Le lendemain, les inspecteurs divisionnaires Rony Jose et Sulmon Job ont été mortellement blessés sur la route de l’aéroport de Port-au-Prince alors qu’ils tentaient d’intervenir lors d’une tentative d’enlèvement. Transportés d’urgence à l’hôpital, ils ont succombé à leurs blessures quelques heures plus tard.
Dans son message, le Premier ministre a salué la mémoire des policiers tombés sous les balles. « Le combat que mènent les policiers est aussi celui du peuple haïtien », a-t-il déclaré, tout en promettant de renforcer le soutien du gouvernement à la PNH. « Mon gouvernement continuera à appuyer la Police nationale et à travailler dans l’unité afin de venir à bout de cette insécurité qui gangrène notre société », a-t-il ajouté.
Alors que les assassinats de policiers se multiplient, les critiques envers les autorités s’intensifient. De nombreux citoyens s’interrogent sur l’efficacité réelle du gouvernement à répondre à la violence des gangs, qui contrôlent de vastes zones du territoire national.
La Police nationale d’Haïti, elle aussi critiquée, fait face à une double pression : sa réponse jugée insuffisante face aux groupes armés contraste avec des accusations de répression excessive lors de manifestations populaires. Entre impuissance et recours à la force, la PNH traverse une crise de confiance profonde.
Face à une opinion publique de plus en plus méfiante, le gouvernement est désormais sommé de passer du discours à l’action, dans l’espoir de restaurer un semblant d’ordre et de sécurité dans un pays en proie au chaos.
Mederson Alcindor
Vant Bèf Info (VBI)

Haïti-Sécurité Budget : l'augmentation d'environ trois (3) milliards de gourdes allouée aux forces de l'ordre dans le budget rectificatif 2024-2025 devrait permettre l'acquisition de nouveaux matériels et équipements. La part réservée à la Police nationale sera désormais de 31 milliards, 581 millions 755 mille, 428 gourdes, soit plus de (2) deux milliards de plus comparativement au budget initial qui était de 28 milliards,631 millions, 755 mille et 428 gourdes. Les Forces Armées d'Haïti ont quant à elles bénéficié d'une augmentation de 404 millions 500 mille gourdes. Une enveloppe qui sera consacrée au renforcement des FAd'H par l'achat de matériels et équipements, la réhabilitation du Grand Quartier général, des bases militaires à Port-au-Prince, Léogâne, Belladère, Péligre. Il est prévu également la construction d'une école d'aviation militaire et d'entretien à Tabarre, l'acquisition ainsi que le réaménagement d'un local pour l'hôpital militaire à Pétion-Ville et la construction d'un centre de formation et de campement militaire.
@MEFHaiti
#telegramme360

  1. AVIS INONDATIONS @lereliefhaiti
  2. Remontée des gangs et tentative de coup d’État : la CARICOM et les États-Unis montent au créneau
  3. ELECTION D’UN NOUVEAU CONSEIL EXECUTIF A LA TETE DE L’UNIVERSITE D’ETAT D’HAITI
  4. LA PNH DEPLOIE DES DRONES CONTRE LES GANGS DANS PLUSIEURS QUARTIERS DE LA CAPITALE HAITIENNE

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