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La PNH à la population : “N’écoutez pas les gangs, ils veulent vous utiliser”

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Création : 3 septembre 2025

Vant Bef Info brèves VBI
La Police nationale d’Haïti (PNH) a exhorté, ce samedi, les déplacés internes à ne pas regagner leurs domiciles dans plusieurs quartiers sensibles de la capitale, dont Delmas 30, Solino, Nazon et Christ-Roi. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook officielle, l’institution met en garde contre les appels lancés par certains chefs de gangs, notamment Jimmy Chérizier, alias Barbecue, chef de la coalition Viv Ansanm, qui incitent les habitants à rentrer chez eux sous prétexte d’un retour au calme.
Port-au-Prince, 30 août 2025. – Selon la PNH, ces injonctions constituent une manœuvre visant à manipuler la population et à utiliser les civils comme boucliers humains. « N’écoutez pas ces criminels sanguinaires qui veulent vous induire en erreur », avertit la police, qui appelle la population à attendre un encadrement sécuritaire de l’État avant tout retour.
Les quartiers concernés ont été récemment marqués par des violences extrêmes : assassinats, pillages, incendies, ainsi que des cas de viols de femmes et de jeunes filles. Pour la police, un retour non encadré exposerait gravement les familles à de nouveaux risques.
Cette mise en garde fait écho à celle de l’ambassade des États-Unis, qui appelle également les déplacés à la prudence et rejette toute légitimité aux messages émis par les gangs.
La PNH assure travailler de concert avec le gouvernement pour rétablir un climat de sécurité durable dans les zones affectées, affirmant que le moment d’un retour sécurisé « approche ».
Cet avertissement intervient à la veille d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, au cours de laquelle les États-Unis et le Panama devraient proposer la création d’une nouvelle force internationale de suppression des gangs (GSF), face à l’inefficacité de la mission multinationale dirigée par le Kenya.
Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)

Crise haïtienne : le Conseil de sécurité appelé à décider en septembre d’une nouvelle mission multinationale et d’un bureau d’appui logistique de l’ONU…

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 3 septembre 2025

NEW-YORK, dimanche 31 août 2025, (RHINEWS)– Ce mois de septembre 2025, le Conseil de sécurité des Nations Unies pourrait franchir un tournant décisif concernant la crise sécuritaire et humanitaire en Haïti. Selon les informations publiées le 29 août dans les prévisions mensuelles du Conseil, les États-Unis et le Panama, co-auteurs du dossier haïtien, « pourraient chercher à obtenir l’autorisation du Conseil pour une mission multinationale reconfigurée de lutte contre les gangs armés, ainsi que la création d’un bureau d’appui de l’ONU chargé de fournir un soutien logistique et opérationnel à cette force ». Cette nouvelle mission viendrait remplacer l’actuelle Mission multinationale d’appui à la sécurité (MSS), dont le mandat expire le 2 octobre 2025.
Dès octobre 2022, le gouvernement haïtien avait lancé un appel pressant pour le déploiement d’« une force internationale spécialisée » afin de soutenir la PNH. Le Secrétaire général António Guterres avait alors recommandé « qu’un ou plusieurs États membres, agissant bilatéralement en coopération avec le gouvernement haïtien, déploient de toute urgence une force d’action rapide ». En juillet 2023, le Kenya s’était engagé à prendre la tête de cette force, avant que le Conseil de sécurité n’adopte, le 2 octobre 2023, la résolution 2699 autorisant la création de la MSS.
Mais la mission n’a cessé de buter sur le manque de moyens. Prévue initialement pour février 2024 avec 2 500 agents, son déploiement a été reporté à plusieurs reprises, faute de financements et d’équipements. Le premier contingent n’est arrivé qu’en juin 2024, et à ce jour, « seulement environ 1 000 personnels sont effectivement déployés », bien loin des effectifs prévus.
En février 2025, le Secrétaire général a proposé la création d’un bureau d’appui de l’ONU chargé de fournir hébergement, capacités médicales, mobilité et soutien technologique à la mission. Après plusieurs réunions infructueuses, les discussions se sont accélérées en août. Le 28 août, lors d’un briefing public sur Haïti, les États-Unis ont confirmé qu’avec le Panama, ils soumettraient au Conseil un projet de résolution pour établir « une Force de répression des gangs et un Bureau de soutien de l’ONU pour fournir un appui logistique aux efforts sur le terrain ».
Parallèlement, l’Organisation des États américains (OEA) a présenté le 20 août un « plan d’action en faveur d’une feuille de route haïtienne pour la stabilité et la paix », structuré en cinq volets allant de la sécurité à la gouvernance, en passant par l’aide humanitaire et le développement. Ce plan chiffre à 2,6 milliards de dollars les besoins, dont plus de la moitié pour la stabilisation sécuritaire.
La situation humanitaire, elle, demeure dramatique. António Guterres a dénoncé un « bilan humanitaire accablant » : 1,3 million de déplacés internes – dont la moitié sont des enfants –, six millions de personnes nécessitant une aide, une insécurité alimentaire aiguë croissante et des humanitaires menacés par « violences, extorsions et enlèvements ». Les violences sexuelles liées aux conflits ont également atteint des niveaux alarmants. Selon le Bureau intégré de l’ONU en Haïti (BINUH), 708 cas de violences sexuelles ont été vérifiés en 2024, tandis que les organisations humanitaires en ont recensé 3 598. Le Secrétaire général a exhorté la communauté internationale à « renforcer la protection des civils et garantir une assistance complète et une justice pour les survivants ».
Le régime des sanctions s’est lui aussi renforcé. Le 8 juillet, le comité 2653 a inscrit sur sa liste noire les gangs Viv Ansanm et Gran Grif dans leur totalité, une première. Le 15 juillet, l’Union européenne a sanctionné trois chefs de gangs pour menaces contre la paix et la stabilité.
À l’approche d’échéances cruciales, le Conseil de sécurité doit trancher : autoriser ou non la nouvelle force multinationale et le bureau de soutien de l’ONU, tout en décidant du futur de la MSS dont le mandat arrive à expiration. Les débats promettent d’être serrés. Si les membres s’accordent sur la gravité de la crise et la nécessité d’une solution haïtienne, les divergences demeurent sur la forme de l’engagement international. La Chine et la Russie avaient déjà rejeté en 2024 l’idée de transformer la MSS en opération de maintien de la paix, tandis que la France, le Royaume-Uni et plusieurs membres élus (E10) plaidaient pour une réponse rapide aux recommandations du Secrétaire général.
Le financement est un autre nœud de discorde. Le bureau d’appui proposé serait financé par les contributions obligatoires des opérations de maintien de la paix, mais la mission multinationale resterait tributaire de contributions volontaires. Or, les incertitudes budgétaires persistent, alors même que le système onusien traverse une grave crise de liquidités et que les États-Unis menacent de cesser leur financement des opérations de maintien de la paix en 2026.
« Le Conseil est uni dans son inquiétude pour Haïti, mais divisé sur la meilleure façon de répondre », résume un diplomate onusien. Le mois de septembre sera déterminant pour savoir si la communauté internationale peut enfin doter Haïti d’un cadre sécuritaire et logistique à la hauteur des défis, ou si l’impasse persistera au risque d’aggraver encore l’effondrement de l’État et la souffrance de sa population.

Attaques en mer par les gangs – HC Network

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Création : 3 septembre 2025

Dans la soirée du samedi 30 août 2025, plusieurs embarcations ont été attaquées dans la rade de La Gonâve par des individus armés, identifiés comme faisant partie de Viv Ansanm. Ces assaillants ont dépouillé les voiliers de tous leurs biens, agressé physiquement les passagers ainsi que les membres d’équipage, avant de prendre la fuite avec leur butin.
Face à cette montée inquiétante de l’insécurité en mer, les habitants et les commerçants de la région demandent des patrouilles plus fréquentes et une surveillance accrue afin de dissuader les actes de piraterie et de rétablir la confiance des usagers.
Malgré les récents changements à la tête de l’unité maritime de la PNH, la situation semble continuer à se détériorer
Haitichannelnetwork.

Arrêt forcé de la centrale de Péligre : quel impact sur l’économie de la zone métropolitaine ?

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Création : 3 septembre 2025

INNOVA NEWS
Depuis l’arrêt forcé de la centrale hydroélectrique de Péligre, Port-au-Prince et plusieurs zones avoisinantes subissent de longues et fréquentes coupures d’électricité. La capitale, qui dépend de cette centrale pour environ 54 mégawatts de sa production énergétique, fait face à de lourdes conséquences économiques : pertes de marchandises, retards de livraison, fermetures d’entreprises et augmentation du coût du carburant pour celles qui tentent de maintenir leurs activités.
Marlène Pierre, entrepreneure de 36 ans et propriétaire d’un studio de beauté à Nan Sitwon, raconte son calvaire : « Le quartier a été alimenté en électricité pour la première fois cette semaine après trois mois de coupure. Pour garder mon entreprise en activité, j’ai dû recourir à une génératrice. Cela a considérablement augmenté mes coûts, et les clients se font plus rares. Cette situation affecte presque toutes les entreprises qui dépendent exclusivement de l’EDH », confie-t-elle.
La sienne n’est pas un cas isolé. Boss Joe, vendeur de boissons gazeuses, vit la même réalité : « Faute d’électricité, j’ai parfois dû arrêter mes activités plusieurs jours de suite. Or, ma famille dépend entièrement de ce commerce », explique ce quinquagénaire. Selon lui, certaines entreprises, comme les chambres froides, n’ont d’autre choix que d’augmenter leurs prix en raison de la consommation excessive de carburant.
Artisans, pharmacies, centres de santé publics et privés, commerçants de denrées nécessitant une conservation sous refrigeration … la liste des secteurs touchés par cette coupure est longue. Tous voient leur chiffre d’affaires chuter, aggravant une économie régionale déjà fragilisée par l’insécurité et la violence des gangs. Bien qu’aucun chiffre officiel ne soit disponible, les témoignages recueillis auprès de certains propriétaires — studios de beauté, poissonneries, vendeurs de boissons gazeuses, artisans, pour ne citer que ces secteurs — mettent en lumière l’ampleur des conséquences de cette coupure.
De nombreuses interrogations restent en suspens : quand la centrale de Péligre reprendra-t-elle du service ? Pendant combien de temps les PME pourront-elles encore supporter ces charges supplémentaires ?
En juin dernier, excédés par les coupures et l’inaction des autorités malgré de multiples appels, des centaines de citoyens avaient envahi la centrale de Péligre, provoquant son arrêt. Depuis, une grande partie du département de l’Ouest est plongée dans le noir. Trois mois plus tard, le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement semblent reléguer ce problème — tout comme la situation dramatique de Mirebalais, aujourd’hui sous contrôle des gangs — au bas de leurs priorités.
Innova News

L’Ambassade du Mexique en Haïti met en garde les demandeurs de visa contre les documents frauduleux

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Création : 3 septembre 2025

Redaction Kominotek News
L’Ambassade du Mexique en Haïti a récemment publié un avertissement important à l’intention de toutes les personnes souhaitant déposer une demande de visa. Ce message insiste sur les risques liés à la présentation de documents falsifiés, altérés ou obtenus de manière illégale dans le cadre des procédures administratives menées par l’ambassade.
Selon les dispositions légales mexicaines, toute personne qui présente des documents faux, modifiés ou acquis de manière irrégulière lors d’une demande de visa s’expose à des conséquences graves. Ces actions peuvent conduire à l’inscription des individus concernés dans des listes de contrôle migratoire, ce qui leur interdirait définitivement de solliciter un visa ou de séjourner au Mexique à l’avenir.
L’ambassade met en garde les demandeurs de visa contre les risques de recourir à des intermédiaires ou à des services non officiels pour obtenir des documents. Ces pratiques non seulement augmentent le risque de fraudes, mais elles peuvent aussi entraîner des complications administratives et juridiques sérieuses.
Il est donc fortement recommandé aux candidats de respecter les procédures légales et de fournir uniquement des documents authentiques et en règle. L’ambassade souligne l’importance de la transparence et de la conformité aux normes établies pour garantir un traitement équitable et efficace des demandes de visa.
En conclusion, l’Ambassade du Mexique en Haïti rappelle que la présentation de documents frauduleux ou irréguliers ne seulement compromet les chances de succès de la demande, mais expose également les individus à des mesures pénales et à des restrictions à long terme concernant leur accès au territoire mexicain.
Rédaction Kominotek NEWS

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