La première séance de travail a eu lieu, comme prévu le 15 Juillet en presence de représentants d’une quarantaine de Partis, d’après les declarations du president du CEP, Gary Dorsinville. Parmi les personnalités présentes, on remarquait le sénateur Rudy Hérivaux, Me Osner Févry (Conaced), Dr Gérard Blot (Tèt Ansanm), de retour sur la scène politique après une longue éclipse, l’ancien Sénateur Clark Parent (Konbit pou Rebati Ayiti) . A cette première des quatre séances de travail programmées en vue de "crédibiliser le processus électoral", de l’avis des responsables du CEP, les plateformes Alternative, Libération, Rasanble ont manqué à l’appel en raison de leur farouche opposition à l’institution considérée comme une "marionnette" aux mains de l’Exécutif. Absence remarquée aussi de Fanmi Lavalas exclu du prochain scrutin législatif. Mais en revanche, la Plateforme des patriotes haïtiens (PLAPH) de Mirlande Manigat, Himler Rébu et Déjean Bélizaire s’étaient fait représenter à cette rencontre tout en disant partager les positions de principe des autres groupes politiques hostiles à l’organisme électoral.
Dans les rangs de la société civile, on reconnaissait le président de la fédération protestante d’Haïti, le pasteur Sylvain Exantus et l’Ati national (chef suprême du Vodou), Max Beauvoir.
Un comité baptisé : Militants pour l'aide à Haïti serait à l'origine du faux site du Quai d'Orsay. ET Le Comité pour le remboursement immédiat des milliards envolés revendique la création d'un site imitant celui du ministère des Affaires étrangères pour dénoncer l'inaction de la France en Haïti. "On a choisi de faire ce site car on voulait vraiment donner l’impression, même si ce n’avait été que pendant 5 minutes, qu’il s’agissait d’une annonce officielle de gouvernement français. On voulait mettre en action l’imagination, en montrant qu’une telle annonce pouvait être crédible."
15 Juillet 2010 : Lancement officiel du processus 16 Juillet 2010 : - Publication de la liste des partis politiques agréés pour les législatives du 28 février 2010. - Publication des listes de candidats agréés pour les législatives. 19 Juillet 2010 : Enregistrement des nouveaux partis politiques pour les présidentielles. 30 Juillet 2010 : Publication de la liste des partis agréés pour les présidentielles. 1-7 Aout 2010 : Dépôt de candidatures pour les présidentielles. 7 Aout 2010 : Allocation de numéros de campagne aux nouveaux partis. 3-12 Aout 2010 : Contestation de candidatures. 17 Aout 2010 : Publication de la liste des candidats à la présidence agréés. 1er Aout – 29 Sept. : Opération de vérification des listes électorales. 18 Sept.- 26 Nov. 2010 : Campagne de sensibilisation. 13-25 Octobre 2010 : Révision liste des MBV 27 Oct.-26 Nov. : Période de campagne électorale 29 Oct. 2010 : Affichage de la liste électorale partielle (LEP) 28 Novembre 2010 : Premier tour des élections présidentielles et législatives 7 Décembre 2010 : Résultats préliminaires 8-10 Décembre 2010 : Période des contestations des résultats 11-19 Décembre 2010 : Traitement des contestations 20 Décembre 2010 : Résultats finaux du premier tour
Une centaine de sans papiers haïtiens expulsés de la République Dominicaine
Pour la première fois depuis le puissant tremblement de terre qui a frappé Haïti le 12 Janvier dernier et qui a fait quelque 300,000 morts, les autorités dominicaines ont rapatrié près d’une centaine de sans papiers haïtiens qui évoluaient dans la région de Dajabon. Le corps spécialisé de sécurité frontalière CESFRONT a fait savoir que beaucoup de ces illégaux vivaient cachés dans des maisons en construction de la zone avant de se déplacer vers la ville de Santiago (nord), destination préférée des immigrants haïtiens. Les autorités du CESFRONT ont encore fait savoir que les rapatriements ont été réalisés en coordination avec les autorités migratoires dominicaines. Des organisations haïtiennes et dominicaines ont précisé que le nombre d’Haïtiens sans papier a augmenté en République dominicaine depuis le séisme du 12 Janvier. Plusieurs secteurs dominicains s'indignent du fait que les rues et avenues de plusieurs villes dont Santiago, Puerto Plata, la Vega, Moca, San Francisco de Macoris et d'autres villes du nord du pays sont bondées d’enfants, d’adolescents et de femmes qui demandent l'aumône aux conducteurs er aux piétons. Parallèlement, le responsable de la migration de la région nord, Juan Isidor Perez a informé que cet organisme a démantelé samedi plusieurs réseaux composés d’Haïtiens et de dominicains, impliqués dans le trafic de personnes à partir d’Haïti.
Le faux site officiel du ministère français des Affaires étrangères, dont l'existence a été révélée le jour de la Fête du 14 juillet, a été fermé par ses créateurs sans attendre que la diplomatie française n'engage de poursuites à leur encontre, a annoncé lundi à RIA Novosti une porte-parole du ministère. Le site contenant de fausses informations diffusées au nom de la diplomatie française a cessé d'exister, le problème est donc réglé, a indiqué la porte-parole du Quai d'Orsay. L'existence d'un "faux jumeau" du site officiel du ministère a été révélée le jour de la Fête Nationale lorsque des médias ont reçu un communiqué envoyé depuis le site www.diplomatiegov.fr, qui ne se distingue du véritable site - www.diplomatie.gouv.fr - que par deux symboles. Sur la page d'accueil du site était publiée l'interview d'une dame qui, au nom du Quai d'Orsay, annonçait que la France envisageait d'octroyer 17 milliards d'euros à Haïti, dont la capitale a été dévastée le 12 janvier 2010 par un violent séisme. La France n'a pas tardé à démentir cette information. Jusqu'à présent nous n'avons engagé aucune poursuite contre ce site. Il faudrait demander à ses créateurs ce qu'il est devenu, a expliqué la porte-parole de la diplomatie française avant d'ajouter qu'il était possible que le ministère des Affaires étrangères engage une action en justice contre ses initiateurs.