On apprend aussi cette semaine, l’arrivée prochaine en Haïti du Président élu colombien . Juan Manuel Santos viendra offrir la semaine prochaine l’aide de son pays aux efforts de reconstruction Le président colombien arrivera la semaine prochaine chez nous et il sera accompagnée du Président de la république dominicaine Leonel Fernandez, dans le but de stimuler le processus de reconstruction du pays. Le président Juan Manuel Santos prêtera serment le 7 août prochain et pour ce premier voyage, visitera successivement le Mexique, le Panama, le Costa Rica, le Chili, l’Argentine, le Pérou, la République Dominicaine et Haïti.
Grande nouvelle pour la semaine, la décision du FMI d’effacer complètement la dette d’Haïti, soit 268 Millions de dollars , décision très importante qui permettra de dégager 60 millions de dollars pour le processus de reconstruction post-séisme et la relance de l’économie Le patron de l’institution multilatérale, Dominique Strauss Kahn au lendemain du 12 janvier, avait appelé à un "Plan Marshall" pour Haïti. Il a donc conduit à son terme le processus ayant permis d’annuler la dette haïtienne conformément aux procédures engagées en faveur des pays sortis d’une grande catastrophe.
Le 22 Juillet dernier, à la veille du 23, jour anniversaire du massacre des paysans de Jean Rabel, une conference déba a réuni la population venue écouter les invites d’honneur. Les débats se sont déroulés dans la cour de l’écle Dominique Savio. Jean Rabel a accueilli avec avec beaucoup de solidarité de nombeuses personnes venues de Port-au-Prince, après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010. Des centaines de participantes et participants à la conférence-débat ont exprimé des desiderata en faveur du remembrement et d’une relance effective de l’agriculture régionale et nationale, notamment à partir des sections communales. Se référant à l’article 36 de la Constitution du 29 mars 1987, ils demandent aux autorités nationales de légaliser l’occupation, par les paysans, de plus de 3 mille carreaux de terre de l’Etat, qui se trouvaient entre les mains de grandons (potentats) qui détiennent encore des propriétés de l’Etat, inexploitées à Jean Rabel. èt Kole ti peyizan ayisyen (union des petits paysans haïtiens) a fait choix, de concert avec la municipalité de Jean Rabel, d’une portion de terre qui devra être appropriée pour l’implantation d’une forêt communale et d’une exploitation agricole (modèle) dans la zone, en attendant la formalisation de conditions administratives avec la direction générale des impôts (Dgi). En plus de tracteurs et de semences locales, ils exigent des dispositions techniques pour l’utilisation des eaux des Trois rivières dans l’irrigation, principalement des terres du Bas Nord-Ouest (Jean Rabel, Baie de Henne, etc.). Tout en préconisant une réforme agraire pertinente, ils se prononcent contre la poursuite de la distribution des semences hybrides (fournies au ministère haïtien de l’agriculture par la transnationale américaine) qu’ils qualifient de “cadeau empoisonné pour l’agriculture nationale”. Les participantes et participants à la conférnce-débat, à l’occasion du 23 e anniversaire du massacre de paysans à Jean Rabel, réclament également la mise en place de structures scolaires adéquates (avec un corps professoral adapté), de struc tures universitaires régionales, de structures sanitaires valables (avec une disponibilité de médicaments non expirés). A leur avis, la construction de certains édifices scolaires ainsi que le lancement (le 10 juin 2010) des travaux d’érection d’un pont stratégique à jeter sur les Trois Rivières durant 11 mois (jusqu’en mai 2011) ne sont que des gouttes d’eau dans l’ensemble des actions concrètes à entreprendre dans le département géographique du Nord-Ouest, spécialement à Jean Rabel.
Haïti: La réunion de la Commission intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) programmée pour le 22 juillet étant reportée, les co-présidents de cette entité, le Premier ministre Haïtien Jean Max Bellerive et l'ex-président américain William Jefferson Clinton se sont rencontrés jeudi à New York. Au cours de cette rencontre déroulée en présence d'une cinquantaine d'ONG, les dirigeants de la CIRH ont convié les bailleurs de fonds d'honorer leurs engagements vis-à-vis d'Haïti en décaissant sans perte de temps les fonds promis.
De la capitale économique des Etats-Unis d'Amérique, les coprésidents de la CIRH ont contacté par conférence téléphonique les différents bailleurs dans leur capitale respective, informe un communiqué émanant du service de communication de la CIRH.
Tout en mettant l'emphase sur l'urgence des besoins en Haïti, Bellerive et Clinton ont pressé les bailleurs de fonds de présenter un calendrier de leurs prochains décaissements. Cela permettra au gouvernement haïtien et à la CIRH de bien planifier et de démarrer dans le meilleur délai le processus de reconstruction.
Au cours de la rencontre des coprésidents de la CIRH le 22 juillet, le Chef du gouvernement haïtien et l'envoyé spécial des Nations Unies en Haïti ont salué le travail effectué sur le terrain depuis le séisme par les ONG locales et internationales. Les ONG présentes ont été appelées à coopérer avec la CIRH en vue d'agencer les projets relatifs aux besoins de la population.
Cette rencontre a été également l'occasion pour le Premier ministre Jean-Max Bellerive et l'ex-président Bill Clinton de confirmer la désignation de M. Gabriel Verret comme directeur exécutif de la CIRH pour les six prochains mois.
A rappeler que depuis quelque temps, la CIRH fait l'objet de vives critiques de la part d'observateurs qui mettent en relief l'inertie et la lenteur de cette structure multinationale, alors que les nombreux besoins identifiés sur le terrain appellent à l'action. A la décharge de la CIRH, certains secteurs mettent en cause le mutisme des bailleurs de fonds qui tardent à matérialiser leurs promesses.
Ajoutons que la Banque mondiale a elle aussi, depuis la mi-juillet, exhorté la communauté internationale et les bailleurs de fonds en particulier à respecter les engagements pris envers Haïti lors de la réunion du 31 mars 2010 à New York.
Seulement 2% des fonds promis par les bailleurs à la conférence de New York ont été récoltés à ce jour.
Ils sont 14 policiers et officiers de l’armée israélienne à être attendus en Haïti avec pour mission d’aider la minustah dans sa mission de maintien de l’ordre public. L’envoi par Tel Aviv de cette mission est l’expression de sa volonté d’apporter son expérience et son expertise professionnelle en Haïti Les policiers israéliens travailleront en Haïti aux côtés de la police italienne. Ces derniers mois le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique et la police israélienne tenaient des pourparlers avec le département des opérations de maintien de la paix et le gouvernement italien en vue de l’avancement de cette mission. On apprend aussi que Israël a offert de construire un village en Haïti, selon le modèle des villes israéliennes, avec une école, un hôpital , des centres communautaires et des installations sportives. C’est ce qu’informe le site israelvalley.com Ce village sera construit pas trop loin de Port-au-Prince