Les rescapés du séisme du 12 janvier relogés, dans le centre d'hébergement de Corail Cesselesse, au nord de Port-au-Prince, ont connu des moments difficiles hier lundi, suite à des rafales de vent et des fortes pluies qui se sont abattues sur ce nouveau camp.
Ces fortes pluies qui étaient accompagnées de rafales de vent ont causé d'importants dégâts, dans les abris provisoires installés sur ce terrain, provoquant ainsi une situation de désespoir et de révolte chez les sans- abri.
Selon des témoins des blessés ont été recensés suite à un mouvement de panique provoqué par les averses. Certaines personnes ont même pensé que c’était un nouveau tremblement de terre.
Ils affirment également que presque toutes les tentes ont été soient inondées soient détruites après ces intempéries.
Les personnes qui sont relogées dans cet abris provisoire, visiblement en colère ont dénoncé l'inaction des autorités haïtiennes, qui selon eux n'ont pas pris des dispositions nécessaires à l'occasion de la saison cyclonique.
Selon le sénateur Youry Latortue, l’un des chefs de file de ce mouvement, cette démarche s’inscrit dans la perceptive du regroupement des parlementaires qui ont voté dans les mêmes directions ces 4 dernières années en vue, dit-il, d'un chang ement de la situation socio-politique du pays.
Nous nous unissons aujourd’hui afin de mieux servir la population qui vit des moments difficiles particulièrement après le drame du 12 janvier dernier, a indiqué le numéro un du parti Haïti en Action (AAA).
De son coté, l’ancien député Steven Benoit, a indiqué que le COREN s’est pas un nouveau parti politique mais un collectif de parlementaires progressistes qui veulent apporter une réponse aux anomalies qui font que le bilan des actions du gouvernement après le 12 janvier est nettement négatif.
Nous voulons rassembler les forces vives du pays pour proposer une issue à la situation difficile à laquelle le pays est confronté, a ajouté Steven Benoit.
Après la fin du mandat des députés en mai dernier, le Sénat est aujourd'hui dysfonctionnel. Un groupe de 7 sénateurs a a décidé de bouder les séances pour forcer le président du grand corps (dont le mandat est arrivé à terme) à se retirer. Kély Bastien est accusé par ses pairs d'avoir violé les règlements internes du Sénat et d'avoir porté des collègues à voter des lois inconstiutionnlelles comme celle prolongeant le mandat du president Préval et celle reconduisant pour une période de 18 mois la loi 2008 sur l'Etat d'urgence.
La plateforme de l’opposition regroupant plusieurs groupements et regroupements de partis politiques a confirmé la tenue de différentes manifestations cette semaine en vue de forcer le chef de l’Etat, René Préval à la démission.
Ces manifestations seront organisées tant à Port-au-Prince que dans les autres villes du pays.
Pour Evans Paul, l’un des leaders de la Plateforme Alternative, la population dans sa grande majorité doit se mettre debout pour contraindre le president Preval et les membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP) à se retirer pour violation de la constitution et incapacite à organiser ds elections honnêtes non susceptibles de plonger le pays dans une nouvelle crise. Il ne faut pas donner à René Préval la latitude de nous enfoncer davantage sous les décombres d’une politique malsaine, a lancé Evans Paul réaffirmant la volonté d'un ensemble plateformes dont UCADDE, Libération, Alternative et Rassemblé d'utiliser tous les moyens democratiques pour obtenir la démission du président Préval et du CEP. Il confirme que outre la manifestation de ce mardi, l'organisation d’une deuxième journée de manifestation le jeudi 15 juillet à Port-au-Prince et dans plusieurs villes de province en vue de continuer à réclamer le départ du gouvernement et du CEP. Les membres partisans de l’organisation politique Fanmi Lavalas celebreront à cette date le 57ème anniversaire du président en exil Jean Bertrand Aristide et reclamer son retour au pays après avoir éte forcé au depart le 29 février 2004.
La France projetterait de rendre à Haïti 17 milliards d’euros, soit 21 milliards de dollars US, équivalent de la dette de l’Indépendance haïtienne. Mensonge et canular, rectifie l’ambassadeur français en Haïti, Didier Lebret. Il s’agit d’un canular, s’empresse de rectifier l’ambassadeur de France en Haïti, Didier Lebret. Depuis mercredi 14 juillet circule sur le net une information qui a tout ce qu’I faut pour être qualifiée de réelle, tellement c’est bien fait, information qui a été relayée de bonne foi par une agence de presse locale. Selon cette information, e la France, à l’occasion de sa fête nationale, projetterait de rendre 17 milliards d’euros à Haïti dans le cadre de la reconstruction du pays ravagé par le séisme du 12 janvier. L’info (ou l’intox) a été publiée sur le site du Quai d’Orsay, le ministère des Affaires étrangères français, ou plutôt un double du site, indique l’ambassadeur Le Bret qui annonce des poursuites légales contre les auteurs de cet acte de piratage informatique. Sur le site incriminé figurent communiqués, vidéos et liens. Ayant recours aux mêmes couleurs, à la même présentation, il comporte de vraies vidéos reprises du ministère comme de fausses annonçant par exemple un engagement de la France envers Haïti. Le site France Diplomatie du Quai d'Orsay est accessible via l'adresse www.diplomatie.gouv.fr alors que celui qui apparaît être frauduleux est visible sur www.diplomatiegov.fr.
Le CEP a gagné son pari en rassemblant au Karibe Convention Center jeudi 15 Juillet une quarantaine de leaders politiques, chaque parti ayant envoyé trios représentants, ce qui explique que la salle était pleine. C’est la declaration faite à otre reporter Roenson Eugène par Gaillot Dorsainville, Président du Conseil Electoral Provisoire.
Pour lui, la machine électorale est en branle. Les autorités électorales ont lancé déjà mercredi le processus de recrutement des membres des Centres d'opération et de Vérification. Les responsables des Bureaux Electoraux Communaux (BEC) sont chargés du processus de recrutement qui prendra fin le 20 juillet 2010.
Dans le même temps, M. Dorsainvil révèle que le gouvernement a déjà décaissé 7 millions de dollars pour la réalisation des prochaines élections. Il s'agit de la contribution de l'Etat haïtien à la réalisation des joutes dont le coût s'élève à 28 millions de dollars.