Le Coordonnateur Spécial pour Haïti,
Monsieur Kenneth Merten, voyage en Haiti
Le Coordonnateur Spécial pour Haïti, Monsieur Kenneth Merten, se trouvait en Haïti le jeudi 21 juillet 2016 pour renforcer le support du gouvernement des Etats-Unis à l’organisation d’élections crédibles et honnêtes en Haïti et pour discuter de l’urgente nécessité d’avoir des représentants élus à tous les niveaux du gouvernement. Le Coordonnateur Spécial Merten a rencontré des membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP), et d’autres parties prenantes importantes pour le retour à l’ordre constitutionnel en Haïti.
Les Etats-Unis sont engagés dans le développement démocratique à long terme d’Haïti et à maintenir ses programmes vitaux de développement et d’assistance humanitaire qui aident les Haïtiens à améliorer leurs vies.
Les elections du 9 octobre bien accueillies à l’OEA
Les membres du Conseil permanent de l’Organisation des États américains ont accueilli favorablement la programmation des élections pour le 9 octobre prochain. Les ambassadeurs ont profité du passage du ministre des Affaires étrangères mercredi pour exprimer leur soutien à la tenue au plus vite du scrutin. Sans remettre en question la légitimité de Jocelerme Privert, les délégations ont d’un commun accord appelé l’Assemblée nationale à statuer sur le sort du président provisoire. –
Et on lit dans Le Nouvelliste: Le problème en Haïti, ce n’est pas la fin du mandate de Jocelerme Privert. Les ambassadeurs à l’OEA on visiblement une autre préoccupation, l’organisation d’élections. Des diplomates ont salué la décision du président Privert de confirmer l’organisation des élections pour le 9 octobre prochain. Les différents intervenants à la rencontre spéciale du Conseil permanent de l’OEA ont appelé le Parlement haïtien à décider au plus vie s’il souhaite maintenant ou renvoyer le président Privert. Nous supportons les efforts du gouvernement haïtien pour organiser les élections au plus tard le 9 octobre prochain” a déclaré Kevin Sullivan, le représentant des Etats-Unis d’Amérique au Conseil permanent de l’OEA> Une déclaration révélatrice à un moment ù le grand voisin du Nord décide de ne pas aider financièrement à l’organisation des élections
USA: Déclaration de Marco Rubio sur Haïti
Concernant l’instabilité politique en Haïti, le sénateur américain Républicain, Marco Rubio de Floride (R-FL), a déclaré :
« Le peuple haïtien doit pouvoir élire un Président, sans autre retard arbitraire, qui puisse gouverner le pays efficacement, de façon responsable et démocratiquement. L’environnement actuel d’instabilité politique en Haïti a permis à des groupes rivaux d’utiliser la violence pour intimider l’Assemblée Nationale et l’empêcher de faire son devoir, de remplacer le gouvernement de facto par un chef intérimaire de gouvernement avec le seul mandat de terminer le cycle électoral qui a été perturbé par la violence plus tôt cette année. Cette instabilité est préjudiciable à l’économie haïtienne et détruit les emplois, car elle envoie un mauvais signal aux entrepreneurs locaux et internationaux, que le gouvernement ne protège pas la propriété et l’investissement.
La communauté internationale ne devrait pas tolérer la campagne de violence, les menaces et la corruption qui ont laissé Haïti à la merci des dirigeants politiques inaptes. En outre, la reconnaissance diplomatique des États-Unis devrait être réservée à un gouvernement haïtien qui se conforme à la Constitution et respecte la démocratie et la primauté du droit. Le Département d’État, la Mission des Nations Unies, l’Organisation des États américains et d’autres amis d’Haïti devraient soutenir l’indépendante Assemblée Nationale élue qui a choisi un gouvernement provisoire légitime tel que prévu dans la constitution, avec l’objectif principal de l’achèvement du cycle électoral qui a commencé en 2015.
Les États-Unis ont déjà investi des milliards de dollars en Haïti, en grande partie à des fins humanitaires. Nous resterons partenaires et assisterons notre voisin grâce à notre soutien continu dans les programmes de santé et de développement économique. Cependant, l’argent du contribuable américain ne peut être attendu pour continuer à financer des élections qui finissent par être renversées, parce que certaines parties ne sont pas satisfaites du résultat. Je soutiens la décision de l’Administration de ne pas financer les élections d’octobre en Haïti. Nous devons également veiller à ce qu’aucun des fonds américains ne soit utilisé d’aucune façon à soutenir un gouvernement illégitime en Haïti.
Je reste engagé pour le bien-être du peuple haïtien et j’espère qu’il va bientôt avoir la possibilité de se développer sous un Gouvernement légitime et démocratique. »
Un coup d’oel sur le dernier numéro du quotidien Le National nous montre en première page, L’ex-directeur général de l’ONA, Sandro Joseph, au tribunal correctionnel, le 20 juillet 2016.
L’ancien directeur général de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA), Sandro Joseph, accusé de détournement de fonds et d’usages de faux, s’est enfin présenté au tribunal correctionnel en compagnie de ses complices. Mais, l’audience a été suspendue. Elle devra être reprise sans délai, si l’on en croit les propos du président de la Cour, Me Al Duniel Dimanche.
Un coup d’oeil sur la première page de Haiti en marche montre ces titres à la une: INSECURITE Pendant combine de temps va t-on rester les bras croisés.
Prolongation du permis de séjour de 130.000 ressortissants Haïtiens.
Et puis concernant la crise au Parlement:
Une crise en huits clos parlementaire et qui évacue les vraies forces politiques du pays.
Et l’hebdomadaire de poursuivre: Aujourd’hui nous voici à un stade que l’on pourrait appeler l’auto- déstabilisation. En 1987, pour faire échouer les premières élections démocratiques,il y avait l’armée encore d’essence duvaliériste. Ce fut facile. On massacre en plein jour, le matin même du 29 novembre 1987, et le tour est joué.
En 1991, pour abattre le premier gouvernement démocratiquement élu, après seulement six mois en fonction, il a fallu engager des mercenaires. Ce fut le major Michel François et ses commandos de trafiquants de drogue.
En 1991, pour abattre le premier gouvernement démocratiquement élu, après seulement six mois en fonction, il a fallu engager des mercenaires. Ce fut le major Michel François et ses commandos de trafiquants de drogue.
Aujourd’hui encore le pays se trouve dans une autre situation critique et ouverte à toutes les aventures, et avec encore une fois une nouvelle particularité.
Cette fois la déstabilisation est issue des forces en présence elles-mêmes. Déstabilisation sui generis. Il n’est pas besoin d’intervenir dans le bourbier haïtien pour que celui-ci se désintègre de lui-même. C’est une nouvelle étape dans le même processus d’occupation sans occupation !
Plus besoin de commandos pseudo militaires, ni de mobilisation des élites économiques et sociales pensant conserver ainsi leurs privilèges, mais la bataille aujourd’hui se circonscrit au seul niveau des élus politiques (spécifiquement parlement et palais national), oui après les élites, c’est le temps des élus, ceux-ci encore moins représentatifs du pays réel et de ses intérêts, les divisions et luttes claniques maintenant le blocage suffisamment longtemps pour qu’il ne soit plus possible pour le pays de tenir et quand enfin l’abcès crève, alors la seule solution doive forcément venir de l’extérieur.
En tout as dans le bourbier qu’est devenu le parlement haitien, il y aurit une petite amélioration avec l’élections de Ronald Larèche a la présidence du sénat.
Tous les media en parlent, publiant la photo du nouveau président du sénat.
Après la dernière tentative avortée, les sénateurs ont trouvé le consensus nécessaire pour organiser cette séance pour combler le vide et débloquer le Grand-Corps qui était quasi- dysfonctionnel. Le sénateur Andris Riché qui s’était porté candidat lors du dernier essai de reprendre la séance, a retiré sa candidature ce mercredi au profit de Ronald Larèche qui devenait au cours de ces élections l’unique candidat à concourir pour le poste de président du Sénat.
Et le National d’écrire: Candidat unique, Ronald Larèche a trouvé la bénédiction de ses pairs pour mener la barque du Sénat jusqu’au deuxième lundi du mois de janvier 2017. 16 sénateurs sur 17, à l’exception d’Andris Riché qui s’est abstenu, ont placé leur confiance dans l’homme de Mont-Organisé qui, par ce vote, devient l’expression de la majorité du Grand-Corps.
Et POUR FINIR,
Selon l’ingénieur géologue Claude Prepetit de nouvelles failles pourraient augmenter les risques sismiques en Haïti.
En effet, le plus populaire des géologues haitiens, qui vient de prendre les commandes du Bureau des Mines a révélé qu des failles ont été récemment découvertes par des hercheurs dans la Grand Anse et dans l’artibonite. Il s’agit de failles pouvant être considérées comme secondaires mais qui sont dangereuses et pouvant générer une secousse tellurique de magnitude de 6 ou 7 sur l’échelle de Richter.
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Le bureau de la Chambre des députés a essayé d’apporter un certain éclaircissements sur la situation de la chambre basse qui n’a pu organiser la moindre séance depuis l’ouverture de la deuxième session de l’année législative, le 13 juin 2016. Les différentes fêtes patronales au cours de cette période estivale seraient à la base de ce dysfonctionnement apparent du Parlement, selon le premier secrétaire du bureau, Abel Descollines, annonçant que des dispositions vont être prises pour redresser la barre.
C’est un article du quotidien Le National avec comme titre: Fêtes patronales : grand ennemi du Parlement …
Dans Haïti en Marche, un article intitule: Panique bancaire dans la Caraïbe à cause de nouveaux règlements retient notre attention. L’hebdomadaire s’arrête sur un article publié dans un autre journal, le quotidien The Miami Herald, le présentant en ces termes: Important article du Miami Herald sur les difficultés que rencontre actuellement le système bancaire caribéen avec des nouvelles régulations édictées par les autorités américaines dans le cadre de la lute contre le blanchiment et surtout contre le terrorisme international. En restreignant le commerce de l’argent vis à vis de nos petites économies écrit l’hebdomadaire, ces mesures menacent directement l’une des principales ressources économiques de la région: les transferts d’argent effectués par les expatriés vers le pays natal. Et toujours dans Haïti en marche, on lit que les nouveaux règlements concernent en premier lieu les banques commerciales américaines. Celles-ci sont menacées de grosses amendes par l’Etat fédéral si elles laissent passer à travers leurs opérations avec leurs homologues à l’étranger de l’argent sale où se retrouvent engagés dans toutes formes d’opérations financières ayant rapport avec le danger terroriste aujourd’hui totalement internationalisé.
Dans Le Nouvelliste, on lit aussi des articles sur les questions bancaires, mais dans un tout autre ordre d’idée.
Le quotidien publie une interview avec le PDG de la UNIBANK qui déclare: La UNIBANK est prète à financer les élections mais moyennant certaines conditions .
Lesquelles?
Et Carl Brown de poursuivre: “ Si l’Etat haïtien veut mobiliser des fonds et qu’on aura recours à des émissions de bons du Trésor garantis par la BRH en vue de créer un bridge zone, c’est à dire une facilité temporaire de financement, la UNIBANK est prête”. Et puis le responsable de la banque rassure sa clientèle. Le choix de financer les élections n’aura aucun impact sur les fonds déposés à la banque par les clients. “ Je ne vais pas mettre ma clientèle à risque’, déclare t-il, trop content de contribuer au financement des élections et du même coup à la reprise du contrôle de l’appareil électoral qui, selon lui, a une importance capitale. Le PDG de la Unibank n’entend pas cependant délier les cordons de la bourse dans n’importe quelle condition. “ Le budget doit être détaillé et transparent” exige Carl Braun qui désapprouve les anciens budgets caractérisés, selon lui, par l’opacité et le gaspillage. Les détails ont pour lui une très grande importance. Et il continue: Puisque le budget sera élaboré et exécuté par les acteurs haïtiens, il ne voit pas la nécessité que tout soit porté en dollars alors que certaines dépenses vont être faites en gourdes.
Autre article où il est encore question des Banques et publié également dans Le Nouvelliste concerne la sécurité: La sécurité des clients est garantie à l’intérieur des banques, à la PNH de gérer l’extérieur. C’est encore le PDG de la UNIBANK qui parle indiquant que les responsables du secteur bancaire se réunissent régulièrement pour trouver des solutions aux cas de braquage des clients revenant des banques. Ces mesures concernent notament l’installation de camera de surveillance pour visionner tout ce qui se passé à l’intérieur des succursales. Il invite par ailleurs la PNH à redouble d’effot et de vigilance afin de sécuriser les parages de ces batiments. Il y a 200 sucursales de anque sur tout le territoire. Donc c’est une question d’organisation? A t-il estimé, sans toutefois minimizer le trvail des homes en uniforme qu’il a vus à l’oeuvre lors de la 2 ème edition de la foire UNIBANK TOUT KOTE.
Ces déclarations du PDG de la UNIBANK ont éé faites dans une interview à la station MAGIC 9 ( emission Panel Magik) et reprises par le Nouvelliste.
Une nouvelle qui va faie tout un carivari est celle concernant la demission du juge Wilner Moris. C’est lui qui était en charge du process de lhomme d’affaires Clifford Harry Brandt accuse d’enlèvemebt et d sequestration. Wilner Morin s’est déchargé du dossier. Il a fait cette declaration lors d’une audience programmée dans le cadre des assises criminelles avec et sans assistance de jury au tribunal de première instance de Port-au-Prince. Ce n’est donc pas demain la veille qu’aura lieu le process si attendu de ce fils de grande famille retenu en prison maintenant depuis des années et qui a déjà eu 9 audiences tenues dans le cadre de l’ affaire.
Et Haïti Libre de conclure en ces termes: Il revient maintenant au doyen du tribunal de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la poursuite de ce dossier.
Avec ce 10e report il a se demander si le procès de Clifford Harry Brandt aura lieu un jour...
28 JuILLET 2016: 101 An depuis que les marines débarquaient en Haïti. Ils y sont estés de 1915 à 1934.
Et Alterpresse rappelled les faits:
Tribunal populaire et plusieurs activités pour le 101ème anniversaire du premier débarquement militaire américain en Haitilit on sur le site web de l’agence .
Parmi les activités on cite:
Une marche pacifique à Port-au-Prince et dans des villes de provinces, un « tribunal populaire » et des activités patriotiques marquent ce 101ème anniversaire du premier débarquement militaire américain le 28 juillet 1915, selon des informations communiquées à AlterPresse.
L’Assemblée des mouvements sociaux haïtiens annonce le lancement d’un « tribunal populaire » qui fera le procès symbolique d’un siècle d’occupation/domination d’Haïti par les Etats-Unis et d’autres puissances.
« La population de tous les départements et communes qui ont été victimes de près ou de loin de ces 100 ans d’occupation et de domination aura à porter plaintes », explique Ernst Mathurin, coordonnateur du mouvement patriotique et démocratique populaire (Mpdp), lors d’une conférence de presse le 26 juillet.
Camille Chalmers, directeur exécutif de la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda), précise que ce « tribunal populaire » est avant tout un espace d’expression.
« Ce n’est pas un tribunal qui est la pour comprendre le passé, bien qu’il soit important de comprendre le passé, mais plutôt un outil pour construire l’avenir (,,,) et dire que 100 ans de domination et de pillage, c’en est trop ! », ajoute-t-il.
Le lancement du « tribunal populaire » sera précédé d’une marche qui partira du centre-ville de Port-au-Prince et parcourra plusieurs rues avant d’aboutir au lieu de la cérémonie, le Gymnasium Vincent.
D’autre part, le mouvement appelé Inisyativ 15 15 15 Anba Zanmann annonce une « journée d’activités patriotiques pour mettre en lumière les dégâts, la catastrophe et le pillage occasionnés par cette occupation et qui continuent encore aujourd’hui ».
Exposition de photos de l’époque, théatre de rue et concert sont prévus dans le cadre de cette journée.
Débarqués le 28 juillet 1915 en Haïti, les militaires américains ont laissé officiellement le pays le 21 août 1934 après 19 ans d’occupation.
C’égait donc notre revue des principaux faits ayant marquee cette semaine allant du 22 au 28 Juillet 2016
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Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Jocelerme Privert, accompagné du Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, M. François Anick Joseph, a rencontré ce vendredi 12 août 2016, au Palais national, des représentants des communes de Liancourt, de Lapointe, de Baptiste, Des Arcadins et de Mafranc, en vue de s’entretenir avec eux sur la régularisation de ces communes récemment créées par le décret du 22 juillet 2015.
Lors des discussions, les différents participants ont convenu de la création d’une commission avec comme feuille de route :
a) L’identification des sources de revenus en vue du fonctionnement de ces communes ;
b) L’initiation de démarches en vue de mettre sur pied un appareil administratif et des services, capables de répondre aux besoins des citoyens et des citoyennes ;
c) L’identification de ressources humaines disponibles dans ces communes ;
d) La délimitation territoriale effective des communes ;
e) La préparation des communes aux opérations électorales.
Le Président de la République croit qu’il est aujourd’hui nécessaire de mener des actions efficaces en vue du renforcement des collectivités territoriales d’Haïti, notamment celui des communes qui jusque-là n’ont pas encore pu bénéficier de structures pouvant faciliter leur développement.
POUR LA PREMIERE FOIS depuis le début de l’épidémie de choléra en octobre 2010 qui a provoqué la mort de milliers de personnes, l’ONU reconnaît avoir joué un rôle ˆøle dans la contamination et envisage une « nouvelle série d’actions significatives en réponse à cette crise » a rapporté le New York Times le 17 août 2016.
Le Nouvelliste reprend cet article en spécifiant l’article du New ork Times, signé de Jonathan Katz titre : « L’ONU ADMET AVOIR UN ROLE DANS L’EPIDEMIE DU CHOLERA », Et l’article cite le porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations Unies, qui, dans un e-mail cette semaine, a écrit que ces dernières années l’ONU s’est convaincue qu’elle doit faire plus au regard de sa propre implication dans l’apparition de l’épidémie et de la souffrance des personnes affectées ».
Il a ajouté , toujours selon le New York times qu’une nouvelle réponse serait présentée au public dans les deux prochains mis, une fois so élaboration terminée et avalisée par les autorités haïtiennes et discutée avec les Etats membres ».
Que s’est-il passe ? Pourquoi ce revirement ?
Le rapport de 19 pages de Philip Alstom indique que l’épidémie ne se serait pas produite sans les actions des Nations Unies. La position des nations unies par rapport au cholera en Haïti est moralement inconsciente, « légalement indéfendable » « politiquement autodestructrice : « entièrement inutile » a estimé Phillip Alstom, soulignant que le refus de l’ONU de reconnaître sa responsabilité et de réparer les dommages illustre un double standard de l’organisation mondiale Cette position alimente ceux qui disent que la mission de maintien de la paix piétine les droits de ceux qu’ils protègent et induit un questionnement sur l crédibilité et l’intégrité du bureau du Secrétaire général…
Ce rapport de Philip Alstom sera présenté en septembre devant l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Maintenant passons à un autre sujet,
LE NATIONAL PARAIT DANS sa dernière édition avec une photo de Youri Latortue qui a fait la une cette semaine en multipliant les déclarations les unes après les autres.
Le premier coup de Youri Latortue titre le quotidien :
« Mèt Enock pa serye » a lâché d’entrée de jeu le sénateur de l’Artibonite Youri Latortue réagissant sur l’affaire de menace de mort dans laquelle son nom a été cité. La semaine écoulée, l’ancien commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance des Gonaïves, Enock Géné Génélus, dit avoir été l’objet de menace de mort. Il a indexé l’ex-membre du Front de résistance sous le régime du président Jean Bertrand Aristide, Jerry Bien-Aimé et le parti Ayiti An Aksyon.
Interroé sr ce dossier, le her du prti Ayiti An Aksyo a ait peu de cas des dzéclarations de l’ancien chef du Parquet. “ S’il s’agissait d’un dossier sérieu, le concerné me contcterait:” a assuré le sénateur Latortue. « Me Enock Géné Génélus est un ami, je l’ai recommandé comme chef du parquet de la juridiction », a poursuivi le parlementaire qui invite Me Génélus à se ressaisir.
TOUJOURS DANS LE NATIONAL, on lit les déclarations e la directrice générale de la loterie de l’Etat haïtien, Margarette Fortuné. Elle a lance une mise en garde aux responsables de l’Association nationale des tenanciers de borlette qui, dit elle est en rébellion avec la Loterie nationale. “ Il n’y a pas d’autre Etat à l’intérieur de l’Etat”, et elle en profite pour rappeler aux responsables de l’ANTB que seule la loterie de l’Etat haïtien comme institution régulatrice de ce secteur d’activités peut accorder des autorisations de fonctionnement aux institutions qui oeuvrent dans les jeux de hazard.
IMPORTANTE INFORMATION EN FIN DE SEMAINE CONCERNANT LE DOSSIER PETRO CARIBE
Des anciens fonctionnaires de l’Etat ont été indexés pour mauvaise gestion.
Le Président de la commission éthique et anti-corruption du sénat a fait le dépot le mercredi 17 août du rapport de l’enquête sur la gestion des fonds PetroKaribe sous les présidences de René Preval et Michel Martelly
Jean Max Bellerive , Laurent Lamothe, deux ancient premiers ministers et d’autres fonctionnaires sont accusés d’avoir violé la loi et de détournement des fonds publics. Dans son rapport, la commission reconnait cependant n’avoir pu investiguer dans le détail chaque contrat et chaque décaissement. Toutefois, elle estime avoir rassemblé suffisamment d’éléments solides sur ldes operations douteuses pour justifier la saisie des instances judiciaires compétentes.
La commission recommande que l’action publique soit mise en mouvement contre ceux dont l’implication s’est avérée confirmée dans ce qu’elle appelle ‘’la vaste supercherie’’ de l’Etat.
Ancien Premier ministre sous l’administration Préval, Jean-Max Bellerive est indexé pour forfaiture, concussion, violation avérées de la loi des passations de marchés de 2009, de la loi d’urgence de 2010.
Laurent Lamothe, le premier chef de gouvernement ayant passé plus de deux ans à ce poste, est accusé de violations systématiques de la loi des passations de marchés de 2009, de contrats antidatés etc.
Les anciens ministres des TPTC et des finances, Jacques Gabriel, Daniel Dorsainvil, sont pointés du doigt pour détournement de fonds publics.
Marie-Carmelle Jean-Marie et Wilson Laleau et l’ancien ministre de la planification, Josefa Gauthier, sont cités dans ce rapport pour complicité de détournement de fonds, décaissements injustifiés pour les firmes GTC et Tropic Build.
L’ancien ministre de l’agriculture, Hébert Docteur, quant à lui, se voit affubler du reproche de usurpation de titres en ayant signé une résolution à la place de l’ancien Premier ministre Garry Conille.
Florence Guillaume Duperval, ancienne ministre de la santé, très influente sous l’administration Martelly, est accusée pour faux et usage de faux.
Alors qu’il avait tenté de se défendre lors de son audition en mai dernier par devant la commission, Michael Lecorps, ancien directeur du BMPAD, est accusé de forfaiture, concussion, fraude dans les livres comptables du bureau de monétisation, du programme d’aide au développement et des TPTC.
La commission pointe également le comité d’appel d’offres restreint au ministère du plan, composé des employés, Hervé Day, Lionel Grand Pierre et Jules Content, pour violation systématique des lois de passation de marché.
Enfin, la commission éthique et anti-corruption recommande que le dossier de l’ex-présidente de la cour supérieure des comptes, Nonie Mathieu, soit transféré à la chambre des députés en vue de sa mise en accusation pour fautes graves commises dans l’exercice de ses fonctions. HPN
Haïti en marche
Les grands titres à la une de l’hebdomadaire:
Quand American Airlines nous fait frire sans une excuse.
Le climatiseur au salon de départ ne marche pas et on grille, c’est bien le mot.
En même temps que le billet Port-au-Prince - New York coûte près de 500 dollars américains (outre un taux de change local de près de 65
gourdes pour 1 dollar), et le casse croûte qu’on vous sert pendant près de 4 heures de vol qui ne pèse pas plus lourd qu’une croûte de pain, décidément la ligne aux initiales AA nous prend pour des ignares.
Or justement nous le sommes. Parce qu’on n’entend pas une seule protestation. Les gens ne savent où se mettre. On a installé quelques immenses ventilateurs datant de Mathusalem qui font un immense vacarme. Mais pas une plainte. Même pas moyen d’aller prendre un rafraichissement à l’étage où se trouve le bar parce que là aussi c’est le même traitement.
Cependant ce n’est pas l’aéroport qui est en cause puisque la climatisation marche partout, sauf au départ de la American.
Pas un seul mot d’excuse non plus.
Dieu merci, ce qui serait le comble, le vol n’a aucun retard.
MAIS QUE VOULEZ VOU S?
Les passagers sont :
Prêts à tout endurer pour pouvoir foutre le camp du pays ...
TOUJOURS DANS HAITI EN MARCHE, UNE INFORMATION QUI A FAIT LA UNE CETTE SEMAINE: Daniel Rouzier dénonce l’inervention judiciaire contre son entreprise,
L’entrepreneur Daniel Gérard Rouzier a condamné l’attaque perpétrée dans l’après-midi du jeudi 11 août 2016 contre la compagnie « Sun Auto », située à Tabarre, dans une note de protestation. « Ce qui s’est passé à SunAuto est inacceptable » pour l’investissement privé, les banques, les compagnies d’assurance, la libre entreprise et l’État de droit, estime le PDG DE LA DITE COMPAGNIE.
Des civils encagoulés lourdement armés ont fait
irruption dans les locaux de la compagnie Sun Auto S.A. et dans ceux abritant le Consulat de la Jamaïque en Haïti, indique-t-il.
« Ils ont désarmé nos agents de sécurité, commencé manu militari à saccager nos installations, à y peindre des graffitis et à maltraiter certains de nos employés en violations de nos droits civils, de la Convention deVienne et dans son article 31 quant à l’inviolabilité des locaux consulaires », relate-t-il. Accompagnés d’un véhicule de police, appartenant au commissariat de Cazeau, immatricule 1-642 et d’un juge de paix, ces gens étaient venus exécuter un jugement de dépossession de terrain où ne figurent ni le nom de SunAuto S.A. ni celui de son directeur général,
indique la note. L’entrepreneur
qui a été désigné comme premier ministre en 2011 sous l’administration de l’ancien président Michel Martelly affirme avoir alerté les plus hautes autorités de l’État pour qu’elles prennent leurs responsabilités dans cette affaire.
ET PUIS AUTRE FAIT SAILLANT DE LA SEMAINE QUI A FAIT COULER EAUCOUP D’ENCRE: L’ANNONCE DU CHOIX DE LA COMPAGNIE AYANT GAGN´E L’APPEL D’OFFRES EN 2005 POUR L’IMPRESSION DES BULLETINS. C’EST LA MEIME COMPAGIE QUI AURA A LE FAIRE CETTE FOIS ENCORE POUR LES ELECTIONS DU 9 OCTOBRE
ET HAITI EN MARCHE , malgré le recours causé par ce choix, malgré la démission du directeur général des Presses nationales Ronald Civil qui avait demandé que les Presses nationales soient charges de cette impression, pose la question : et pourquoi les bulletins ne seraient pas imprimés à l’étranger…
D’abord quel intérêt aurait le Conseil électoral provisoire (CEP) pour ne pas confier le contrat à des
fournisseurs locaux ?
Ensuite pourquoi mêler le pouvoir exécutif à une question qui n’est pas de sa compétence. Sauf bien sûr pour jeter la confusion comme toute
opposition politique chez nous qui se respecte ... Mais ne respecte pas la population. Aussi tout de suite
le débat de sombrer dans la démagogie et le chantage.
Un dialogue de sourds ... continue Haiti en Marche qui demande
Quel est le fabricant local qui peut donner la garantie ?
De pouvoir fabriquer les bulletins. D’ailleurs personne ne s’est avancé.
pour dire : moi je le peux, Je le garantis
Personne… et Alors ???
Donc nous ne sommes pas prèts.
De la même façon que nous n’avons aucun problème que nos billets de banque, nos passeports, nos chèques et nos documents d’état civil soient fabriqués en tout ou partie à l’étranger. Ne pense-t-on pas que le bulletin de vote
qui se gaspillait, etc. Le plus ironique est que les deux plus importantes
imprimeries locales appartiennent aux membres d’une même famille !
Les yeux plus gros que la tête ...
Il faut pour d’aussi gros contrats des entreprises qui aient les reins plus solides. On voit difficilement quelle compagnie haïtienne possède à elle seule suffisamment de machines et surtout d’expertise, Il faut voir gros oui, mais pas
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toujours avoir les yeux plus gros que la tête. Ce ne sont pas des mots qui feront croire que la classe STANDARD, la classe internationale existe réellement chez nous.
Cette semaine est marquée par l’affaire d’augmentation du prix de l’essence et les remous que la mise en vigueur de cette décision a déclenché.
Une augmentation de taille est mise en train le Lundi 22 Août ans les stations d’essence de la capitale et des villes de province. Une taxe de 30 gourdes et imposée sur le prix de l’essence et de 25 gourdes sur celui du kerozène
Une levée de boucliers est déclenchée : Syndicalistes, propriétaires de véhicules tant privés que publics vont dans les radios dans les journaux, à la télévision pour faire part de leurs protestations . Le Senat met l’Executif en demeure de rentrer la mesure…Les syndicalistes annoncent deux journées de gréve.
Et bien la journée du mercredi 24 août est révélatrice. L’Executif fait marche arrière. L’augmentation du prix de l’essence à a pompe est levée. C’est la victoire pour les syndicalistes et chauffeurs, d’une façon générale pour le peuple haïtien qui n’en peut plus avec la rentrée des classes fixée au Lundi 5 octobre, l’annonce de la cessation de la subvention sur les livres scolaires…l’augmentation des prix de première nécessité.
C’est là le sujet à la UNE des dépêches d’Agence, des émissions de radio, des articles de journaux…etc…etc…
L’on a beau savoir que ce n’est que momentané, que le gouvernement ne pourra plus continuer à subventionner l’essence, comme l’a bien expliqué le Ministre des Finances… Le ouf de soulagement est immense
On verra bien par la suite. Mais maintenant on y a échappé bel,
PETROCARIBE revient à la une aussi cette semaine, avec un long article du correspondant du journal LE MONDE à Saint Domingue.
Il s’agit de Jean Michel Caroit qui titre son article :
« Un Scandale de courruption entache les autorités dominicaines et haïtiennes »…
Beaucoup de noms sont cités dans cet article : Celui de Jean Max Bellerive, le prédécesseur de Gary Conille qui aurait attribué 8 contrats de construction en une seule journée, le 8 novembre 2010 pour un montant de 385 millions de dollars à 3 compagnies appartenant au sénateur dominicain Félix Bautista. Et Jean Michel Caroit écrit que Gary Conille aurait formé une commission d’audit qui a alors jugé que l’attribuion de ces contrats financés par des fonds vénézuéliens avait été irrégulière et portait préjudice aux intérêts de l’état haïtien.
Toujours dans l’article de Caroit, on lit que Michel Martelly a reçu des versements en chèques et en liquide, d’un montant de $ 2.587.000,00 dollars d’entreprises appartenant à ce fameux sénateur BAUTISTA. Le Lundi 2 avril, le président Martelly rejette ces allégations, les traitant d’accusations fantaisistes, le lynchage médiatique. Autre nom cité Myrlande Manigat l’autre candidate en lice pour le second tour. Elle aurait reçu la somme de $ 250.000,00 en liquide le 18 février 2011.
Puis Leonel Fernandez entre en lice. Ami du sénateur Felix Bautista, il permet à ce dernier de continuer à prospérer. C’est ainsi que ses affaires se sont étendues à Haïti âpres le tremblement de terre. « Il es lamentable que la solidarité authentique du peuple dominicain avec ses frères haïtiens soit foulée aux pieds par des personnes qui ne pensent qu’à s’enrichir, y compris sur le dos de la misère d’un peuple deshérité déplore l’avocate dominicaine Marisol Vicens.
Les commissions généreusement distribuées au président haïtien, un ancien chanteur surnommé « Sweet Micky », éclairent aussi la visite qu’il a effectuée le 26 mars à Saint Domingue. Leonel Fernandez l’a reçu en grande pompe, lui octroyant la plus haute décoration dominicaine, l’ordre de Duarte, Sanchez et Mella. Sept accords de coopération ont été signés. Le plus prometteur porte sur la création d Fonds bolivarien de solidarité. Financé par les pétrodollars vénézuéliens, ce fonds devrait permettre de doter les familles haïtiennes de fours à gaz et de freiner la déforestation , l’un des principaux défis environnementaux en Haïti.
Mais l’épineux dossier migratoire n’a pas été évoqué au cours de cette rencontre.
( c’était l’essentiel de cet article du journal Le Monde)
DOSSIER INSECURITE
L’Insécurité continue de monter de lusieurs crans.
La journée du Jeudi 25 Août a été sanglante.
Un policier tué à la Grand Rue, par des hommes en moto.
Un passager de Tap Tap assassiné et son cadavre les pieds dans le tap tap et la tête effleurant la rue tué à DELMAS
Et un étudiant en fin d’étude, il fisait m´decine à la Faculté Aristide, venait d’effectuer une transaction à la Banque et a été tué par des bandits. Encore des hommes à MOTO.
REZO NODWEST publie des photos de l’étudiant en 5 ème Année. Il s’appelle Jean Eric Moncher.
FESTIVAL DE JAZZ A JACMEL
Jacmel va voir naitre son premier Festival de Jazz ce weekend 27 et 28 Aout 2016. Atelier et concert de différents groupes à l'auditorium de l'école de musique Dessaix Baptiste de Jacmel. Un modeste début pour un avenir prometteur.
DANS HAITI EN MARCHE,
Vous trouverez le résumé du rapport pETRO CARIBE, tel que prepare par la Commission ethique et anti-corruption du Sénat de la République, plus connu sous le nom de Rapport Youri Latortue. Un autre article ayant retenu notre attention dans la publication est SUS AU PICHON JAUNE. Il s’agit de ce pichon qui attaque le Sorgo, ( le piti mi chez nous, y faisant bien des ravages.
ET PUIS CET ARTICLE : Une Elite en pleine decadence…
Elite décadente. Jusqu’ici synonyme de libertinage, tel que l’aura été un Michael Madsen qui se proclamait plus tonton macoute que nature, depuis ces dernières années on a de nouvelles références : accusation comme chef d’un réseau de kidnappeurs de Clifford Brandt junior et aujourd’hui le cas qui fait actuellement la une : inculpation pour trafic de cocaïne et d’héroïne de Marc Antoine Acra.
Ce sont là des rejetons de familles parmi les plus riches du pays.
Et en même temps de familles issues de l’immigration.
Et aussi et c’est important, membres de la troisième
génération. C’est-à-dire bénéficiant de tous les
moyens amassés par les deux générations précédentes.
En termes de fortune personnelle, mais aussi et surtout de relations.
Aussi bien dans le pays même qu’à l’extérieur.
Clifford Brandt junior est le petit fils du premier millionnaire haïtien, Osvald J. Brandt. Originaire de la Jamaïque, celui-ci n’a pas fait sa fortune en contant des histoires de conte de fée, mais en exploitant ses relations en haut lieu qui lui permirent de trafiquer dans tous les domaines. Au point que c’est lui qui, le plus simplement du monde, offrit au puissant chef de la police du gouvernement de Paul Magloire, le colonel Marcaisse Prosper, la propriété de Bourdon où s’élève l’ex-Primature, appelée auparavant Villa D’Accueil.
Quant à Marc Antoine Acra, il est le petit fils du gentil monsieur que nous avons connu dans notre adolescence sous le nom de ‘Pè Acra’. Celui-ci décupla ses premiers capitaux en bénéficiant du contrat de fabrication de l’uniforme bleu des VSN de Duvalier communément appelé ‘Bleu macoute.’
Mais ce n’est pas tout. Marc Antoine Acra est également le petit fils d’un autre grand nom de la capitale haïtienne, appelée à juste titre la ‘République de Port-au- Prince’ : le personnage le plus célèbre de l’industrie touristique haïtienne, Mr Albert Silvera. Le premier Haïtien à posséder une Rolls Royce.
Etc. C’est donc peu de dire élite décadente, n’est-ce pas. Précisons tout de suite que dans le trafic de drogue
comme le kidnapping et autres crimes, il n’y a pas de monopole d’une classe par rapport à d’autres. Les inculpés ou les coupables quand le cas a été entendu en justice (ce qui n’est pas encore le cas pour Marc Antoine Acra et Co. qui ne sont que inculpés, précisons-le) peuvent appartenir à tous les milieux socio-économiques. C’est d’abord une question de relations. Le jeune Brandt, lors de son arrestation, avait une carte de conseiller au palais national, qu’il aurait reçu du fils ainé de Martelly, pratiquement le même âge.
Quant à Acra, le président Martelly l’a fait ambassadeur de bonne volonté quelques jours avant la fin de son mandat en février dernier, ce qui veut dire que les soupçons de la justice se manifestaient déjà.
Fortune et pouvoir, donc un mélange détonnant. Quand on se laisse prendre, bien entendu. Revenons un peu à ces ex-dynasties commerciales,
ces ex-grandes familles du monde local des affaires que leurs propres rejetons de troisième génération sont en train de piétiner ainsi.
Ce sont toutes des personnalités passées à l’Histoire, que ce soit O.J. Brandt, ‘Pè Acra’ ou Albert Silvera. En même temps que ces derniers doivent se retourner de colère dans leur tombe en constatant un tel gâchis.
Ces familles immigrantes ont débarqué en Haïti principalement dans les années 1910-1930. Aussi premier objectif : mériter le respect local. Leurs enfants fréquentent les meilleures écoles en
Haïti comme à l’étranger. Et les parents tiennent à voir épingler dans leur salon le diplôme d’une grande université anglaise ou américaine.
Aussi, grâce à cette bonne formation de départ (il
y a de ces familles dans lesquelles tout le monde est docteur en médecine) et aux règles de conduite héritées des vieux, la deuxième génération semble s’être tirée d’affaires comme il faut.
Pendant ce temps lesdites familles ont pu non seulement diversifier les sources de la richesse familiale mais largement élargir aussi les réseaux de relations dans tous les domaines : commerciaux mais également politiques.
Puis vient la troisième génération où tout ne semble pas se passer comme prévu. Certains ne veulent pas garder l’alignement, comme on dit.
Sans vouloir dire que c’est le gouvernement Martelly qui les a créés, ce qui serait faux bien évidemment, mais c’est sous le pouvoir Martelly-Lamothe qu’a eu lieu la conjonction de facteurs qui ont facilité les entreprises en question. Notre but n’est pas de porter un jugement politique contre ni l’ex- gouvernement, ni contre ceux qui l’ont précédé, mais se veut plutôt sociologique, oui, il arrive que des crimes dont les auteurs se repéraient jusqu’ici dans une autre catégorie sociale, peuvent soudain devenir l’apanage d’un petit milieu ressemblant en tout point avec un pouvoir en place : beaux, riches, fortunés et en même temps au pouvoir.
Trop c’est trop. Vous connaissez le proverbe : tout pouvoir rend fou. Ces jeunes hommes, en principe, ont déjà tout pour être heureux.
Clifford Brandt aurait expliqué à ses juges que le kidnapping c’est pratiquement un jeu dans leur petit milieu.
On joue au kidnapping pour soutirer de l’argent aux
parents. Ou, comment dire, juste pour rire.
Mais cette fois ça a mal tourné.
Quand lui et ses complices ont été arrêtés, ils avaient en otage deux enfants d’une autre riche famille.
Enfin dernier signe particulier : même inculpés, même détenus, même en jugement, les procès tardent toujours à aboutir. Parce que, le réseau des relations ne serait pas complet s’il n’y avait un dernier pion majeur, un dernier complice attendant son moment, c’est la justice.
Donc affaire toujours à suivre.
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Mais rien ne lavera le tort fait à cette élite ... par ses propres petits fils.