POUR LA PREMIERE FOIS depuis le début de l’épidémie de choléra en octobre 2010 qui a provoqué la mort de milliers de personnes, l’ONU reconnaît avoir joué un rôle ˆøle dans la contamination et envisage une «  nouvelle série d’actions significatives en réponse à cette crise » a rapporté le New York Times le 17 août 2016. 

Le Nouvelliste reprend cet article en spécifiant l’article du New ork Times, signé de Jonathan Katz titre : «  L’ONU ADMET AVOIR UN ROLE DANS L’EPIDEMIE DU CHOLERA », Et l’article cite le porte-parole adjoint du secrétaire  général des Nations Unies, qui, dans un e-mail cette semaine, a écrit que ces dernières années l’ONU s’est convaincue qu’elle doit faire plus au regard de sa propre implication dans l’apparition de l’épidémie et de la souffrance des personnes affectées ».

Il a ajouté , toujours selon le New York times qu’une nouvelle réponse serait présentée au public dans les deux prochains mis, une fois so élaboration terminée et avalisée par les autorités haïtiennes et discutée avec les Etats membres ».

Que s’est-il passe ? Pourquoi ce revirement ?

Le rapport de 19 pages de Philip Alstom indique que l’épidémie ne se serait pas produite sans les actions des Nations Unies. La position des nations unies par rapport au cholera en Haïti est moralement inconsciente, «  légalement indéfendable » «  politiquement autodestructrice : «  entièrement inutile » a estimé Phillip Alstom, soulignant que le refus de l’ONU de reconnaître sa responsabilité et de réparer les dommages illustre un double standard de l’organisation mondiale Cette position alimente ceux qui disent que la mission de maintien de la paix piétine les droits de ceux qu’ils protègent et induit un questionnement sur l crédibilité et l’intégrité du bureau du Secrétaire général…

 

Ce rapport de Philip Alstom sera présenté en septembre devant l’Assemblée Générale des Nations Unies.

 

Maintenant passons à un autre sujet,

 

LE NATIONAL PARAIT DANS sa dernière édition avec une photo de Youri Latortue qui a fait la une cette semaine en multipliant les déclarations les unes après les autres.

Le premier coup de Youri Latortue titre le quotidien :

 

« Mèt Enock pa serye » a lâché d’entrée de jeu le sénateur de l’Artibonite Youri Latortue réagissant sur l’affaire de menace de mort dans laquelle son nom a été cité. La semaine écoulée, l’ancien commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance des Gonaïves, Enock Géné Génélus, dit avoir été l’objet de menace de mort. Il a indexé l’ex-membre du Front de résistance sous le régime du président Jean Bertrand Aristide, Jerry Bien-Aimé et le parti Ayiti An Aksyon.

 

Interroé sr ce dossier, le her du prti Ayiti An Aksyo a ait peu de cas des dzéclarations de l’ancien chef du Parquet. “ S’il s’agissait d’un dossier sérieu, le concerné me contcterait:” a assuré le sénateur Latortue. « Me Enock Géné Génélus est un ami, je l’ai recommandé comme chef du parquet de la juridiction », a poursuivi le parlementaire qui invite Me Génélus à se ressaisir.

 

TOUJOURS DANS LE NATIONAL, on lit les déclarations e la directrice générale de la loterie de l’Etat haïtien, Margarette Fortuné. Elle a lance une mise en garde aux responsables de l’Association nationale des tenanciers de borlette qui, dit elle est en rébellion avec la Loterie nationale. “ Il n’y a pas d’autre Etat à l’intérieur de l’Etat”,  et elle en profite pour rappeler aux responsables de l’ANTB que seule la loterie de l’Etat haïtien comme institution régulatrice de ce secteur d’activités peut accorder des autorisations de fonctionnement aux institutions qui oeuvrent dans les jeux de hazard.

 

IMPORTANTE INFORMATION EN FIN DE SEMAINE CONCERNANT LE DOSSIER PETRO CARIBE

 

Des anciens fonctionnaires de l’Etat ont été indexés pour mauvaise gestion.

 

Le Président de la commission éthique et anti-corruption du sénat a fait le dépot le mercredi 17 août du rapport de l’enquête sur la gestion des fonds PetroKaribe sous les présidences de René Preval et Michel Martelly

 

Jean Max Bellerive , Laurent Lamothe, deux ancient premiers ministers et d’autres fonctionnaires sont accusés d’avoir violé la loi et de détournement des fonds publics. Dans son rapport, la commission reconnait cependant n’avoir pu investiguer dans le détail chaque contrat et chaque décaissement. Toutefois, elle estime avoir rassemblé suffisamment d’éléments solides sur ldes operations douteuses pour justifier la saisie des instances judiciaires compétentes.

 

La commission recommande que l’action publique soit mise en mouvement contre ceux dont l’implication s’est avérée confirmée dans ce qu’elle appelle ‘’la vaste supercherie’’ de l’Etat.

 

Ancien Premier ministre sous l’administration Préval, Jean-Max Bellerive est indexé pour forfaiture, concussion, violation avérées de la loi des passations de marchés de 2009, de la loi d’urgence de 2010.

 

Laurent Lamothe, le premier chef de gouvernement ayant passé plus de deux ans à ce poste, est accusé de violations systématiques de la loi des passations de marchés de 2009, de contrats antidatés etc.

 

Les anciens ministres des TPTC et des finances, Jacques Gabriel, Daniel Dorsainvil, sont pointés du doigt pour détournement de fonds publics.

 

Marie-Carmelle Jean-Marie et Wilson Laleau et l’ancien ministre de la planification, Josefa Gauthier, sont cités dans ce rapport pour complicité de détournement de fonds, décaissements injustifiés pour les firmes GTC et Tropic Build.

 

L’ancien ministre de l’agriculture, Hébert Docteur, quant à lui, se voit affubler du reproche de usurpation de titres en ayant signé une résolution à la place de l’ancien Premier ministre Garry Conille.

 

Florence Guillaume Duperval, ancienne ministre de la santé, très influente sous l’administration Martelly, est accusée pour faux et usage de faux.

 

Alors qu’il avait tenté de se défendre lors de son audition en mai dernier par devant la commission, Michael Lecorps, ancien directeur du BMPAD, est accusé de forfaiture, concussion, fraude dans les livres comptables du bureau de monétisation, du programme d’aide au développement et des TPTC.

 

La commission pointe également le comité d’appel d’offres restreint au ministère du plan, composé des employés, Hervé Day, Lionel Grand Pierre et Jules Content, pour violation systématique des lois de passation de marché.

Enfin, la commission éthique et anti-corruption recommande que le dossier de l’ex-présidente de la cour supérieure des comptes, Nonie Mathieu, soit transféré à la chambre des députés en vue  de sa mise en accusation pour fautes graves commises dans l’exercice de ses fonctions. HPN

 

Haïti en marche

Les grands titres à la une de l’hebdomadaire:

Quand American Airlines nous fait frire sans une excuse.

 

Le climatiseur au salon de départ ne marche pas et on grille, c’est bien le mot.

En même temps que le billet Port-au-Prince - New York coûte près de 500 dollars américains (outre un taux de change local de près de 65

gourdes pour 1 dollar), et le casse croûte qu’on vous sert pendant près de 4 heures de vol qui ne pèse pas plus lourd qu’une croûte de pain, décidément la ligne aux initiales AA nous prend pour des ignares.

Or justement nous le sommes. Parce qu’on n’entend pas une seule protestation. Les gens ne savent où se mettre. On a installé quelques immenses ventilateurs datant de Mathusalem qui font un immense vacarme. Mais pas une plainte. Même pas moyen d’aller prendre un rafraichissement à l’étage où se trouve le bar parce que là aussi c’est le même traitement.

Cependant ce n’est pas l’aéroport qui est en cause puisque la climatisation marche partout, sauf au départ de la American.

Pas un seul mot d’excuse non plus.

Dieu merci, ce qui serait le comble, le vol n’a aucun retard.

MAIS QUE VOULEZ VOU S?

Les passagers sont :

Prêts à tout endurer pour pouvoir foutre le camp du pays ...

 

TOUJOURS DANS HAITI EN MARCHE, UNE INFORMATION QUI A FAIT LA UNE CETTE SEMAINE: Daniel Rouzier dénonce l’inervention judiciaire contre son entreprise,

 

L’entrepreneur Daniel Gérard Rouzier a condamné l’attaque perpétrée dans l’après-midi du jeudi 11 août 2016 contre la compagnie « Sun Auto », située à Tabarre, dans une note de protestation. « Ce qui s’est passé à SunAuto est inacceptable » pour l’investissement privé, les banques, les compagnies d’assurance, la libre entreprise et l’État de droit, estime le PDG DE LA DITE COMPAGNIE.

Des civils encagoulés lourdement armés ont fait

irruption dans les locaux de la compagnie Sun Auto S.A. et dans ceux abritant le Consulat de la Jamaïque en Haïti, indique-t-il.

« Ils ont désarmé nos agents de sécurité, commencé manu militari à saccager nos installations, à y peindre des graffitis et à maltraiter certains de nos employés en violations de nos droits civils, de la Convention deVienne et dans son article 31 quant à l’inviolabilité des locaux consulaires », relate-t-il. Accompagnés d’un véhicule de police, appartenant au commissariat de Cazeau, immatricule 1-642 et d’un juge de paix, ces gens étaient venus exécuter un jugement de dépossession de terrain où ne figurent ni le nom de SunAuto S.A. ni celui de son directeur général,

indique la note. L’entrepreneur

qui a été désigné comme premier ministre en 2011 sous l’administration de l’ancien président Michel Martelly affirme avoir alerté les plus hautes autorités de l’État pour qu’elles prennent leurs responsabilités dans cette affaire.

 

ET PUIS AUTRE FAIT SAILLANT DE LA SEMAINE QUI A FAIT COULER EAUCOUP D’ENCRE: L’ANNONCE DU CHOIX DE LA COMPAGNIE AYANT GAGN´E L’APPEL D’OFFRES EN 2005 POUR L’IMPRESSION DES BULLETINS. C’EST LA MEIME COMPAGIE QUI AURA A LE FAIRE CETTE FOIS ENCORE POUR LES ELECTIONS DU 9 OCTOBRE

ET HAITI EN MARCHE , malgré le recours causé par ce choix, malgré la démission du directeur général des Presses nationales Ronald Civil qui avait demandé que les Presses nationales soient charges de cette impression, pose la question : et pourquoi les bulletins ne seraient pas imprimés à l’étranger…

D’abord quel intérêt aurait le Conseil électoral provisoire (CEP) pour ne pas confier le contrat à des

fournisseurs locaux ?

 

Ensuite pourquoi mêler le pouvoir exécutif à une  question qui n’est pas de sa compétence.
Sauf bien sûr pour jeter la confusion comme toute

opposition politique chez nous qui se respecte ...
Mais ne respecte pas la population. Aussi tout de suite

le débat de sombrer dans la démagogie et le chantage.

Un dialogue de sourds ... continue Haiti en Marche qui demande

 

Quel est le fabricant local qui peut donner la garantie ?

De pouvoir fabriquer les bulletins. D’ailleurs personne ne s’est avancé.

pour dire : moi je le peux, Je le garantis

Personne… et Alors ???

 

Donc nous ne sommes pas prèts.

De la même façon que nous n’avons aucun problème que nos billets de banque, nos passeports, nos chèques et nos documents d’état civil soient fabriqués en tout ou partie à l’étranger. Ne pense-t-on pas que le bulletin de vote

qui se gaspillait, etc.
Le plus ironique est que les deux plus importantes

imprimeries locales appartiennent aux membres d’une même famille !

Les yeux plus gros que la tête ...

Il faut pour d’aussi gros contrats des entreprises qui aient les reins plus solides. On voit difficilement quelle compagnie haïtienne possède à elle seule suffisamment de machines et surtout d’expertise, Il faut voir gros oui, mais pas

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toujours avoir les yeux plus gros que la tête. Ce ne sont pas des mots qui feront croire que la classe STANDARD, la classe internationale existe réellement chez nous.