Le Coordonnateur Spécial pour Haïti,
Monsieur Kenneth Merten, voyage en Haiti
Le Coordonnateur Spécial pour Haïti, Monsieur Kenneth Merten, se trouvait en Haïti le jeudi 21 juillet 2016 pour renforcer le support du gouvernement des Etats-Unis à l’organisation d’élections crédibles et honnêtes en Haïti et pour discuter de l’urgente nécessité d’avoir des représentants élus à tous les niveaux du gouvernement. Le Coordonnateur Spécial Merten a rencontré des membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP), et d’autres parties prenantes importantes pour le retour à l’ordre constitutionnel en Haïti.
Les Etats-Unis sont engagés dans le développement démocratique à long terme d’Haïti et à maintenir ses programmes vitaux de développement et d’assistance humanitaire qui aident les Haïtiens à améliorer leurs vies.
Les elections du 9 octobre bien accueillies à l’OEA
Les membres du Conseil permanent de l’Organisation des États américains ont accueilli favorablement la programmation des élections pour le 9 octobre prochain. Les ambassadeurs ont profité du passage du ministre des Affaires étrangères mercredi pour exprimer leur soutien à la tenue au plus vite du scrutin. Sans remettre en question la légitimité de Jocelerme Privert, les délégations ont d’un commun accord appelé l’Assemblée nationale à statuer sur le sort du président provisoire. –
Et on lit dans Le Nouvelliste: Le problème en Haïti, ce n’est pas la fin du mandate de Jocelerme Privert. Les ambassadeurs à l’OEA on visiblement une autre préoccupation, l’organisation d’élections. Des diplomates ont salué la décision du président Privert de confirmer l’organisation des élections pour le 9 octobre prochain. Les différents intervenants à la rencontre spéciale du Conseil permanent de l’OEA ont appelé le Parlement haïtien à décider au plus vie s’il souhaite maintenant ou renvoyer le président Privert. Nous supportons les efforts du gouvernement haïtien pour organiser les élections au plus tard le 9 octobre prochain” a déclaré Kevin Sullivan, le représentant des Etats-Unis d’Amérique au Conseil permanent de l’OEA> Une déclaration révélatrice à un moment ù le grand voisin du Nord décide de ne pas aider financièrement à l’organisation des élections
USA: Déclaration de Marco Rubio sur Haïti
Concernant l’instabilité politique en Haïti, le sénateur américain Républicain, Marco Rubio de Floride (R-FL), a déclaré :
« Le peuple haïtien doit pouvoir élire un Président, sans autre retard arbitraire, qui puisse gouverner le pays efficacement, de façon responsable et démocratiquement. L’environnement actuel d’instabilité politique en Haïti a permis à des groupes rivaux d’utiliser la violence pour intimider l’Assemblée Nationale et l’empêcher de faire son devoir, de remplacer le gouvernement de facto par un chef intérimaire de gouvernement avec le seul mandat de terminer le cycle électoral qui a été perturbé par la violence plus tôt cette année. Cette instabilité est préjudiciable à l’économie haïtienne et détruit les emplois, car elle envoie un mauvais signal aux entrepreneurs locaux et internationaux, que le gouvernement ne protège pas la propriété et l’investissement.
La communauté internationale ne devrait pas tolérer la campagne de violence, les menaces et la corruption qui ont laissé Haïti à la merci des dirigeants politiques inaptes. En outre, la reconnaissance diplomatique des États-Unis devrait être réservée à un gouvernement haïtien qui se conforme à la Constitution et respecte la démocratie et la primauté du droit. Le Département d’État, la Mission des Nations Unies, l’Organisation des États américains et d’autres amis d’Haïti devraient soutenir l’indépendante Assemblée Nationale élue qui a choisi un gouvernement provisoire légitime tel que prévu dans la constitution, avec l’objectif principal de l’achèvement du cycle électoral qui a commencé en 2015.
Les États-Unis ont déjà investi des milliards de dollars en Haïti, en grande partie à des fins humanitaires. Nous resterons partenaires et assisterons notre voisin grâce à notre soutien continu dans les programmes de santé et de développement économique. Cependant, l’argent du contribuable américain ne peut être attendu pour continuer à financer des élections qui finissent par être renversées, parce que certaines parties ne sont pas satisfaites du résultat. Je soutiens la décision de l’Administration de ne pas financer les élections d’octobre en Haïti. Nous devons également veiller à ce qu’aucun des fonds américains ne soit utilisé d’aucune façon à soutenir un gouvernement illégitime en Haïti.
Je reste engagé pour le bien-être du peuple haïtien et j’espère qu’il va bientôt avoir la possibilité de se développer sous un Gouvernement légitime et démocratique. »
Un coup d’oel sur le dernier numéro du quotidien Le National nous montre en première page, L’ex-directeur général de l’ONA, Sandro Joseph, au tribunal correctionnel, le 20 juillet 2016.
L’ancien directeur général de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA), Sandro Joseph, accusé de détournement de fonds et d’usages de faux, s’est enfin présenté au tribunal correctionnel en compagnie de ses complices. Mais, l’audience a été suspendue. Elle devra être reprise sans délai, si l’on en croit les propos du président de la Cour, Me Al Duniel Dimanche.
Un coup d’oeil sur la première page de Haiti en marche montre ces titres à la une: INSECURITE Pendant combine de temps va t-on rester les bras croisés.
Prolongation du permis de séjour de 130.000 ressortissants Haïtiens.
Et puis concernant la crise au Parlement:
Une crise en huits clos parlementaire et qui évacue les vraies forces politiques du pays.
Et l’hebdomadaire de poursuivre: Aujourd’hui nous voici à un stade que l’on pourrait appeler l’auto- déstabilisation. En 1987, pour faire échouer les premières élections démocratiques,il y avait l’armée encore d’essence duvaliériste. Ce fut facile. On massacre en plein jour, le matin même du 29 novembre 1987, et le tour est joué.
En 1991, pour abattre le premier gouvernement démocratiquement élu, après seulement six mois en fonction, il a fallu engager des mercenaires. Ce fut le major Michel François et ses commandos de trafiquants de drogue.
En 1991, pour abattre le premier gouvernement démocratiquement élu, après seulement six mois en fonction, il a fallu engager des mercenaires. Ce fut le major Michel François et ses commandos de trafiquants de drogue.
Aujourd’hui encore le pays se trouve dans une autre situation critique et ouverte à toutes les aventures, et avec encore une fois une nouvelle particularité.
Cette fois la déstabilisation est issue des forces en présence elles-mêmes. Déstabilisation sui generis. Il n’est pas besoin d’intervenir dans le bourbier haïtien pour que celui-ci se désintègre de lui-même. C’est une nouvelle étape dans le même processus d’occupation sans occupation !
Plus besoin de commandos pseudo militaires, ni de mobilisation des élites économiques et sociales pensant conserver ainsi leurs privilèges, mais la bataille aujourd’hui se circonscrit au seul niveau des élus politiques (spécifiquement parlement et palais national), oui après les élites, c’est le temps des élus, ceux-ci encore moins représentatifs du pays réel et de ses intérêts, les divisions et luttes claniques maintenant le blocage suffisamment longtemps pour qu’il ne soit plus possible pour le pays de tenir et quand enfin l’abcès crève, alors la seule solution doive forcément venir de l’extérieur.
En tout as dans le bourbier qu’est devenu le parlement haitien, il y aurit une petite amélioration avec l’élections de Ronald Larèche a la présidence du sénat.
Tous les media en parlent, publiant la photo du nouveau président du sénat.
Après la dernière tentative avortée, les sénateurs ont trouvé le consensus nécessaire pour organiser cette séance pour combler le vide et débloquer le Grand-Corps qui était quasi- dysfonctionnel. Le sénateur Andris Riché qui s’était porté candidat lors du dernier essai de reprendre la séance, a retiré sa candidature ce mercredi au profit de Ronald Larèche qui devenait au cours de ces élections l’unique candidat à concourir pour le poste de président du Sénat.
Et le National d’écrire: Candidat unique, Ronald Larèche a trouvé la bénédiction de ses pairs pour mener la barque du Sénat jusqu’au deuxième lundi du mois de janvier 2017. 16 sénateurs sur 17, à l’exception d’Andris Riché qui s’est abstenu, ont placé leur confiance dans l’homme de Mont-Organisé qui, par ce vote, devient l’expression de la majorité du Grand-Corps.
Et POUR FINIR,
Selon l’ingénieur géologue Claude Prepetit de nouvelles failles pourraient augmenter les risques sismiques en Haïti.
En effet, le plus populaire des géologues haitiens, qui vient de prendre les commandes du Bureau des Mines a révélé qu des failles ont été récemment découvertes par des hercheurs dans la Grand Anse et dans l’artibonite. Il s’agit de failles pouvant être considérées comme secondaires mais qui sont dangereuses et pouvant générer une secousse tellurique de magnitude de 6 ou 7 sur l’échelle de Richter.
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