Vant Bèf Info.com
Ce 29 juin marque le troisième anniversaire du double assassinat de la militante et journaliste Netty Duclaire et du journaliste Diego Charles, tués par des individus armés à Port-au-Prince. Trois ans après, l’enquête judiciaire n’a donné aucun résultat, et les assassins circulent toujours en toute impunité.
Port-au-Prince, le 29 juin 2024 – Dans la nuit du 29 au 30 juin 2021, Antoinette Duclaire, porte-parole du parti politique « Matris Liberasyon », a été lâchement assassinée au volant de sa voiture alors qu’elle raccompagnait Diego Charles, journaliste de Radio Vision 2000. Ils ont tous deux été abattus à la rue Acacia à Christ-Roi, dans la commune de Port-au-Prince. Tous deux étaient âgés de 33 ans.
Selon le rapport de la police judiciaire, Diego Charles a été touché par deux balles, tandis qu’Antoinette Duclaire a été atteinte de sept projectiles, notamment à la tête.
Le 29 juin 2024 marque trois ans depuis que les auteurs et complices de ce double assassinat bénéficient du système d’impunité en Haïti. Cela fait trois années consécutives que la justice a annoncé l’ouverture de l’enquête, sans aboutissement.
Le juge instructeur en charge de cette enquête, Merlan Belabre, n’a encore posé aucun acte d’instruction. Même l’enquête menée par la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) n’a rien révélé.
La famille de Diego Charles a déposé une plainte contre X le 29 juin 2023, auprès du parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, mais le commissaire du gouvernement n’a donné aucune suite à cette plainte. La famille exige que la lumière soit faite sur les assassinats de Diego Charles et de Netty Duclaire.
Amnesty International a demandé, le 6 août, que l’enquête aboutisse, mais le dossier semble être abandonné dans les tiroirs de la justice. Pourquoi ce silence de la part de la justice ? Pourquoi ce refus du juge instructeur Merlan Belabre de commencer l’enquête judiciaire sur ce double assassinat ?
Mederson ALCINDOR
Vant Bèf Info (VBI)
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Ce 29 juin marque le troisième anniversaire du double assassinat de la militante et journaliste Netty Duclaire et du journaliste Diego Charles, tués par des individus armés à Port-au-Prince. Trois ans après, l’enquête judiciaire n’a donné aucun résultat, et les assassins circulent toujours en toute impunité.
Port-au-Prince, le 29 juin 2024 – Dans la nuit du 29 au 30 juin 2021, Antoinette Duclaire, porte-parole du parti politique « Matris Liberasyon », a été lâchement assassinée au volant de sa voiture alors qu’elle raccompagnait Diego Charles, journaliste de Radio Vision 2000. Ils ont tous deux été abattus à la rue Acacia à Christ-Roi, dans la commune de Port-au-Prince. Tous deux étaient âgés de 33 ans.
Selon le rapport de la police judiciaire, Diego Charles a été touché par deux balles, tandis qu’Antoinette Duclaire a été atteinte de sept projectiles, notamment à la tête.
Le 29 juin 2024 marque trois ans depuis que les auteurs et complices de ce double assassinat bénéficient du système d’impunité en Haïti. Cela fait trois années consécutives que la justice a annoncé l’ouverture de l’enquête, sans aboutissement.
Le juge instructeur en charge de cette enquête, Merlan Belabre, n’a encore posé aucun acte d’instruction. Même l’enquête menée par la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) n’a rien révélé.
La famille de Diego Charles a déposé une plainte contre X le 29 juin 2023, auprès du parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, mais le commissaire du gouvernement n’a donné aucune suite à cette plainte. La famille exige que la lumière soit faite sur les assassinats de Diego Charles et de Netty Duclaire.
Amnesty International a demandé, le 6 août, que l’enquête aboutisse, mais le dossier semble être abandonné dans les tiroirs de la justice. Pourquoi ce silence de la part de la justice ? Pourquoi ce refus du juge instructeur Merlan Belabre de commencer l’enquête judiciaire sur ce double assassinat ?
Mederson ALCINDOR
Vant Bèf Info (VBI)
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Le gouvernement américain a décidé de prolonger pour 18 mois le Statut de Protection Temporaire (TPS) en faveur des Haïtiens vivant aux États-Unis. Port-au-Prince, le 29 juin 2024.-Accordé pour la première fois aux Haïtiens en janvier 2010, suite au tremblement de terre, le programme TPS est renouvelé. Il donne la possibilité de travailler légalement et permet de rester temporairement aux États-Unis sans risque de déportation. Les bénéficiaires doivent régulièrement renouveler leur statut et se conformer à diverses exigences pour maintenir leur éligibilité. Ce programme a été renouvelé plusieurs fois en raison de la persistance de conditions difficiles en Haïti.
Contexte et renouvellement du programme
Le TPS est accordé aux ressortissants de certains pays confrontés à des conditions extraordinaires. En raison de la situation en Haïti, ce pays fait partie des bénéficiaires du programme.
Confronté à des crises politiques, économiques et humanitaires, Haïti en est à son huitième renouvellement, soit tous les deux ans depuis 2011.
Les limitations du programme
Le TPS reste un programme temporaire comme l’indique sa définition. Il n’est pas une voie vers la résidence permanente et ne garantit pas la citoyenneté américaine. Toutefois, il offre une protection temporaire qui doit être renouvelée périodiquement.
Il est à noter qu’en 2017, l’administration Trump a annoncé son intention de mettre fin au programme pour les Haïtiens. Contestée devant les tribunaux, cette décision a fait l’objet de prolongations temporaires. En août 2021, l’administration Biden a renouvelé et étendu le TPS pour les Haïtiens, reconnaissant les mauvaises conditions en Haïti.
Le renouvellement en date
Cette prolongation de 18 mois est une mesure importante pour protéger des milliers de personnes confrontées à des conditions difficiles. Néanmoins, la nature temporaire de ce statut souligne la nécessité de discussions continues sur des solutions d’immigration plus durables.
Il est à souligner que les Haïtiens déjà bénéficiaires disposent de 60 jours, soit du 1er juillet au 30 août 2024, pour renouveler leur statut. Ceux souhaitant appliquer pour la première fois disposent de 18 mois, soit du 1er juillet 2024 au 3 février 2026.
Belly-Dave Bélizaire
Vant Bèf Info (VBI)
Port-au-Prince, le 29 juin 2024. La directrice de l’organisation dénommée Haïtian Bridge Alliance (HBA) Guerline Joseph demande au secrétaire américain à la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, « d’arrêter les déportations aériennes maritimes et terrestres vers Haïti ».
De plus, soutient-elle, les Etats-Unis doivent soutenir des infrastructures solides et durables en Haïti dont l’agriculture, l’éducation, les soins de santé, des routes modernes.
Elle plaide aussi en faveur du développement économique de manière à offrir aux Haïtiens les chances de prospérer dans leur pays pour qu’ils ne soient pas obligés de fuir Haïti.
Pour sa part, le responsable de l’Institut pour la justice et la démocratie en Haïti (IJDH) juge opportune l’extension et la redésignation d’Haïti pour le TPS à cause de la crise extrême qui ronge le pays.
Il fait remarquer que les Haïtiens expulsés sont exposés à une violence meurtrière et à une insécurité constante.
Tessa Petit, la directrice de la Florida Immigrant Coalition, affirme pour sa part que les conditions en Haïti rendent impossible le retour des gens en toute sécurité.
Elle fait remarquer que la décision annoncée par la Homeland Security vendredi va sauver des vies et contribuer à l’unité des familles.
Ces militants, cités par l’agence EFE, soulignent que la situation d’Haïti a atteint un niveau catastrophique, avec des violences armées, de graves pénuries alimentaires et un système de santé effondré et cela met en danger la vie de millions de personnes.
Ce ne sont pas moins de 309 000 migrants haïtiens dont la moitié se trouvent en Floride, qui vont bénéficier de cette mesure.
Vant Bèf Info (VBI)
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La formation du nouveau gouvernement haïtien connait un point d’arrêt. Pour cause, le Dr Garry Conille n’entend pas rendre la tâche facile pour certains ministères où il y a suspicion de corruption. Le nouveau patron de la Primature dicte déjà sa loi. Port-au-Prince, le 4 juin 2024.- Le Dr Garry Conille a reçu lundi l’arrêté le nommant au poste de Premier ministre. Et depuis, les rencontres sur la formation du gouvernement se multiplient et le nouveau chef de la Primature ne va pas rendre la tâche facile pour certains ministères qui font l’objet d’enquête pour corruption.
Selon nos informations, un secteur représenté au Conseil Présidentiel de Transition a convoité le Ministère des Affaires Etrangères et des cultes. Pour l’heure, aucun accord n’est conclu entre le chef du gouvernement et le CPT sur la formation du gouvernement. La formation du gouvernement risque de prendre du temps si les parties n’arrivent pas à accorder leurs violons.