Le Filet Info
Dans une interview accordée à NBC News, le jeudi 7 novembre 2024, le président élu Donald Trump a fait savoir que l’une des priorités de son administration c’est de renforcer les frontières américaines. “Je suis dans l’obligation de respecter ma promesse de campagne sur la déportation historique”, a déclaré le président Républicain. Interrogé sur le coût de ces déportations, Trump a déclaré que ce n’est pas une question d’argent, ils n’ont pas de choix . Une déclaration qui fait peur aux migrants qui sont sur le sol américain, déjà paniqués après la réélection de Donald Trump à la présidentielle américaine le 5 novembre écoulé.
Vant bèf info.com
Suite à la lettre du conseil présidentiel faisant état de son insatisfaction de la performance du gouvernement, Garry Conille a répondu à Leslie Voltaire. Dans une lettre responsive, il souligne qu’a aucun moment de la rencontre avec le CPT la performance du gouvernement n’as été évoquée. Au contraire, il souligne avoir écrit au CPT sur la nomination des directeurs généraux et n’a reçu aucune réponse.
Dans cette lettre dont la rédaction de Vant Bef Info a eu copie, le chef du gouvernement rappelle au président Leslie Voltaire que l’image de l’exécutif n’est pas celle du gouvernement. Elle fait référence à celle du conseil présidentiel de transition.
Garry Conille souligne à l’intention du chef du gouvernement que si l’image du gouvernement est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est par le fait que de nombreux dossiers soumis à l’exécutif n’ont eu aucun suivi.
Un blocage qui nuit à la feuille de route du gouvernement et au bon fonctionnement de l’administration publique.
Dans cette lettre Garry Conille en a profité pour inviter le CPT à donner suivi sur le dossier des directeurs généraux qui est en souffrance. La nomination des délégués et les vice délégués et la finalisation du processus de formation du conseil électoral avec ses 9 membres.
Et Garry Conille de rassurer le président Voltaire que son gouvernement avance malgré les « pièges », selon ce que l’on peut lire dans la lettre.
Suffisant pour mettre fin à la volonté du CPT de remanier le gouvernement?
Vant Bef Info (VBI)
vant bèf info.com
Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me Carlos Hercule, a installé, ce vendredi 18 octobre 2024, les nouveaux membres du Conseil électoral provisoire dans leurs fonctions. Le titulaire du MJSP les a invités à parler d’un même langage et à rester solidaires pour ne pas affaiblir l’institution électorale à laquelle ils appartiennent.
Un pas important vient d’être franchi sur la voie de l’organisation des élections dans le pays.
Un nouveau Conseil électoral provisoire a officiellement pris fonction ce vendredi 18 octobre 2024.
Les nouveaux conseillers électoraux ont la lourde responsabilité d’organiser un référendum et des élections générales, a précisé Me Carlos Hercule dans son discours.
Le titulaire du MJSP a exhorté les membres du nouveau CEP à la cohésion. « Il vous faut régler vos différends à l’interne et rester solidaires », a conseillé l’ancien vice-président du CEP.
« La tâche ne sera pas facile, mais avec une bonne disposition d’esprit, les moyens nécessaires et une éthique irréprochable, vous y parviendrez », a insisté Me Carlos Hercule.
« Le gouvernement croit en vos capacités à organiser des élections générales afin de permettre à un président ou une présidente élu(e) de prêter serment le 7 février 2026 », a ajouté Me Hercule à l’attention des nouveaux conseillers électoraux.
De son côté, Max Délices, directeur exécutif du CEP, a souhaité la bienvenue aux nouveaux membres de l’organisme électoral.
« L’équipe technique du CEP est prête à vous accompagner », a-t-il assuré aux nouveaux conseillers.
Les 7 des 9 membres du CEP installés sont: Marie Florence Mathieu, Nemrod Sanon, Jacques Desrosiers, Peterson Pierre-Louis, Jaccéus Joseph, Schnaida Adély et Patrick Saint-Hilaire.
Les représentants des droits humains et des femmes n’ont pas encore été désignés pour compléter le CEP.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)
Vant Bèf Info (VBI)
Comme l’avait annoncé le ministre des Affaires étrangères des Bahamas, Fred Mitchell, le samedi 25 août dernier, six soldats bahaméens sont arrivés en Haïti ce vendredi dans le cadre de la mission multinationale dirigée par les forces kényanes. Ce contingent s’inscrit dans le cadre d’un engagement plus large visant à déployer 150 officiers bahaméens pour soutenir les efforts de stabilisation en Haïti.
Cette mission a pour objectif de renforcer la Police nationale d’Haïti (PNH) et les Forces armées d’Haïti, tout en appuyant les policiers kényans déjà présents dans le pays depuis plus de quatre mois. Le déploiement de ces soldats représente un geste significatif dans la lutte contre les gangs armés qui sèment la terreur à travers le pays.
Les soldats bahaméens se joindront aux forces kényanes dans leur combat contre les gangs armés qui imposent leur loi dans plusieurs zones du pays. Depuis l’arrivée des policiers kényans, la violence des gangs n’a cessé de croître, mettant à l’épreuve les capacités des autorités haïtiennes à rétablir l’ordre. Récemment, la PNH a annoncé avoir éliminé 20 bandits lors d’une opération à Torcel, illustrant la complexité et l’intensité de la situation sécuritaire.
Haïti traverse une crise humanitaire sans précédent, exacerbée par la violence généralisée des gangs. Des milliers de familles vivent sous la menace constante des groupes armés, provoquant un climat de peur et de désolation à travers le pays.
Vant Bèf Info (VBI)
Par Gazette Haïti News
Pourquoi checher à diviser davantage les deux branches du pouvoir exécutif à ce moment crucial de la vie nationale ? L'idée véhiculée à dessein, selon laquelle Leslie Voltaire serait pro-République Dominicaine et que la décision d'exiger le renvoi de la ministre des Affaires Étrangères, Dominique Dupuy, serait motivée par sa « position radicale » sur les déportations massives d’Haïtiens par Luis Abinader, est tout simplement fausse.
Le conseil présidentiel, tout comme le gouvernement, à travers sa chancelière très proactive, a pris des positions courageuses et presque similaires face au pays voisin qui traite nos compatriotes sans aucun respect pour leurs droits. Le communiqué du Conseil Présidentiel, ainsi que les différentes déclarations de la ministre Dupuy sont là pour en témoigner. Il ne pourrait en être autrement. D’ailleurs, il serait inconcevable que cela ne soit pas le cas, vu que la position de tout chef de la diplomatie, chasse gardée de la présidence, doit logiquement refléter celle de l’Etat, dirigé par le conseil présidentiel de transition et le gouvernement.