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GRAHN-Monde lance une campagne internationale de solidarité avec le peuple haïtien et sa capitale – Port-au-Prince

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Catégorie : En Bref
Création : 16 septembre 2025

Haïtiennes, Haïtiens de partout, debout pour Haïti !
Montréal, le 6 septembre 2025 – Depuis plusieurs années, la société haïtienne est plongée dans un cycle grandissant de violences, qui s’est exacerbé au cours des quatre dernières années, plongeant le pays dans une vague d’insécurité sans précédent, sans issue en perspective. Les actes de violence perpétrés en toute impunité s’intensifient. L’État est en train de s'effondrer. La Nation est en grand danger. L’instauration de ce climat anarchique est une responsabilité partagée entre les auteurs de ces actes et ceux qui les commanditent ou qui ont permis à cette situation de s’installer, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur d’Haïti.
Assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens demeure la priorité absolue qui conditionne la tenue des élections et le retour au bon fonctionnement des institutions démocratiques. Compte tenu de la déliquescence de l'État et de ses faibles moyens, le soutien des partenaires internationaux – vrais alliés d’Haïti – est essentiel pour faire face à cette crise. Aujourd’hui, Haïti semble seul dans cette bataille, à un moment où le pays et sa capitale ont besoin du soutien des autres pays et des autres villes, dans un élan de solidarité humaine qui permettra au peuple haïtien de se battre pour regagner sa dignité, dans la sécurité et la paix.
C’est dans ce contexte que le Groupe de réflexion et d’action pour une Haïti nouvelle, GRAHN-Monde, lance aujourd’hui une campagne internationale de « Solidarité avec le peuple haïtien et sa capitale – Port-au-Prince ». Cette campagne s’adresse principalement à des villes du monde entier, de plus en plus menacées par la violence urbaine liée au narcotrafic. La solidarité dont il est question ici ne comporte aucun engagement financier. Il s’agit d’un soutien symbolique et moral à un peuple tout entier en désarroi et à ses villes emprisonnées, qui vivent dans la peur et dans l’insécurité causées par des bandes armées liées au narcotrafic international et utilisant l’état failli d’Haïti comme laboratoire d’expérimentation avant de s’étendre à d’autres villes du monde, y compris celles des pays nantis.
Nous avons déjà reçu l’appui de la Ville de Montréal : 1) qui a réaffirmé « sa solidarité indéfectible envers la diaspora haïtienne à Montréal et le peuple haïtien dans leur désir commun de retrouver une société stable et sécuritaire » ; 2) qui « appelle le Canada à mettre tout en œuvre pour [aider à] éradiquer les gangs en Haïti » ; 3) qui « appelle à une vraie solidarité internationale pour aider le peuple haïtien à prendre un nouveau départ ».
C’est dans ce contexte que des organisations de la société civile haïtienne, en symbiose avec la majorité silencieuse, ont accepté de mettre en commun leur force et leurs ressources afin de lutter en faveur de la paix, de la sécurité et de la bonne gouvernance au pays. Il s’agit des trois organisations suivantes : 1) Démarches Citoyennes pour le rétablissement de l'Etat-Nation Ayisyen ; 2) Initiative citoyenne en faveur de la sécurité et la paix (ICiSP : www.icisp-haiti.org) ; 3) Konbit Sitwayen Konsene (KOSIKO).
Ce regroupement nommé Rasanbleman Sitwayen pou yon Sosyete Sivil Fò, Onèt, Angaje a pour objectif principal de contribuer à très court terme à rétablir la paix, la sécurité et la bonne gouvernance au pays. Ses seules motivations demeurent de sauvegarder la Nation en péril, de revendiquer le droit de vivre en paix et en sécurité sur cette terre héritée des ancêtres, et de contribuer à restaurer la dignité du peuple haïtien.
Tout en s’intéressant aux questions fondamentales qui conditionnent le bon fonctionnement du pays, ce regroupement ne fait pas de politique partisane, ni n’aspire à la prise du pouvoir politique. Il se cantonne davantage dans une posture de contre-pouvoir et de vigie citoyenne par rapport à celles et ceux qui gouvernent le pays ou qui aspirent à le faire. Ouvert à toute personne physique ou morale animée du même désir, ce regroupement se veut enfin une force sociale de proposition pour promouvoir la bonne gouvernance au bénéfice de tous.
Nous invitons les organisations progressistes et les villes du monde entier à se joindre à Montréal et à GRAHN-Monde en vue de soutenir le peuple haïtien dans son long combat pour la dignité et la transformation sociale positive. Haïtiennes et Haïtiens de partout, debout pour Haïti, afin que le pays sorte enfin de son isolement et prenne résolument le chemin de la paix, de la stabilité et du progrès.
Pour participer à cette campagne de mobilisation des villes pilotée par GRAHN-Monde, veuillez nous écrire à :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Pour appuyer le Rasanbleman, aller à : https://www.icisp-haiti.org/je-supporte-icisp
À propos du GRAHN
Créé le 20 janvier 2010 à Polytechnique Montréal, GRAHN-Monde est une organisation mondiale de vigie citoyenne, laïque et apolitique, privilégiant une approche participative pour articuler un cadre de reconstruction d'Haïti qui va au-delà de la simple réfection des infrastructures physiques. Il préconise une réflexion permanente débouchant sur des actions structurantes et coordonnées en vue de la construction d'une Haïti nouvelle fondée sur le droit, le partage, la solidarité, l'éducation, le respect de l'environnement et le culte du bien commun.
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Source :
James Féthière, Ph.D., Vice-président communications, GRAHN-Monde
Samuel Pierre, ing., Ph.D., Président, GRAHN-Monde

Tragédie à Pèlerin 9 : huit (8) policiers kenyans blessés graves, un autre et un agent de sécurité privé morts dans un accident impliquant deux véhicules blindés de la Mission multinationale - FCN

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Catégorie : En Bref
Création : 3 septembre 2025

Dans l’après-midi de dimanche, un grave accident de la route s’est produit dans la localité de Pèlerin 9, située dans la commune de Pétion-Ville. Selon les premières informations disponibles, l’incident a impliqué deux véhicules blindés de la Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti (MMSS), au retour d’un déplacement à Kenscoff, une région montagneuse réputée pour ses affrontements réguliers entre les forces de l’ordre et des gangs armés.
Les circonstances de l’accident semblent résulter d’une défaillance mécanique, les freins des véhicules ayant lâché au moment du trajet de retour. Cette défaillance, conjuguée à l’état précaire et dégradé des routes de la région, aurait favorisé la survenue de ce drame. L’impact de la collision a été tel que deux personnes ont perdu la vie, emportant notamment un policier kenyan et un agent de sécurité privé appelé Roberto Jean qui était à bord d’une motocyclette. Huit (8) autres policiers kenyans présentent des blessures jugées graves, dont trois se trouvent dans un état critique et ont d’ores et déjà été transportées vers divers établissements hospitaliers pour y recevoir les soins appropriés. À l’heure actuelle, les autorités sanitaires n’avaient pas encore communiqué d’informations définitives quant à l’identité des blessés ni leur état de santé.
Ce drame relance ainsi le débat sur les défis logistiques et sécuritaires auxquels sont confrontées les forces internationales engagées dans la lutte contre la criminalité organisée dans le pays. Par ailleurs, une enquête a été ouverte afin de déterminer avec précision l’origine de cette défaillance technique ou, le cas échéant, l’impact combiné d’un équipement défectueux et d’infrastructures routières insuffisantes dans cette zone escarpée.
Alors que la communauté internationale observe avec la plus grande attention les suites de ce tragique incident, les responsables haïtiens n’ont cessé de rappeler la nécessité d’une révision approfondie des conditions matérielles et de sécurité entourant les interventions de la MMSS. Ce drame soulève, de manière prégnante, d’importantes interrogations sur la pérennité et l’efficacité des dispositifs mis en place pour protéger les personnels engagés dans la lutte contre les réseaux criminels, et sur l’urgence d’investir dans l’amélioration des infrastructures routières dans les zones à risque.
JJJ / FcnHaïti

Entre ruines et colère : les Port-au-Princiens rejettent une « paix pèpè »

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Catégorie : En Bref
Création : 3 septembre 2025

30 août 2025 Vant Bef Info brèves VBI
À Delmas, Nazon et Solino, les rues portent encore les stigmates de la terreur. Les murs noircis par le feu témoignent des incendies qui ont ravagé les maisons ; les portes fracturées, les toitures arrachées et les meubles emportés et des carcasses carbonisées racontent l’histoire de familles anéanties en l’espace d’un instant.
Port-au-Prince, 30 août 2025. – Au cœur de ces quartiers naguère bouillonnants de vie, des habitants errent parmi les décombres, les yeux rougis par les larmes et la poussière. Ils racontent, avec une voix brisée, comment une existence entière bâtie à force de labeur s’est effondrée sous les assauts meurtriers des gangs de la coalition Viv Ansanm.
« Revenir vivre sur les ruines ? »
Après des mois de violences inouïes, les chefs de cette fédération criminelle affirment vouloir « se retirer » et invitent les déplacés à réintégrer leurs maisons. Mais pour les sinistrés, la proposition sonne comme une gifle. « Revenir sans réparation, sans justice, sans garantie de sécurité ? Est-ce cela la paix ? », s’interrogent-ils, dénonçant une « paix pèpè », une paix contrefaite, imposée par ceux-là mêmes qui les ont dépouillés et réduits à la misère.
Dans les campements improvisés, la colère gronde. Des mères de famille racontent comment elles ont tout perdu : leurs lits, leurs ustensiles, leurs économies ; et comment leurs enfants, traumatisés, refusent de fermer les yeux la nuit. Des hommes, autrefois artisans, chauffeurs ou commerçants, avouent leur impuissance : « Nous avions peu, mais nous l’avions construit de nos mains. Aujourd’hui, il ne reste rien. »
La position des autorités
Face à cette situation, la Police Nationale d’Haïti (PNH) se veut prudente. Elle avertit que les retours ne doivent pas se faire « sous le parapluie des gangs » et insiste sur un processus graduel et sécurisé, une fois les zones stabilisées par des opérations policières.
La Primature, de son côté, a annoncé vouloir renforcer l’aide humanitaire et « structurer la relocalisation des déplacés ». Mais les victimes de Viv Ansanm semblent vouloir plus. Ils souhaitent du concret et surtout de la réparation, de justice. « On redoute de se retrouver une nouvelle fois abandonnées par l’État », confient-ils.
Au niveau international, l’ONU et ses agences alertent : près de 1,3 million de déplacés internes survivent désormais dans des conditions précaires. Le Conseil de sécurité discute d’un élargissement de la mission de sécurité pour Haïti, tandis que la population attend des actes concrets.
Des ruines comme horizon
À Solino et Delmas 30, des familles tentent timidement de regagner leur quartier. Mais elles retrouvent des ruines, parfois encore fumantes. Certaines dressent des abris de fortune sous les restes des toits écroulés, d’autres errent à la recherche de tôles pour reconstruire un semblant d’espace. « C’est une humiliation », souffle une jeune femme devant ce qui fut sa maison, réduite en cendres. « On nous demande de vivre parmi les souvenirs de douleur, comme si rien ne s’était passé », lâche-t-elle tenant un certificat que lui avait décerné sa faculté comme seul objet retrouvé sur place.
Une paix conditionnelle
Les habitants, eux, l’affirment d’une seule voix : il n’y aura pas de paix véritable sans sécurité, sans justice, sans réparation. Ils exigent des enquêtes, des procès, des indemnisations et surtout la certitude que leurs enfants pourront dormir sans craindre de nouvelles flammes ou rafales.
Le mot d’ordre est clair : « Pas de paix pèpè ». Tant que l’État et ses partenaires ne donneront pas de garanties réelles, la méfiance restera entière. Dans les ruelles de Port-au-Prince, la paix imposée par les armes à un goût amer, et le peuple réclame une paix authentique, celle qui se construit sur la dignité, la justice et l’espoir.
Wandy CHARLES,
Vant Bef Info (VBI)

Delmas 31 : Au moins 2 personnes périssent dans un accident

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Catégorie : En Bref
Création : 3 septembre 2025

30 août 2025
Au moins deux personnes ont péri dans un accident de la route survenu le samedi 30 Août 2025, à Delmas 31. À la base de leur décès, un camion qui transportait du ciment a foncé sur plusieurs marchands (es) qui avaient étalé leurs marchandises sur le trottoir. Plusieurs blessés ont été également recensés, ont rapporté des témoins.
LE FACTEUR HAÏTI, le 30 Août 2025._ Plusieurs personnes dont des marchands exposant leurs produits sur le trottoir à Delmas 31, ont été heurtées par un camion transportant du ciment. Bilan : au moins deux morts ont été recensés sur le vif, rapportent plusieurs témoins de l’accident.
Les faits se sont déroulés près du local de la mairie de la Commune de Delmas.
En plus des personnes décédées, on dénombre également plusieurs blessés.
Faut-il rappeler qu’au milieu du mois d’août, un trailer qui a percuté un minibus de transport en commun à Morne Canapé-Vert avait fait plusieurs morts et blessés.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)

CARIFESTA : Haïti place sa participation à la 15ᵉ édition sous le thème : “Nos origines, nos réussites, notre avenir”

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Catégorie : En Bref
Création : 3 septembre 2025

août 30, 2025 Vant Bef Info brèves VBI
Depuis le 22 août 2025, la Barbade accueille la quinzième édition de CARIFESTA, le Festival des Arts de la Caraïbe. Haïti y participe avec une délégation représentative composée d’artistes, d’artisans et de professionnels de la gastronomie et de la mode. L’objectif est de promouvoir la culture haïtienne et de renforcer le dialogue culturel dans la région caribéenne.

La Barbade sert de cadre à cet événement qui se déroule du 22 au 31 août 2025, sous le thème « Racines caribéennes… Excellence mondiale ». Chaque année, CARIFESTA réunit des délégations de la Caraïbe et met en lumière la diversité, la créativité et la vitalité des arts régionaux. La délégation haïtienne propose des spectacles de chants, de danse et de musique, des concours culinaires et des expositions artisanales.
Parmi les participants figurent des créateurs tels que Maelle David Figaro, Esperanta Delmas, Isadora Prosper et les artisans de Noailles, qui présentent leur savoir-faire unique. Les activités haïtiennes s’organisent autour de trois axes principaux : honorer les origines, valoriser les réussites et affirmer l’avenir de la culture nationale.
La participation haïtienne a également une dimension diplomatique et culturelle. Le gouvernement vise à renforcer la coopération régionale et à promouvoir la résilience nationale. Le Ministère du Tourisme, avec la coordination d’Erol Josué et d’autres responsables, supervise la présence haïtienne. Cette participation confirme que la culture reste un levier de développement et un lien d’unité entre les peuples caribéens.
Le pays avait déjà accueilli la douzième édition du festival du 21 au 30 août 2015 dans plusieurs villes : Port-au-Prince, Cap-Haïtien, Jacmel, Les Cayes et Gonaïves sous la présidence de Michel Martelly. Cette édition avait brillamment mis en valeur notre richesse culturelle à travers des concerts, des expositions d’œuvres d’art, des défilés de mode, des projections de films, des spectacles de danse, et, pour couronner le tout, notre savoureuse cuisine « koupe dwèt » qui ne laisse personne indifférent.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)

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