Walmart, le plus grand employeur des États-Unis avec plus de 1,6 million de salariés et 4 700 magasins à travers le pays, a annoncé une augmentation imminente des prix sur plusieurs produits de consommation courante. Cette décision est liée aux nouvelles taxes douanières imposées par l’administration Trump sur des pays comme le Costa Rica, le Pérou et la Colombie. Les produits concernés incluent notamment les bananes, les avocats, le café et les fleurs.
Selon John David Rainey, directeur financier de Walmart, les hausses de prix devraient commencer à se faire sentir d’ici la fin du mois de mai, avec une tendance encore plus marquée attendue pour le mois de juin 2025. Il précise que ces ajustements sont une conséquence directe des droits de douane qui impactent la chaîne d’approvisionnement. Même pour une entreprise de la taille de Walmart, il devient de plus en plus difficile de maintenir des prix bas dans un tel contexte économique.
Le PDG de Walmart, Carl Douglas McMillon, a reconnu que le climat actuel est particulièrement difficile pour le secteur du commerce de détail. Malgré un chiffre d’affaires impressionnant de 165,6 milliards de dollars au premier trimestre de 2025, l’entreprise fait face à une pression croissante liée à l’instabilité commerciale internationale. Cette situation pourrait avoir des répercussions importantes sur le pouvoir d’achat des ménages américains dans les semaines à venir.
Haitichannelnetwork.
18 mai 2025 Education VBI - Entre janvier et avril 2025, plus de 1 600 écoles ont été contraintes de fermer en Haïti en raison de la montée de l’insécurité, selon un rapport alarmant du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Cette situation prive des milliers d’enfants de leur droit fondamental à l’éducation.
Les écoles, censées être des lieux de sécurité et d’apprentissage, sont devenues des cibles faciles pour les groupes armés. Les attaques et affrontements violents ont créé un climat de peur, forçant les autorités à fermer les établissements scolaires.
Les départements du Centre, de l’Ouest, de l’Artibonite et du Nord sont les plus durement touchés par cette crise. OCHA souligne que cette fermeture massive a des répercussions profondes sur les communautés locales, déjà fragilisées.
Les enfants, déjà en situation de vulnérabilité, se retrouvent sans accès à l’éducation. Cela les expose à des risques accrus : travail infantile, mariage précoce, délinquance et recrutement par des groupes armés.
Les enseignants, quant à eux, font face à un avenir incertain. La fermeture des écoles menace leurs moyens de subsistance, aggravant encore la précarité sociale.
La situation continue de se détériorer. Les groupes armés luttent pour le contrôle de zones stratégiques, ce qui laisse présager une poursuite des violences dans les mois à venir. L’éducation, pilier du développement, est ainsi prise au piège d’un conflit armé qui gangrène Haïti.
Yves Manuel
Vant Bèf Info (VBI)
Lawouzeinfo / mai 17, 2025
Dans une vidéo publiée sur la page officielle de la Police Nationale d’Haïti, celle-ci a annoncé, le vendredi 16 mai 2025, avoir réussi à libérer trois enfants enlevés par des membres de la coalition criminelle « Viv Ansanm » dans la commune de Kenscoff. Elle a également récupéré plusieurs matériels volés par ces gangs armés qui terrorisent la population.
Cette libération a eu lieu dans le cadre d’une opération menée par les agents de l’ordre entre le mardi 13 et le jeudi 15 mai 2025, alors que les enfants avaient déjà passé une quinzaine de jours entre les mains des ravisseurs, a précisé la PNH dans cette courte vidéo.
La police a également indiqué avoir entamé un travail de sécurisation autour du sous-commissariat de Fici, après avoir repris plusieurs zones autrefois occupées par des gangs terroristes, et retiré les pièges installés pour mieux contrôler les lieux. Par ailleurs, une journée de nettoyage a été organisée par le maire de la commune, Massillon Jean.
La Police Nationale d’Haïti réitère son engagement et son dévouement à combattre les assaillants afin de rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire national.
Lawouze Info
HC Network - Les autorités dominicaines ont annoncé un délai de cinq jours accordé à tous les ressortissants haïtiens vivant dans la ville de Dajabón pour quitter la zone. Cette décision a été rendue publique par le maire de la ville, Santiago Riverón, lors d’une déclaration officielle. Il s'agit d'une mesure radicale qui s’inscrit dans le cadre du durcissement de la politique migratoire du gouvernement dominicain.
Santiago Riverón a précisé que passé ce délai, les Haïtiens encore présents dans les quartiers concernés seront expulsés de manière systématique. Pour faire appliquer cette décision, les autorités comptent sur le déploiement massif d’agents de l’immigration dominicaine. Ces derniers seront chargés de contrôler les zones ciblées afin de s’assurer du départ des migrants haïtiens.
Redaction Kominotek News
Le système de détention des migrants aux États-Unis est une fois encore sous le feu des projecteurs après que Todd Lyons, directeur de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), a confirmé la mort de neuf personnes en détention depuis le début de l’année 2025. Parmi ces décès, celui de Marie Ange Blaise, une Haïtienne de 44 ans, a particulièrement retenu l’attention.
Marie Ange Blaise était détenue au centre ICE de Pompano Beach, en Floride. Selon les témoignages de ses codétenues, elle avait signalé des douleurs thoraciques plus tôt dans la journée. Après un examen médical rapide, au cours duquel une hypertension aurait été détectée, elle a été renvoyée dans son unité de détention. Quelques heures plus tard, des témoins l’ont vue tremblante avant qu’elle ne s’effondre soudainement. Elle a été déclarée morte à 20h30, des suites d’un arrêt cardiaque.
Ces décès en détention ont relancé les inquiétudes concernant les conditions de vie et les soins médicaux dispensés dans les centres gérés par l’ICE. Alors que le nombre de morts en détention ne cesse de croître, des élus et des organisations de défense des droits humains exigent désormais des explications claires et une plus grande transparence de la part de l’ICE.
Cette affaire met en lumière les préoccupations persistantes entourant la gestion des migrants en détention aux États-Unis, notamment en ce qui concerne l’accès à des soins de santé appropriés et les conditions de vie dans les centres de détention. Les réactions des autorités et des organisations de défense des droits humains restent attendues pour déterminer les mesures qui seront prises à la suite de ces événements tragiques.
Rédaction Kominotek NEWS