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AG de l’ONU 2025: une allocution très attendue du président Ouattara à New York

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Catégorie : En Bref
Création : 16 septembre 2025

Redaction Connectionivoirienne

Comme chaque mois de septembre, New York devient la capitale mondiale de la diplomatie avec le débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette année, le président Alassane Ouattara représentera la Côte d’Ivoire à cette tribune, du 23 au 27 septembre 2025, sous le thème : « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ». La clôture est prévue le 29 septembre.
Près de 190 pays présenteront leur vision et leurs projets face aux grands défis mondiaux : sécurité internationale, changement climatique, Objectifs de développement durable (ODD).
L’expérience ivoirienne comme référence
Le chef de l’État devrait mettre en avant l’expérience ivoirienne de sortie de crise et de relance économique, en insistant sur les priorités de la Côte d’Ivoire : consolidation de la paix, lutte contre les inégalités, transition énergétique et promotion de la coopération Sud-Sud.
Dans un contexte mondial marqué par de fortes tensions, son intervention s’appuiera sur l’engagement du pays à organiser des élections apaisées et inclusives. La Côte d’Ivoire, qui accueille des réfugiés burkinabè et ghanéens, illustrera également son rôle de stabilisateur régional.
Un pays repositionné sur la scène mondiale
Depuis la crise post-électorale de 2011, la Côte d’Ivoire a entrepris une transformation structurelle et économique qui lui a permis de retrouver une place centrale dans les instances internationales.
Sous l’impulsion du président Ouattara, le pays a siégé comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU (2018-2019) et a enchaîné quatre mandats au Conseil des droits de l’Homme (2013-2015, 2016-2018, 2021-2023, 2024-2026).
Dernier succès diplomatique : la réélection du Dr Bakari Diaby au Comité pour l’élimination des discriminations raciales (CERD) pour 2025-2027, avec 189 voix sur 189 — un vote unanimement salué, rare dans l’histoire des Nations Unies.
Une adresse très attendue
En prenant la parole à New York, le président Ouattara entend confirmer la place de la Côte d’Ivoire comme partenaire fiable et porte-voix de l’Afrique au sein des Nations Unies, tout en réaffirmant la contribution ivoirienne à la paix, au développement durable et aux droits humains.
Avec René Tiecoura | Source : Lebanco.net

Ouverture des assises criminelles sans jury le lundi 15 septembre 2025 à Port-au-Prince

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Catégorie : En Bref
Création : 16 septembre 2025

La Rédaction - 13 septembre 2025
La justice haïtienne, par la voix du magistrat Roosevelt Cadet, commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, a annoncé la tenue, dès le lundi 15 septembre, des assises criminelles sans assistance de jury. Une nouvelle qui en réjouit plus d’un.
Depuis plusieurs années, les assises criminelles se faisaient rares en Haïti, paralysées par l’insécurité, le manque de moyens financiers et les difficultés logistiques. L’annonce du commissaire Roosevelt Cadet marque, donc, un tournant, attendu dans le fonctionnement du système judiciaire haïtien, miné par la surpopulation carcérale et la détention préventive prolongée.
Ces assises permettront de juger un certain nombre de dossiers criminels accumulés, offrant ainsi à de nombreux détenus la possibilité d’être, enfin, fixés sur leur sort.
C’est quoi sans assistance de jury ?
C’est une audience devant un tribunal composé uniquement de magistrats, qui juge des affaires criminelles graves. Ce type de procès notamment en Haïti, vise à accélérer la justice et à résorber la surpopulation carcérale en jugeant plus d’affaires criminelles.
Ce que confirme l’ancien commissaire du gouvernement, Paul Éronce Villard, professeur d’université, interrogé par notre rédaction. Me. Villard a rappelé la composition et le rôle central de ce type de tribunal.
« Lorsque le procès se déroule sans jury, le commissaire du gouvernement représente la société dans les procès. C’est lui qui poursuit tous les criminels; et les crimes qu’il défendra viseront à exiger l’application de la loi et à les prendre comme exemple afin que d’autres ne commettent pas les mêmes crimes », avance Me Villard, comme un postulat.
Aux côtés du commissaire, se retrouvent les avocats de la défense, le président du tribunal, choisi par le doyen, et éventuellement la partie civile, lorsqu’une victime réclame dommages et intérêts.
La formule « sans assistance de jury », selon Villard, présente l’avantage de la rapidité. Cela permet de traiter davantage de dossiers en un temps réduit, contrairement aux procès avec jury, plus lourds et plus médiatisés.
Équilibre du tribunal
Mais l’ancien chef du parquet met en garde : « L’un des plus grands risques, c’est l’impartialité du juge. Si les magistrats ne sont pas impartiaux, s’ils ne sont pas éthiques, c’est un grand risque pour l’accusé, car il est toujours présumé innocent jusqu’à ce que la décision finale soit rendue. »
L’équilibre entre efficacité et garanties judiciaires demeure donc un enjeu crucial pour la crédibilité de ces assises.
Des défis encore à surmonter
Au-delà des aspects juridiques, l’organisation d’une assise criminelle reste un défi logistique et financier. Comme l’explique Villard, l’État doit assurer le transport des détenus, leur alimentation, la sécurité des lieux, l’hébergement du personnel mobilisé, sans oublier l’approvisionnement en carburant pour le fonctionnement du tribunal.
Trop souvent, les fonds ne sont pas disponibles à temps, entraînant des reports ou des annulations. À cela s’ajoute le problème récurrent du manque d’espaces adaptés, le tribunal de Port-au-Prince fonctionnant dans des locaux exigus et mal équipés.
Mais pour l’ancien commissaire, au-delà des contraintes, ces assises représentent « un moment pour montrer la compétence du parquet » et surtout une étape indispensable dans la lutte contre la détention préventive prolongée, fléau majeur du système carcéral haïtien. « La prison est réservée aux condamnés, mais aujourd’hui, près de 90 % de ceux qui y sont emprisonnés ne sont pas condamnés », déplore-t-il.
L’organisation régulière des assises criminelles, même sans jury, apparaît ainsi comme une nécessité pour restaurer un minimum de justice et d’équilibre social.
Reste que le véritable défi dépasse le cadre de ces audiences. Comme le souligne Me. Villard, le problème central demeure la confiance de la population : « Le plus gros problème du système judiciaire haïtien, c’est la confiance. La population ne lui fait pas confiance. Mais s’ils constatent qu’il n’y a pas de parti pris, que les coupables sont condamnés et les innocents libérés, alors la justice pourra reprendre toute sa valeur. »
En ce sens, l’initiative de Roosevelt Cadet, bien qu’imparfaite et contrainte, est perçue comme un signal positif : une justice qui tente, malgré les obstacles, de répondre à ses obligations envers les citoyens.

La PNH lance les épreuves physiques pour la 35e promotion

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Catégorie : En Bref
Création : 16 septembre 2025

Vant Bef Info brèves VBI
La Police nationale d’Haïti (PNH) a entamé, le jeudi 11 septembre, la phase des épreuves physiques pour les candidats à la 35e promotion. Dans une note publiée le 12 septembre, l’institution souligne qu’il s’agit d’une étape déterminante du processus de recrutement.

Tabarre, le 13 septembre 2025. – À l’École nationale de police (ENP), plusieurs postulants se sont soumis à une séance pré-médicale incluant contrôle de tension artérielle, évaluation cardiaque et mesures anthropométriques. Cette étape vise à vérifier l’aptitude physique des candidats avant le passage aux épreuves sportives.
Encadrés par les instructeurs de l’ENP, les aspirants policiers ont ensuite participé à une série d’exercices : push-ups, sit-ups, barres fixes, barres parallèles et courses sur piste. Selon la PNH, ces tests permettent de mesurer force, endurance, flexibilité et résistance.
Malgré la rigueur de l’épreuve, les participants ont affiché discipline et détermination à rejoindre les rangs de la police. L’épreuve intellectuelle, première phase du concours, s’était tenue le 27 juillet dernier avec la participation de plus de 10 000 candidats.
Belly-Dave Bélizaire
Vant Bèf Info (VBI)

Brésil-Justice : 27 ans et 3 mois de prison pour l’ancien président Jair Bolsonaro

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Catégorie : En Bref
Création : 16 septembre 2025

La Rédaction - 13 septembre 2025

Par Jean Wesley Pierre
Tentative de coup d’État, manipulation du système électoral et incitation à la violence contre les institutions démocratiques brésiliennes, tels sont les chefs d’accusation pour lesquelles est jugé l’ancien président Brésilien. Il vient d’être déclaré coupable. Selon le dossier de la Cour suprême, Jair Bolsonaro et ses complices ont orchestré un plan visant à renverser le résultat des élections de 2022, qu’il avait perdu face à Luiz Inácio Lula da Silva, avec l’appui de réseaux internes et externes.
Les réactions au Brésil et dans le monde ne se sont pas fait attendre. Au Brésil, la décision a été accueillie par des manifestations de soutien à la démocratie, tandis que des partisans de Bolsonaro exprimaient leur colère dans plusieurs villes.
À l’international, la sentence a été saluée comme un signal fort en faveur de l’État de droit et de l’indépendance judiciaire, notamment dans les pays d’Amérique latine confrontés à des dérives autoritaires.
Pour les analystes politiques, cette décision marque un tournant majeur dans l’histoire politique du Brésil. « C’est un message clair : personne n’est au-dessus de la loi, pas même un ancien président. La démocratie brésilienne vient de montrer sa résilience face aux tentatives de déstabilisation », commente Maude Chirio, historienne et spécialiste du Brésil.
Le procès, largement suivi par les médias nationaux et internationaux, a mis en lumière les liens entre le gouvernement de Bolsonaro et certains cercles politiques et économiques américains. La proximité affichée avec Donald Trump, notamment lors de plusieurs rencontres publiques et échanges diplomatiques, est désormais scrutée à la lumière de cette condamnation, laissant planer des questions sur l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Brésil.
Alors que la Cour suprême a précisé que la peine de 27 ans et trois mois sera purgée dans des conditions strictes, le pays se prépare à un impact politique durable.
Cette affaire risque d’alimenter le débat sur la réforme du système électoral brésilien, la surveillance des anciens dirigeants, et la responsabilité pénale des figures publiques dans les démocraties modernes.

‘Ministère de la Guerre’ : les États-Unis changent leur vision du monde

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Catégorie : En Bref
Création : 16 septembre 2025

“l’Amérique se montre moins en gardienne de la paix qu’en puissance guerrière affirmant son rôle de force dominante” …
La Rédaction = 13 septembre 2025

Par Jean Venel Casséus
Le 5 septembre 2025, le président Donald Trump a décidé, à travers un décret présidentiel, d’autoriser officiellement l’appellation de « Département de la Guerre » comme nom secondaire du Département de la Défense. L’enjeu de ce changement est très significatif : il marque un tournant symbolique et conceptuel dans la manière dont les États-Unis conçoivent leur rapport au monde.
Depuis 1949, l’appellation Department of Defense s’inscrivait dans une logique de protection et de légitimation morale : l’armée américaine se présentait comme une force au service de la sécurité nationale et internationale, protectrice des alliés et garante de l’ordre global. Le retour au terme War Department, utilisé jusqu’en 1947, rompt avec cette rhétorique. Il place la guerre, et non la défense, au cœur de l’identité institutionnelle de l’armée américaine.
Conceptuellement, la différence est majeure. Le mot défense suggère la riposte face à une menace, la réaction à un danger. Le mot guerre, lui, affirme une offensive assumée, une volonté d’affronter, de désigner l’ennemi et de le combattre. Dans un monde marqué par la polarisation, la compétition des empires et la résurgence des logiques de blocs, ce choix lexical traduit un repositionnement idéologique : l’Amérique se montre moins en gardienne de la paix qu’en puissance guerrière affirmant son rôle de force dominante.
Historiquement, la guerre a toujours été présente dans la politique étrangère américaine, mais elle était enveloppée de discours humanitaires ou sécuritaires. Désormais, le voile tombe. L’État se présente frontalement comme une machine de guerre.
Sur le plan géopolitique, ce changement de nom secondaire aura des répercussions. Pour les alliés, il peut susciter un malaise : parler de guerre envoie un signal plus brutal, moins diplomatique, qui tranche avec la rhétorique de sécurité collective. Pour les adversaires, c’est un aveu de franchise, mais aussi une démonstration d’agressivité. À l’intérieur, la culture militaire américaine pourrait se renforcer autour d’un ethos du guerrier, avec une opinion publique davantage habituée à l’idée d’un conflit permanent.
En définitive, ce décret présidentiel exprime une recomposition de l’imaginaire national, un tournant rhétorique qui pourrait annoncer un tournant stratégique. De protecteurs, les États-Unis se définissent désormais comme combattants.

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