Vant Bèf Info (VBI)
Le Premier ministre haïtien, Garry Conille, s’est exprimé sur l’éventuel déploiement d’un deuxième contingent de policiers étrangers en Haïti dans les prochaines semaines. Lors d’un entretien accordé à l’AFP, mardi, Conille s’est montré confiant quant à l’arrivée imminente d’autres troupes étrangères pour épauler la Police nationale, en proie à d’énormes difficultés face à un manque de moyens criant.
Washington, le 3 juillet 2024. Au centre d’une crise sécuritaire qui sévit dans le pays, le Kenya, pays d’Afrique de l’Est, a envoyé, mardi 25 juin 2024, un premier contingent de 200 policiers en Haïti dans le cadre d’une mission multinationale d’appui à la sécurité soutenue par l’Organisation des Nations unies (ONU). Alors que la situation sécuritaire d’Haïti atteint un sommet critique, Garry Conille tente de rassurer son peuple désespéré face à une résurgence de la violence des gangs qui contrôlent 80 % de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. Au micro des journalistes étrangers, mardi, Conille a affirmé que « ça va se faire très vite », poursuivant qu’on peut « voir déjà dans les prochaines semaines qu’on aura un deuxième contingent ». Parallèlement, le Premier ministre fraîchement installé a soutenu que de bonnes dispositions sont déjà prises pour renforcer la présence du contingent déjà sur le territoire national depuis environ une semaine.
Le chef du gouvernement, en périple aux États-Unis, n’a pas donné de détails sur le nombre d’hommes attendus pour des questions de sécurité.
Il est à remarquer que les policiers kényans arborant leur uniforme « kaki » commencent à patrouiller les rues de Port-au-Prince depuis vendredi dernier. Bien que les bandits armés se montrent prêts à les affronter, ce mercredi, plusieurs d’entre eux portant des gilets pare-balles et des casques ont été aperçus en train de patrouiller dans les parages de la Direction générale de la police nationale d’Haïti située à Tabarre, commune du département de l’Ouest.
Erold Théodore
Vant Bèf Info (VBI)
Rhinews.com
MIAMI, samedi 29 juin– Le Premier ministre haïtien, Garry Conille, a effectué une visite importante à Miami, marquant une étape cruciale dans les efforts pour renforcer les liens entre Haïti et les États-Unis. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée plus large aux États-Unis, visant à mobiliser un soutien international pour les initiatives de développement et de reconstruction en Haïti.
Lors de cette visite, Conille a rencontré la représentante américaine Frederica Wilson ainsi que plusieurs leaders de la communauté haïtienne locale pour discuter des défis pressants auxquels Haïti est confronté. Les discussions ont principalement porté sur la crise économique persistante, les problèmes de sécurité et les efforts de reconstruction après les désastres naturels qui ont frappé Haïti ces dernières années. Conille a mis en avant les initiatives de son gouvernement pour relancer l’économie et améliorer la sécurité, tout en soulignant les besoins urgents en matière de soutien international.
Frederica Wilson, connue pour son engagement profond envers les causes haïtiennes, a réaffirmé son soutien indéfectible à Haïti. Elle a souligné l’importance d’une collaboration étroite entre les deux nations pour trouver des solutions durables aux problèmes structurels d’Haïti. Wilson a également insisté sur la nécessité d’un soutien continu de la part des États-Unis, non seulement en termes d’aide financière, mais aussi en matière de coopération technique et de partage d’expertise.
Outre les discussions politiques, la visite de Conille a permis de renforcer les liens avec la communauté haïtienne de Miami, qui joue un rôle crucial dans le soutien à leur pays d’origine. Les leaders haïtiens locaux ont exprimé leur volonté de contribuer aux efforts de reconstruction et de développement, offrant des perspectives et des ressources pour soutenir les initiatives en Haïti.
Le Premier ministre, Garry Conille, a quitté la capitale haïtienne vendredi après-midi pour se rendre à Washington et à New York, selon un communiqué de la Primature. Il s’agit de son premier déplacement depuis son installation comme Premier ministre d’Haïti. Le chef du gouvernement est accompagné de la ministre de l’Économie et des Finances, de la Planification et de la Coopération externe, Madame Marie D.A. Ketleen Florestal, de la ministre des Affaires étrangères et des Cultes et des Haïtiens vivant à l’étranger, Madame Dominique Dupuy, et de son directeur de cabinet, Monsieur Nesmy Manigat.
“Au cours de son séjour, la délégation présidée par le Premier ministre, Dr Garry Conille, aura d’importantes rencontres de travail avec, entre autres, des responsables d’institutions financières internationales. Elle effectuera également une visite d’inspection à l’ambassade d’Haïti à Washington”, à informé a Primature.
Rhinews.com
MIAMI, dimanche 30 juin 2024 – Haïti se trouve à un carrefour critique de son histoire, où des réformes majeures sont nécessaires pour renforcer la sécurité publique et restaurer la confiance de la population dans les forces de l’ordre. La mise en place de polices municipales, plutôt que de maintenir une police nationale centralisée aux moyens et ressources limités, politisée, pourrait offrir des solutions plus adaptées et efficaces aux défis sécuritaires spécifiques du pays.
Une police municipale permet une gestion plus proche et directe des problématiques locales. En étant ancrée dans la communauté, elle peut mieux comprendre et répondre aux besoins spécifiques des résidents. Cette proximité facilite la communication et la coopération entre la police et les citoyens, renforçant ainsi la confiance et le sentiment de sécurité. En revanche, une police nationale peut souvent sembler éloignée et déconnectée des réalités quotidiennes des différentes communautés locales.
Les avantages d’une police municipale dans le maintien de l’ordre, la paix et la sécurité sont nombreux. Premièrement, elle favorise une réponse rapide et adaptée aux incidents locaux, grâce à une connaissance approfondie du terrain et des dynamiques communautaires. Deuxièmement, elle encourage une approche proactive de la prévention de la criminalité, avec des programmes de sensibilisation et de collaboration communautaire. Enfin, elle permet une gestion décentralisée et plus flexible des ressources et des priorités de sécurité, s’ajustant en fonction des besoins spécifiques de chaque localité.
La question de l’efficacité entre une police municipale et une police nationale repose sur plusieurs facteurs. Une police municipale est souvent plus efficace car elle peut opérer avec une plus grande autonomie, s’adapter rapidement aux changements locaux et prendre des décisions plus directement alignées sur les attentes de la communauté. Cette approche décentralisée réduit les lourdeurs bureaucratiques et permet une utilisation plus efficiente des ressources.
De plus, les policiers municipaux, souvent recrutés localement, ont une meilleure connaissance des problématiques locales, des us et coutumes des communautés, et peuvent établir des relations de confiance plus facilement avec les citoyens.
Vant Bèf Info.com
Ce 29 juin marque le troisième anniversaire du double assassinat de la militante et journaliste Netty Duclaire et du journaliste Diego Charles, tués par des individus armés à Port-au-Prince. Trois ans après, l’enquête judiciaire n’a donné aucun résultat, et les assassins circulent toujours en toute impunité.
Port-au-Prince, le 29 juin 2024 – Dans la nuit du 29 au 30 juin 2021, Antoinette Duclaire, porte-parole du parti politique « Matris Liberasyon », a été lâchement assassinée au volant de sa voiture alors qu’elle raccompagnait Diego Charles, journaliste de Radio Vision 2000. Ils ont tous deux été abattus à la rue Acacia à Christ-Roi, dans la commune de Port-au-Prince. Tous deux étaient âgés de 33 ans.
Selon le rapport de la police judiciaire, Diego Charles a été touché par deux balles, tandis qu’Antoinette Duclaire a été atteinte de sept projectiles, notamment à la tête.
Le 29 juin 2024 marque trois ans depuis que les auteurs et complices de ce double assassinat bénéficient du système d’impunité en Haïti. Cela fait trois années consécutives que la justice a annoncé l’ouverture de l’enquête, sans aboutissement.
Le juge instructeur en charge de cette enquête, Merlan Belabre, n’a encore posé aucun acte d’instruction. Même l’enquête menée par la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) n’a rien révélé.
La famille de Diego Charles a déposé une plainte contre X le 29 juin 2023, auprès du parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, mais le commissaire du gouvernement n’a donné aucune suite à cette plainte. La famille exige que la lumière soit faite sur les assassinats de Diego Charles et de Netty Duclaire.
Amnesty International a demandé, le 6 août, que l’enquête aboutisse, mais le dossier semble être abandonné dans les tiroirs de la justice. Pourquoi ce silence de la part de la justice ? Pourquoi ce refus du juge instructeur Merlan Belabre de commencer l’enquête judiciaire sur ce double assassinat ?
Mederson ALCINDOR
Vant Bèf Info (VBI)
Vant Bèf Info.com
Ce 29 juin marque le troisième anniversaire du double assassinat de la militante et journaliste Netty Duclaire et du journaliste Diego Charles, tués par des individus armés à Port-au-Prince. Trois ans après, l’enquête judiciaire n’a donné aucun résultat, et les assassins circulent toujours en toute impunité.
Port-au-Prince, le 29 juin 2024 – Dans la nuit du 29 au 30 juin 2021, Antoinette Duclaire, porte-parole du parti politique « Matris Liberasyon », a été lâchement assassinée au volant de sa voiture alors qu’elle raccompagnait Diego Charles, journaliste de Radio Vision 2000. Ils ont tous deux été abattus à la rue Acacia à Christ-Roi, dans la commune de Port-au-Prince. Tous deux étaient âgés de 33 ans.
Selon le rapport de la police judiciaire, Diego Charles a été touché par deux balles, tandis qu’Antoinette Duclaire a été atteinte de sept projectiles, notamment à la tête.
Le 29 juin 2024 marque trois ans depuis que les auteurs et complices de ce double assassinat bénéficient du système d’impunité en Haïti. Cela fait trois années consécutives que la justice a annoncé l’ouverture de l’enquête, sans aboutissement.
Le juge instructeur en charge de cette enquête, Merlan Belabre, n’a encore posé aucun acte d’instruction. Même l’enquête menée par la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) n’a rien révélé.
La famille de Diego Charles a déposé une plainte contre X le 29 juin 2023, auprès du parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, mais le commissaire du gouvernement n’a donné aucune suite à cette plainte. La famille exige que la lumière soit faite sur les assassinats de Diego Charles et de Netty Duclaire.
Amnesty International a demandé, le 6 août, que l’enquête aboutisse, mais le dossier semble être abandonné dans les tiroirs de la justice. Pourquoi ce silence de la part de la justice ? Pourquoi ce refus du juge instructeur Merlan Belabre de commencer l’enquête judiciaire sur ce double assassinat ?
Mederson ALCINDOR
Vant Bèf Info (VBI)