Azor accompagné de la chanteuse Sara Rénélik ainsi que de l'ex-Ambassadeur d'Haïti au Japon, Marcel Duret, reviennent d'une tournée de dix spectacles dans 8 villes du Japon. Yamaguchi, Okayama Bisei-Cho, Fukuyama, Kochi, Kobe, Nagoya, Yokohama et Tokyo furent les villes qui accueillirent un spectacle où la danse et les chants traditionnels haïtiens étaient à l'honneur.
Développant le marché japonais depuis plus de dix ans avec le support de l'ambassadeur Duret et de Yu Teshima, promoteur et propriétaire de Pole-Pole, Azor a choisi cette fois d’être accompagnée par la chanteuse haïtienne d'origine, Sara Rénélik. Cette collaboration mariant musique, chant et danse, s'est révélée des plus prometteuses et garde pour le public haïtien plus d'une surprise. Le public japonais, amoureux de la culture haïtienne sous ses multiples facettes, a su répondre à l'appel et a supporté la cause d'Haïti avec beaucoup de compassion.
Un des spectacles sera diffusé sur la chaîne de télévision CATV à Hiroshima et une interview exclusive avec Azor sera diffusée sur la plus importante chaîne de télévision au Japon : la NHK.
Environ 110 véhicules de protection et de secours vont être embarqués lundi au Havre sur un navire à destination d'Haïti dans le cadre de l'aide apportée par la France après le tremblement de terre du 12 janvier, a-t-on appris vendredi auprès des pompiers. Ce parc automobile, offert par le ministère de l'Intérieur, comprend 40 véhicules d'incendie et de secours de la Sécurité civile, 40 véhicules tout-terrain de la gendarmerie et 30 voitures de police. "Ils ont été révisés et préparés dans les différents services avant d'être acheminés au Havre", a indiqué Christophe Margrit, chargé de communication chez les pompiers de Seine-Maritime. Ces véhicules, réunis sur le terminal roulier du Havre, embarqueront sur le cargo Hoegh Tropicana battant pavillon norvégien. Ils doivent être débarqués en Haïti vers la mi-juin en présence du président de la République et du Premier ministre du pays. Cet envoi qui s'inscrit dans le cadre du plan de reconstruction de l'île caraïbe adopté en mars lors de la conférence de New York doit s'accompagner d'actions de formation à l'intention des policiers et des pompiers haïtiens.
Des pluies torrentielles dues à un centre de basse pression ont provoqué des inondations dans plusieurs communes des Nippes (sud-ouest). Aucun mort n’a été encore enregistré malgré des dégâts matériels relativement importants, a indiqué samedi à Radio Kiskeya le délégué départemental, Jamil Vincent.
Il précise que certaines sections communales de Miragoâne et de Fond des Nègres sont restées isolées ces dernières heures, les routes étant coupées, alors que de nombreuses maisonnettes se trouvaient sous les eaux.
Le système d’eau potable est affecté dans plusieurs localités où des équipes techniques du ministère des travaux publics s’apprêtaient à intervenir.
Selon Jamil Vincent, à la veille de l’ouverture officielle mardi de la saison cyclonique, les autorités ont pris dans les Nippes d’importantes dispositions préventives et entrepris une campagne de sensibilisation auprès de la population afin de limiter les éventuelles pertes en vies humaines.
Concernant justement cette nouvelle saison qui risque d’être très active dans l’Océan Atlantique et de faire peser de sérieuses menaces sur Haïti, la coordonnatrice du département de l’ouest à la direction de la protection civile, Nadia Lochard, annonce l’adoption d’un train de mesures préventives dans une vingtaine de villes.
Outre Port-au-Prince, quatre villes à hauts risques, Léogâne, Croix-des-Bouquets, Cabaret et Petit-Goâve figurent sur une liste de sept communes à hauts risques qui feront l’objet d’une surveillance particulière
Le mouvement des Paysans de Papaye annonce le déclenchement, à partir du vendredi 4 juin 2010, d’une série d’actions de mobilisation pour la protection de l’environnement et contre la transnationale Monsanto. “La présence de Monsanto en Haïti, qui a offert un cadeau empoisonné au ministère de l’agriculture, est une opportunité pour étendre notre campagne contre la perspective d’implantation d’agrocarburant (la plante jatropha) sur les terres fertiles des paysans”, indique une note transmise à AlterPresse. Mot d’ordre du mouvement international paysan Via Campesina, la campagne contre la transnationale Monsanto débutera, le 4 juin, par une mise en terre de pépinières de maïs créole et d’autres plantules de conservation de sols, pour marquer la journée internationale de l’environnement (le samedi 5 juin prochain) et signifier la volonté des paysans de protéger l’environnement en Haïti. En dépit de la saison des pluies (en cours), le Mouvement des paysans de Papaye projette de réunir des milliers de paysans qui, après la mise en terre de pépinières de maïs créole et d’autres plantules de conservation de sols, marcheront de Papaye en direction de la place Charlemagne Péralte à Hinche (du nom d’un révolutionnaire haïtien qui a combattu la première occupation étasunienne de 1915). La note du Mpp fait état de l’appui d’organisations du mouvement social aux Etats-Unis d’Amérique qui comptent se mobiliser à l’occasion, en signe de solidarité avec Haïti. L’organisation paysanne du Plateau central en profite pour saluer la levée de boucliers, entamée depuis plusieurs semaines dans différents endroits du pays, pour porter le président René Garcia Préval à faire retrait de la loi d’urgence et de la modification d’un article de la loi électorale, que le Mpp qualifie de “lois antinatinationales et antidémocratiques, adoptées par un Parlement soumis”.
La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH) -dont les travaux débuteront en territoire dominicain, quelques jours après la désignation de ses membres- assurera le suivi des accords qui seront signés à Punta Cana, a expliqué Leonel Fernàndez. Co-présidée par Bill Clinton et Jean-Max Bellerive, la CIRH "aura la responsabilité fondamentale de veiller à la pleine exécution des engagements conclus au sommet de Punta Cana", a tenu à préciser le dirigeant dominicain. "Il y aura au moins dix initiatives concrètes, spécifiques et tangibles" que prendront en charge les pays participants, a-t-il poursuivi en soulignant que la conférence portera sur cinq axes thématiques : les infrastructures, la refondation sociale, institutionnelle, environnementale et la reconstitution du patrimoine culturel, artistique et religieux d’Haïti. Selon des informations circulant en République Dominicaine, les organisateurrs espèrent pouvoir obtenir des engagements financiers de l’ordre de cinq milliards de dollars sur deux ans alors que déjà à New York, le 31 mars dernier, de nombreux partenaires d’Haïti avaient promis une enveloppe globale de 10 milliards de dollars, dont 5,3 milliards pour les 18 prochains mois. A Port-au-Prince, le processus de nomination des membres de la CIRH, instance chargée de piloter le processus de reconstruction, et les préparatifs du sommet de Punta Cana n’ont fait l’objet d’aucune annonce officielle.