La Mission des Nations-Unies pour la stabilisatiopn d'Haïti a presenté mardi ses excuses aux responsables de la faculté d'Ethnologie après l'irruption la veille d'un groupe de soldats de l'ONU dans l’enceinte de la Faculté d’Ethnologie en vue d’appréhender un étudiant qu'ils ont accusés d'avoir lancé des pierres contre eux. Le représentant du Secrétaire general en Haïti, M. Edmond Mulet a admis que les soldats de la force onusienne ne devraient pas pénétrer dans l’enceinte d’une université. "Cet acte a engendré une réponse hostile et éloigne de notre véritable travail, alors que toute notre énergie devrait se focaliser sur nos objectifs conjoints d’aider Haïti à sortir des effets post-séisme, et non de perdre du temps sur des questions relativement mineures ». Cependant Edmond Mulet a protesté conre le fait que des pieres aient été lances contre les roupes de l’ONU, ce qui, cela ne fait aucun doute constitue une veritable provocation.
Des centaines de personnes ont pris part une nouvelle fois ce mardi à une manifestation de rue pour réclamer la démission des autorités gouvernementales accusées de violation de la constitution et de vouloir organiser des élections partisanes. L’un de ses organisateurs, André Michel a appelé la communauté internationale à s’aligner sur la position de la population et à ne pas se faire complice d'actes anti-démocratiques. Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout pour gagner la bataille politique qui vise la refondation du pays, a-t-il-dit, estimant que la mobilisation va continuer à s’amplifier. Le ministre des affaires sociales et du travail, Yves Christalin, a critiqué l’organisation de ces manifestations en séries qui ne visent qu'à destabiliser le pays, à quelques mois de la fin du mandat présidentiel. Ce qu’il faut, a-t-il dit, ce sont des élections crédibles organisées à temps pour permettre au président René Préval de quitter le pouvoir dans le délai prévu par la constitution. Yves Christalin se dit davantage préoccupé aujopurd'hui par le sort des personnes vulnérables notamment la nouvelle génération de handicapés après le tremblement de terre du 12 janvier 2010.. De son côté, le sénateur Youry Latortue appuie la poursuite des manifestations organisées contre le gouvernement. Le chef du Parti Haïti en Action affirme douter de la volonté du chef de l’Etat d'organiser des élections crédibles, libres et honnêtes pour avoir fait voter, a-t-il dit, des lois qui violent la constitution. Le parlementaire fait référence à la loi d’urgence révisée et celle prolongeant le mandat présidentiel jusqu’au 14 mai 2011. Youry Latortue critique également le refus du chef de l’Etat de dialoguer avec les acteurs politiques dans la perspective de l’organisation des prochaines élections.
Si René Préval persiste dans cette voie, il contribuera à plonger le pays dans une grande crise, a-t-il prévenu.
Les livres ayant rapport au tremblement de terre du 12 janvier dernier ne se sont pas fait attendre, quatre mois après la catastrophe qui, en moins d’une minute, a fait près de 300 000 morts en Haïti. Près d’une dizaine d’ouvrages sur le séisme du 12 janvier ont déjà été produits par des auteurs haïtiens ou d’origine haïtienne. La catastrophe engendre toute une production littéraire qui couvre plusieurs genres, du roman à l’essai en passant par la bande dessinée. Le séisme dévastateur s’est déjà inscrit dans la mémoire collective. Il fait couler beaucoup d’encre, s’imprime sur des centaines de pages et engendre un début de production littéraire qui couvre plusieurs genres, du roman à l’essai en passant par la bande dessinée. Un certain nombre de ces livres seront en vente-signature à la foire Livres en folie au Parc de la Canne-a-sucre le 3 juin prochain. Parmi les livres qui seront signés la foire du livre le jour de la Fête-Dieu, citons : « Tout bouge autour de moi » de Dany Laferrière, « La catastrophe n’était pas naturelle » de Myrtha Gilbert, « Haïti n’est pas maudite, le 12 janvier n’est pas une punition » d’Osner Fevry Jr, « 35 secondes fatales… 300 000 morts » (un ouvrage collectif), « Alain Possible et le tremblement de terre » de Teddy Kesner Monbrun, « Mardi 12 et ses acolytes » de Farrel Myrtil, « Le bal des vautours » d’Himmler Rébu etc. Le lendemain du désastre, plusieurs écrivains haïtiens avaient produit une pléiade d’articles dans les journaux étrangers et sur le Net. Un recueil collectif intitulé « Haïti parmi les vivants » est actuellement en signature au festival Etonnants voyageurs à Saint-Malo, en France. Dirigé par l’écrivain Lyonel Trouillot, il rassemble notamment des témoignages d’écrivains haïtiens sur la catastrophe. En Haïti, 49 auteurs seront en signature et 1075 seront disponibles a la 16e édition de Livres en folie dont l’invité d’honneur cette année n’est autre que Dany Laferrière, prix Médicis 2009. De jeunes écrivains seront aussi en signature comme la romancière Bettina Pérono qui présente son premier ouvrage « Les enfants du diable ».
Et c’est l’Allemagne qui a décidé d’offrir neuf millions d’euros pour sa reconstruction
Voici une excellente nouvelle, parce que jusqu’à présent, on n’avait pas entendu grand chose concernant cette ville complètement démolie, puisque l’épicentre du tremblement de terre se trouvait à quelques mètres de Léogâne, dans la ville de Gressier Maintenant qui va reconstruire Léogâne . Connaissant les Allemands nul doute qu’ils sauront prendre cette reconstruction en charge, parce que il ne s’agit pas de refaire une ville avec les mêmes erreurs qui ont conduit à la destruction totale du Léogane d’autrefois. On apprend que ces 9 Millions d’euro offert par l’Allemagne serviront à reconstruire 11 écoles, 1 hôpital et à payer ceux qui voudront participer aux programmes Cash for work pour la réparation des routes, et le nettoyage de caneaux d’irrigation
La préservation de l’héritage culturel haïtien
Le Smithsonian Institute a offert d’établir un partenariat avec le gouvernement haïtien pour la préservation de l’héritage culturel haïtien.
Un agréent a été signé entre le Ministère de la culture et de la communication et le Smithsonian Institute. Ce programme de préservation incluera l’ISPAN ( L’institut pour la préservation du patrimoine national), le MUPANAH, ( Le musée national), les archives nationales, la bibliothèque nationale et le Bureau d’Ethnologie.
Une tuerie se serait déroulé dans la prison de la ville des Cayes, environ une semaine après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010. D’après les survivants du massacre au moins quinze prisonniers auraient été froidement abattus par leurs gardes alors qu’ils étaient sans aucun moyen de défense, « Ils nous ont tout simplement demandés de nous aligner par terre et ont fait feu« C’est ce que raconte un survivant. On apprend aujourd’hui que le président René Préval de concert avec le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti Mr Edmond Mulet, ont décidé de confier à une commission d’enquête indépendante la responsabilité de faire la lumière sur ce grave incident. C’est le quotidien Le New York times qui révèle l’affaire en précisant qu’elle se serait produite le 19 janvier, une semaine exactement après le séisme ayant dévasté le pays le 12 janvier. La commission d’enquête, dont la composition et le mandat n’ont pas encore été précisés, sera un effort conjoint de l’ONU et d’Haïti, assure dans un communiqué la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).