La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH) -dont les travaux débuteront en territoire dominicain, quelques jours après la désignation de ses membres- assurera le suivi des accords qui seront signés à Punta Cana, a expliqué Leonel Fernàndez.
Co-présidée par Bill Clinton et Jean-Max Bellerive, la CIRH "aura la responsabilité fondamentale de veiller à la pleine exécution des engagements conclus au sommet de Punta Cana", a tenu à préciser le dirigeant dominicain.
"Il y aura au moins dix initiatives concrètes, spécifiques et tangibles" que prendront en charge les pays participants, a-t-il poursuivi en soulignant que la conférence portera sur cinq axes thématiques : les infrastructures, la refondation sociale, institutionnelle, environnementale et la reconstitution du patrimoine culturel, artistique et religieux d’Haïti.
Selon des informations circulant en République Dominicaine, les organisateurrs espèrent pouvoir obtenir des engagements financiers de l’ordre de cinq milliards de dollars sur deux ans alors que déjà à New York, le 31 mars dernier, de nombreux partenaires d’Haïti avaient promis une enveloppe globale de 10 milliards de dollars, dont 5,3 milliards pour les 18 prochains mois.
A Port-au-Prince, le processus de nomination des membres de la CIRH, instance chargée de piloter le processus de reconstruction, et les préparatifs du sommet de Punta Cana n’ont fait l’objet d’aucune annonce officielle.