Le Lundi 11 mai, plusieurs organisations et partis politiques avaient convié le peuple à manifester pour réclamer le départ du président René Préval du pouvoir.
Il s’agissait de la plus importante manifestation depuis le séisme du 12 janvier. La police nationale haïtienne était aux aguets et même l’armée américaine surveillait le déroulement des choses du haut de ses hélicoptères.
On rapporte quelques coups de feu tirés, tandis que les forces de l’ordre ont quant à elles lancé des gaz lacrymogènes afin de contrôler la foule.
Les sénateurs ont voté par 14 voix pour et 2 abstentions, celles de Edmonde Supplice Bauzile et de Youri Latortue).
Après les députés, lundi soir, cela a été le tour des sénateurs de voter en faveur de la Loi prolongeant sur 18 mois la Loi sur l’état d’urgence.
La même loi statue aussi que le chef de l’état peut rester jusqu’au 14 mai 2011, date à laquelle il avait prêté serment si les élections n’arrivent pas à être organisés le dernier dimanche du mois de novembre 2010. La vote s’est déroulé dans une atmosphère chargée d’agressivité les sénateurs contre le vote de la loi – en nette minorité - traitant les autres et particulièrement le président du sénat, le sénateur Kelly Bastien de « vendeur de pays », de traitre, de Conzé.