Monsieur Didier Le Bret s’est réjoui de l’engagement du chef de l’état et a mis l'accent sur la nécessité de respecter les échéances constitutionnelles. D’après lui, le principal sujet de préoccupation des électeurs est le programme des candidats mais pourrions nous ajouter ces derniers ne se sont pas encore fait connaître.
Et il y en aura encore d’autres a fait savoir le directeur général du Bureau des Mines et de l’Energie, l’ingénieur Dieuseul Anglade qui a recommandé de ne pas laisser tomber les cosignes de vigilance. Le responsable du Bureau des Mines et de l’Energie en a profité pour faire part du projet de son administration de procéder à l’acquisition de 5 sismomètres pour remplacer ceux qu’avaient installés de façon provisoire en certains points du territoire les Français et les Américains (Institut de Géophysique des Etats Unis, USGS), au lendemain de la catastrophe. Les premiers ont commencé à récupérer les leurs tandis que les seconds devraient incessamment en faire autant, a-t-il ajouté.Haïti a enregistré le jeudi 20 mai dernier une réplique de 4.5 degrés sur l’échelle de Richter, selon l’USGS.
Ils étaient plusieurs centaines à avoir gagné les rues de la capitale, pour réclamer le retour de Jean Claude Duvalier. Les duvaliéristes portant pantalons noirs et T-Shirts rouges avaient organisé ce défilé dans les rues de Pétion Ville à l’occasion de cette date mythique duvaliériste consacrée à la souveraineté nationale. Ils répondaient ainsi à une convocation du PUN – Parti de l’Unité Nationale et ils réclamaient le retour de Baby Doc, réfugié en France d’où en plusieurs occasions il a envoyé des messages relayés par certaines radios de la capitale.
Ils se trouvaient tous deux à Montréal au Colloque sur la reconstruction d'Haïti. Tous les deux se sont déclarés favorables à la tenue des élections le 28 novembre prochain et ont tous deux souahaité que les Haïitiens de l'extérieur soient enfin autorisés à y participer. Au cours d’un débat de clôture samedi de ce colloque sur la reconstruction organisé à Montréal par le Groupe de Réflexion et d’action pour une nouvelle Haïti (GRANH), Charles Henri Baker candidat ayant terminé en 3e position en 2006 et Myrlande Manigat, femme politique et épouse de l'ancien président Leslie François Manigat, ont estimé qu’avec l’appui financier et technique de l’international, les élections sont possibles le 28 novembre 2010.
Mr Baker, un industriel de la capitale haïtienne, a fait observer que toutes les dispositions doivent être prises par les partis politiques et l’international pour que le processus se fasse dans la transparence.
Très critique a l’égard du chef de l’Etat, Charles Henri Baker qui a participé à la manifestation du 17 mai, affirme toutefois prendre pour l'instant ses distances de l'un des objectifs des manifestations à repétition, qui est le départ prématuré du president René Préval.
Il l'a de ce fait appelé à faire le retrait des lois à la base de ces manifestations, dont celle prolongeant de 18 mois la loi d'urgence 2008 et celle prolongeant de 3 mois le mandat du chef de l'Etat » a-t-il déclaré, faisant savoir que le chef de l'Etat doit aider à la préservation de l’ordre constitutionnel.
De son côté, Myrlande Manigat, le premier acteur politique à rendre publique son intention de briguer la présidence, s’est déclarée satisfaite que l’annonce de la date des élections ait été faite, elle a cependant souligné que l’actuel conseil électoral provisoire n’inspire aucune confiance.
De nombreux autres secteurs politiques ont également appelé au renvoi de l'actuel conseil accusé d'être à la solde des autorités politiques et la formation d'un conseil vraiment indépendant et capable d'organiser des élections réellement honnêtes et inclusives.
Les sénateurs de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain ont approuvé mardi une aide de deux milliards de dollars sur deux ans pour la reconstruction d'Haïti, dévastée par un tremblement de terre le 12 janvier. Le projet de loi, initié par le président de la commission John Kerry et son collègue républicain Bob Corker, prévoit un soutien américain à la reconstruction en partenariat avec le gouvernement haïtien. Le texte met en place un coordinateur au sein du département d'Etat chargé de gérer la politique américaine pour Haïti. Il réclame de la part de l'agence américaine d'aide au développement (USAID) qu'elle soumette au Congrès une stratégie à long-terme pour l'aide à la reconstruction d'Haïti. Le projet de loi réclame au département d'Etat des objectifs et des délais dans le temps pour l'aide américaine. Un rapport sur la stratégie d'aide doit être fourni au Congrès 90 jours après la promulgation du texte et annuellement par la suite. Ce plan d'aide doit encore être approuvé par le Sénat dans son ensemble et par la Chambre des représentants. Initialement, le projet de loi prévoyait une aide américaine de 3,5 milliards de dollars sur cinq ans. Mais un amendement déposé par le républicain Richard Lugar a limité à deux ans et deux milliards le projet, ouvrant la porte à un réexamen pour les années suivantes. "L'amendement du sénateur Lugar répond à une inquiétude fondée: il est tout à fait possible que la situation à Haïti change de façon significative au cours de ces deux années", a dit le sénateur Kerry devant la commission mardi. Le tremblement de terre qui a frappé Haïti le 12 janvier dernier a fait entre 250.000 et 300.000 morts et jeté plus de 1,3 millions de Haïtiens à la rue, selon l'ONU et les autorités haïtiennes.