L'ambassadeur d'Haïti aux Etats-Unis a été invité par la Maison Blanche à assister au discours sur l'état de l'Union de Barack Obama mercredi soir au Congrès, a-t-on appris auprès de la présidence, deux semaines après le séisme qui a ravagé le pays caribéen. Raymond Joseph, ambassadeur d'Haïti à Washington depuis 2004, a été convié par la Première dame Michelle Obama à la rejoindre dans sa loge du Congrès pour assister au discours de son mari devant les élus et la nation, moment fort de l'année politique américaine, selon la Maison Blanche. Parmi les invités de Mme Obama figurent aussi, outre Jill Biden, épouse du vice-président Joe Biden, des étudiants et des entrepreneurs, un ancien combattant d'Irak blessé au combat et un responsable de la police militaire de la base de Fort Hood (Texas, sud), théâtre d'une fusillade meurtrière en novembre. Mme Obama a aussi convié l'épouse d'un pompier de Virginie (est) déployé en Haïti dans le cadre de l'aide américaine à la suite du séisme du 12 Janvier 2010.
Croix-des-Bouquets est l'un des sites que le gouvernement haïtien a retenu pour installer des milliers de rescapés dans un "village", de tentes. Le terrain a déjà été prepare et on attend les tentes. .
Les avis sur les camps sont partagés, certains ne veulent pas quitter Port-au-Prince, même s'ils doivent vivre sous une simple toile, d'autre veulent à tout prix quitter la précarité de Port-au-Prince, et espèrent trouver du travail là bas.
René Préval a appelé lundi la communauté internationale à fournir de toute urgence quelque 200,000 tentes avant que la saison des pluies arrive.
Selon le chef du gouvernement haïtien la reconstruction durera au moins 4 ou 5 ans avant que le pays ne puisse revenir à la situation du 11 janvier 2010.
Le gouvernement haïtien est également préoccupé par de nouvelles tentatives de constructions anarchiques. M. Bellerive révèle que des sismologues canadiens pourront dans les prochains mois réaliser une expertise géologique en vue de proposer un plan de logement.
Le président Luiz Inacio Lula da Silva a fait cette annonce mardi lors d’un forum socio économique à Porte-Alegre après avoir signé une résolution d’urgence pour libérer les fonds, mais cette décision doit-être approuvée par le Parlement.
L’argent devrait être versé sous forme d’aide humanitaire, mais aussi servir à la reconstruction d’Haïti dévasté par le tremblement de terre du 12 janvier. Une partie de l’aide servira aussi à financer la présence des militaires brésiliens déployés au sein de la Mission de l’ONU en Haïti (Minustah). Le parlement du Brésil a approuvé l’envoi de 900 nouveaux militaires en Haïti. Ce qui fait passer à plus de 1.200 le nombre de soldats brésilien en Haïti. Le président brésilien devrait effectuer une visite en Haïti le 25 février prochain, a-t-on annoncé.
En effet, la population est sans merci, concernant ces bandits échappés des prisons ( on ne sait trop comment ) tout de suite après le dévastateur tremblemen de terre du 12 Janvier dernier . Ces bandits en effet ont repris leurs activités, volant des voitures, dévalisant les pauvres gens, mettant le feu au quartier commercial du bas de la ville, pour pouvoir piller les magasins à leur aise Mais la population, si éprouvée soit elle – ne se laisse pas faire. On n’a pas été en effet sans constater des exécutions sommaires . Est-ce la police? Sont-ce des members e la population? On ne peut rien affirmer. Mais toujours est-il que des bandits , et pas des moindres- auraient été retrouvés morts dans les rues. Dans un message au Conseil réuni à Genève pour une session extraordinaire sur la situation en Haïti, Navi Pillay a exprimé ses "craintes que des prisonniers évadés des prisons d'Haïti, dont des gangsters endurcis, puissent se procurer des armes et s'engagent dans des activités criminelles violentes". Elle a également fait état d'informations "alarmantes sur des exécutions sommaires (de criminels présumés) par des foules en colère". "Tirant les leçons du passé, nous devons prévenir et enrayer ces violations (des droits de l'homme) qui se produisent souvent après les catastrophes", a ajouté la haute-commissaire.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, à l'issue d'une journée et demie de débats, a demandé à la communauté internationale de continuer à soutenir le gouvernement et le peuple haïtiens après le séisme du 12 janvier, dans une résolution adoptée jeudi par consensus. Le Conseil des droits de l'homme, réuni en session extraordinaire à Genève à la demande de 37 de ses 47 Etats membres, a "réaffirmé la souveraineté d'Haïti et son intégrité territoriale, et souligné le rôle central du gouvernement haïtien pour l'établissement des priorités nationales". La résolution adoptée par le Conseil s'inquiète par ailleurs de la situation de particulière vulnérabilité des enfants, des femmes, des personnes déplacées, des personnes âgées, handicapées ou blessées. A l'ouverture des débats mercredi, la Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme avait exprimé ses "craintes que des prisonniers évadés des prisons d'Haïti, dont des gangsters endurcis, puissent se procurer des armes et s'engagent dans des activités criminelles violentes". "La situation actuelle en Haïti est un environnement favorable pour les trafiquants, ceux qui fournissent des adoptions illégales, ou d'autres qui veulent profiter de la situation (...) pour faire sortir des enfants d'Haïti", avait en outre averti le directeur adjoint du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) Dermot Carty.