La secrétaire d'État Hillary Rodham Clinton est arrivee à Port-au-Prince le samedi 16 Janvier et a rencontré la presse. Au cours de la conference de presse, Madame Clinton a dit que les Etats-Unis concentrent actuellement tous leurs efforts sur la fourniture d’aide huanitaire : eau, vivres, soins médicaux. Nous collaborons également avec les autorités haïtiennes à secourir ceux qui peuvent ˆdtre sauvés.
On compte maintenant une trentaine d'équipes venues du monde entier qui travaillent en ce moment à sauver les gens qui sont encore vivants. La plupart des personnes que les équipes américaines ont sauvées sont des Haïtiens. Le président Préval vient de rencontrer un homme qui avait survécu tous ces derniers jours, et nous sommes au cinquième jour. Nous sommes très reconnaissants pour ce sauvetage.
Nous avons parlé des priorités : le rétablissement des communications, de l'électricité et des transports. Nous sommes convenus d'assurer entre nous une coordination étroite à la poursuite de ces objectifs.
Je suis très fière du travail qu'ont accompli notre ambassade des États-Unis, l'USAID (notre agence pour le développement international), nos forces militaires, et tous les groupes privés, les particuliers et les associations confessionnelles qui sont ici en Haïti à travailler avec la population. Je voudrais m'adresser directement au peuple d'Haïti par l'intermédiaire des médias haïtiens. Nous sommes ici à l'invitation de votre gouvernement, pour vous aider. Comme l'a dit le président Obama, nous serons ici aujourd'hui, demain et pour la période à venir. Je puis vous dire à titre personnel que je connais la capacité d'adaptation et la force du peuple haïtien. Vous subissez une épreuve très dure. Mais je suis convaincue qu'Haïti peut se relever encore plus forte et meilleure à l'avenir. Je vous remercie.
Le bilan pourrait s’élever à 200.000 morts en Haïti. Selon Ken Keen, Général américain qui dirige les forces spéciales des Etats-Unis en Haïti, c’est l’hypothèse de travail de la communauté internationale. Dès le lendemain du drame, le premier ministre haïtien avait estimé le nombre de morts à plus de 100.000, mais à date seulement 25.000 corps ont été ramassés. A coté de ceux-ci, il faut compter ceux enterrés par leur famille ou brulés parce qu’ils entraient en putréfaction. Mais officiellement, 50.000 âmes ont péri, alors que la ville de Léogane avec ses 135.000 habitants, a été à 90% anéantie par le séisme. Rien que dans cette ville, une première estimation fait état de 20.000 à 30.000 victimes. Aucun bilan n’est encore disponible pour la ville de Jacmel, démolie à 50%. D’après des spécialistes, l’épicentre du tremblement de terre de mardi dernier se trouverait d’ailleurs à Léogane, ville située à 33 kms de Port-au-Prince.
Mr Ban Ki Moun a rencontré le Président René Préval et s’est rendu en face du Palais National complètement détruit par le séisme du 12 Janvier , où il a rencontré les sans-abris ayant installé un camp de fortune en face du Palais. Après Mr Ban Ki Moun a été voir les décombres du quartier general de la MINUSTAH, à l’hôtel Christopher où ont péri plusieurs membres de la MINUSTAH, la Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti, don’t le Numéro Un de la MINUSTAH, Mr Heidi Anabi.
Le gros travail du déblaiement de Port-au-Prince a commencé et en ce mardi 19 Janvier , 8ème jour après le tremblement de terre c’est visible. Les rues commencent à être dégagées de ces débris qui les obstruaient, les gens qui s’étaient installés dans les rues, utilisant pierres, boites de peinture, vieille marmite ou n’importe quel autre objet utilitaire pour se barrer, se protéger et se ménager un petit coin bien à eux dans les rues. Plusieurs rues étaient devenues impraticables avec la présence de ces sinistrés. Mais cela se remarque de moins en moins. On remarque toujours de part et d’autre de certaines artères ce qui avait été une école, un centre de santé, une église,. Et tout autour, il y a des jeunes les yeux tristes, assistant au déblaiement des décombres dans l’espoir fou que leur camarades , parents sera extirpé vivant des décombres, comme cela arrive de plus en plus rarement maintenant, en ce huitième jour âpres le tremblement de terre.
Port-au-Prince se réveille de la léthargie dans laquelle elle avait été plongée après ce terrible tremblement de terre qui a endeuillé toutes les familles de la capitale et de certaines villes de province. Heureusement qu’il y a encore Voilà qui fonctionne, tant bien que mal parfois, il est vrai. On appelle pour prévenir que tel market a ouvert ses portes . C’est le cas de ce market de Pétion Ville qui a du installer un service de sécurité pour contrôler ceux qui entraient, s’assurant qu’il n’y avait pas parmi eux des individus animés de mauvaises intentions.. Donc la fouille s’exerçaient à l’entrée et un contrôle du flux de gens était aussi de mise Les gens étaient heureux de pouvoir acheter quelque chose au supermarché Les marchés publics, eux , avaient recommencé à fournir fruits et légumes depuis le week-end. Mais tout était vendu très cher. A ce supermarché de Pétion Ville, ils changeaient au taux de 30 gourdes pour Un Dollars, alors que le cours ces jours-ci atteint jusqu’à 42gourdes 25 pour Un dollars .C’est vraiment terrible de tirer partie ainsi de la situation pour s’enrichir . Mais les gens ont accepté de payer le prix fort pour avoir une rame de pain, ou bien un sachet de café ou cinq livres de sucre. Certaines pharmacies ont de nouveau ouvert leurs portes pour quelques heures en cette huitième journée après le tremblement de terre.