Mais tout se fait trop lentement Mélodie FM a pu interviewer la Première dame Elizabeth Préval, qui s’est rendue dans les camps de sinistrés pour voir comment se passaient les choses. Et elle a pu constater la lenteur de la distribution dans l’un ou l’autre de ces camps établis sur les différentes places publiques, Champs de Mars, Place du Canapé Vert, Place Hector Hyppolite, Place Jérémie …etc…etc… Les gens sont impatients quand ils n’ont rien reçu. Comme ces ouvriers qui se trouvent installés au champs de mars et qui se plaignent de n’avoir reçu ni eau, ni plat de nourriture jusqu’à présent. On a pu remarquer que les ordures sont ramassées, que des toilettes provisoires sont installées . Mais la majorité de ces sinistrés ne souhaitent qu’une chose : retourner dans leurs provinces « C’est là seulement que nous nous sentirons en sécurité » sont ils unanimes à dire. Et augmentant encore la frustration, ces nouvelles sur l’aide accordée et qui continue d’affluer. « Que fait-on de tout cet argent ? Est-ce que il ne va pas nous filer sous le nez ? C’est comme ça vous savez que les choses se passent à ‘ordinaire. Les vrais victimes sont toujours les derniers à être secourus » Et on a l’impression que c’est pour être plus près de l’endroit où l’action se passe que de nombreux sinistrés trainent encore dans la capitale, avant de rentrer chez eux, dans leur province natale.
Catastrophique. Mais cela n’étonne pas outre-mesure quand on apprend que l’épicentre du tremblement de terre, se trouvait dans la zone de Léogâne à 15 kilomètres de Port-au-Prince. La plupart des maisons sont détruites et jusqu’à présent on a dénombré plus de 1.000 morts. Mardi 19 Janvier , dans l’après-midi trois cents canadiens membres de la marine canadienne ont débarqué d’un navire resté au large, le ATHABASKAN sur la plage de Ça Ira. Ils ont dit à notre reporter qui se trouvait tout à fait par hasard sur les lieux qu’ils étaient des militaires faisant partie du corps de la Navy et que leur mission était d’encadrer la mairie de Léogâne dans son travail de reconstruction de la ville. Un bus Dignité est venu à leur rencontre pour les amener à l’intérieur de la ville. Notre reporter a aussi remarqué que la Minustah n’était pas présente au moment de leur débarquement. Par contre, il y avait aussi à Léogâne des hélicoptères Blackhawk de la US Navy. Leur contingent semblait avoir débarqué beaucoup pus tôt et avait même déjà commencé des opérations humanitaires de distribution d’eau potable. La population , par contre se plaignait e n’avoir reçu aucune ration alimentaire et de mourir de faim. Léogâne et ses environs semblent avoir été très frappé spar le tremblement de terre et on peut observer toutes sortes de phénomènes , comme ces fissures le long de la route, assez larges par endroit au niveau de Carrefour Dufort par exemple, tandis qu’ailleurs on dirait un escalier, tellement les dénivellations sur cette route autrefois plate étaient grandes. On a même l’impression en certains endroits d’avoir un vide , une sorte de creux sous les pieds. Les gens qui se trouvaient sur la plage au moment du tremblement de terre racontent que la mer s’est retirée sur environ 400 mètres et qu’ils ont vu des poissons sauter puisqu’il n’y avait plus d’eau. Mais peu de temps après la mer est revenue avec force, ce qui est l’indice d’un raz-de-marée, démolissant les maisons qui se trouvaient pas trop loin de la plage,
Un puissant séisme de magnitude 6 a secoué Haïti mercredi matin, huit jours après le tremblement de terre du 12 janvier, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS). Selon l'USGS, le séisme s'est produit à 11H03 GMT et son épicentre a été localisé à une profondeur de seulement 10 kilomètres, à 59 km à l'ouest de Port-au-Prince. Aucune victime n'est signalée dans l'immédiat mais des journalistes de l'AFP présents à Port-au-Prince ont rapporté des bruits d'effondrement, ce qui semble indiquer que des bâtiments endommagés par le séisme survenu il y a huit jours se sont écroulés. La capitale haïtienne a été dévastée il y a huit jours par un tremblement de terre de magnitude 7 qui a fait au moins 75.000 morts et 250.000 blessés.
La ville de Jacmel s’est réveillée ce matin avec un violent tremblement de terre d’intensité 6.1. Les constructions déjà tellement fragilisées par le violent séisme du 12 Janvier 2010 se sont effondrées. Et maintenant la tour principale s’est aussi effondrée, rendant impossible la liaison internet de la ville. Les étudiants du Ciné Institute hébergé provisoirement dans un lieu provisoire ont sauté sur leurs pieds, se précipitant par les portes et fenêtres pour laisser le bâtiment. Cela s’est effectué en moins de 5 secondes. Le Directeur de Ciné Institute Andrew Bigosinki rapporte aussi que leur génératrice n’est plus en état de fonctionner, faute de fuel. Cependant une bonne nouvelle dans toute cette noirceur, David Belle , le fondateur de Ciné Institute avait lance un appel à l’aide par internet et la réponse a été tellement époustouflante, que des bateaux transportant eau , vivres et matériel de premier secours se sont mis en route. De petits avions aussi sot arrives à Jacmel et les étudiants se sont constitués en équipe, recevant cette aide dont la distribution a commence tant à Jacmel que dans les villes environnantes . Il était six heures ce matin quand a eu lieu cette réplique tellement importante, qui a jeté la panique à travers une bonne partie du pays.
75 MORTS . 250.000 blessés et PLUS D’UN MILLION DE SANS ABRIS.
Tel est le bilan donné aujourd’hui par la protection civile de ce séisme qui a touché toutes les communes des départements de l’Ouest et du Sud. Les 20 communes du département de l’Ouest, ainsi que les 10 communes du département du Sud Est ont été touchées par le séisme de magnitude 7.3 du Mardu 12 Janvier . La ville de Jacmel, chef-lieu a été la seule à être sévèrement touchée du département du Sud-est, alors que le séisme a ravagé six villes dans l’Ouest : Carrefour, Grand-Goâve, Gressier, Léogâne, Petit Goâve et Port-auPrince. Cabaret, Cité-Soleil, Croix-des-Bouquets et Tabarre dans l’Ouest, Cayes-Jacmel, La Vallée, Bainet et Côte-de-Fer dans le Sud-est ont subi un impact moyen, d’après les évaluations de la DCP. Les autres communes ont subi un impact faible.