Le sénateur de l'Ouest est clair là-dessus. « Je vais demander aux autres parlementaires de voter contre ce budget de transition reconduit et d'attendre celui qui sera déposé en juin prochain. J'espère que l'équipe gouvernementale aura assez de temps pour présenter un autre mieux ficelé et décentralisé. », indique le parlementaire, invité à Panel Magik ce mardi.
Steven Benoît rejoint en ce sens le sénateur Jocelerme Privert, lequel pense que le projet, tel qu'il a été présenté aux membres du secteur privé des affaires et de la société civile la semaine dernière, ne reflète pas les priorités du président de la République ni l'énoncé de la politique générale du Premier ministre. « C'est le même budget généralement présenté par les gouvernements précédents qui revient avec seulement 1,4% et 1% consacré respectivement aux pouvoirs législatif et judicaire contre 96% alloués à l'exécutif », dénonce l'élu de l'Alternative.
Un projet de Développement et Paix donnera bientôt de nouvelles maisons permanentes, à quelque 450 familles dans Petit Boucan, une partie montagneuse, isolée de la région de Gressier, dont les maison avaient été détruites en presque totalité par le séisme du 12 janvier 2010. Les maisons seront destinées aux personnes identifiées comme les plus vulnérables de la collectivité, comme les personnes âgées et les familles monoparentales.
Le projet est mis en œuvre en collaboration avec l’Institut de Technologie et Animation (ITECA), un partenaire haïtien de Développement et Paix depuis 1988. L’ITECA a mobilisé la communauté en organisant des consultations et assuré la participation de la population à la conception des maisons, ce qui contribuera à la viabilité du projet.
C’est le cabinet d’architectes ACDF du Québec, qui est chargé de la conception des maisons. Elles seront construites selon les normes antisismiques, résistantes aux ouragans et dotées de systèmes de collecte des eaux de pluie et de latrines. Les membres de la communauté recevront une formation de l’ACDF afin de pouvoir participer aux travaux de construction.
C’est une fidèle lectrice de Gary Victor et en meme temps l’ex-directrice de la Direction du Livre qui annonce la nouvelle. Emelie Prophète, une fidèle lectrice de l’écrivain en profite pour le presenter aux lecteurs.
“Animateur infatigable d'ateliers d'écriture, traducteur , professeur à l'université, chroniqueur au journal Le Nouvelliste, feuilletoniste du Ticket Magazine, l'écrivain de 52 ans joue sur presque tous les tableaux.” Et Emelie rappelled les nombreux prix déjà reçus par Gary tells que le Prix du Livre Insulaie de Ouessant (2003) pour « A l'angle des rues parallèles », en 2004 le prix du livre RFO pour « Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin », en 2008 le Grand Prix littéraire des Caraïbes pour «Les Cloches de la Brésilienne»; et on apprend, avec bonheur, aujourd'hui que Gary Victor a remporté le prix Casa de las Americas 2012. “ est déjà vieux , puisquil date de Ce Prix Créé en 1959, le prix Casa de las Americas est l'un des plus prestigieux prix littéraires du continent américain. Nous signalons qu'en 2008 l'écrivain haïtien Louis Philippe Dalembert a été récipiendaire de ce prix et que deux mentions spéciales avaient été accordées également en 2008 aux écrivains Jean-Claude Fignolé et Emmelie Prophète, respectivement pour « Une heure pour l'éternité » publié aux Editions Sabine Wespieser et «Le Testament des solitudes» publié aux Éditions Mémoire d'encrier. Les poètes haïtiens Anthony Phelps et Paul Laraque avaient également obtenu avant cela le prix Casa de las Americas.
«Le Sang et la mer», pour lequel Gary vient d'obtenir le prix Casa de las Americas 2012, est sorti en automne 2010 aux Éditions Vents d'ailleurs en France. Un livre plein de tendresses, qui raconte l'histoire d'Hérodiane et d'Estével, frère et soeur, orphelins, dont les parents ont été dépouillés de leurs biens, obligés de se réfugier à Port-au-Prince où ils doivent habiter un bidonville nommé Paradi. Hérodiane, très belle, grande lectrice, rêve d'un prince charmant au teint clair depuis que, petite, à l'école une bonne soeur lui avait laissé entendre qu'elle était trop foncée de peau. Elle rencontre Yvan, beau mulâtre fortuné, de plusieurs années son aîné, avec qui elle va avoir une histoire d'amour qui va virer au cauchemar. Estével, mi-homme, mi-dieu, fils d'une divinité de la mer, fait tout pour aider sa soeur. Il est marchand de boisson à la criée, le protégé d'un peintre connu avec lequel il entretient une relation d'une grande ambigüité aux yeux de sa soeur.
L'auteur fait dans «Le sang et la mer» un constat sans concession de ce qu'est Port-au-Prince, de la gestion du pays en général, du racisme latent qui existe dans notre société, tout ceci, à la manière de Gary Victor, enrobé de mythes.
Gary Victor effleure à la fin du livre le tremblement de terre du 12 janvier 2010 ; mais à lire les descriptions des habitations, la configuration du bidonville appelé Paradi, on pouvait sentir venir une catastrophe et présumer des dégâts qu'elle ferait.
« Le sang et la mer » est un beau roman, assez différent, à la fois par l'histoire, la tendresse et l'espoir qui le traversent, des autres livres de Gary Victor. Ce prix est largement mérité.
Gary Victor participera à Étonnants Voyageurs du 1er au 4 février. Il sera le 2 février au matin au collège Dominique Savio en compagnie de Régis Debray, puis à la Fokal dans l'après-midi il interviendra sur le thème Art et survivance et le 4 février à l'Institut français sur le thème journalisme et littérature.
C’est une nouvelle fillière découverte par nos compatriotes: aller s’installer au Brésil. Déjà plus de 500 ont fait et réussi le voyage et le Brésil envisage de régulariser leur situation en leur donnant des papiers. Mais cela semble être le dernier contingent à avoir reçu ainsi l’autorisation de vivre au Brésil. Le gouvernement brésilien a decide d’ouvrir l’oeil et les formalités d’imigration sont de plus en plus sévères. Conséquence: les Haïtiens restent bloqués dans des forêts souvent dangereuses, attendant n moment propice pour voyager, sans que cela ne se prodise. Ils sont massés dans les pays suivants ayant une frontière commune avec le Brésil: L’Equateur, la Bolivie, la Guyanne-Française. Mais les Brésiliens semblet bien decides à stopper l’invasionb.
C’est après le tremblement de terre de Janvier 2010 que les Haïtiens ont commence à se render au Brésil illégalement. Au début ces arrives d’Haïtiens n’avaient éveillé aucun soupcon. Mais la situation a bien changé maintenant. C’ailleurs la raison principale de la visite en Haïti de la présdiente brésilienne: Dilma Roussel qui est attendue chez nous le mercredi 1 er Février.
Une délégation ayant à sa tête le ministre de la culture Pierre Raymond Dumas s'est rendue dans la ville des Cayes ce jeudi.
Il s'agit pour les membres de la délégation de s'enquérir de l'état d'avancement des préparatifs du carnaval qui se tiendra du 19 au 21 février prochain dans la 3e ville du pays.
Le ministre de la culture, Pierre Raymond Dumas, et les membres du comité organisateur avaient donné le week end dernier, le coup d'envoi du Carnaval 2012.
Rappelons que la ville des Cayes, qui du 19 au 22 février 2012, accueillera le Carnaval national autour du thème " Ayiti ap dekolé, Okay pran devan". Il s'agit visiblement de l'appropriation du hit de J Perry qui a reçu un bon accueil populaire.
L'abandon du site traditionnel du Champ de Mars ne constitue pas la seule nouveauté du carnaval 2012. Pour la première fois le ministère de la culture n'aura pas la haute main sur l'organisation et la gestion des festivités. C'est le ministère de l'intérieur qui distribuera les allocations aux conseils communaux chargés d'organiser les festivités.