Le Mexique régularise tous les Haïtiens bloqués à Tijuana
Les autorités mexicaines ont décidé de régulariser la situation des Haïtiens sans papiers, environ 4 000 en provenance du Brésil pour la plupart bloqués à Tijuana/Mexique.
L’ambassade d’Haïti au Mexique a lancé les opérations et ces derniers ont jusqu’au 1er septembre pour remplir les formalités.
Cette mesure concerne uniquement les Haïtiens qui sont déjà au Mexique et non ceux qui auraient l’intention de venir à l’avenir.
A défaut de réaliser le rêve américain, le Mexique ouvre ses bras à ces Haïtiens... –
A Tijuana où ils sont environ 4 000, ils travaillent dans la restauration, la construction… « J’ai rencontré des directeurs d’association d’hôtels qui me disent qu’ils n’attendent que ces Haïtiens soient régularisés pour qu’ils puissent commencer à les embaucher », a confié l’ambassadeur d’Haïti au Mexique, Guy Lamothe.
Tijuana a l’ambition d’être une ville internationale car elle se trouve en face de San Diego pour laquelle les Américains ont de grands projets. Le Mexique a décidé de légaliser les Haïtiens en leur accordant deux types de résidence : un séjour d’un an renouvelable et une résidence permanente. « Pour le séjour d’un an renouvelable, tous les Haïtiens peuvent appliquer, ils l’auront, indique l’ambassadeur Guy Lamothe au Nouvelliste. Pour la résidence permanente, cela sollicite beaucoup plus de prérequis, on peut donc accepter ou refuser. »
A Tijuana, ils gagnent 250 pesos par jour, le salaire minimum mexicain. De ces immigrés, il y a des universitaires, des gens qui ont des métiers manuels ou qui n’ont aucune profession. « Tout le monde aura la chance de s’intégrer », assure l’ambassadeur Guy Lamothe, qui salue le travail des autorités mexicaines, de la société civile, des religieux et du secteur privé dans cette situation migratoire.
PAR CONTRE L’ADMINISTRATION TRUMP NE BOUGE PAS
Aucune annonce d’un prolongement du TPS pour bientiôt. Pire encore: Trump renforce l'angoisse et stigmatise les Haïtiens , c’est le titre choisi par Le Nouvelliste qui reprend cet article paru dans The Miami Herald cette semaine et faisant savoir que :
À quelques jours de l'annonce de la décision de renouveler ou non le TPS, l'administration Trump a plutôt décidé d’enquêter sur plus de 50 000 Haïtiens afin de savoir s’ils ont commis des actes criminels ou ont joui de bénéfices sociaux sans en avoir le droit. La mesure, est dénoncée par des activistes qui y voient une chasse aux sorcières. « C’est un gros show », a indiqué au Miami Herald Randy McGrorty, avocat et directeur d’un service d’assistance légale de l’Église catholique à Miami, en réaction à l’enquête de Homeland Security au moment de décider de l’extension du TPS pour les Haïtiens. « Je ne peux pas croire que le focus est de renouveler ou non le TPS. Le TPS est une forme d’aide humanitaire », a-t-il poursuivi, soulignant que la décision de l’administration Trump n’a aucun sens. « C’est décourageant d’entendre qu’au lieu de renouveler le TPS pour ces familles de rudes travailleurs qui risquent de perdre leurs emplois, le secrétaire Kelly a décidé de lancer une chasse aux criminels », a confié Marlène Bastien, responsable de Fanm Ayisyen nan Miami. Elle a rappelé que, lors de la campagne électorale, Donald Trump avait promis d’être le champion des Haïtiens. « Il est venu le temps pour lui de le montrer », a indiqué Marlène Bastien. Le renouvellement est dans l’intérêt d’Haïti et des États-Unis
«Des résidents exemplaires»
L’ambassadeur Paul Altidor, dans cette lettre au secrétaire John Kelly, a souligné que « tout compte fait, les Haïtiens bénéficiant du TPS ont été des résidents exemplaires aux États-Unis et ne représentent aucune menace en termes de sécurité ». Ceux qui ont l’autorisation de travailler paient leurs taxes et contribuent à l’essor de leurs communautés aux États-Unis, a indiqué cette correspondance dans laquelle l’ambassadeur a évoqué l’impact dévastateur du séisme du 12 janvier 2010, l’épidémie de choléra et l’ouragan Matthew. La dépêche de l'AP sur les e-mails internes de l'immigration intervient après la recommandation du patron de ce service, James McCament, de suspendre le TPS pour les Haïtiens. Après cette recommandation, il y a eu une levée de boucliers et des multiples lettres de congresmen, de sénateurs démocrates, d'activistes appelant le président Donald Trump à renouveler le TPS en faveur des Haïtiens -
LE GOUVERNEMENT ANNONCE UNE HAUSSE TRES PROCHAINE DU PRIX DE L’ESSENCE
Mardi, le Gouvernement s’est assit avec les responsables d’associations syndicales des transports en commun autour de l’augmentation du prix des carburants à la pompe.
Proposition d’augmentation confirmée par Guichard Doré, le Conseiller spécial du Président Moïse, qui a expliqué que cette proposition visait à rétablir la parité du Prix des carburants avec la République Dominicaine afin d'éviter que les résidants dominicains frontaliers continuent à venir faire le plein à bas prix en Haïti...
À l’issue de la rencontre, aucune entente n'a été trouvée, les propositions du Gouvernement ayant été rejetées par la partie syndicale. Toutefois, les syndicats qui se disent prêt a accepter une certaine augmentation, mais pas sur les termes du gouvernement, devait déposer mercredi une contre-proposition à la table des négociations, qui comprendrait également des mesures d’accompagnement pour les chauffeurs de transport en commun.
NOUVELLE RENCONTRE CE MERCREDI…
À la pompe actuellement, la gazoline se vend à 189 gourdes le gallon, 149 gourdes pour le diesel et 148 gourdes pour le kérosène. Le gouvernement propose aux syndicats des transports en commun une augmentation faisant passer les prix respectivement à 305 gourdes, 237 gourdes et 231 gourdes. Aucune entente n'a été trouvée à l’issue de la rencontre tenue mardi au local du ministère de l’Economie et des Finances. Les deux parties se donnent à nouveau rendez-vous mercredi. – (Le Nouvelliste)
Proposition des syndicats
Alors que le gouvernement a prévu dans un premier temps une augmentation de 116 gourdes sur l'essence (gazoline), 88 gourdes sur le diesel et 84 gourdes sur le kérosène, lors des discussions tenues mardi dernier, il a revu sa proposition légèrement à la baisse en proposant, 90 gourdes pour l'essence (gazoline), 80 gourdes pour le diesel et 75 gourdes pour le kérosène.
Les associations syndicales, particulièrement celles de transports ne comptent pas laisser la voie libre au gouvernement mais ne reste non plus sur la corde raide. Elles ont, en ce sens, proposé au gouvernement une augmentation de 20 gourdes sur l'essence (gazoline), 15 gourdes sur le diesel et 15 gourdes sur le kérosène, selon ce qu’a fait savoir le syndicaliste Duclos Bénissoit.
Une proposition que le gouvernement a rejeté d'un revers de main. Une rencontre est prévue ce jeudi pour continuer avec les pourparlers qui devront aboutir à une entente.
Leonardo DiCaprio et Sean Penn récoltent des fonds pour Haïti
Plusieurs célébrités dont le mannequin Naomi Campbell ont participé au gala annuel de levée de fonds au nom de l'organisation J/P Haitian Relief Organization.
Ce vendredi 5 mai 2017, l'organisation J/P Haitian Relief Organization a tenu son gala annuel. Comme d’habitude, l’événement s’est déroulé avec faste à Sotheby's à New York, avec le partenariat deBryan Lourd et David Geffen. The Hollywood Reporter rapporte que la soirée a été marquée par des performances acoustiques de Damien Rice et Andra Day qui ont suscité des ovations debout.
Cela fait 7 ans qu’un tremblement de terre de magnitude 7.3 a dévasté Haïti. Et chaque année depuis, l’acteur américain Sean Penn organise des soirées de gala pour récolter des dons pour l'organisation caritative qu’il a fondé : J / P Haïti Relief Organization. Avec toujours un seul objectif : contribuer à la reconstruction d'Haïti.
Plusieurs grands noms du cinéma notamment Leonardo DiCaprio, Naomi Campbell, Ellie Goulding, Andy Cohen et Donna Karan, ont apporté leur soutien à l'initiative. Ils soutiennent aussi Haïti Takes Root, un projet qui a pour mission de contribuer au reboisement du grand Sud suite à l'ouragan Matthew.
Pour la première fois, Haïti Takes Root reçoit des financements. Et c'était notamment grâce à Leonardo DiCaprio, qui s’est montré assez généreux lors de cette levée de fonds. L'acteur et le militant a décidé d'augmenter l'avance de 200 000 $ à 225 000 $ pour l’un des articles de vente aux enchères.
Prenant la parole à la fin de la soirée, Sean Penn a eu des mots très optimistes envers Haïti : « Haïti pourrait être un exemple, non pas d’un mauvais pays, mais de la façon qu’il pourrait résister à sa situation actuelle et atteindre quelque chose de mieux. Si cela peut arriver en Haïti, il peut aussi se passer dans le reste du monde, et devenir un exemple sur la façon dont l'espoir et le renouveau peuvent être retrouvés face à la mort et à la dévastation. »
KIYES OU YE ?
Vous n’avez pas eté sas remarquer ces grandes affiches à travers les rues tant de Port-au-Prince que de Pee3tion ville.
Kiyès ou ye..
“Kiyès Ou Ye” se yon mizik ki promouvwa Inite, Respè youn lòt, ak Fyète Nasyonal nou. Se yon chante ki envite tout Ayisyen pote kole pou nou mete Ayiti sou vwa devlopman. Mizik saa se mwen JPerry ki pote’l pou nou. W’ap jwenn li sou iTunes ak Spotify.
Le PADF parie sur les entrepreneurs de la diaspora
Encourager les membres de la diaspora à revenir investir en Haïti, c’est l’un des objectifs poursuivis par la « Diaspora Initiative Challenge », un des volets du projet LEAD (Leveraging Effective Application of Direct Investments) piloté par la Fondation panaméricaine de développement (PADF). Et, en l’honneur des 10 lauréats du concours de plan d’affaires lancé dans le cadre de ce projet, sur un total de 200 applications reçues, un déjeuner a été offert à l’hôtel Marriott le vendredi 28 avril 2017. Pour Jean Patrick Lucien, coordonnateur du projet et également entrepreneur qui, depuis quatorze ans, effectue des va-et-vient réguliers en Haïti, son pari de connecter les idées d’affaires de la diaspora pour une meilleure implémentation dans le pays est en passe de devenir réalité. En l’espace de cinq mois, les organisateurs – Fondation EDEM, GRAHN-États-Unis, NAAHP et Société de recherche haïtienne – ont eu à départager 200 plans d’affaires pour arriver à 10 finalistes parmi les postulants ayant pris part à un concours. Des postulants qui proviennent non seulement des États-Unis, mais aussi de la Moldavie, de la République dominicaine et du Canada. -
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Certains des finalistes présents à Marriott ce vendredi-là se démarquent par le caractère ambitieux de leur projet d’entreprise tandis que d’autres par la fougue avec laquelle ils ont présenté leur projet durant les 5 minutes qui leur étaient imparties. Certaines entreprises comme Autogaz S.A. ou Kleren Bongou fonctionnent déjà alors que d’autres sont actuellement en cours d’implémentation. Le défi maintenant, comme Jean Patrick Lucien a tenu à le signaler, est d’arriver à connecter chacune de ses entreprises à un partenaire [financier].
Nous commencerons notre revue, ce matin, avec la fête du Drapeau.
18 Mai célébré comme à l’ordinaire à l’Arcahaie.
C’était le 214 ème anniversaire de la création du drapeau à l’Arcahaie.
La célébration a eu lieu en présence du Chef de l’Etat accompagné de la Première dame Mme Martine Moïse, des membres du cabinet ministériel du Parlement du corpsdiplomatique et de diverses autres personnalités de la vie nationale.
De nombreux discours ont été prononcés.
Signalons celui du Président Jovenel Moïse, celui du député de l’Arcahaie Pierre Julien Féquière, celui de la Mairesse de l’Arcahaie Rosemilla Petit Frère, celui de Fritz Deshommes, Recteur de l’Université d’Etat d’Haïti. Rappelons que le 18 Mai est aussi la Fête de l’Université.
“ Nous sommes à un Carrefour a souligné le Président Jovenel Moïse, qui a annoncé des changements, beaucoup changements, mais sans casse.
Mais nous avons besoin de nous unir pour gagner cette bataille.
Il n’a pas manqué de souligner que Haïti est un pays comme les autres. Aussi devons nous respecter les règles du jeu si nous voulons progresser.
Il est temps de mettre fin à l’éternel recommencement. Nous recommençons trop…
Parlons toujours POLITIQUE avec cette annonce faite par le président de la république.
Celle de décisions difficiles à venir…
À la veille de ces 100 premiers jours, le Président Moïse qui faisait son bilan à la Télévision Nationale a annoncé qu’il devra encore prendre des décisions impopulaires comme celle de la hausse des prix du carburants, pour sortir le pays d’une situation financière qu’il a qualifiée « d’extrêmement difficile »
Résoudre le problème de l’EDH, décongestionner les missions diplomatiques à l’étranger, réduire les effectifs de la fonction publique, augmenter le rendement des fonctionnaires sont quelques unes des prochaines batailles que le Chef de l’État entend engager au cours de son quinquennat.
Moïse affirme qu’il va résoudre le problème de l’EDH subventionnée par l’État à hauteur de près 250 millions de dollars par an, tout en reconnaissant la complexité des problèmes de l’EDH affirmant « Le pays doit avoir du courant électrique... » Il a annoncé que les 10 départements vont être interconnectés via un réseau national d’électricité, qui pourrait coûter selon les experts autour de 250 millions de dollars. Pour atteindre ses objectifs, Moïse a expliqué qu’il va appliquer deux modèles économiques : le Partenariat Public-Privé (PPP) et la Concession.
Autre sujet à l’ordre du jour: le TPS.
Ou plutôt souhaite faire le "bilan de la criminalité" des immigrants Haïtiens
Une exclusivité de l’Associated Press nous apprend que l’administration américaine a recours à cette mesure "peu orthodoxe" afin de déterminer du sort des détenteurs de la TPS
Dans un article daté de Washington (DC) et daté du 9 mai 2017, Alicia A. Caldwell de l’Associated Press nous apprend que l’administration Trump s’apprête à recourir à des mesures "non-orthodoxes" afin de décider du sort des immigrants haïtiens visés par l’expiration prochaine de la Temporary Protected Status (TPS) qui permettait à des milliers de nos compatriotes de rester illégalement aux États-Unis en raison de la précarité de la situation en Haïti suite au séisme du 12 janvier 2010.
Voici quelques extraits traduits librement de l’article de l’Associated Press :
"Les requêtes sur les antécédents criminels de la communauté ont été faites dans les emails internes du Service de Citoyenneté et Immigration des États-Unis dont l’Associated Press a obtenu copie. Ils montrent que le nouveau directeur de l’agence désir également savoir combien des quelques 50 000 haïtiens inscrits au programme de statut temporaire protégé (TPS) profitent de bénéfices sociaux auxquelles ils n’ont pas droit."
"Le directeur par intérim de l’USCIS a recommandé de laisser expirer le programme. Dans une note du 10 avril publié pour la première fois par USA Today, James McCament a déclaré qu’Haïti n’est plus en crise malgré sa pauvreté et son instabilité politique. Cependant, il veut permettre aux Haïtiens de rester jusqu’en janvier 2018 afin qu’ils aient le temps de prendre des dispositions pour partir volontairement. S’ils ne quittent pas les États-Unis d’ici là, le gouvernement pourrait les expulser de force.
Pourtant, John Kelly du Homeland Security a le dernier mot."
"Au cours de sa première semaine de travail, Kovarik, chef de la politique, a demandé aux fonctionnaires combien de fois les haïtiens ayant un statut temporaire (TPS) ont été reconnus coupables de « crimes de toute nature » et combien ont profité des avantages publics. Elle a demandé cette information dans quatre courriels distincts. Elle a également demandé combien d’argent les Haïtiens ont envoyé à la terre natale et à quelle fréquence ils ont voyagé en Haïti. Ce qui n’est pas dit c’est que les déplacements fréquents pourraient suggérer des conditions améliorées.
"S’il vous plaît creuser pour trouver des histoires (réussies ou non) qui montrent comment vont les choses en Haïti - c.-à-d. des histoires de reconstruction, des organismes non-gouvernementaux et à but non lucratif, comment les États-Unis aident certaines industries", écrit Kovarik le 28 avril. "Nous devrions également trouver un bilan des activités criminelles commis par un individu avec la TPS. Bien qu’il ne s’agisse que d’un échantillon non représentatif de l’ensemble de la situation, nous avons besoin de plus que « Haïti est un pays pauvre »." HI/RK
WYCLEF JEAN était à Miami pendant ce week-end pour participer à la célébration du drapeau. Et le chanteur n’a pas manqué de parler du TPS et de demander son octroi pour nos compatriotes.
Vendre 2.400 bouteilles en 4 semaines. C’est le défi que s’est lancé Stevens Charles, créateur de LS Cream, une boisson alcoolisée inspirée d’une liqueur traditionnelle haïtienne.
LS Cream est une variante du crémas haïtien, un mélange d’alcool pur, de lait condensé, de noix de coco et d’épices comme la cannelle, la muscade ou la vanille. Pour créer sa boisson, Stevens Charles, originaire de Montréal-Nord, a récupéré la recette de sa grand-mère, originalement écrite à la main sur un bout de papier, avant de l’envoyer à un laboratoire américain.
«Je me suis souvent demandé pourquoi est-ce que le crémas n’était pas commercialisé? Je me suis dit que c’est peut-être quelque chose que les gens aimeraient acheter» explique Stevens Charles.
Après avoir été approuvé par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), le LS Cream est produit pour la première fois en décembre 2014, pour le marché américain.
Le succès est immédiat. En deux semaines, 75 caisses de LS Cream sont vendues dans les états de New-York et de la Floride. Le produit reçoit une médaille d’argent au World Spirit Competition de San Francisco, puis une en or au WSWA Spirit Competition à Las Vegas.
Aujourd’hui, le LS Cream est accessible dans plus de 100 succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ), au prix de 28,30$. Mais rien ne garantit que les bouteilles noires, modernes et épurées, dessinées par Stevens Charles lui-même, puissent y rester.
Considéré comme «produit de spécialité», le LS Cream n’a été commandé que par petites quantités par la SAQ. «Nous devons encore voir si le LS Cream va rester un produit saisonnier, qui sera présenté à certaines périodes de l’année, où s’il peut rester à l’année» explique Anne-Sophie Hamel-Longtin, directrice des relations presse de la SAQ.
C’est dans cette optique que l’entrepreneure a lancé son «opération sold-out», sur les réseaux sociaux, avec pour but de vendre 2400 bouteilles en 4 semaines. Dans une vidéo Facebook, Stevens Charles revient sur l’histoire du produit et l’importance pour lui qu’il prenne sa place sur le marché.
Pour trouver du soutien pour assurer la promotion du LS Cream, le jeune entrepreneur a participé à l’émission «Dans l’œil du dragon» où des hommes et femmes d’affaires chevronnés investissent dans les idées de nouveaux entrepreneurs, afin de demander 100 000$. Sa proposition n’a pas été retenue, mais plusieurs Dragons, dont Gilbert Rozon, lui ont offert de l’aide afin de faire connaître son produit.
Si les ventes sont concluantes, le LS Cream pourrait entrer dans le cercle très prisé des «produits réguliers» de la SAQ. Quand il y sera, Stevens Charles veut qu’il trouve sa place dans tous les bars et les restaurants.
Autre sujet à l’ordre du jour pour la semaine un nouveau mouvement artistique et social.
Son nom
NOU PRAN LARI
C’est Le Nouveliste qui en parle…
A l’initiative d’un cluster d’artistes de disciplines diverses, sera lancé à partir de juin un mouvement artistique et social baptisé « Nou pran lari a ». L’objectif étant de mettre en lumière des talents hors pair peu connus du public. En guise d’avant-goût, ce 18 mai entre 4 et 8h p.m., ceux que cela enchante sont invités à découvrir Patrick Elie, surnommé Konbatan, et Katelyne Alexis dans leur atelier situé au croisement de rue Bois et de la grand-rue. Romel Jean-Pierre, Rossi Jacques Casimir, Adler Pierre et Claudel Casséus sont tous artistes. Tous, habitués des quartiers dits « défavorisés », connaissent des jeunes bourrés de talents vivant dans ces milieux, mais peu connus du grand public. Au lieu de s’en plaindre, les amis, après concertation, esquissent un projet de mise en lumière pour ces derniers. Le projet s’intitule « Nou pran lari a ». Il consiste à multiplier des activités culturelles à dessein de faire découvrir les artistes.
500 agro-entrepreneurs formés par les Petits frères et soeurs de l'Incarnation à Hinche
Publié le 2017-05-16 | Le Nouvelliste
Les Petits frères et soeurs de l'incarnation a organisé, le jeudi 11 mai 2017, à l’occasion de l'inauguration d'une boucherie et charcuterie moderne, une cérémonie de présentation de 100 jeunes techniciens agricoles, après avoir suivi plusieurs sessions de formation sur «Le rôle de l'agriculture paysanne dans la vie de chaque être humain». La première secrétaire de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne et le consultant en formation de boucherie et charcuterie de France œuvrant aux côtés des PFSI ont pris part à cette activité qui s’est déroulée à Hinche et au campus de formation des jeunes entrepreneurs agricoles supportée par des bailleurs internationaux. Dans une ambiance conviviale, 100 jeunes techniciens agricoles en provenance de tous les départements du pays se sont présentés au campus et à la boucherie moderne et charcuterie de Hinche pour recevoir les délégués de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne, des officiels des Petits frères et soeurs de l'Incarnation. Cette formation, qui s’est déroulée sur une période de six mois, a été «l’occasion pour plusieurs praticiens en entrepreneuriat agricole, leaders d’églises, d’organisations locales et d’autres pays de partager leurs expertises dans la protection de la terre et la production animale et végétale sur les techniques modernes et paysannes», a fait savoir le frère Franklin Armand, supérieur général des PFSI. Tout au long de la formation, ces entrepreneurs agricoles, issus des milieux ruraux de plusieurs départements, ont participé vivement aux discussions portant sur les stratégies pour cultiver un lopin de terre par des techniques et la mise en valeur de la production animale et végétale pouvant aboutir à l’accroissement de la production nationale dans la région, a ajouté le fondateur de la congrégation religieuse. En outre, l'homme d'Église a précisé que l’École d'entrepreneuriat agricole est un programme de renforcement de compétences multiples des fils de paysans, des leaders communautaires, techniciens sur des domaines clés de l’agriculture comme alternative pour repositionner Haïti sur la carte des pays exportateurs des produits agricoles et de bétail». La représentante de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne, Stefanie Kestler, a pour sa part félicité tous les participants à la formation, tout en mentionnant que les jeunes agro-entrepreneurs ont appris de nombreuses techniques qu'ils auront l’occasion de mettre en pratique dans leurs communautés respectives pour un avenir meilleur d’Haïti. « Votre présence ici est la preuve de votre détermination à vous engager pour une nouvelle Haïti », a relaté Kestler, indiquant que les regards sont fixés sur ces jeunes et les communautés peuvent compter sur eux afin d’avoir un pays «plus productif et équilibré». «Ces jeunes formés dans la boucherie et la charcuterie répondent à un besoin communautaire. Ils sont en effet capables de dupliquer ces formations dans tous le pays, à moins qu'il y ait une volonté politique pour résoudre le problème de consommation des viandes de mauvaise qualité et la lutte contre le vol de bétail. Il est temps que les autorités haïtiennes prennent des dispositions pour protéger ces citoyens», a déclaré Jean Yves Clavreul, consultant en formation et communication à la Boucherie et charcuterie moderne de Hinche, ajoutant que c'est le rôle partagé des acteurs de travailler à la duplication de ces formations pour l'autonomie des jeunes entrepreneurs agricoles. Les Petits frères et soeurs de l'Incarnation ont déjà formé plus de 500 jeunes techniciens agricoles et embauchent plusieurs dizaines de ces étudiants de 2006 à 2017 dans plus de 90 entreprises agricoles. Ces entrepreneurs agricoles ont contribué à faire baisser les prix des produits de première nécessité à Pandiassou et ses environs.
L’ONU veut transférer 40.5 Milions de dollars pour aider Haïti.
Selon un rapport publié mardi, les Nations Unies proposent que 40,5 millions de dollars du budget non dépensé de la mission de maintien de la Paix des Nations Unies (Minustah) pour 2015-2016 soit transféré dans le fonds destiné à la lutte contre le choléra en Haïti.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a présenté cette proposition à l'Assemblée générale des Nations Unies pour remédier au déficit majeur du fonds fiduciaire de 400 millions de dollars nécessaires pour aider Haïti à se remettre de l'épidémie.
Rappelons que jusqu’à présent seulement 7 pays ont contribué à ce fonds de 400 millions lancé en décembre 2016 par l’ancien Secrétaire Ban Ki-moon et qui s'avère jusqu'à présent un véritable échec. Les pays ayant contribué à ce rassemblement de fonds sont : le Chili, la France, l'Inde, le Liechtenstein, la Corée du Sud, le Sri Lanka et la Grande-Bretagne, contribution s’élevant à 2,67 millions de dollars, auquel I faut ajouter $ 15,901 dollars de la Fondation de l'ONU.
De plus, hors fonds fiduciaire, le Canada a contribué à hauteur de 6 million de dollars canadiens (± USD 4.6 million) et le Japon pour 300 millions de Yen (± USD 2.6 million)...
Le Secrétaire général Guterres a l'intention de nommer un envoyé de haut niveau pour élaborer une stratégie de collecte de fonds qui apportera des contributions des pays mais aussi d'autres sources. L'Assemblée générale examinera le mois prochain les propositions visant à recueillir des fonds pour Haïti.
LA GROSSE NOUVELLE POUR LA SEMAINE A ETE L’ANNONCE PAR LE SECRETAIRE D’ETAT JOHN KERRY DE LA FIN DU TPS.
Cette nouvelle a provoqué un véritable tollé dans la diaspora à l’encontre dans la réaction au pays. En effet. Les gens ne comprennent pas que au fait c’est une fin qui est apporté au TPS, ce statut de protection temporaire accordé par le président Barack OBAMA, à la suite du tremblement de terre du 12 Janvier pour aider les Ha¨ˆtiens a relever la tête, et à s’organiser en attendant que leur pays soit à même de les accueillir de nouveau.
Donc le TPS depuis 2010 a été renouvelé chaque 18 mois. Les Haïtiens bénéficiaires d’un statut de protection temporaire ne pouvait en aucun cas être déporté et jouissaient d’un permis de travail. ‘Et bien maintenant, c’est fini. L’administration TRUMP leur a donné six mois, pas un jour de pus pour régler leurs papier et se préparer au retour. SIX MOIS qui expireront le 22 JANVIER 2018. Cela signifie le rapatriement en Haïti de 58 MILLE compatriotes qui ont organisé leur vie aux Etats-Unis, achetant une maison, bénéficiant de possibilité d’inscrire leurs enfants à l’école, de fréquenter des hôpitaux quand ils étaient malade et surtout, et surtout de jouir d’un permis de travail
Et bien tout ça va prendre fin dans SIX MOIS, c’est à dire le 22 JANVIER 2018.
L’administration TRUMP n’a pas prolongé le TPS comme certains se plaisent à le répéter: elle a donné SIX mois aux bénéficiaires de ce statut pour se préparer à partir, à quitter les Etats-Unis.
C’est une véritable catastrophe pour notre pays qui est déjà dans un état tellement délabré et qui ne pourra en aucun cas recevoir 58 Mille compatriotes, alors qu’il ne peut même pas absorber les Haïtiens qui nous viennent de république Dominicaine régulièrement chaque mois , que l’on dépose sur les frontières et qui doivent recommence rune nouvelle vie ici en Haïti, sans rien en main C’est sans doute pourquoi on voit de nouvelles tentes sur les flancs des mornes. C’est pourquoi on voit ces nouvelles tables installées sur les trottoirs…Chacun a son petit commerce , encombrant encore davantage les rues de la capitale, malgré les efforts des mairies don’t certaines ont, semble t-il , donné le gain depuis quelque temps.
On ne parlera jamais assez de cette méchante décision de l’administration Trump. Les compatriotes de la diaspora cependant continuent la lutte, manifestations, lobyisme. Dernière nouvelle en date l’administration de la ville de Miami, le Miami Dade a écrit à Donald Trump pour lui demander de revenir sur cette décision de 6 mois au bout desquels les Haïtiens devront laisser le pays, qu’il pleuve, qu’il tonne ou qu’il grêle.
De son côté l’hebdomadaire Haïti en Marche titre en première page:
L’administration Trump se prépare à mettre fin au TPS pour le Haïtiens . Et l’hebdomadaire rappelle que les conditions en Haïti se sont même davantage dégradées, Aussi on ne sait pas où le secrétaire d’état Kelly voit que les conditions en Haïti se sont améliorées depuis le séisme de 2010.
Mais la semaine a eu aussi son lot de manifestation de rues
Tout se passé comme si il s’agissait de deux entités différentes
Dehors dans la diaspora on lutte pour l’obtention d’une vraie prolongation du TPS, c’est à dire 18 mois et à l’intérieur, on lutte pour une autre survie.
Ce sont les enfants des écoles qi en ont marre de se rendre à l’école pour y trouver des classes vides, privées de leurs professeurs. Alors ces enfants gagnent les rues pour demander le retour du professeur dans la sale de classe. Ailleurs, en France par exemple ce ne sont pas les enfants qui gagnent les rues. Non on note plutôt que les parents se rendent à ‘éducation nationale pour demander le remplacement des professeurs absentéistes par d’autres avides eux, de travailler.
Manifestations aussi des ouvriers réclamant un salaire minimum par jour de 800 gourdes. Ce n’est pas énorme mais les patrons d’usine expliquent que ils ne sont pas en mesure de le leur accorder, parce que Haïti dans ce cas ne sera plus compétitive. Les entreprises iront ailleurs. Au Honduras par exemple. Haïti n’a déjà pas beaucoup d’avantages à offrir en dehors de sa min d’oeuvre à bon marche. Pas d’eau, pas d’électricité 24 heures sur 29. Celui qui veut ouvrir une factorie en Haïti sait à l’avance qu’il devra investir pour devenir auto suffisant. Génératrice, inverter, réservoir pour le stockage d’eau achetée etc…etc… Tout ça ne leur rend pas la tâche facile si en dehors de ça, il va leur falloir augmenter le salaire des ouvriers, ils risquent de tourner leur dos et d’aller s’installer ailleurs.
Mais les ouvriers n’en peuvent lus. Surtout avec l’augmentation du coût de la gasoline, ce qui a entrainé une augmentation du coût du transport, augmentation aussi des produits de première nécessité. Ils ne peuvent rien faire avec les 250 gourdes à la journée qu’ils gagnent. Aussi les syndicats ouvriers annoncent ils QUATRE JOURS de manifestations : Vendredi 26 Mai, Lundi 29 Mai, Mardi 30 Mai et Jeudi 1er Juin. C’est vous dire si les commandes seront prètes à temps…Les patrons s’arrachent les cheveux… Mais pourquoi n’y a t-il pas de rencontres Patrons-ouvriers? J’imagine que cela pourrait être une bonne chose.
Autre nouvelle de la semaine: Le résultats de l’autopsie du président Préval sont arrivés
Depuis le 3 Mars, jour du décès de l’ancien président qui a eu des funérailles du jamais vu dans ce pays, avec le pays tout entier suivant étape par étape les différentes phases de ces funérailles jusqu’à monter à Marmelade où a eu lieu la mise en terre.
Oui les résultats sont arrives et c’est un OUF de soulagement pour le pays tout entier.
Le président Préval n’a pas été assassin.
Il est bien mort de sa belle mort, c’est à dire de maladie, de cause naturelle . Le Dr Jean Armel Demorcy, Directeur de l'institut médico-légal, a même jugé nécessaire d’inviter la presse pour lui transmettre ces résultats:
Et il a dit ceci, selon ce que rapportent les medias: Selon le rapport reçu des États-Unis, aucune trace de substance toxique n'a été détecté dans les analyses, mais les poumons de l'ancien Chef d'Etat, ex gros fumeur, étaient en très mauvais état . Son décès est dû à une broncho-pneumopathie chronique obstructive, qui a empêché à René Preeal de respire .
L’une des causes de la bronch0-penumonie obstructive, une maladie à la base de 5% de décès dans le monde, est le tabgisme a indiqué également le médecin.
ALTERPRESSE annonce qu’un nouveau bâtiment hydromeltéorologique en Haïti sera inauguré par les autorimés haïtiennes ce vendredi 26 Mai, dans la perspective d’améliorer les services d’alerte. Ce bâtiment permettra de contribuer à la réduction des pertes en vies humaines et des dommages matériels en Haïti, selon une note de presse datée du mercredi 24 mai 2017 du secrétariat de l’Organisation météorologique mondiale (Omm) et transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
La construction de l’édifice a été financée par le Canada pour un montant de 6,5 millions de dollars.
Ce batiment est réalisé en partenariat avec le Ministère de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (Marndr) dans le cadre du projet intitulé « services climatologiques pour la réduction de la vulnérabilité en Haïti ».
L’omm, L’OGANISATION METEOROLOGIQUE MONDIALE, rappelled Alter Presse rappelled que Haïti est extrêmement vulnerable
- « Haïti est situé sur la principale trajectoire des tempêtes tropicales et des ouragans. De ce fait, le pays connait une tempête tropicale tous les deux ou trois ans en moyenne et un ouragan de grande envergure tous les six ou sept ans », alerte la note.
- L’élévation du niveau de la mer devrait accroître les risques d’inondations, d’ondes de tempête, d’érosion et autres phénomènes côtiers dangereux, poursuit-elle.
Face à cette situation, l’Omm plaide en faveur du renforcement de capacités et des outils des services météorologiques et hydrologiques haïtiens, à tous les niveaux, en terme d’infrastructures.
Ce renforcement aidera ces services à mieux exercer leurs activités, réaliser des observations et fournir des produits et des services d’information aux pouvoirs publics et à la population.
C’est également Alterpresse qui annonce l’ouverture d’une enquête sur la cargaison de riz déversee à Tabarre. Cette enquête vise à déterminer notamment la provenance et le propriétaire du produit alimentaire, indique l’administration communale de Tabarre, dans un communiqué de presse daté du 25 mai 2017, sans préciser l’institution en charge de l’investigation.
L’institution exhorte les citoyennes et citoyens, principalement ceux de la commune, à ne pas consommer le riz jeté près de la rivière grise, sous aucun prétexte.
Elle en profite pour condamner, avec véhémence, l’action malveillante de la part d’individus prenant le malin plaisir à jeter des tonnes de riz dans la rivière.
Lors d’une conférence de presse, le secrétaire d’État à la sécurité publique, Ronsard Saint-Cyr, a expliqué que le produit importé a été déversé à Tabarre après avoir été affecté par de l’eau de mer durant son débarquement.
C’était notre Revue pour la semaine du 22 Mai 2017, la dernière semaine du mois de Mai… ….
JUSTICE
Arrestation du substitut du Commissaire du Gouvernement :
Le Parquet de Port-au-Prince a procédé à l'arrestation du substitut du commissaire du gouvernement Ronald Pierre, accusé de la vente d'une arme appartenant au corps du délit d'un dossier se trouvant au parquet..(HAITI LIBRE)
ECONOMIE
La BRH injecte 10 millions US :
La Banque de la République d'Haïti (BRH) informe les banques, les agents de change et toutes les autres institutions financières régulées par la Banque Centrale ainsi que le public en général, qu'elle injectera 10 millions de dollars américains sur le marché des changes à partir du 14 juin.(HAITI LIBRE)
Signature d’un cadre de partenariat sur la réforme des finances publiques
Le gouvernement haïtien a procédé, ce mardi 13 juin 2017, à la signature, avec ses partenaires internationaux, d’un « cadre de partenariat » sur la réforme des finances publiques, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Le document concernant le « cadre de partenariat » offrirait un instrument pouvant mieux garantir l’efficacité de l’aide budgétaire générale, en raison de l’encadrement strict prévu, indique le titulaire du Ministère de l’économie et des finances (Mef), Jude Alix Patrick Salomon, également président du Comité de pilotage stratégique (Cps) de la réforme des finances publiques.
Il s’inscrit dans une dynamique de réforme en cours, ajoute-t-il.
Ce cadre mettrait également en place des mécanismes qui viendraient faciliter l’opérationnalisation des trois critères d’efficacité de l’aide au développement.
Ces critères sont les effets éventuels sur l’harmonisation des pratiques des bailleurs, l’alignement sur des priorités définies par les pays partenaires et le renforcement des capacités par une meilleure coordination de l’assistance technique.
« L’expérience haïtienne récente de la réforme des finances publiques, suite à la mise en place d’un cadre de gouvernance appropriée et à travers les différents appuis des bailleurs multilatéraux et bilatéraux, a permis de montrer qu’on pouvait avancer dans ce sens quand les conditions nécessaires sont créées », souligne Salomon.
Ce « cadre de partenariat » devrait donner la possibilité d’envisager, de manière plus « méthodique et rigoureuse », le financement de la reforme publique. Il représente une « réelle valeur ajoutée » par rapport aux accords individuels avec différents bailleurs, estime-t-il, tout en reconnaissant combien ce cadre de partenariat n’a pas de force juridique.
« Le cadre de partenariat représente un espace de dialogue et de concertation entre le gouvernement de la république et les partenaires techniques et financiers, en matière d’appui budgétaire de gouvernance économique ainsi que des finances publiques, afin d’améliorer les interventions ».
C’est ce que déclare, pour sa part, le titulaire du Ministère de la planification et de la coopération externe (Mpce), Aviol Fleurant.
L’initiative permettrait, selon lui, de réguler le financement des interventions des partenaires au développement d’Haïti, en fonction des priorités nationales.
Le gouvernement promet de renforcer le cadre institutionnel national, en matière de planification, notamment la révision du système national de planification.
De son côté, l’ambassadeur de l’Union européenne en Haïti (Ue), Vincent Dégert, réitère que les partenaires techniques et financiers continueront à assumer leur part de responsabilité dans l’appui de cette réforme. Dégert plaide en faveur d’une « implication politique », au plus haut niveau de l’État, en vue de donner l’impulsion indispensable et nécessaire à ce cadre de partenariat.
Plusieurs personnalités, dont l’ambassadrice de la France en Haïti, Elizabeth-Beton-Delègue, ont signé, entre autres, ce cadre de partenariat.
AGITATION SOCIALE
Grève annoncée pour la rentrée scolaire :
Mardi en conférence de presse, Josué Mérilien, le Coordonnateur général de l'Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH) a annoncé qu’aucun accord n’a été trouvé avec le gouvernement et qu’en conséquence, une seconde phase de mobilisation des enseignants est programmée pour la réouverture des classes en septembre prochain.(HAITI LIBRE)
Sit-in des ouvriers devant le Parquet pour exiger la libération d’un collègue
Des ouvrières et ouvriers ont organisé, ce lundi 12 juin 2017, un sit-in devant le Parquet près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince, en vue d’exiger la libération de leur collègue Williamson Fertile, en détention préventive prolongée depuis trois semaines.
Fertile appréhendé par la Police nationale d’Haïti (Pnh) depuis le 22 mai 2017, lors d’un mouvement de mobilisation, est toujours en prison, informe le représentant du secteur syndical au sein du Conseil supérieur des salaires (Css), Dominique Saint-Éloi, joint au téléphone par AlterPresse.
Parmi quatre ouvriers arrêtés lors des mobilisations ouvrières, trois ont pu retrouver leur libération alors que d’autres font l’objet de mandats d’arrêt, fait-il savoir.
« Au lieu d’entamer le dialogue, les patrons préfèrent nous déclarer la guerre », fustige Saint-Éloi, dénonçant les injustices subies par les ouvriers dans le cadre de leur mouvement de mobilisation.
Il condamne également des actes de brutalité commises par la Pnh sur les protestataires et appelle à la solidarité des ouvriers pour éviter que le mouvement pour l’ajustement salarial à 800 gourdes ne s’éteigne pas.
Tôt dans la matinée de ce lundi 12 juin 2017, des agents de la Pnh ont été déployés devant les locaux des usines, en vue de tuer dans l’œuf une mobilisation annoncée, critique-t-il.
Après plusieurs semaines de mobilisation et de protestation, les syndicats ouvriers avaient observé une trêve depuis le 6 juin 2017, avec possibilité de reprise de la mobilisation ouvrière ce 12 juin 2017, au cas où leurs revendications ne seraient pas satisfaites.
Saint-Éloi dit refuser de siéger au Css à cause de la présence notamment de Pierre Joseph Polycarpe qui a été favorable à une fixation du salaire minimum à 250 gourdes.
Fritz Charles serait aussi membre du directoire du parti politique Respè, dirigé par l’ancien candidat à la présidence, Charles Henry Baker, patron d’une usine textile, critique-t-il.
Ces deux représentants qui ne voient pas d’un bon œil le mouvement ouvrier ne feront que le jeu des patrons, craint-il.
Le syndicaliste indique avoir adressé une lettre au président de la République, Jovenel Moïse, ainsi qu’au ministre des affaires sociales et du travail (Mast), Roosevelt Bellevue, en vue d’exiger le remplacement de ces deux représentants.
Depuis l’installation du Css par le chef de l’État, le mercredi 7 juin, Saint-Éloi affirme qu’il n’a pris part à aucune réunion et qu’il n’a été contacté par aucun des membres du Css.
EDUCATION
Le Ministre de l’Éducation réitère ses promesses :
Pierre Josué Agénor Cadet, le Ministre de l'Éducation Nationale, a réitéré sa promesse d’intégrer les enseignants stagiaires, issus de l’École Normale Supérieure, dans le système éducatif, en réponse à leur revendication.
Une seconde phase de la mobilisation enseignante programmée pour début septembre 2017
Une seconde phase de la mobilisation enseignante est programmée pour début septembre 2017, à la réouverture des classes, annonce l’Union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh).
Le coordonnateur général de l’Unnoh, Josué Mérilien, indique que le mouvement observe un repli stratégique dans le cadre, afin d’évaluer la première phase,
lors d’une conférence de presse, le mardi 13 juin, et à laquelle a pris part AlterPresse.
Aucun accord n’a été trouvé avec le gouvernement dans la transparence et avec une échéance claire visant à répondre aux revendications des enseignants, déplore-t-il.
Les enseignants réclament le paiement de tous les arriérés de salaire, leur nomination, un ajustement salarial en fonction de l’augmentation du coût de la vie et l’application de la loi sur les frais scolaires.
Sous prétexte que les écoles vont fermer, le gouvernement en profite pour contourner les questions liées aux revendications enseignantes, fustige Mérilein, annonçant une mobilisation encore plus intensive en septembre prochain.
Pour sa part, le responsable de la coordination communale de Port-au-Prince au sein de l’Unnoh, Ebens Cadet, dénonce le système d’assurance de santé qui fonctionne « très mal ».
Il appelle la population, particulièrement les enseignants, élèves et parents, à soutenir la mobilisation annoncée.
Plusieurs casses ont été enregistrées lors d’une manifestation de l’Unnoh, le jeudi 1er juin 2017, à Port-au-Prince.
Distribution de chèques aux personnels affectés dans les écoles publiques
Dans une note rendue publique ce mardi 13 Juin, le Conseil de la Faculté d’Ethnologie a annoncé la suspension des activités académiques et administratives suite aux incidents survenus le lundi 12 juin dernier.
Par cette note, le Conseil invite les membres de la communauté à ne plus fréquenter l’espace jusqu’à nouvel ordre.
La Faculté d’Ethnologie (FE) fermée jusqu’à nouvel ordre, dixit le Conseil
Dans une note rendue publique ce mardi 13 Juin, le Conseil de la Faculté d’Ethnologie a annoncé la suspension des activités académiques et administratives suite aux incidents survenus le lundi 12 juin dernier.
Par cette note, le Conseil invite les membres de la communauté à ne plus fréquenter l’espace jusqu’à nouvel ordre.
CULTURE
La délocalisation de l’évènement culturel Livres en folie au Musée du panthéon national (Mupanah), au Champ de mars, le rend plus accessible, mais comporte également des défis en termes de sécurité, reconnait le responsable du quotidien le Nouvelliste, Max Chauvet, l’un des organisateurs.
Dans un article du quotidien, Chauvet tente de rassurer le public sur cet aspect, précisant que des dispositions ont été prises en vue d’assurer la sécurité de tous les participants et de leur matériel.
Plusieurs réunions ont été tenues, dit-il, entre les organisateurs et les responsables des différents services de sécurité, qui devront assurer la sûreté des lieux.
Des agents de la Police nationale d’Haïti, de la sécurité publique et des scouts seront présents dans tout le périmètre du Champ de Mars, principale place publique au coeur de la capitale.
À la hauteur du palais national, les tronçons des rues Oswald Durand
REVUE DE LA SEMAINE 22 Juin 2017
Près de 115 arrestations à Pétion-ville :
Gospel Monélus, le Commissaire de police de Pétion-ville a indiqué qu;une importante opération de pacification menée dans le quartier de Jalousie par la police de Pétion-ville et des agents de plusieurs unités spécialisées de la Police Nationale d’Haïti (PNH) a permis d’interpeller cette semaine environ 115 personnes et de saisir de 2 armes à feu.
C’est Haïti Libre qu ‘écrit, tandis que KISKEYA concernant le chapitre insécurité écrit :
Heidi Fortuné, Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, promet de s’attaquer à l’insécurité et ceci dès cette semaine.
Toujours insécurité Pierre Espérance du RNDDH met en cause, à la fois, le mode d’utilisation de l’effectif de la PNH, la présence auprès des parlementaires, des ministres et des directeurs généraux d’individus lourdement armés, les menaces de manipulation politique de la police et d’autres facteurs.
Le directeur exécutif du RNDDH s’insurge par ailleurs contre les diatribes à peine voilées du commissaire du gouvernement, Ocname Clamé Daméus, contre son prédécesseur Jean Danton Léger..
Le co-directeur de « Défenseurs Plus », Antonal Mortimé, appelle lui aussi à une meilleure utilisation de la PNH, mais surtout à des dispositions en faveur de meilleures conditions de travail des policiers et d’existence de la population, la misère étant un vecteur important d’insécurité, dit-il.
VIOLENCE DOMESTIQUE:
Rezo Nòdwest annonce l’arrestation de : Carrie Solage accusé de frapper sa petite amie lors d'une discussion à domicile qui a tourné au vinaigre.
Cela s’est passé à New York , valley Stream le jeudi 22 juin 2017
-C'est grâce à sa fille de 15 ans qui a eu le temps de composer le 911 pour appeler la police que la compagne de Carrie Solage a pu échapper à la fureur du législateur de Nassau County, a appris mercredi soir Rezo Nòdwès.
"Domestic violence" est la principale charge retenue contre Carrie Solage qui a été arrêté tôt mercredi matin par la police de New York. M. Solage qui est un législateur de Nassau County, dans l'Etat de New York, a, selon une version policière, agressé sa petite amiel ors d'une discussion très animée à l'intérieur de leur maison située à Valley Stream, une zone résidentielle de Long Island, New York.
Carrie Solage, 38 ans, fils d'immigrants haïtiens, qui a comparu au tribunal ce même mercredi 21 juin, aurait pris sa petite amie par le cou et l'aurait cognée contre un mur, mentionnent les documents de la Cour. La compagne dont le nom n'est pas révélé, se plaint de violentes douleurs au cou.
Les traces de violence sont visibles sur son bras.
L’Hebdomadaire HAITI EN MARCHE en page-couverture pose une importante question:
Donald trump veut il nous soumettre à un régime d’occupation.
Et l’hebdomadaire cite en exemple
Réduction drasique de l’aide à Haïti (18% ramenant cette aide à quelques dizaines de millions de dollars à peine.
- Renvoi chez eux après une dernière prolongation de 6 mois, jusquà janvier 2017 des quelques 58.000 bénéficiaires du TPS, un satut de residence permettnt aux compatriotes qui ont fui le pays après le terrible tremblement de terre du 12 janvier 2010. De continuer à résider temporairement ans le pays mais avec possibilité de renouvellement de cette disposition, de travailler et d’aider leurs parents retes au pays. ]Enfin refus absolu de participer à un fonds onusien pour réparer les torts faits à Haïti ( au moins 10.000 ,orts) par le cholera, celui-ci introduit dans le pays via la mission des casques leux de l’ONU.
Haïti doit prendre ses responsabilités, semble penser Mr Trump, poursuit Haïti en marche
DOSSIER ECONOMIE: Série de rencontres entre acteurs haïtiens et étrangers pour promouvoir les potentiels secteurs d’investissements en Haïti écrit Alter Presse qui precise que les bailleurs de fonds internationaux et les partenairs publics’privés haïtiens ont débuté le jeudi 22 juin une szérie de rencontres en vue de promouvoir les potentiels secteurs d’investissements en Haïti.
« Cet événement consiste à promouvoir Haïti au près d’un certain nombre d’entreprises françaises (qui œuvrent) dans le secteur des infrastructures, de l’eau, de l’assainissement, de l’énergie, de la construction, de la santé, du numérique et des télécommunications », indique Philippe Garcia, directeur de Business France au Mexique, en Amérique Centrale et dans les Caraïbes.
Cette activité organisée du 22 au 26 juin 2017 par Business France devrait également permettre à ces entreprises de trouver les « clés pour réussir en Haïti ».
Il reste un long chemin à Haïti pour qu’elle puisse se retrouver sur la carte internationale des investissements, reconnait, pour sa part, le directeur de Business France en Amérique Latine, Hervé Conan, affirmant que c’est le cas de toutes les îles de la Caraïbe
Pendant plusieurs jours, un ensemble d’entreprises de France et de ses départements d’outre-mer pourraient, dit-il, s’informer sur les potentiels et les possibilités d’investissements existant en Haïti.
Tout en appelant l’État haïtien à faire un effort pour stabiliser le pays en vue de garantir la sécurité des investisseurs, il exhorte le gouvernement haïtien à faire la promotion de ces nouveaux objectifs.
Prenant part à la première rencontre, le titulaire du Ministère de la planification et de la coopération externe, Aviol Fleurant, en a profité pour présenter les « opportunités à saisir » par les investisseurs.
Le domaine minier offre d’importantes opportunités d’investissements aux entrepreneurs haïtiens par la mise en exploitation de certaines mines métallifères et non métallifères dans la perspective des « grands débouchés », fait-il remarquer.
Fleurant cite plusieurs ressources minières à exploiter notamment les gisements de cuivre porphyrique, situés à Terrier-Rouge (Nord-Est), aurifères à Milot (Nord) et Limbé (Nord) et de marbre aux Gonaïves (Artibonite, nord) qui n’ont pas encore été exploités.
En août 2014, l’économiste Camille Chalmers, du Collectif Justice Mines, soulignait qu’Haïti a une sombre histoire en matière d’industrie extractive. L’intensité de pillage était énorme. Sur 83 millions dollars de profits générés par la mine de bauxite à Miragoane (Compagnie Reynold S.A), l’Etat haïtien n’en a retiré que 3 millions », rappelait-il.
Le secteur minier, estime-t-il, fait l’objet d’une propagande gouvernementale, arguant que « le secteur minier est le véritable pôle de développement économique du pays ».
L’exploitation des minerais peut provoquer la destruction des ressources floristiques et fauniques, la forte probabilité d’accidents mortels liés à l’utilisation de produits chimiques. L’industrie extractive risque de provoquer chez les femmes des malformations congénitales, soutient Camille Chalmers.
Ont également été présents à la rencontre du 22 juin, l’ambassadrice française en Haïti, Elisabeth Beton-Delegue, le président de la chambre Franco-Haïtienne de commerce et d’industrie, Gregory Brandt, l’ambassadeur de l’Union européenne en Haïti, Vincent Degert, et des représentantes et représentants d’une vingtaine d’entreprises françaises et des territoire français des Amériques, entre autres.
DOSSIER JUSTICE: Guy Philippe condamné à neuf ans d’emprisonnement aux États-Unis d’Amérique
L’ancien officier de police, Guy Philippe, sénateur élu de la Grande Anse (une partie du Sud-Ouest d’Haïti) aux élections de 2016, est condamné à neuf ans d’emprisonnement, aux États unis d’Amérique, pour trafic de cocaïne.
Dans cette affaire, entendue par la cour fédérale de Miami, ce mercredi 21 juin 2017, Philippe est accusé d’avoir accepté des pots de vin, pour protéger des passeurs de cocaïne, qui ont utilisé l’île d’Haïti pour expédier de la drogue aux États-Unis d’Amérique, indique un article du journal américain Miami Herald, consulté par l’agence en ligne AlterPresse.
Contrairement à sa position antérieure, Guy Philippe avait plaidé coupable, le vendredi 14 avril 2017, par rapport à l’accusation de blanchiment d’argent, lors de l’audience, présidée par la juge fédérale Cecilia Altonaga.
Son accord de plaidoyer lui a permis d’éviter d’être jugé, en mai 2017, sur une accusation de trafic plus grave, qui l’aurait envoyé en prison pour le reste de sa vie, rappelle Miami Herald.
Tandis que du coté du Nouvelliste, on lit ceci:
Guy Philippe a écopé de neuf ans de prison grâce à une entente avec la justice américaine pour éviter une plus lourde peine. La peine minimale et le prononcé du verdict le 21 juin, soit deux semaines avant la première date annoncée, suggèrent que l’ex-rebelle a peut-être fait des délations qui devraient inquiéter ses complices.
En avril dernier, un communiqué de l’ambassade des États-Unis, citant des fonctionnaires de plusieurs entités fédérales impliquées dans la répression du trafic de drogue et de blanchiment d’argent en rapport avec le trafic de la drogue, avait indiqué que Guy Philippe avait admis avoir utilisé son rang et son autorité pour « sécuriser des cargaisons de drogue arrivant en Haïti en échange de paiement ». L’ex-commissaire de police, dont les aveux sont consignés dans son entente avec la justice américaine, avait reconnu avoir reçu entre juin 1999 et avril 2003 entre 1.5 et 3,5 millions de dollars de trafiquants de drogue tout en sachant pertinemment que cela constituait le paiement de la vente de cocaïne à Miami, en Floride et ailleurs aux Etats-Unis. Guy Philippe, poursuit le communiqué, a admis aussi avoir partagé une portion de ces paiements avec des officiels de la PNH et d’autres membres du personnel de sécurité pour s’assurer de leur support dans la sécurisation d’autres cargaisons de drogue.
Fermeture des 10 bureaux régionaux de la Minustah dans le pays
La Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a procédé à la fermeture de son bureau régional dans le Nord, le jeudi 15 juin dernier. Cette fermeture concrétise la phase finale du processus de reconfiguration et de consolidation dans lequel la mission onusienne s’est engagée depuis quelques années afin de parvenir à son retrait définitif en octobre 2017. De 2015 à nos jours, 9 bureaux ont été fermés. La cérémonie de fermeture du dernier bureau, celui du Sud, est prévue pour ce 20 juin.
Le retrait définitif de la MINUSTAH prévu octobre prochain, entre dans la dernière ligne droite. Cette mission onusienne s’apprête à proceder, ce mardi, à la fermeture de son bureau régional du Sud. En conséquence, elle n’aura plus de bureau régional sur le territoire.
TOUJOURS NATIONS UNIES:
Nomination d’une nouvelle envoyée spéciale en Haïti
Mardi, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres a nommé Mme Josette Sheeran comme Envoyée spéciale pour Haïti.
Cette nomination s'appuie sur la longue expérience de Mme Sheeran au sein des Nations Unies et notamment son travail humanitaire en Haïti. En tant qu'Envoyée spéciale, Mme Sheeran guidera la pleine mise en œuvre de la nouvelle approche des Nations Unies pour réduire l'impact du choléra et soutiendra les efforts nationaux pour mettre en œuvre le plan de croissance durable d'Haïti à l'horizon 2030.
Rappelons que la nouvelle approche relative au choléra est axée sur deux voies : la première vise à intensifier les efforts destinés à réduire, puis arrêter, la transmission du choléra, améliorer l'accès aux soins et aux traitements et répondre aux défis à long terme que sont l'accès à l'eau, à l'assainissement et la qualité des systèmes de santé à Haïti. La deuxième implique le développement d'un paquet d'assistance et d'appui matériels pour aider les Haïtiens les plus directement affectés par le choléra.
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