Nous commençons avec le chapitre INSECURITE

 

Gang démantelé dans la zone de l’aéroport International :

Le Porte-parole adjoint de la Police Nationale d’Haïti (PNH), l’inspecteur principal Gary Desrosiers, confirme le démantèlement d’un gang opérant dans la zone de l’aéroport International Toussaint Louverture. 9 membres de ce gang dont son Chef : Désiré Jean-Baptiste, ont été arrêtés.

 

 

 

Jet de déchets : 10 citoyens arrêtés au Cap-Haïtien :

Des agents de la Mairie du Cap-Haïtien ont remis à la Police Nationale d’Haïti (PNH) une dizaine d'individus qui jetaient des déchets dans les rues de la ville.

 

 

 

-     Un marchand ambulant a trouvé la mort en début d'après midi à Pétion-Ville suite à une altercation avec les agents de la mairie de cette commune. En colère, des gens se sont evertués à lancer des pierres sur les agents et ont érigé des barricades de pneus enflammés. Ce qui a occasionné une situation de tension dans cette commune.

 

 

 

 

 

LA CARAVANE DU CHANGEMENT

 

 

 

Don de 10 millions de la BID pour la Caravane :

Mardi, le Gouvernement haïtien a signé un protocole d’accord de 10 millions de dollars américains avec la Banque Interaméricaine de Développement (BID). Cet accord vise à aider l’État à réaliser les travaux d’infrastructures, de curage de rivières, de construction de routes et autres, qui s’inscrivent dans le cadre de la Caravane du changement dans le grand Sud du pays.

 

 

 

155 millions de dollars de nouveaux dons de la Banque Mondiale

 

 

 

Mercredi, Jude Alix Patrick Salomon, le Ministre de l'Économie et des Finances, a signé 5 nouveaux accords de dons de la Banque mondiale à la République d'Haïti, pour un montant total de près de 155 millions de dollars américains, visant à améliorer les conditions de vie des habitants du Cap-Haïtien et des communautés affectées par le passage de Matthew dans les départements du Sud, en octobre 2016.

 

« Ces financements permettront de renforcer de façon durable la résilience du pays face aux chocs climatiques et à appuyer les efforts de reconstruction après l'ouragan Matthew » a souligné Raju Singh le Directeur des opérations de la Banque Mondiale par intérim, ajoutant « La Banque Mondiale est engagée aux côtés de la population haïtienne pour mieux faire face aux catastrophes naturelles ».

 

Les 5 accords signés concernent :

Un financement de près de 55 millions de dollars pour un projet de développement municipal et de résilience urbaine au Cap-Haïtien afin d'améliorer les services municipaux et réduire les risques d'inondation à court et à moyen terme. Ce projet est financé par l'Association Internationale de Développement (IDA) pour un montant de 48 millions et un don du Fonds d'Investissement Climatiques (CIF) pour un montant de 7 millions de dollars ;

 

Quatre financements additionnels d'un montant total de 100 million de dollars mobilisés par le mécanisme de riposte aux crises de l'Association internationale pour le développement (IDA) afin de soutenir la reconstruction après le passage dévastateur de l'ouragan Matthew. 

 

Ces 4 financements visent à : 

 

 

 

 

Remettre en état des routes et des ponts dans le sud d'Haïti et renforcer les capacités d'intervention de la protection civile en cas de catastrophe ;

Restaurer l'offre et la qualité des services de santé et amplifier les efforts de lutte contre le choléra ; 

Assurer la fiabilité et la résilience de l'alimentation en eau ; 

Soutenir la production agricole par le biais de subventions et de travail contre rémunération dans les zones du pays les plus affectées.

 

 

Avec les 100 millions de dons accordés en juin dernier par la Banque Mondiale http://www.haitilibre.com/article-21238-haiti-post-matthew-dons-de-80-millions-supplementaires-de-la-banque-mondiale.html c’est 1/4 de milliards de dollars que la Banque Mondial a accordé à Haïti en moins de 2 mois.

 

 

 

TOUTES CES NOUVELLES SONT TIREES DE L’AGENCE HAITI LIBRE>..

 

 

 

Encore un autre, un grand, qui s’en va, comme si tarissaient « les dernières gouttes d’homme » d’une génération, comme si la Grand'Anse, et le reste du pays avec elle, n’en finit pas de voir la mort lui enlever ses fils, illustres, anonymes, poètes, agriculteurs… Jean-Claude Fignolé ne pouvait pas se satisfaire d’une seule vie pour agir dans les multiples et successives zones d’intérêt qui l’ont attiré. Journaliste, critique d’art, critique littéraire, enseignant, responsable d’institution scolaire, armateur, producteur agricole, homme politique, analyste politique, activiste dans le culturel et le social… Si la mort n’était pas venue soudain mettre fin à son besoin de faire et de penser, il aurait sans doute trouvé autre chose dans quoi s’investir avec passion. Avec Frankétienne, René Philoctète et quelques autres, il avait, dans les années soixante-dix et quatre-vingt du siècle dernier, symbolisé la qualité et le dynamisme de la vie littéraire en Haïti. A l’étranger, la presse ne parlait pas d’eux. Pour l’écrivain d’un pays pauvre, l’exil peut servir de valeur ajoutée. Ils s’en moquaient et leurs façons d’être et de faire ont enseigné à ceux de ma génération qui les ont fréquentés à l’époque, que Port-au-Prince aussi était une capitale. Ses textes critiques, en particulier ceux sur Roumain et Philoctète, étaient d’une modernité incroyable et sortaient des vieilleries de la critique impressionniste. Pour Jean-Claude, il y avait toujours quelque chose à penser dans l’impensé même de l’œuvre littéraire. C’était un grand critique. Un critique-écrivain. Car le travail d’analyse et l’interprétation ne se passaient pas d’un travail sur sa propre écriture. C’était un lecteur qui nous instruisait en nous procurant lui-même un immense plaisir du texte. Et ceux qui ont été ses élèves savent-ils la chance qu’ils ont eue d’avoir pour professeur un homme qui savait de quoi il parlait et voulait les rendre moins bêtes, loin de la crasse des lieux communs !

 

 

 

 

 

PASSONS MAINTENANT AU QUOTIDIEN LE NOUVELLISTE

 

 

 

Avec un article de Lionel Troullot sur Jean Claude fignolé qui après Claude Pierre nous a lui aussi quitté.

 

 

 

Et puis, toujours dans Le Nouvelliste, nous apprenons que vendredi, ce sera Vendredi Littéaire en l’honneur du poète:  Serge Legagneur,

 

Un Vendredi littéraire spécial sera organisé au Centre culturel Anne Marie Morisset, ce 14 juillet, en l’honneur du poète Serge Legagneur, décédé le jeudi 29 juin 2017, à Montréal des suites d'un cancer. Membre du groupe Haïti littéraire, le poète est mort à l'âge de 80 ans. Un ensemble de textes et de chansons réalisé par Syto Cavé sera présenté ainsi que des témoignages sur la vie et l’œuvre du poète.

 

 

 

 

 

SOUS TRAITANCE: Des organisations syndicales souhaitent une réunion des protagonistes pour une issue à la crise.

 

 

 

La Centrale autonome des travailleurs haïtiens (Cath) et la Jeunesse ouvrière chrétienne d’Haïti (Joc-Haïti) encouragent la tenue d’une réunion entre les protagonistes pour une issue à la crise sociale secouant la branche du textile.

 

Elles recommandent au président Jovenel Moïse de prendre les mesures nécessaires en vue de l’organisation immédiate de cette réunion avec les principaux acteurs concernés par la question salariale en Haïti, afin de trouver une solution, selon une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

 

Compte tenu de la situation socio-économique du pays, l’augmentation du salaire minimum de 11.7% pour un taux d’inflation de 15.5 % est « criminelle et inhumaine », critiquent-elles.

 

Elles rejettent le document de recommandations portant sur la fixation du salaire minimum à 335 gourdes (Ndlr : US $ 1.00 = 65.00 gourdes ; 1 euro = 78.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.60 aujourd’hui).

 

Elles conseillent au chef de l’État de définir une politique d’emploi en faveur des jeunes et des universitaires haïtiens, de prendre des dispositions pour rémunérer les nombreux enseignants, régulariser leur situation et renforcer l’inspection du travail du Ministère des affaires sociales et du travail, entre autres.

 

Dans une résolution adoptée le mardi 11 juillet 2017, le Sénat demande à l’Exécutif de surseoir à la publication du rapport du Conseil supérieur des salaires (Css), fixant le salaire minimum des ouvriers à 335 gourdes.

 

Le document a été transmis au président aux fins de publication au journal officiel « Le Moniteur ».

 

L’instabilité menace Haïti, si le patronat et l’exécutif ne prêtent pas attention aux revendications salariales des ouvriers de la sous-traitance, estime le sénateur Antonio Cheramy, président de la commission des affaires sociales du Sénat.

 

Du lundi 10 et mercredi 12 juillet 2017, des milliers d’ouvrières et d’ouvriers de la sous-traitance ont défilé dans les rues de la capitale Port-au-Prince, pour réclamer une augmentation de salaire à 800 gourdes…

 

 

 

etALTERPRESSE D’´ECRIRE:

 

L’instabilité menace Haïti si les revendications des ouvriers du textile ne sont pas entendues, selon le sénateur Cheramy

 

Une résolution adoptée le mardi 11 juillet 2017 par le Sénat demande à l’Exécutif de surseoir à la publication du rapport du Conseil supérieur des salaires (Css), fixant le salaire minimum des ouvriers à 335 gourdes (Ndlr : US $ 1.00 = 65.00 gourdes ; 1 euro = 78.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.60 aujourd’hui).

 

Cette résolution a été transmise au président de la République, Jovenel Moïse aux fins de publication au journal officiel « Le Moniteur ».

 

A propos de l’éventualité d’une non publication de cette résolution dans le journal officiel par l’Exécutif, Cheramy soutient, dans une interview accordée à AlterPresse, que le président Jovenel Moïse n’a pas ce droit.

 

« Lorsqu’on envoie une résolution au président, il est contraint de le publier », rappelle-t-il faisant référence à l’article 125 de la constitution en vigueur.

 

Une publication par le président du rapport du Css risque de créer une instabilité, prévient-il.

 

 

 

ET HAITI EN MARCHE DE CONCLURE:

 

 

 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce rapport est loin de calmer les tensions nées de la mobilisation des ouvriers de la sous-traitance, qui réclament un salaire journalier de 800 gourdes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ET PUIS ALTER PRESSE ECRIT: 

Haïti : Suicide confirmé de l’ex directeur du Faes Klaus Eberwein.

 

 

 

L’ex directeur du Fonds d’assistance économique et sociale (Faes), Klaus Eberwein, retrouvé mort dans une chambre d’hôtel, à Miami (États-Unis d’Amérique) s’est suicidé.

 

C’est ce qu’a précisé Veronica Lamar, responsable au Département médico-légal de Miami-Dade au journal américain Miami Herald.

 

La mort d’Eberwein survient au moment où une enquête est ouverte sur la gestion des fonds Petrocaribe

 

L’ex directeur général du Faes du 31 mai 2012 au 23 mai 2015, sous la présidence de Michel Joseph Martelly, devait se présenter mardi 18 juillet devant la commission Éthique et Anti-Corruption du Sénat pour répondre aux questions des sénateurs.

 

Le Faes ainsi que d’autres institutions publiques ont été mentionnés dans une enquête lancée par la commission sénatoriale permanente Éthique et Anti-corruption, sur l’application des versements du fonds PetroCaribe.

 

Rendu public le mercredi 17 août 2016, le rapport de cette enquête a indexé plusieurs hauts fonctionnaires de l’État, dont d’anciens ministres et premiers ministres.

 

La commission d’enquête avait recommandé, entre autres, que l’Unité de lutte contre la corruption (Ulcc) « approfondisse l’enquête sur l’application des versements du fonds PetroCaribe au FAES ».

 

Elle a aussi exigé que « l’action publique soit mise en mouvement contre les personnes impliquées dans des actes de détournement de fonds publics.

 

 

 

LES GARDES COTES AMERICAINS ONT RAPATRIES 102 IMMIGRANTS HAITIENS AU CP HAITIEN.

 

 

 

Ces migrants qui voyageaient de manière clandestine à destination des Etats-Unis se trouvaient à environ 22 miles au sud de ‘’ Great Inagua’’,  Bahamas, quand ils ont été interceptés, le 11 juillet écoulé, a appris Haiti Press Netvork via une note du Groupe d’Appui.   Par ailleurs, selon la note du GARR, M Ryan, a souligné que la garde côtière américaine et ses agences partenaires continueront de maintenir une forte présence sur leur frontière maritime en vue d’empêcher aux migrants clandestins d’atteindre leur objectif.

 

 Soulignons que depuis le début de l’année 2017, c’est le rapatriement le plus important de boat people haïtiens qui ait été réalisé par les gardes côtes américains.

 

Le GARR exhorte les ressortissantes et ressortissants haïtiens à entreprendre les procédures régulières quand ils/elles envisagent de s’émigrer.  Ce qui les évitera de risquer leur vie dans des voyages clandestins et souvent incertains.

 

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 Il en profite pour appeler les autorités haïtiennes à travailler pour freiner la migration clandestine des ressortissantes et ressortissants haïtiens qui s’observe au quotidien dans le pays.