Le Mexique régularise tous les Haïtiens bloqués à Tijuana 

Les autorités mexicaines ont décidé de régulariser la situation des Haïtiens sans papiers, environ  4 000 en provenance du Brésil pour la plupart bloqués à Tijuana/Mexique.

L’ambassade d’Haïti au Mexique a lancé les opérations et ces derniers ont jusqu’au 1er septembre pour remplir les formalités.

 Cette mesure concerne uniquement les Haïtiens qui sont déjà au Mexique et non ceux qui auraient l’intention de venir à l’avenir.

 A défaut de réaliser le rêve américain, le Mexique ouvre ses bras à ces Haïtiens... –

A Tijuana où ils sont environ 4 000, ils travaillent dans la restauration, la construction… « J’ai rencontré des directeurs d’association d’hôtels qui me disent qu’ils n’attendent que ces Haïtiens soient régularisés pour qu’ils puissent commencer à les embaucher », a confié l’ambassadeur d’Haïti au Mexique, Guy Lamothe.

 

Tijuana a l’ambition d’être une ville internationale car elle se trouve en face de San Diego pour laquelle les Américains ont de grands projets. Le Mexique a décidé de légaliser les Haïtiens en leur accordant deux types de résidence : un séjour d’un an renouvelable et une résidence permanente. « Pour le séjour d’un an renouvelable, tous les Haïtiens peuvent appliquer, ils l’auront, indique l’ambassadeur Guy Lamothe au Nouvelliste. Pour la résidence permanente, cela sollicite beaucoup plus de prérequis, on peut donc accepter ou refuser. »

A Tijuana, ils gagnent 250 pesos par jour, le salaire minimum mexicain. De ces immigrés, il y a des universitaires, des gens qui ont des métiers manuels ou qui n’ont aucune profession. « Tout le monde aura la chance de s’intégrer », assure l’ambassadeur Guy Lamothe, qui salue le travail des autorités mexicaines, de la société civile, des religieux et du secteur privé dans cette situation migratoire.

 

PAR CONTRE L’ADMINISTRATION TRUMP NE BOUGE PAS

 

Aucune annonce d’un prolongement du TPS pour bientiôt. Pire encore:  Trump renforce l'angoisse et stigmatise les Haïtiens , c’est le titre choisi par Le Nouvelliste qui reprend cet article paru dans The Miami Herald cette semaine et faisant savoir que :

À quelques jours de l'annonce de la décision de renouveler ou non le TPS, l'administration Trump a plutôt décidé d’enquêter sur plus de 50 000 Haïtiens afin de savoir s’ils ont commis des actes criminels ou ont joui de bénéfices sociaux sans en avoir le droit. La mesure, est dénoncée par des activistes qui y voient une chasse aux sorcières. « C’est un gros show », a indiqué au Miami Herald Randy McGrorty, avocat et directeur d’un service d’assistance légale de l’Église catholique à Miami, en réaction à l’enquête de Homeland Security au moment de décider de l’extension du TPS pour les Haïtiens. « Je ne peux pas croire que le focus est de renouveler ou non le TPS. Le TPS est une forme d’aide humanitaire », a-t-il poursuivi, soulignant que la décision de l’administration Trump n’a aucun sens. « C’est décourageant d’entendre qu’au lieu de renouveler le TPS pour ces familles de rudes travailleurs qui risquent de perdre leurs emplois, le secrétaire Kelly a décidé de lancer une chasse aux criminels », a confié Marlène Bastien, responsable de Fanm Ayisyen nan Miami. Elle a rappelé que, lors de la campagne électorale, Donald Trump avait promis d’être le champion des Haïtiens. « Il est venu le temps pour lui de le montrer », a indiqué Marlène Bastien. Le renouvellement est dans l’intérêt d’Haïti et des États-Unis

 

«Des résidents exemplaires»

 

L’ambassadeur Paul Altidor, dans cette lettre au secrétaire John Kelly, a souligné que « tout compte fait, les Haïtiens bénéficiant du TPS ont été des résidents exemplaires aux États-Unis et ne représentent aucune menace en termes de sécurité ». Ceux qui ont l’autorisation de travailler paient leurs taxes et contribuent à l’essor de leurs communautés aux États-Unis, a indiqué cette correspondance dans laquelle l’ambassadeur a évoqué l’impact dévastateur du séisme du 12 janvier 2010, l’épidémie de choléra et l’ouragan Matthew. La dépêche de l'AP sur les e-mails internes de l'immigration intervient après la recommandation du patron de ce service, James McCament, de suspendre le TPS pour les Haïtiens. Après cette recommandation, il y a eu une levée de boucliers et des multiples lettres de congresmen, de sénateurs démocrates, d'activistes appelant le président Donald Trump à renouveler le TPS en faveur des Haïtiens -

 

 

 

 

LE GOUVERNEMENT ANNONCE UNE HAUSSE TRES PROCHAINE DU PRIX DE L’ESSENCE

 

Mardi, le Gouvernement s’est assit avec les responsables d’associations syndicales des transports en commun autour de l’augmentation du prix des carburants à la pompe.

Proposition d’augmentation confirmée par Guichard Doré, le Conseiller spécial du Président Moïse, qui a expliqué que cette proposition visait à rétablir la parité du Prix des carburants avec la République Dominicaine afin d'éviter que les résidants dominicains frontaliers continuent à venir faire le plein à bas prix en Haïti...

 

À l’issue de la rencontre, aucune entente n'a été trouvée, les propositions du Gouvernement ayant été rejetées par la partie syndicale. Toutefois, les syndicats qui se disent prêt a accepter une certaine augmentation, mais pas sur les termes du gouvernement, devait déposer mercredi une contre-proposition à la table des négociations, qui comprendrait également des mesures d’accompagnement pour les chauffeurs de transport en commun.

 

NOUVELLE RENCONTRE CE MERCREDI…

 

À la pompe actuellement, la gazoline se vend à 189 gourdes le gallon, 149 gourdes pour le diesel et 148 gourdes pour le kérosène. Le gouvernement propose aux syndicats des transports en commun une augmentation faisant passer les prix respectivement à 305 gourdes, 237 gourdes et 231 gourdes. Aucune entente n'a été trouvée à l’issue de la rencontre tenue mardi au local du ministère de l’Economie et des Finances. Les deux parties se donnent à nouveau rendez-vous mercredi. – (Le Nouvelliste)

 

Proposition des syndicats

 

Alors que le gouvernement a prévu dans un premier temps une augmentation de 116 gourdes sur l'essence (gazoline), 88 gourdes sur le diesel et 84 gourdes sur le kérosène, lors des discussions tenues mardi dernier, il a revu sa proposition légèrement à la baisse en proposant, 90 gourdes pour l'essence (gazoline), 80 gourdes pour le diesel et 75 gourdes pour le kérosène.

Les associations syndicales, particulièrement celles de transports ne comptent pas laisser la voie libre au gouvernement mais ne reste non plus sur la corde raide. Elles ont, en ce sens, proposé au gouvernement une augmentation de 20 gourdes sur l'essence (gazoline), 15 gourdes sur le diesel et 15 gourdes sur le kérosène, selon ce qu’a fait savoir le syndicaliste Duclos Bénissoit.

Une proposition que le gouvernement a rejeté d'un revers de main. Une rencontre est prévue ce jeudi pour continuer avec les pourparlers qui devront aboutir à une entente.

 

Leonardo DiCaprio et Sean Penn récoltent des fonds pour Haïti

 

Plusieurs célébrités dont le mannequin Naomi Campbell ont participé au gala annuel de levée de fonds au nom de l'organisation J/P Haitian Relief Organization.

Ce vendredi 5 mai 2017, l'organisation J/P Haitian Relief Organization a tenu son gala annuel. Comme d’habitude, l’événement s’est déroulé avec faste à Sotheby's à New York, avec le partenariat deBryan Lourd et David Geffen. The Hollywood Reporter rapporte que la soirée a été marquée par des performances acoustiques de Damien Rice et Andra Day qui ont suscité des ovations debout.

Cela fait 7 ans qu’un tremblement de terre de magnitude 7.3 a dévasté Haïti. Et chaque année depuis, l’acteur américain Sean Penn organise des soirées de gala pour récolter des dons pour l'organisation caritative qu’il a fondé : J / P Haïti Relief Organization. Avec toujours un seul objectif : contribuer à la reconstruction d'Haïti.

Plusieurs grands noms du cinéma notamment Leonardo DiCaprio, Naomi Campbell, Ellie Goulding, Andy Cohen et Donna Karan, ont apporté leur soutien à l'initiative. Ils soutiennent aussi Haïti Takes Root, un projet qui a pour mission de  contribuer au reboisement du grand Sud suite à l'ouragan Matthew.

Pour la première fois, Haïti Takes Root reçoit des financements. Et c'était notamment grâce à Leonardo DiCaprio, qui s’est montré assez généreux lors de cette levée de fonds. L'acteur et le militant a décidé d'augmenter l'avance de 200 000 $ à 225 000 $ pour l’un des articles de vente aux enchères.

Prenant la parole à la fin de la soirée, Sean Penn a eu des mots très optimistes envers Haïti : « Haïti pourrait être un exemple, non pas d’un mauvais pays, mais de la façon qu’il pourrait résister à sa situation actuelle et atteindre quelque chose de mieux. Si cela peut arriver en Haïti, il peut aussi se passer dans le reste du monde, et devenir un exemple sur la façon dont l'espoir et le renouveau peuvent être retrouvés face à la mort et à la dévastation. »

 

KIYES OU YE ?

 

Vous n’avez pas eté sas remarquer ces grandes affiches à travers les rues tant de Port-au-Prince que de Pee3tion ville.

Kiyès ou ye..

Kiyès Ou Ye” se yon mizik ki promouvwa Inite, Respè youn lòt, ak Fyète Nasyonal nou. Se yon chante ki envite tout Ayisyen pote kole pou nou mete Ayiti sou vwa devlopman. Mizik saa se mwen JPerry ki pote’l pou nou. W’ap jwenn li sou iTunes ak Spotify.

 

 

Le PADF parie sur les entrepreneurs de la diaspora

 

 

Encourager les membres de la diaspora à revenir investir en Haïti, c’est l’un des objectifs poursuivis par la « Diaspora Initiative Challenge », un des volets du projet LEAD (Leveraging Effective Application of Direct Investments) piloté par la Fondation panaméricaine de développement (PADF). Et, en l’honneur des 10 lauréats du concours de plan d’affaires lancé dans le cadre de ce projet, sur un total de 200 applications reçues, un déjeuner a été offert à l’hôtel Marriott le vendredi 28 avril 2017. Pour Jean Patrick Lucien, coordonnateur du projet et également entrepreneur qui, depuis quatorze ans, effectue des va-et-vient réguliers en Haïti, son pari de connecter les idées d’affaires de la diaspora pour une meilleure implémentation dans le pays est en passe de devenir réalité. En l’espace de cinq mois, les organisateurs – Fondation EDEM, GRAHN-États-Unis, NAAHP et Société de recherche haïtienne – ont eu à départager 200 plans d’affaires pour arriver à 10 finalistes parmi les postulants ayant pris part à un concours. Des postulants qui proviennent non seulement des États-Unis, mais aussi de la Moldavie, de la République dominicaine et du Canada. -

 

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Certains des finalistes présents à Marriott ce vendredi-là se démarquent par le caractère ambitieux de leur projet d’entreprise tandis que d’autres par la fougue avec laquelle ils ont présenté leur projet durant les 5 minutes qui leur étaient imparties. Certaines entreprises comme Autogaz S.A. ou Kleren Bongou fonctionnent déjà alors que d’autres sont actuellement en cours d’implémentation. Le défi maintenant, comme Jean Patrick Lucien a tenu à le signaler, est d’arriver à connecter chacune de ses entreprises à un partenaire [financier].