JUSTICE

Arrestation du substitut du Commissaire du Gouvernement : 

Le Parquet de Port-au-Prince a procédé à l'arrestation du substitut du commissaire du gouvernement Ronald Pierre, accusé de la vente d'une arme appartenant au corps du délit d'un dossier se trouvant au parquet..(HAITI LIBRE)

ECONOMIE

La BRH injecte 10 millions US :

La Banque de la République d'Haïti (BRH) informe les banques, les agents de change et toutes les autres institutions financières régulées par la Banque Centrale ainsi que le public en général, qu'elle injectera 10 millions de dollars américains sur le marché des changes à partir du 14 juin.(HAITI LIBRE)

Signature d’un cadre de partenariat sur la réforme des finances publiques

Le gouvernement haïtien a procédé, ce mardi 13 juin 2017, à la signature, avec ses partenaires internationaux, d’un « cadre de partenariat » sur la réforme des finances publiques, observe l’agence en ligne AlterPresse.

Le document concernant le « cadre de partenariat » offrirait un instrument pouvant mieux garantir l’efficacité de l’aide budgétaire générale, en raison de l’encadrement strict prévu, indique le titulaire du Ministère de l’économie et des finances (Mef), Jude Alix Patrick Salomon, également président du Comité de pilotage stratégique (Cps) de la réforme des finances publiques.

Il s’inscrit dans une dynamique de réforme en cours, ajoute-t-il.

Ce cadre mettrait également en place des mécanismes qui viendraient faciliter l’opérationnalisation des trois critères d’efficacité de l’aide au développement.

Ces critères sont les effets éventuels sur l’harmonisation des pratiques des bailleurs, l’alignement sur des priorités définies par les pays partenaires et le renforcement des capacités par une meilleure coordination de l’assistance technique.

« L’expérience haïtienne récente de la réforme des finances publiques, suite à la mise en place d’un cadre de gouvernance appropriée et à travers les différents appuis des bailleurs multilatéraux et bilatéraux, a permis de montrer qu’on pouvait avancer dans ce sens quand les conditions nécessaires sont créées », souligne Salomon.

Ce « cadre de partenariat » devrait donner la possibilité d’envisager, de manière plus « méthodique et rigoureuse », le financement de la reforme publique. Il représente une « réelle valeur ajoutée » par rapport aux accords individuels avec différents bailleurs, estime-t-il, tout en reconnaissant combien ce cadre de partenariat n’a pas de force juridique.

« Le cadre de partenariat représente un espace de dialogue et de concertation entre le gouvernement de la république et les partenaires techniques et financiers, en matière d’appui budgétaire de gouvernance économique ainsi que des finances publiques, afin d’améliorer les interventions ».

C’est ce que déclare, pour sa part, le titulaire du Ministère de la planification et de la coopération externe (Mpce), Aviol Fleurant.

L’initiative permettrait, selon lui, de réguler le financement des interventions des partenaires au développement d’Haïti, en fonction des priorités nationales.

Le gouvernement promet de renforcer le cadre institutionnel national, en matière de planification, notamment la révision du système national de planification.

De son côté, l’ambassadeur de l’Union européenne en Haïti (Ue), Vincent Dégert, réitère que les partenaires techniques et financiers continueront à assumer leur part de responsabilité dans l’appui de cette réforme. Dégert plaide en faveur d’une « implication politique », au plus haut niveau de l’État, en vue de donner l’impulsion indispensable et nécessaire à ce cadre de partenariat.

Plusieurs personnalités, dont l’ambassadrice de la France en Haïti, Elizabeth-Beton-Delègue, ont signé, entre autres, ce cadre de partenariat.

 

 

AGITATION SOCIALE

 

Grève annoncée pour la rentrée scolaire :

Mardi en conférence de presse, Josué Mérilien, le Coordonnateur général de l'Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH) a annoncé qu’aucun accord n’a été trouvé avec le gouvernement et qu’en conséquence, une seconde phase de mobilisation des enseignants est programmée pour la réouverture des classes en septembre prochain.(HAITI LIBRE) 

 

Sit-in des ouvriers devant le Parquet pour exiger la libération d’un collègue

 

Des ouvrières et ouvriers ont organisé, ce lundi 12 juin 2017, un sit-in devant le Parquet près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince, en vue d’exiger la libération de leur collègue Williamson Fertile, en détention préventive prolongée depuis trois semaines.

Fertile appréhendé par la Police nationale d’Haïti (Pnh) depuis le 22 mai 2017, lors d’un mouvement de mobilisation, est toujours en prison, informe le représentant du secteur syndical au sein du Conseil supérieur des salaires (Css), Dominique Saint-Éloi, joint au téléphone par AlterPresse.

Parmi quatre ouvriers arrêtés lors des mobilisations ouvrières, trois ont pu retrouver leur libération alors que d’autres font l’objet de mandats d’arrêt, fait-il savoir.

« Au lieu d’entamer le dialogue, les patrons préfèrent nous déclarer la guerre », fustige Saint-Éloi, dénonçant les injustices subies par les ouvriers dans le cadre de leur mouvement de mobilisation.

Il condamne également des actes de brutalité commises par la Pnh sur les protestataires et appelle à la solidarité des ouvriers pour éviter que le mouvement pour l’ajustement salarial à 800 gourdes ne s’éteigne pas.

Tôt dans la matinée de ce lundi 12 juin 2017, des agents de la Pnh ont été déployés devant les locaux des usines, en vue de tuer dans l’œuf une mobilisation annoncée, critique-t-il.

Après plusieurs semaines de mobilisation et de protestation, les syndicats ouvriers avaient observé une trêve depuis le 6 juin 2017, avec possibilité de reprise de la mobilisation ouvrière ce 12 juin 2017, au cas où leurs revendications ne seraient pas satisfaites.

Saint-Éloi dit refuser de siéger au Css à cause de la présence notamment de Pierre Joseph Polycarpe qui a été favorable à une fixation du salaire minimum à 250 gourdes.

Fritz Charles serait aussi membre du directoire du parti politique Respè, dirigé par l’ancien candidat à la présidence, Charles Henry Baker, patron d’une usine textile, critique-t-il.

Ces deux représentants qui ne voient pas d’un bon œil le mouvement ouvrier ne feront que le jeu des patrons, craint-il.

Le syndicaliste indique avoir adressé une lettre au président de la République, Jovenel Moïse, ainsi qu’au ministre des affaires sociales et du travail (Mast), Roosevelt Bellevue, en vue d’exiger le remplacement de ces deux représentants.

Depuis l’installation du Css par le chef de l’État, le mercredi 7 juin, Saint-Éloi affirme qu’il n’a pris part à aucune réunion et qu’il n’a été contacté par aucun des membres du Css.

 

 

EDUCATION

Le Ministre de l’Éducation réitère ses promesses :

Pierre Josué Agénor Cadet, le Ministre de l'Éducation Nationale, a réitéré sa promesse d’intégrer les enseignants stagiaires, issus de l’École Normale Supérieure, dans le système éducatif, en réponse à leur revendication.

 

Une seconde phase de la mobilisation enseignante programmée pour début septembre 2017

 

Une seconde phase de la mobilisation enseignante est programmée pour début septembre 2017, à la réouverture des classes, annonce l’Union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh).

Le coordonnateur général de l’Unnoh, Josué Mérilien, indique que le mouvement observe un repli stratégique dans le cadre, afin d’évaluer la première phase, 

lors d’une conférence de presse, le mardi 13 juin, et à laquelle a pris part AlterPresse.

Aucun accord n’a été trouvé avec le gouvernement dans la transparence et avec une échéance claire visant à répondre aux revendications des enseignants, déplore-t-il.

Les enseignants réclament le paiement de tous les arriérés de salaire, leur nomination, un ajustement salarial en fonction de l’augmentation du coût de la vie et l’application de la loi sur les frais scolaires.

Sous prétexte que les écoles vont fermer, le gouvernement en profite pour contourner les questions liées aux revendications enseignantes, fustige Mérilein, annonçant une mobilisation encore plus intensive en septembre prochain.

Pour sa part, le responsable de la coordination communale de Port-au-Prince au sein de l’Unnoh, Ebens Cadet, dénonce le système d’assurance de santé qui fonctionne « très mal ».

Il appelle la population, particulièrement les enseignants, élèves et parents, à soutenir la mobilisation annoncée.

Plusieurs casses ont été enregistrées lors d’une manifestation de l’Unnoh, le jeudi 1er juin 2017, à Port-au-Prince. 

 

Distribution de chèques aux personnels affectés dans les écoles publiques 

 

Dans une note rendue publique ce mardi 13 Juin, le Conseil de la Faculté d’Ethnologie a annoncé la suspension des activités académiques et administratives suite aux incidents survenus le lundi 12 juin dernier. 

 

Par cette note, le Conseil invite les membres de la communauté à ne plus fréquenter l’espace jusqu’à nouvel ordre.

La Faculté d’Ethnologie (FE) fermée jusqu’à nouvel ordre, dixit le Conseil

Dans une note rendue publique ce mardi 13 Juin, le Conseil de la Faculté d’Ethnologie a annoncé la suspension des activités académiques et administratives suite aux incidents survenus le lundi 12 juin dernier. 

 

Par cette note, le Conseil invite les membres de la communauté à ne plus fréquenter l’espace jusqu’à nouvel ordre.

 

CULTURE

La délocalisation de l’évènement culturel Livres en folie au Musée du panthéon national (Mupanah), au Champ de mars, le rend plus accessible, mais comporte également des défis en termes de sécurité, reconnait le responsable du quotidien le Nouvelliste, Max Chauvet, l’un des organisateurs.

Dans un article du quotidien, Chauvet tente de rassurer le public sur cet aspect, précisant que des dispositions ont été prises en vue d’assurer la sécurité de tous les participants et de leur matériel.

Plusieurs réunions ont été tenues, dit-il, entre les organisateurs et les responsables des différents services de sécurité, qui devront assurer la sûreté des lieux.

Des agents de la Police nationale d’Haïti, de la sécurité publique et des scouts seront présents dans tout le périmètre du Champ de Mars, principale place publique au coeur de la capitale.

À la hauteur du palais national, les tronçons des rues Oswald Durand