25 Mars 2022 La Revue
A la une cette semaine :
Une chaine de réactions après le décès de EVONIE Auguste
Après le décès, ce mercredi 23 mars 2022, de la prêtresse vaudou Euvonie Georges Auguste, grande serviteuse à la Confédération Nationale des Vaudouisants Haïtiens (KNVA) décédée d’un cancer, les réactions de sympathies venues de toute parts se multiplient.
Plusieurs hauts dignitaires de l’État, des personnalités politique ainsi que des organisations de la société civile ont exprimé leur grande tristesse, suite au décès de la Euvonie Georges Auguste qui représente une perte pour le secteur du vaudou.
Mais la grosse nouvelle cette semaine est celle ci :
« Joseph Michel Martelly et Laurent Lamothe, ne pourront pas être candidats aux prochaines élections »
Une Information tirée de GazetteHaiti.com qui relaie les propos de André Michel.
Mais qu’en sait-iI en réalité d’où tient il ces propos ?
Et bien nous lisons dans Gazette Haiti.com que André Michel , àl’occasion d’un interview avec Gazette Haïti News, aurait juré, toujours d’après l’agence que les deux hommes précités ne pourront pas être candidat.
En continuant notre lecture de Gazette Haïti, voici ce que nous lisons:
l'ancien président Martelly avait signé des contrats de plus de 700 millions de dollars dans le cadre du programme Petrocaribe.
Intervenant le lundi 21 mars à l'émission « Le Rendez-vous avec Assad Volcy », le porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire, André Michel accuse l'ancien président Martelly d'avoir signé des contrats pour un montant de plus 700 millions de dollars dans le cadre du programme Petrocaribe
Ça c’est pour Michel Martelly et concernnt Laurent Lamothe, André Michel dit eci:
« Le décret pris par feu le Président Jovenel Moïse pour accorder décharge à tous les ex premiers ministres et ministres ayant servi l'Etat de 1991 à 2017, ne veut rien dire », et il continue en citant comme preuve le fait que seule la Cour des comptes et du Contentieux Administratif aurait cette prérogative.
Après avoir parcouru Gazette Haiti.com, un coup d’oeil sur Haiti standard nous apprend :
L’arrestation à l’aéroport international JFK de New York, de l’inspecteur de police Max Guillord qui était recherhé par INTERPOL POUR LE MEURTRE du policier Davickson Désir , retrouvé mort, dans la soirée du 18 mars 2022, dans la commune de Carrefour.
La victime aurait reçu trois (3) projectiles tirés par l’accusé qui était responsable d’investigation au niveau du commissariat de Petit-Goâve.
La possibilité pour que Ariel Henry fasse partie de la solution de la crise dans le cadre d’un large consensus n’est pas á écarter, selon James Beltis de l'Accord Montana
Intervenant le mercredi 23 février à l'émission « Le Rendez-vous » avec Volcy Assad, le président du Conseil National de Transition de l'accord Montana, James Beltis a fait le point sur l'état d'avancement de l’application dudit accord après les scrutins du 30 janvier dernier ayant « élu »l'économiste Fritz Alphonse Jean, président et Steven Benoît, premier ministre pour diriger la transition de rupture. Il assure toutefois qu’ils poursuivent les discussions avec tous les groupes politiques ayant une position sur la crise en vue d’une solution concertée.
Depuis l'avortement du processus de dialogue entamé en février dernier entre les signataires de l’accord du 11 septembre 2021, les représentants de l’accord Montana ont posé des conditions pour poursuivre toute discussion avec Ariel Henry ainsi que ses alliés. Parmi elles, le retrait du processus du changement de la constitution, la cessation du processus de nomination des membres du conseil électoral provisoire et le choix d’un terrain neutre pour les débats.
Récemment, une délégation de l'accord Montana a rencontré la secrétaire d’État adjointe américaine aux opérations conflit et stabilisation, Anne Witkowsky, qui était en mission en Haïti.
Remettant les négociations entre les acteurs au cœur d'un débat, les États-Unis continuent à appeler le gouvernement dirigé par Ariel Henry et de l'accord Montana à travailler ensemble pour parvenir à un accord unique. Cependant, aucun signe évident d’un consensus entre les protagonistes ne semble poindre à l’horizon. L'ancien Gouverneur de la Banque Centrale, Fritz Alphonse Jean président et l'ancien sénateur Steven Benoît attendent encore d'être installés dans leurs fonctions respectivement Président et Premier ministre .
Ariel Henry a boudé la troisième invitation du Sénat
le Sénateur Joseph Lambert dit « prendre acte » de ces agissements et demande à la population de prendre note.
Encore une fois, le premier ministre Ariel Henry a boudé l’invitation du tiers du Sénat. Si cette 3e invitation devait permettre au tiers du Sénat de s’enquérir sur « les causes de l'échec des pourparlers initiés entre l'Accord Montana/Pen et celui du 11 septembre », elle n’a malheureusement pas eu lieu.
« Ariel Henry, le belligérant »
Le Sénateur du Sud-Est qui félicite les secteurs déjà rencontrés présente le premier ministre comme un « belligérant ». Celui qui ne souhaite en aucun cas dialoguer. « N’oubliez pas. Le peuple haïtien est une bombe atomique. Personne ne sait quand elle explosera », alerte Mr Lambert.
Contactées à plusieurs reprises par la rédaction de Gazette-Haïti, nos sources à la Primature restent injoignables.
Ariel Henry avait boudé la première invitation du Sénat en raison de son voyage au Chili pour participer à l’investiture du nouveau président Gabriel Boric. Pour la deuxième, nos sources à la Primature avaient affirmé qu’elles ignoraient une telle initiative du grand corps.
QUELQUES UNS DES TITRS A LA UNE DE HAITI EN MARCHE, DERNIERE EDITION
HAITI EN MARCHE No 11
Casser le règne de la République de Port-au-Prince p.1
Branle-bas autour de l’Ukraine, Et Haïti ? p.1
Comment arrêter ce flot d’armes lourdes ? p.1
Manifestation : Libérez Martissant ! p.2
DOSSIER POLITIQUE
Le Congrès américain exige des mises à jour sur la crise en Haïti p.2
Congressmen américains appellent à soutenir une transition démocratique en Haïti p.3
C’´ETAIT LA REVUE DES PRINCIPAUX EVENEMENTS AYANT FAIT L’ACTUALITE DURANT LA SEMAINE
.
Marche contre l'insécurité, des manifestants réclament la démission de Ariel Henry.
GazetteHaiti.com
Pour dire non à la montée exponentielle du phénomène d'insécurité et dénoncer la mauvaise gouvernance de Ariel Henry, des centaines de membres de la population de Port-au-Prince ont investi les rues ce mercredi 30 mars 2022. Des pneus enflammés, des barricades après leur passage ont été remarqués tout au long de l'autoroute de Delmas.
Pour une deuxième fois durant cette semaine, la population a gagné les rues. Les motifs restent inchangés : meilleure condition de vie, la démission du premier ministre Ariel Henry qu'elle qualifie d'incompétent et le déblocage de l'entrée Sud de Port-au-Prince se trouvant sous le plein contrôle des gangs armés.
De Carrefour de l’Aeroport, appelé encore « Kafou rezistans » jusqu'à Pétion-Ville, les manifestants ont scandé des propos hostiles au gouvernement pour son « laxisme ». Selon un manifestant, les autorités ne sont pas capables ou n'ont pas la volonté de rétablir l'ordre et la sécurité dans le pays.
« Ariel Henry doit démissionner. Nous en avons marre. Le pays a besoin de respirer un air nouveau ». a-t-il lancé.
Au problème d'insécurité atroce auquel fait face la population s'ajoute la fermeture des hôpitaux publics. Le plus grand hôpital public du pays, l'Hôpital de l'Université d'État d'Haïti (HUEH) est devenu un véritable désert au vu et au su de toutes les instances concernées.
Au moins 225 cas de kidnappings recensés pour le premier trimestre de 2022
Ceci selon les données analysées par le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH) dans son dernier bulletin publié le 30 mars 2022.
L’organisation de défense des droits humains relève que le gang de Grand Ravin et ses alliés ainsi que des gangs alliés du gang 400 Mawazo sont responsables de la grande majorité des rapts.
A la une du
Nouvelliste.com
« Monsieur le Premier ministre, la nation tout entière en a marre ! »
Plusieurs entités, dont des associations patronales, des syndicats et d’organisations socio-professionnels ont, à travers une pétition, 26 mars 2022, exprimé leur ras-le bol face à la prise en otage de toute la population par des organisations criminelles, l’inaction, voire la tolérance des autorités qui faillissent à leur obligation première d’assurer la sécurité et communiqué un plan assorti de mesures concrètes au Premier ministre Ariel Henry, seul responsable, avec son cabinet, si, en cas de retard, se produit une révolte populaire, aveugle, balayant tout sur son passage.
Et en sous titre on lit :
PNH : manque de moyens adéquats
Contrebande, un double fléau
Des commandes d’équipements dorment dans les tiroirs
Le pays est en train de s’asphyxier économiquement. L’insécurité généralisée ne profite pas au pays et le plonge dans un chaos indescriptible
Monsieur le Premier Ministre, la nation toute entière en a marre ! », ont balancé les signataires de cette pétition, indiquant que « des experts en sécurité publique ont clairement établi une feuille de route avec des recommandations simples à exécuter, efficaces à court terme et susceptibles d’endiguer l’insécurité à moyen terme, toutes ces mesures pouvant être prises immédiatement ».
Déclarer la guerre aux gangs armés
Ariel Henry mis au pied du mur
« Monsieur le Premier Ministre, il est impératif d’adopter sans délai ces mesures urgentes qui s’imposent », selon cette pétition qui y va d’une mise en garde. « Tout retard dans la mise en œuvre de ce plan sera lourd de conséquences pouvant culminer à une révolte populaire désespérée et aveugle qui pourrait balayer tout sur son passage. L’Histoire et la Nation, peut-on lire dans cette pétition, vous tiendront, ainsi que votre Gouvernement et vos collaborateurs, pour principaux responsables de la descente aux enfers de notre Pays ».
COUP D’OEIL SUR HAITI STANDARD
L’ancien député Arnel Bélizaire blessé par balles à Port-au-Prince.
Un article de Rezo Nòdwes donne des precisions:
“C’est une attaque politique dont Arnel Bélizaire a été victime mercredi soir”, a affirmé Michèle Obas, témoin occulaire de la fusillade mettant en danger la vie de l’ex-parlementaire, toujours dans un état très critique.
Mme Obas, dans un entretien exclusif accordé à Zenith FM, a révélé avoir échappé miraculeusement à la mort. Mais, par crainte pour sa vie et celle de sa famille immédiate, elle a déclaré qu’elle ne pourra pas révéler les noms des agresseurs.
Toutefois, elle a laissé entendre que les militants d’hier qui claironnaient que “les barricades constituaient notre avenir, sont les mêmes aujourd’hui qui nous empêchent de manifester contre l’insécurité ».
3 individus armés tués dans des échanges de tirs avec la police
un mort et plusieurs blessés dans la marche contre l’insécurité aux Cayes
Haiti en Marche
Le sens de la manifesta- tion de ce 29 Mars
Comment lutter contre l’in- sécurité et sa forme la plus abominable : le kidnapping, parce que à la fois criminelle et ruineuse aussi bien pour
l’individu que pour toute la communauté. Une épée de Damoclès en permanence pour tous, qui qe vous soyez…
r jusqu’à présent toutes les tentatives de résistance ont échoué. Principalement à la capitale, Port-au-Prince où les kidnappeurs semblent se moquer du monde, multipliant leurs exactions et au grand jour, enlevant des médecins ou autres professionnels sous les yeux de leurs clients, des jeunes filles chez elles au sein de leur famille et même des bébés au berceau. Plus besoin de véhicules banalisés, ni de fausses plaques d’immatriculation ni de faux
uniformes de la police. Enfin comme une
provocation, une gifle à la face de toute la
communauté.
Conclusion : c’est une grande mission qu’ont à as- sumer ceux qui auront le courage de descendre dans les rues ce mardi 29 mars 2022.
Shakespeare ou Racine dirait que nous sommes les jouets du destin. Pas du tout ! Tout cela n’est que calculs de simples mortels. Bref une affaire de gros sous. D’où cette sensation qu’on nous fait toujours tourner en rond.
Human Rights Watch dénonce la déportation de plus
de 20 000 haïtiens en 2021
Dans un rapport publié ce jeudi, l’organisation a appelé les États-Unis et d’autres pays qui expulsent des Haïtiens à cesser cette pratique.
Les déportés en Haïti font face à un risque élevé de violence et n’ont pas un accès effectif à la justice, a-t-elle ex- pliqué. Haïti subit des niveaux alarmants d’homicides et d’enlèvements par des gangs qui contrôlent des zones stratégiques duy pays écrit Human Right watch.
La congresswoman Sheila Cherfilus McCormick appelle l’administration Biden à mettre fin
aux déportations des migrants Haïtiens...
Deux mois après son arrivée à Wash- ington comme représentante du district 20 de la Floride, Sheila Cherfilus MacCormick est à pied d’œuvre sur plusieurs dossiers concer- nant notamment les réfugiés haïtiens et la crise qui sévit en Haïti.
En ce qui a trait au dossier des réfugiés Haïtiens qui arrivent ces derniers jours sur les côtes de la Floride, en plus d’avoir écrit à l’administration Biden pour mettre fin à leur déportation, elles est venue sur place pour s’enquérir de leurs conditions de détention.
Pendant sa visite à Miami, la con- gresswoman d’origine haïtienne en a profité pour appeler la Maison Blanche à mettre fin à l’application de la loi titre 42 prise sous l’administration Trump permettant de ren- voyer les réfugiés sans aucune considération.
Selon McCormick, la façon dont le cas des haïtiens a été traité est injuste et les Etats-Unis ont besoin de revoir sa politique vis-à-vis de ces migrants.
Elle a déploré que la plupart des réfugiés haïtiens qui arrivent ces derniers temps aux Etats-Unis, aient été refoulés sans avoir été auditionnés par les autorités afin de produire formellement une demande d’asile.
“En proie à l’insécurité criminelle, au kidnapping, à la violence et à l’instabilité, Haïti ne peut pas accueillir ces Haïtiens qui ont fui la mort”, a déclaré la congresswoman.
Sheila Cherfilus McCormick a été élue député du district 20 de l’Etat de la Floride dans le cadre des élections spéciales organisées le 11 janvier dernier. Cherfilus- McCormick, 42 ans, a facilement battu le candidat républicain Jason Mariner dans un siège destiné aussi à revenir aux démocrates.
Elle remplace feu le représentant Alcee L. Hastings (D).
McCormick doit se porter candidat à nouveau aux élections de mi- mandat prévues en novembre prochain si elle veut conserver le siège du district 20 pour un man- dat complet.
Et nous terminons la revue de la seaine, ave l’anonce de la mort de la chanteuse : Yannick Etienne
Décès de la chanteuse Yanick Étienne
par Davidson PHILIPPE31 mars 2022
FERNANDOLIVE - La famille musicale haïtienne pleure la mort de la chanteuse Yanick Étienne survenue mercredi 30 mars 2022 suite à une maladie courageusement supportée. Un cancer du col de l’utérus et une forme rare de cancer du foie. Hospitalisée, puis transférée dans un hospice, la chanteuse de “Mistè damou” n’a pas survécu.
Elle était malade et, malheureusement, la maladie n’a pas été diagnostiquée à temps. Lorsque ce fut confirmé, elle était déjà en phase terminale.
Elle a effectué plusieurs tests, mais on lui avait indiqué que tout était normal. Mais les douleurs continuaient. Elle avait des pertes de sang, etc. Elle a changé de médecin et c’est alors qu’on a su qu’elle était à la quatrième phase d’un cancer du col de l’utérus et avait aussi une forme très rare de cancer du foie.
Sur toutes les scènes où elle a performé (Etats-Unis, au Canada, au Japon, en Nouvelle-Zélande, en Australie et en Europe) et pour toutes ses collaborations avec des artistes de renom d’ici et d’ailleurs avec qui elle a collaboré :
Jose Tavernier, Austin Tuitt, Tabou Combo, Elite Orchestra ou encore Ti Manno… la voix universelle de Yanick trouvera sa voie au delà même de sa dimension humaine.
Arrestation mardi d'un présumé fournisseur d'armes et de munitions au gang "400 Mawozo"
HPN
Les agents de la Police frontalière (POLIFRONT) ont procédé à l'arrestation de Maxony Germinal mardi 26 Avril 2022 à Malpasse, a appris HPN. Ce dernier présenté comme un présumé fournisseur d\'armes et de munitions au gang "400 Mawozo", qui opère dans la commune de la Croix des Bouquets, devrait se rendre en République voisine.
Cet homme de 40 ans réputé dangereux faisait l'objet d'un mandat d'amener a indiqué une source du tribunal de Première instance de la Croix des bouquets. Pour le moment, Maxony Germinal est sous haute surveillance des agents de la police attendant quel sera son sort dans les prochains jours.
Ce suspect devrait se présenter par devant la juridiction de la commune de la Croix des bouquets pour répondre aux accusations dont il est l'objet. Toutefois, la situation difficile qui se développe au niveau de certains quartiers de la commune ne donne aucune garantie que M. Germinal pourra répondre tout de suite aux questions d'un juge.
Croix-des-Bouquets (Ouest) : poursuite de la guerre des gangs dans la Plaine du Cul-de-Sac
Haiti Standard
Après l’attaque des alliés du gang dénommé « 400 mawozo » contre celui baptisé « chien méchant », tôt dans la matinée du 24 avril 2022, la situation est encore préoccupante au niveau de la Plaine du Cul-de-Sac, au Nord de Port-au-Prince.
Des tirs intermittents ont été entendus à plusieurs endroits situés à Croix-des-Bouquets et Tabarre. Des habitants de la Plaine du Cul-de-Sac ont fait état de plusieurs morts et des blessés recensés en marge des affrontements armés entre ces deux (2) gangs rivaux. Des habitants ont commencé à fuir leur maison, afin de se protéger contre la guerre des gangs qui se déroule au nord de Port-au-Prince. Selon quelques habitants de la Plaine du Cul-de-Sac joints au téléphone par la rédaction de Haïti standard, des membres du « gang local » ont proféré des menaces à leur égard, au moment de quitter leur maison.
Selon ces habitants, la zone dénommée Butte-Boyer serait sous contrôle des « 400 mawozo ». Ces derniers ont même tenté de franchir le pont de la Croix-des-Missions, afin d’occuper plus de territoire appartenant à l’ennemi. Les alliés du gang des « 400 mawozo » allaient être repoussés au niveau dudit pont par le gang « chien méchant ». Des informations recueillies auprès de certains habitants de la zone où se déroulent ces affrontements, les alliés des « 400 mawozo » habitaient le territoire. Cependant, ils ont été chassés par le gang « chien méchant ». Après avoir vécu chez les « 400 mawozo », ils ont pris l’initiative de retourner au niveau de la Plaine du Cul-de-Sac. Ainsi, ont-ils reçu des armes et des munitions, pour parvenir à leur fin
Au moins 20 civils tués dans la guerre des gangs en plaine du Cul-de-Sac
Le Nouvelliste.com
Assassinat, incendie de maisons, viol de femmes et de filles… les bandits ne lésinent sur aucun acte de terreur pour arriver à leurs fins. « Les hommes armés du gang ‘’ 400 Mawozo’’ ont mis le feu à ma maison située à Butte Boyer. Ils ont tué plusieurs de mes voisins avant d’incendier aussi leurs maisons », a rapporté au Nouvelliste Lucien, un résident des zones touchées par la guerre des gangs. « Ils violent les femmes et les filles quand ils parviennent à entrer dans une maison. Je me suis réfugié avec ma mère malade sur une place publique depuis mardi », a-t-il confié.
Assassinat, incendie de maisons, viol de femmes et de filles… les bandits ne lésinent sur aucun acte de terreur pour arriver à leurs fins. « Les hommes armés du gang ‘’ 400 Mawozo’’ ont mis le feu à ma maison située à Butte Boyer. Ils ont tué plusieurs de mes voisins avant d’incendier aussi leurs maisons », a rapporté au Nouvelliste Lucien, un résident des zones touchées par la guerre des gangs.
« Ils violent les femmes et les filles quand ils parviennent à entrer dans une maison. Je me suis réfugié avec ma mère malade sur une place publique depuis mardi », a-t-il confié.
Elles sont en effet plusieurs dizaines de familles qui se sont réfugiées sur une place publique et des quartiers adjacents non loin des zones de conflit pour échapper à la fureur des gangs. D’autres sont pris au piège chez eux et ne peuvent pas fuir.
« Nous sommes emprisonnés chez nous depuis dimanche matin quand la guerre a commencé. Nous n’avons plus ni eau ni nourriture. Mon père, diabétique et hypertendu, est actuellement dans un état critique. Aucun moyen d’aller acheter des médicaments et c’est trop dangereux de se déplacer avec lui », se plaint une jeune femme joint au téléphone par Le Nouvelliste.
« Mon petit frère a reçu un projectile à la jambe depuis dimanche alors qu’il était à la maison. Il en souffre beaucoup depuis quatre jours. On a pu stopper l’hémorragie mais on ne peut pas prendre le risque de l’emmener à l’hôpital, on n’a pas non plus de médicaments pour soulager sa douleur », informé un résident de Butte Boyer, l’un des quartiers les plus affectés dans la plaine du Cul-de-Sac.
Selon un premier bilan de la Protection civile, au moins 20 civils ont été tués entre le 24 et le 26 avril, dont une famille de 8 personnes, 3 jeunes femmes et 3 enfants. En date du 26 avril, a-t-elle ajouté, Médecins sans frontières a déjà admis 22 blessés dans leur hôpital à Tabarre. « Malheureusement, une fillette est décédée des suites de ses blessures. Une dizaine de maisons ont été incendiées, en particulier dans les quartiers de Marécage et de la rue Butte Boyer. Les informations collectées auprès des personnes affectées indiquent que la majorité de la population des quartiers de Tabarre 16, Tabarre 14, impasse Bellevue, Aquafine ont fui leurs habitations », a expliqué la Protection civile.
« Le dimanche 24 avril, dès 3 heures du matin, de violents affrontements entre les gangs 400 Mawozo et Chen mechan ont semé la panique au sein de la population et provoqué le déplacement de plusieurs centaines de personnes, dont des familles accompagnées de nourrissons et d'adolescents dans les quartiers de Croix-des-Missions, Santo et Clercine. Selon des informations préliminaires, au moins 18 civils auraient été tués et plusieurs maisons ont été pillées et incendiées », a détaillé la Protection civile dans son rapport.
Les entreprises, les commerces et les écoles des zones affectées ont tous fermé leurs portes. La Protection civile souligne que le conflit pourrait s’intensifier au cours des prochains jours et provoquer de nouvelles victimes parmi les populations ainsi que des mouvements de population additionnels. « Dans ce contexte, l’accès vers le Nord du pays via les routes nationales 1 et 3 pourrait être entravé, ce qui isolerait alors l’ensemble des départements de la capitale, puisque la route nationale no. 2 reliant les départements du Sud est toujours bloquée en raison de l’insécurité persistante », a fait remarquer la Protection civile.
« La zone d’affrontement est située à quelques centaines de mètres à peine au Nord de l’aéroport international Toussaint Louverture. Le lundi 25 avril au matin, alors que les combats continuaient de faire rage, une balle perdue a frappé l’un des hélicoptères du bureau des Nations Unies en Haïti stationné sur le tarmac de l’aéroport domestique Guy Malary qui jouxte l’aéroport international », selon le rapport.
Selon la Protection civile, plusieurs centaines de personnes se sont déplacées entre le 24 et le 27 avril des quartiers de Butte Boyer, Croix-des-Missions, Marécage et Mapou. Ces personnes se trouvent majoritairement en familles d’accueil, alors que quelques dizaines ont été vues sur des sites spontanés situés à la place Clercine, Mairie de Tabarre, Radio Commerce (Sarthe), l’église adventiste, village Ti Baka (Butte Boyer) et la place Hugo Chavez (route de Maïs Gaté).
Pour le moment, les forces de l’ordre ne tentent pas encore de reprendre le contrôle de la plaine du Cul-de-Sac. Ni la police ni le gouvernement n’ont encore communiqué à propos de cette conjoncture dans les zones affectées par la guerre des gangs. La situation est demeurée encore très tendue ce 27 avril…
Il faut souligner que depuis le 1er juin 2021, les autorités avaient déjà perdu le contrôle de la route nationale numéro 2 qui relie Port-au-Prince à quatre départements sur dix du pays. La guerre des gangs dans cette zone avait forcé l’organisation humanitaire Médecins sans frontières à abandonner son centre de prise en charge sanitaire.
Avec ce nouveau conflit armé dans la plaine du Cul-de-Sac, les autorités haïtiennes sont en train de perdre aussi le contrôle de la route nationale numéro 1 qui relie la capitale aux départements du Nord, du Nord'Ouest, du Nord'Est et de l'Artibonite.
Haitienmarche.com
Les grands titres:
PAUVRE JACMEL : MARCHE INCENDIE, ACCIDENT MORTEL DU RARA ET CRASH D’AVION
Qui est responsable pour les victimes ?
100e. ANNIVERSAIRE DU GRAND ECRIVAIN Certitudes et Mystère autour de la Dispari- tion de Jacques- Stephen Alexis
ASSASSINAT JOVENEL MOISE Cinéus Francis Alexis, un sus- pect clé dans l’assassinat de Jovenel Moïse se cache en RD...
Connu pour ses rapports privilégiés avec des barons du régime PHTK et alliés et avec Joseph Félix Badio, Cinéus Francis Alexis a été épinglé dans le rapport d’enquête partiel de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) dans le meurtre de l’ancien président Jovenel Moïse.
Quoiqu’il soit un suspect dans l’assassinat de Moïse, Cinéus Francis Alexis fait figure d’intouchable dans cette af- faire. Il ne s’est jamais inquiété. Cinéus Francis Alexis n’a pas été poursuivi.
Au contraire, peu après que la DCPJ ait transmis son rapport d’enquête au parquet de Port-au-Prince, il s’est enfui en République Dominicaine, a appris RHINEWS auprès d’une source proche de la police judiciaire ayant requis l’anonymat.
« Certains membres influents du pouvoir en place auraient tout fait pour éviter d’arriver à cet homme et d’autres individus accusés d’implication présumée dans le meurtre de l’ancien président. Ses liens avec Joseph Félix Badio ne sont pas à démontrer », précise la source.
Considéré comme l’un des cerveaux et planifica- teurs de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, Joseph Félix Badio était en contact permanent avec de nom- breuses personnalités politiques, de la société civile, du monde religieux, du gouvernement, de la police nationale en- tre autres, depuis plusieurs mois jusqu’au jour du drame du 7 juillet 2021, selon ce que démontre le document de 124 pages de la DCPJ.
Des contacts de Badio, certains ont déjà été arrêtés dans le cadre de l’enquête en cours sur l’assassinat de Jovenel Moïse. D’autres sont en cavale et font l’objet de mandats d’amener émis par le parquet de Port-au-Prince. Cependant, aucun de ces mandats n’a été exécuté, déplore la source.
Cependant, d’autres contacts de Joseph Félix Badio avec lesquels il communiquait depuis plusieurs mois et sur une base permanente, et suspectés d’implication présumée dans le meurtre du 7 juillet 2022, n’ont jamais été auditionnés par la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) ni par un juge d’instruction.
C’est le cas de Cinéus Francis Alexis et Ariel Henry,
par exemple, souligne la source pré- cisant que ces derniers étaient con- stamment en communication avec Joseph Félix Badio dont on ignore ce qu’il est devenu.
La source rappelle qu’entre le mois de mai et juillet 2021, Cinéus Francis Alexis était en contact avant, pendant et après l’assassinat du Prési- dent Jovenel Moïse avec Rodolphe Jaar, un autre suspect dans cette af- faire qui a été arrêté en République Dominicaine et extradé aux Etats- Unis où il a été formellement inculpé par la justice américaine. Jaar et Ba- dio se sont parlés 203 fois durant cette période.
Avec Joseph Félix Badio, Cinéus Francis Alexis a parlé au moins 290 fois de mai à juillet, selon le rapport de la DCPJ.
La source informe que les deux hommes se sont parlés le jour de l’assassinat de Jovenel Moïse, tôt dans la matinée du mercredi 7 juillet alors que Badio se trouvait encore à l’intérieur de la résidence présiden- tielle qu’il a fouillé de fond en comble, emportant argent et docu- ments entre autres.
Au moment où Badio se trouvait à la résidence présidentielle et communiquait avec Cinéus Francis Alexis, l’ex-première dame, Martine Moïse, blessée mais consciente, était encore à l’intérieur de la maison. Elle était en mesure d’identifier la voix de Badio qui ne serait pas un inconnu pour la famille présidentielle, selon la source.
OFNAC : L’avion qui s’est écrasé à Carrefour n’avait pas un statut commercial...
L’OFNAC interdit provisoirement le survol du pays par des aéronefs
GREVE
Hpn
2 journées de grève générale d’avertissement pour protester contre l’inacceptable les 9 et 10 mai prochains
Le coordonnateur national de la Brigade syndicale anti-corruption (BSAC), Sonson Dumé, invite les secteurs de la vie nationale à collaborer en vue du respect du mot d’ordre de deux journées de grève générale d’avertissement le 9 et le 10 mai prochain pour forcer le gouvernement de facto à adresser l’insécurité, la crise du carburant et la cherté de la vie.
Jeudi 28 avril 2022 ((rezonodwes.com))–
La BSAC juge inacceptable le silence complice du premier ministre de facto Ariel Henry, en dépit de la longue liste des victimes des conflits armés à Croix-des-Bouquets et Martissant qui ne cesse de s’allonger.
ASSASSINAT DE JOVENEL MOISE
Alter Presse
L’enquête criminelle américaine sur le dossier de l’assassinat, le 7 juillet 2021, de l’ancien président de facto en Haïti, Jovenel Moïse, serait transformée en une affaire de sécurité nationale dans un tribunal de Miami, révèle le journal américain Miami Herald, dans un article publié le jeudi 28 avril 2022 et consulté par l’agence en ligne AlterPresse.
Le gouvernement américain a contraint les procureurs fédéraux de Miami de sceller les preuves sensibles des activités passées, travail d’infiltration, d’anciens informateurs du Federal bureau of investigation (Fbi) et de la Drug enforcement administration (Dea), soupçonnés dans l’assassinat, dans l’intérêt de la sécurité nationale des États-Unis d’Amérique, rapporte le journal Miami Herald.
Les informations, qui sont classifiées, ne pourraient pas être transmises à la défense dans l’enquête élargie, ajoute Miami Herald.
« La semaine dernière, le procureur adjoint américain, Walter Norkin, a déclaré au juge de district américain Jose Martinez que les procureurs voulaient sceller des preuves sensibles dans l’affaire sur l’assassinat du président haïtien, en vertu de la loi sur les procédures d’informations classifiées ».
« Norkin a demandé au juge de nommer un agent de sécurité du ministère de la justice, qui présenterait les informations classifiées en secret à Martinez. Le juge a approuvé cette demande »
Les procureurs voudraient également garder secrètes toutes les méthodes d’enquêtes sensibles, ont indiqué les sources, citées par Miami Hérald.
« Un ancien informateur du Fbi, lié à une entreprise de sécurité de la région de Miami et deux anciens informateurs de la Dea ont tous été accusés d’avoir participé à l’agression mortelle...Arcángel Pretel Ortiz, un Colombien dont les liens avec l’armée de son pays natal remontent aux années 1990, serait un ancien informateur du Fbi, une relation potentiellement embarrassante pour les autorités américaines...un trafiquant de drogue haïtien condamné, qui a déjà travaillé avec la Dea et est maintenant accusé d’avoir fourni des logements et des armes aux tueurs ».
Arcángel Pretel Ortiz est un suspect, qui n’est pas en détention, mais qui est considéré par la Police nationale d’Haïti (Pnh) comme « l’un des chefs » du complot d’assassinat présidentiel, souligne le journal américain Miami Herald.
Ancien informateur de la Dea ayant passé du temps en prison, aux États-Unis, pour trafic de cocaïne, Rodolphe Jaar est un homme d’affaires haïtien, impliqué dans ce dossier d’assassinat du 7 juillet 2021 sur Jovenel Moïse, relève, de son côté, David C. Adams, dans le journal Univision.
Joseph Vincent, un deuxième informateur de la Dea, est l’un des trois Haïtiens-Américains, qui ont été arrêtés avec plusieurs Colombiens en Haïti.
« Cette demande, qui a été acceptée par le juge, semble confirmer les soupçons concernant un lien encore peu clair entre l’assassinat de Jovenel Moïse et les actions des mandataires ou informateurs du gouvernement américain. Les documents du tribunal n’expliquent pas en détail pourquoi la mesure de protection est nécessaire, ni à quel type de preuve elle pourrait faire référence », estime le journal Univision.
« Le gouvernement américain est en train de signaler l’implication de la Cia », a déclaré Mike Vigil, ancien chef des opérations de la Dea dans les Caraïbes », cite Univision.
Entre-temps, en Haïti, le mandat du quatrième juge d’instruction en charge du dossier est arrivé à terme depuis le lundi 25 avril 2022, sans qu’aucune accusation formelle ne soit portée contre l’un des quelque 40 suspects toujours emprisonnés à Port-au-Prince, près de 10 mois après l’assassinat de Jovenel Moïse.
AFFAIRE PLACE ST PIERRE
Haiti Standard
Le maire principal de Pétion Ville essaie d se justifier mais manqué de conviction.
Esclavage aux États-Unis: l'université de Harvard fait son introspection
C'est l'examen de conscience de l'une des plus prestigieuses universités américaines : un rapport sans concessions, sur ses liens avec l'esclavage, que publie l'université de Harvard ce jeudi 29 avril 2022, aux États-Unis. Il y est question de comment elle a profité directement et indirectement de l'asservissement des Afro-Américains, et de comment elle entend réparer.
Ils sont 79. Des hommes, des femmes et parfois des enfants afro-américains, à avoir été réduits en esclavage au sein même de Harvard. Ils étaient la propriété de dirigeants, de professeurs ou de l'université elle-même, qui forme les élites américaines depuis près de 400 ans. Cela s'est arrêté au XVIIIe siècle avec la fin de l'esclavage dans l'État du Massachusetts, où se trouve le prestigieux établissement. Mais ce n'est pas tout. L'institution a continué à en profiter par la suite, avec les financements venant d'entreprises et de particuliers liés à l'esclavage ailleurs aux États-Unis. Enfin, l'université a aussi contribué à justifier académiquement le racisme et l'esclavage. Certains de ses professeurs ont défendu, par le passé, l'inégalité naturelle des races et l'eugénisme. Ainsi, le président de Harvard Lawrence Bacow reconnaît une responsabilité morale et un devoir de réparer.
Un fonds de 100 millions de dollars est prévu à cet effet. Il ne financera pas les descendants des esclaves de Harvard. C'est plutôt dans le domaine de l'éducation que l'argent va servir. Et ce, en renforçant les partenariats avec les établissements universitaires historiquement noirs, pour que les professeurs de Harvard y enseignent et pour accueillir davantage d'étudiants afro-américains. Actuellement, ces derniers représentent un peu plus de 15% des effectifs.
Pour finir
CE DIMANCHE, PREMIER MAI, CE SERA LE LITTLE HAITI BOOK FESTIVAL au Centre culturel Little Haiti.
Le Little Haiti book festival sera on line les dimanche 8 et 15 Mai 2022.
Haiti en Marche vous donne la liste de toutes les activités
Activités à la chaine:
Danse {avec Tradisypn Lakou Lakayet NSL Danse Esemble), Tire Kont avec Liliane Nerette Louis, Danse avec RaraLakay, Haitian Film avec le film Vaudou at the cross road of knowledge.
Rencontre avec des écrivains haïtiens Edwidge Danticat, Jessica Fièvre, Distribution de Livres…
D’autres aussi en parlent comme Thelar Management Group,
Aimez vous lire?
Etes vous à la recherche du procain grand livre?
Venez au Festival du Livre au Little Haiti à Miami dimanche Premier Mai. Le festival se déroule de 11 heures à 6 hres pm au Little Haiti Cultural Center. Et mettra en vedette des auteurs d’Haïti et de la diaspora haïtienne. Il y aura aussi des activités pour enfants, des spectacles de danse et de musique de la nourriture et plus encore.
Ne Ratez pas le Little Haiti Book Fair.
À l'occasion de la fête du drapeau et de l'université le mercredi 18 mai 2022, le Premier ministre Ariel Henry a appelé à la reconstruction et au renforcement du système éducatif haïtien.
Dans un message publié sur son compte twitter
Haiti Standard écrit:
Haïti : le visa américain du directeur général de l’Administration générale des douanes révoqué
CNN Brésil – L’ex-président Lula se marie pour la 3e fois
By Rezo Nòdwès
Mercredi 18 mai 2022 ((rezonodwes.com))–L’ancien président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, épouse Rosangela da Silva, une sociologue de 21 ans sa cadette qui pourrait devenir première dame s’il remporte les élections d’octobre, à Sao Paulo.
C’est le troisième mariage de Lula, qui a été veuve deux fois.
À 76 ans, il dit « oui » à « Janja », une souriante féministe de 55 ans, militante de longue date du Parti des travailleurs (PT) de gauche.
Les mariés ont demandé un maximum de discrétion aux quelque 200 invités attendus au mariage, dont le lieu ne leur a été révélé que la veille, via un QR code imprim
Il se marie une première fois en 1969, avec Maria de Lourdes da Silva, qui meurt deux ans plus tard d’une hépatite, et en 1974 avec Marisa Leticia, avec qui il a quatre enfants, qui meurt en 2017 d’un accident vasculaire cérébral.
P-au-P, 17 mai 2022 [AlterPresse] --- La recrudescence de la violence, impliquant des bandes lourdement armées, dans la capitale, Port-au-Prince, entraîne de graves répercussions sur les droits humains, dénonce la haute commissaire des Nations unies aux droits humains, la Chilienne Michelle Bachelet, dans un communiqué en date du mardi 17 mai 2022, publié sur le site de l’institution et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Les autorités haïtiennes, avec le soutien de la communauté internationale, doivent rétablir rapidement l’état de droit et protéger la population contre la violence armée, exhorte Bachelet.
Elle évoque l’impact sévère de la violence des gangs armés sur les droits humains les plus fondamentaux des personnes.
« Des dizaines d’écoles, de centres médicaux, d’entreprises et de marchés restent fermés, et de nombreuses personnes ont du mal à trouver des produits de base, notamment de la nourriture, de l’eau et des médicaments », relève Michelle Bachelet.
Au niveau des deux principales routes nationales, reliant la capitale, Port-au-Prince, au reste d’Haïti, les restrictions à la circulation des personnes et des biens pourraient également avoir des effets dévastateurs à long terme sur la situation économique déjà difficile en Haïti, ajoute-elle, soulignant combien les gangs armés ont contrôlé l’accès aux zones sous leur influence.
188 personnes auraient été tuées, du 24 avril au 16 mai 2022
La vie tend à reprendre timidement, 3 semaines après la tuerie qui a fait au moins 148 morts dans la Plaine du Cul-de-Sac (périphérie nord/nord-est), où de fortes détonations persistent, alimentant la peur, selon des témoignages recueillis par AlterPresse.
Plusieurs écoles ont malgré tout recommencé à fonctionner, alors que les enfants, autant que leurs parents sont encore sous le choc, dans un contexte volatile.
Après la violence inouïe qui a caractérisé les affrontements entre gangs rivaux, leurs chefs ne cessent de proférer des menaces à travers les réseaux sociaux. De nombreux riverains hésitent à s’aventurer dans les rues et cela s’en ressent au niveau des activités quotidiennes très réduites.
Certains témoignages faisant état de possibles nouveaux morts ces derniers jours parmi la population civile n’ont pu être vérifiés.
Un pas vers le bouclage de la capitale ?
Entretemps, la situation sécuritaire s’est gravement détériorée dans plusieurs localités liant la commune de Croix-des-Bouquets à celles de Tabarre et Pétion-Ville (périphérie est).
Parmi les zones touchées figurent quelques quartiers des localités de Pernier (Pétion-Ville) et Torcelle (Tabarre) où une base de gang tend à prendre racines, non loin de l’Académie de police et de l’immeuble de l’ambassade américaine.
Durant le week-end écoulé, une situation de tension a régné dans ces zones, suite à une opération policière, tandis que des riverains ont abandonné leurs maisons de gré ou de force, selon des témoignages concordants.
Haïti/États-Unis : Appel à déclarer Michel Martelly persona non grata à Miami
• 16 MAI 2022
Actualisation à 22:00
P-au-P., 16 mai 2022 [AlterPresse] --- Une dizaine d’organisations et personnalités de la communauté haïtienne de Miami, aux États-Unis, demandent au maire de cette ville, Francis Suarez, de déclarer sans équivoque l’ancien président haïtien Joseph Michel Martelly persona non grata.
Elles ont adressé le 13 mai une lettre au maire, dans laquelle elles déclarent s’opposer fermement à la présence du chanteur et ex chef d’État, qui prévoit une tournée dans cette ville du mercredi 18 au au samedi 21 mai 2022, selon une copie de la correspondance transmise à AlterPrese.
« La journée du drapeau haïtien (le 18 mai) est honorée, chaque année, par des célébrations culturelles en Haïti et dans la diaspora haïtienne. Les villes de New York et de Montréal ont déclaré Michel Martelly persona non grata, pour les crimes violents (enlèvements/crimes liés aux gangs), commis contre des innocents Haïtiens, hommes, femmes et enfants », lit-on dans cette lettre.
« Il serait l’un des principaux chefs de gangs, qui terrorisent actuellement le peuple haïtien », soutiennent ces entités et personnalités qui déclarent s’opposer « avec véhémence » à sa présence dans Little Haiti, quartier haïtien de Miami.
Parmi les signataires, figurent Roger E. Biamby de la Fondation David, Tony Jeanthénor de l’organisation Veye Yo, le Dr Larry Pierre, du Centre d’études haïtiennes, Farah Juste, chanteuse et activiste communautaire, ainsi que les entrepreneurs Arsène Oméga et Wadson Tony.
Un rassemblement est prévu le 21 mai en face du Centre culturel de Little Haiti, où Martelly compte se produire, selon un des signataires, Tony Jeanthénor, contacté par AlterPresse. L’objectif, dit-il, est d’empêcher le déroulement de l’activité.
RHI/NEWS
PARIS, mercredi 18 mai 2022– L’association des journalistes haïtiens de l’étranger (AJHE) se dit inquiète de l’état de santé du journaliste Jean Joseph Bouchereau qui se trouve aux mains de ses ravisseurs depuis plus d’une quinzaine de jours.
Ex-directeur de l’information a la Télévision Nationale d’Haïti (TNH) et bénévole à la Secrétairerie d’Etat pour l’intégration des personnes handicapées, Bouchereau a été kidnappé à Port-au-Prince par des bandits armés qui auraient réclamé une rançon de 3 millions de gourdes en échange de sa libération, selon les médias.
20 MAI 2022
LA REVUE DE PRESSE
L'enlèvement à Gros Morne d’une dizaine
Commerçants "Madan Sara"
Migration :385 Haïtiens, dont des dizaines de femmes haitiennes arrêtés en République Dominicaine
La Direction Générale des Migrations (DGM) , a arrêté 385 Haïtiens, dont des dizaines de femmes haitiennes, dans plusieurs opérations menées contre les immigrés Haïtiens à ciudad Juan Bosch, aux premières heures de la journée, ce jeudi 19 mai 2022, selon les médias EFE et El Dia.
Plusieurs unités d'immigration accompagnées de patrouilles de police sont apparues sur les lieux et ont arrêtés 385 Haïtiens.
Haïti/Kidnapping : Situation tendue à Port-au-Prince
Un vent de panique a soufflé à l'Avenue Poupelard, à Port-au-Prince ce jeudi. Des résidents de la zone ont dressé des barricades de haut pneus enflammés en signe de protestation contre des cas de kidnapping dont celui de Madame Christella Alexis, enlevée depuis lundi 16 mai dernier. À Bois-Verna également, on a signalé en début de matinée un mouvement de protestation du pour protester aussi contre le kidnapping de résidents de la zone.
Une dame se présentant comme étant la voisine de la mère de la victime a confié à notre équipe dépêchée sur place que "la famille se trouve dans l'impossibilité de se procurer la somme d'argent exigée par les ravisseurs et que "la mère de l'intéressée est inconsolable".
Haïti – Kidnapping : un énième médecin enlevé à Port-au-Prince
En dépit des annonces à l’emporte-pièce réalisées par le directeur général a.i de la Police nationale d’Haïti (PNH), Frantz Elbé, le kidnapping poursuit sa route à Port-au-Prince et ses environs. En début d’après-midi du 17 mai 2022, des individus armés ont kidnappé un médecin à la ruelle Waag, au coeur de la Capitale haïtienne.
Selon des témoins, ces individus ont enlevé le médecin au moment où il se présentait à une maison située à la ruelle susmentionnée.
Après avoir commis leur forfait, les bandits armés ont pris la fuite à bord d’une « Toyota Land Cruiser » mieux connue en Haïti sous l’appellation de « zo reken », ont rapporté des riverains à l’un de nos reporteurs dépêchés sur les lieux.
Ce kidnapping a provoqué une scène de panique dans la zone où des habitants ont lancé des pierres en direction du véhicule en question, ont fait savoir des riverains au micro de notre reporteur. Aussi, ces riverains étaient-ils unanimes à reconnaître qu’il s’agissait d’un véhicule de Service de l’État qui a réaliser le coup.
Fort-Lauderdale (USA) : Décès de la manager du duo DroXYani, Reberta Jusmé, suite à un accident
Reberta Jusmé, manager du duo DroXYani, deux (2) des fils de l’ancien président Joseph Michel Martelly, a trouvé la mort dans un accident de la circulation à Fort-Lauderdale, une ville de l’État de la Floride (USA), dans la soirée du 13 mai 2022. L’information a été confirmée à la rédaction de Haïti Standard par un proche des Martelly fils.
Selon ce proche, la défunte était en route pour l’hôpital afin de faire soigner son poignet d’une entorse qu’elle s’était faite un peu plus tôt dans la soirée quand elle a perdu le contrôle du volant de sa voiture. Celle-ci a fini dans un mur.
Secourue par les urgences pour être ensuite transportée dans un centre hospitalier, Reberta Jusmé est morte dans la matinée du 14 mai 2022, des suites de ses blessures. Ce, malgré les efforts des médecins pour la sauver.
Kidnapping : l’Hôpital Bernard Mevs ferme ses portes
Près d’une quinzaine de jours après son rapt, la docteure Benetty Augustin, en dépit des rançons versées par ses proches, demeure entre les mains de ses ravisseurs. Parallèlement, des voix s’élèvent pour exiger la libération du directeur médical de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), le docteur Jacques Pierre-Pierre, kidnappé le 16 mai dernier à Port-au-Prince.
L’Hôpital Bernard Mevs, dans une note, annonce en solidarité avec la Société haïtienne de pédiatrie (SHP), la suspension pendant 3 jours de ses activités.
« Une cellule d’urgence sera ouverte uniquement pour les extrêmes Urgences »
La décision d’observer un arrêt de travail le jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 mai traduit la fatigue et un sentiment d’épuisement face aux cas répétés de kidnapping.
« Nous sommes fatigués d’être la proie des kidnappeurs, pendant que nous risquons nos vies pour sauver celle des autres », lit-on dans la note. L’institution prévient qu’une fenêtre d’urgence sera ouverte pour les cas d’urgence.
Les membres de la Société haïtienne de pédiatrie (SHP), dans un communiqué en date du 17 mai, avaient pour leur part condamné avec force la séquestration de la jeune pédiatre Benetty Augustin, retenue en captivité depuis 12 jours.
La SHP avait également invité les médecins pédiatre, les sociétés spécialisées, la communauté des aides-soignantes, les hôpitaux publics, privés et les cliniques, à observer un arrêt de travail les jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 mai en signe de protestation.
Cetet décision vise à exiger et obtenir la libération sans condition de la docteure Benetty Augustin.
Haïti-Insécurité : Les Habitants de Pernier contraints de fuir leurs maisons
HPN
16 MAI 2022
AFFICHAGES : 214
HHaïti-Criminalité : Après la Plaine du Cul-de-Sac, traumatisée, les bandits veulent progresser vers l’est
La police tente de desserrer l’étau
La vie tend à reprendre timidement, 3 semaines après la tuerie qui a fait au moins 148 morts dans la Plaine du Cul-de-Sac (périphérie nord/nord-est), où de fortes détonations persistent, alimentant la peur, selon des témoignages recueillis par AlterPresse.
Plusieurs écoles ont malgré tout recommencé à fonctionner, alors que les enfants, autant que leurs parents sont encore sous le choc, dans un contexte volatile.
Après la violence inouïe qui a caractérisé les affrontements entre gangs rivaux, leurs chefs ne cessent de proférer des menaces à travers les réseaux sociaux. De nombreux riverains hésitent à s’aventurer dans les rues et cela s’en ressent au niveau des activités quotidiennes très réduites.
Certains témoignages faisant état de possibles nouveaux morts ces derniers jours parmi la population civile n’ont pu être vérifiés.
Un pas vers le bouclage de la capitale ?
Entretemps, la situation sécuritaire s’est gravement détériorée dans plusieurs localités liant la commune de Croix-des-Bouquets à celles de Tabarre et Pétion-Ville (périphérie est).
Parmi les zones touchées figurent quelques quartiers des localités de Pernier (Pétion-Ville) et Torcelle (Tabarre) où une base de gang tend à prendre racines, non loin de l’Académie de police et de l’immeuble de l’ambassade américaine.
Durant le week-end écoulé, une situation de tension a régné dans ces zones, suite à une opération policière, tandis que des riverains ont abandonné leurs maisons de gré ou de force, selon des témoignages concordants.
Les gangs font tout pour étendre leurs tentacules vers les localités montagneuses de l’est de la capitale, notamment Métivier et Diègue, où des incidents violents se sont produits ces derniers jours.
Rhi news
Le BSA propose à Ariel Henry un protocole de dialogue politique en vue d’un consensus national pour sortir le pays de la crise…
Le BSA propose à Ariel Henry un protocole de dialogue politique en vue d’un consensus national pour sortir le pays de la crise…
Selon le BSA, ‘‘le Gouvernement en place doit sursoir au processus de mise en place de l’Assemblée Constituante, du Conseil Électoral Provisoire et de l’Organe consultatif de contrôle du gouvernement en place ainsi qu’à la nomination des juges à la Cour de cassation et autres décisions affectant de manière partisane les institutions de l’Etat.’’
‘‘Le Gouvernement en place doit s’engager à assurer la sécurité des délégués au dialogue politique des tenants de Montana et alliés ainsi que des lieux de discussion en vue du consensus pour débloquer la situation de crise’’, souligne le document.
Le texte précise également que le dialogue politique doit se dérouler en présence d’observateurs et d’observatrices nationaux et internationaux. Ceci en vue de garantir la transparence, la crédibilité du processus et le respect des engagements des parties prenantes.
Il souligne plus loin que, ‘‘l’objectif du dialogue politique est d’arriver à un compromis politique national fondé sur une solution haïtienne à la crise et permettant de poser les bases pour sortir le pays du marasme politique, économique et social et d’arriver dans le meilleur délai à la réalisation d’élections libres, honnêtes, démocratiques, souveraines et participatives.’’
En termes d’objectifs spécifiques, le dialogue politique doit contribuer à débloquer la situation de crise de gouvernabilité et de gouvernance afin de rétablir la paix sociale et la stabilité politique.
Il doit permettre aux acteurs de ‘‘s’entendre sur les grandes lignes d’un programme de gouvernement approprié et réaliste et les décliner dans une feuille de route qui prend en compte les problèmes fondamentaux les plus urgents de la population, des principales institutions de l’État dans le contexte transitionnel et des secteurs clés d’activités.’’
Selon le BSA, le dialogue politique doit constituer sur la base du programme réaliste et des critères conséquents, un pouvoir consensuel ayant une légitimité sociale avec des personnalités compétentes, crédibles, intègres et capables d’inspirer confiance à la population.
‘‘Il doit également permettre aux acteurs de s’entendre sur la manière consensuelle et appropriée de rétablir le fonctionnement régulier des deux autres pouvoirs de l’État (Judiciaire et Législatif) pendant la période de transition’’, ajoute-t-il.
Le document du BSA suggère que le dialogue politique se déroulera dans un cadre approprié et dans un lieu neutre qui peut être un hôtel de la capitale dont les coûts seront pris en charge de manière égale par les 2 parties.
« Le délai maximum pour aboutir à une entente politique entre les parties est de quinze (15)
jours calendaires », lit-on dans le document.
Au menu du dialogue, le BSA propose que soient inscrits des points sur le cadre global pour le déblocage de la crise endémique multidimensionnelle du pays ; la réduction drastique de la violence armée, de l’insécurité et le démantèlement les gangs armés ; le dialogue national sur les problèmes fondamentaux de la nation, y compris les questions en lien avec la Constitution et les partis politiques dans son cadre déréférence.
Le dialogue politique doit prendre en compte, selon le BSA, la lutte systématique contre la corruption et l’impunité et les mécanismes de reddition de compte; la révision du système électoral afin d’assurer la nationalisation du processus
électoral et la réalisation d’élections souveraines, démocratiques, participatives et transparentes permettant de mettre le pays sur une voie de stabilité durable; le système gouvernemental (Présidence/Primature) et la constitution d’une autorité de contrôle effectif de l’action du gouvernement ; le Pouvoir exécutif de transition capable de prendre en compte les principales revendications (besoins essentiels) de la société ; les Pouvoirs judiciaire et législatif pendant la transition ; le rétablissement de l’autorité de l’État, le renforcement des institutions républicaines et de l’administration publique et leur fonctionnement transparent etcontrôlé ; relance des activités économiques, sociales et culturelles entre autres.
En ce qui a trait a la composition des deux délégations, le document souligne ‘‘qu’aucune autre entité politique ou sociale nationale ou étrangère ne peut être intégrée comme partie prenante au dialogue politique.’’
« Le nombre et la désignation des délégués par partie prenante sont établis au départ. Aucune des parties prenantes ne peut modifier, sans information préalable de l’autre partie et sans justification, le nombre et les membres de sa délégation », écrit le BSA.
Le document prévoit également que les parties doivent s’entendre sur les observateurs nationaux et internationaux, dont 3 personnalités des secteurs : privé ; religieux et féministe, droits humains, diaspora ou université ; 3 personnalités politiques des régions suivantes : Amérique du Nord ; Caraïbes ; Europe.
Des acteurs du BSA et Ariel Henry se sont entretenus au moins deux fois ces dernières semaines.