REVUE DE PRESSE
À la Une: l’Amérique fracturée
Jamais le fossé entre républicains et démocrates n’a été aussi profond. Alors que Joe Biden est en passe de remporter la présidentielle, Donald Trump multiplie les recours en justice. « La Maison flanche », s’exclame Libération en première page. « Le scénario que beaucoup redoutaient est en train de s’écrire sous nos yeux : les Etats-Unis sont au bord de la fracture, et la démocratie américaine en danger. En proclamant, bien avant la fin du dépouillement des bulletins de vote, qu’il était gagnant, que les démocrates allaient "voler l’élection" et qu’il n’hésiterait pas, pour le prouver, à aller devant la Cour suprême ( tout juste réorganisée à sa main ), Donald Trump s’est conduit comme n’importe quel président d’un régime autoritaire (…). »
La démocratie en danger
En effet, « la démocratie est en danger », renchérit Le Monde. « L’une des plus vieilles démocraties du monde, les Etats-Unis, se trouve ainsi dans une situation sans précédent, celle où un président en fonctions perturbe délibérément un processus électoral fédéral, revendique la victoire au beau milieu des opérations de dépouillement et brandit la menace de le faire interrompre par une juridiction indépendante sur laquelle il n’est pas supposé exercer d’influence. C’est, ni plus ni moins, faire fi du suffrage universel, s’exclame Le Monde. C’est dénier le rôle d’une élection, élément essentiel du système démocratique. Depuis quatre ans à la Maison Blanche, Donald Trump a bouleversé toutes les règles du respect en politique, bafoué celles de la primauté des faits et de la vérité, insulté partenaires américains et étrangers, monté ses compatriotes les uns contre les autres. Il n’avait pas, encore, pris le risque de jeter par-dessus bord le verdict des électeurs. Il faut espérer qu’il reviendra sur cette menace. Ce genre de manœuvre, conclut Le Monde, est courante dans les régimes autoritaires. Elle n’est pas digne des Etats-Unis d’Amérique. »
« Dans n’importe quelle démocratie, une telle sortie d’un candidat l’aurait disqualifié, ridiculisé, pointe pour sa part La Charente Libre. Mais pour ses électeurs qui confirment avec cette élection sa base fidèle, solide et même élargie, Donald Trump a fait de ses contradictions une force et de ses mensonges leur propre vérité, leur combat même contre les élites ou tous ceux qui leur ont menti depuis des années. Il reste pour eux un espoir quand Joe Biden n’est lui qu’un rempart, tout proche d’une victoire forcément imméritée que Trump contestera jusqu’au bout et peut-être par tous les moyens. La déchirure de ce pays est à la hauteur du record de participation. Inédite dans les urnes, prévisible comme les millions de votes anticipés par correspondance, irréconciliable comme Trump et son rapport à la vérité. »
Le Trumpisme bien ancré…
Finalement, rebondit Le Figaro, « Donald Trump a montré que son socle électoral était plus large et plus solide que ne l’en créditaient les sondages. Qu’il gagne ou qu’il perde, il a installé durablement le trumpisme dans le paysage politique américain. » En effet, constate Le Parisien, « c’était un test crucial pour le trumpisme. On espérait qu’une large défaite de Donald Trump provoquerait un électrochoc mondial et enverrait un signal fort à ses collègues Jair Bolsonaro du Brésil, à Recep Tayyip Erdogan en Turquie, ou à Viktor Orban en Hongrie. (…) Le retour sur terre est brutal. Le résultat (serré) du vote américain démontre la résilience des démagogues nationalistes. Pendant quatre ans, Donald Trump a déstabilisé son pays et l’équilibre mondial avec ses outrances, ses tweets et ses fake-news. On pensait que sa gestion erratique de la pandémie et la crise économique allaient lui donner le coup de grâce. Mais l’Amérique profonde s’est reconnue une nouvelle fois en lui rendant l’issue du scrutin incertaine jusqu’au bout. »
La République des Pyrénées est sur la même ligne : « on aurait tort de penser que l’arrivée de Trump a été un accident de l’histoire, que ce fut seulement une fièvre passagère, que la "plèbe" qui l’a porté au pouvoir finira par se ressaisir devant la stupidité, le narcissisme, la violence et la vulgarité de l’homme. Au contraire puisqu’il a conforté ses positions ! L’irruption de ce milliardaire est le fruit d’un pays malade de ses profondes inégalités. »
Le Devoir
Biden compte sur une victoire avant le week-end, Trump conteste
Les États-Unis, qui attendaient de connaître le nom du président qui prêtera serment le 20 janvier, avaient les yeux rivés sur la Pennsylvanie, qui pourrait mettre fin au suspense.
Si l’ancien vice-président de Barack Obama remporte cet État industriel, il deviendra le 46e président américain.
Les 20 grands électeurs de cet État lui permettraient en effet de franchir le seuil « magique » de 270, qui le propulserait à la Maison-Blanche et ferait de Donald Trump le président d’un seul mandat.
Laissons pour l’insant le elections américaines de cˆøté, pour aller en Haïti
Ticket Magazine
Pour protester contre le climat d'insécurité qui gangrène le pays et réclamer justice pour Evelyne Sincère, plusieurs composantes du secteur culturel ont momentanément modifié ou suspendu leur programmation. C’est le cas de l’animateur Carel Pèdre, de l'émission Podium Écoliers, du Rassemblement Atis pou Jistis ou encore de la Radio-Télévision Caraïbes. Tous réclament justice et prennent position en faveur d'un climat sécuritaire pour tous.
Haiti Standard
La nouvelle de la capture du présumé assassin de l'écolière Évelyne Sincère est confirmée par le "leader" de la fédération des gangs armés, G9 en famille et alliés, Jimmy Chérisier dit "barbecue", dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook. Le présumé assassin qui est recherché par la Police nationale d'Haïti (PNH), précisément la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), Obed Joseph alias "kiki" se trouve actuellement "aux ordres" de Jimmy Chérisier qui en a profité pour annoncer que des contacts seront réalisés avec les autorités policières, en vue de livrer le présumé assassin. [ 110 more words ]
Juno 7
INSÉCURITÉ
Le BINUH se dit préoccupé par l’insécurité
Le BINUH se dit fortement préoccupé par la recrudescence des actes de banditisme et l’insécurité, des artistes se positionnent sur cette situation qui selon eux est insoutenable alors que l’OPC appelle les autorités à poser des actions concrètes.
La position exprimée par le Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti se joint à celles de plusieurs secteurs et personnalités politiques et de la société civile qui ont exprimé leur indignation à la suite de l’enlèvement suivi de l’assassinat de la jeune lycéenne Evelyne Sincère dont le corps sans vie a été retrouvé sur un tas d’immondices à Delmas 24 le dimanche 1er novembre dernier.
Des artistes s’expriment sur la recrudescence de l’insécurité
La chanteuse Rutshelle Guillaume a annoncé dans une note de presse publiée sur les réseaux sociaux la suspension pour une durée indéterminée de toutes ses activités en signe de protestation contre la recrudescence des actes de banditisme et l’insécurité. Par ce geste, l’interprète de la chanson à succès « Rete la » entend également protester contre l’assassinat odieux de la jeune lycéenne de 22 ans Evelyne Sincère.
Autre personnalité publique à se prononcer sur l’insécurité est l’animateur Carel Pèdre. En plus d’annoncer la suspension de son émission « Carel in the morning » via son compte Twitter, Carel Pèdre ajoute sa voix à celles d’autres personnalités de la société qui réclament justice et réparation pour les victimes de l’insécurité et du kidnapping, particulièrement Evelyne Sincère du Lycée Jacques Roumain de Martissant.
L’Office de la Protection du Citoyen appelle à des actions concrètes
Selon l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), les mots de sympathies et les annonces farfelues souvent prononcés par les autorités via les réseaux sociaux ne vont pas faire baisser l’insécurité, le banditisme et ramener la paix et la sécurité dans le pays. En ce sens, l’OPC appelle les autorités à se départir de leurs Smartphones et à agir dans la réalité afin de contrer l’action des bandits armés qui terrorisent la population.
L’organisation de promotion et de défense des droits humains enjoint les autorités policières et judiciaires à agir vite et bien afin de ne pas se faire complices des actions des gangs armés.
Depuis la découverte du corps sans vie de la jeune lycéenne de 22 ans Evelyne Sincère à Delmas 24 plusieurs mouvements de protestation ont été organisés dont des manifestations et une opération dénommée « Kwaze machin nan lari ». Des mouvements toujours dispersés par des agents de la PNH à coups de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc.
Ce jeudi 5 novembre 2020 des élèves du Lycée Jacques Roumain de Martissant se sont réunis sur la place publique de Fontamara 43 en vue de protester, eux aussi, contre l’assassinat odieux de leur camarade Evelyne Sincère.
Rezo Nòdwest
Secoué par un article de Rezo Nòdwest, le Chancelier dominicain débarque en Haïti.
Il s’appelle Roberto Alvarez et il s’agit de sa première visite en Haïti, depuis sa prise de fonction. Alvarez est rentré précipitemment en Haïti, a la suite d’un article de RezoNòdwest lançant une alerte sur des négociations en République Dominicaine entre un délégué du ministre haïtien des Affaires Étrangères et des officiels dominicains de haut rang sur les délimitations de la frontière. Le chancelier sera accompagné de Pablo Portes, conseiller financier auprès du pouvoir exécutif; et Luis Soto, directeur du Département national des enquêtes (DNI). Le Chancelier dominicain au cours de son séjour, dont le caractère non officiel a été souligné par la presse de son pays, rencontrera des acteurs clés du gouvernement et du secteur privé dans le but de s’informer de la situation d’Haïti et de renforcer les relations bilatérales.
Et pour clore notre revue, cette semaine, un article de Haiti en Marche, concernant l’élargissement de la lutte politique.
De nouvelles mouvances politiques sont en train de se manifester. Mine de rien on est en train de sortir du blocage qui a régné ces derniers mois. Avec d’un côté un pouvoir qui ‘trompe énormément’ parce que caché derrière le support de la communauté internationale, en tête l’administration américaine ; et de l’autre une opposition qui s’est épuisée à appeler à la démission du pouvoir en place mais sans les moyens véritables pour y parvenir. Mais c’est la réalité elle-même qui force désormais à bouger. Jovenel Moïse, quitte à mentir comme il respire avec ses professions de foi dans la lutte contre la corruption qui aurait toujours été la ligne maitresse de son gouvernement, voyez- vous ça et lutte qui, dit-il, a failli même lui coûter la vie mais ceci dit sans apporter aucune précision ; et de l’autre côté un grand remue-ménage qui s’annonce soudainement au sein de l’opposition.
C’est l’éclatement du Secteur dit démocratique et populaire qui avait été jusqu’à présent la principale référence côté opposition, cela par la sortie fracassante d’un pion majeur : le parti Pitit Dessalines de l’ex-sénateur et candidat malheureux à la présidence Moïse Jean Charles.
Alors que le porte-parole, et fer de lance, du Secteur, Me. André Michel, conti- nue à répéter qu’il n’est intéressé à aucun poste (‘nou pa dèyè pòs’) ni même de participer à un éventuel gouvernement de transition et que, affirme-t-il, nous serons là pour garantir que les promesses faites au peuple soient tenues ! ...
Eh bien d’autres ne cachent pas que leur objectif c’est bien la conquête du pou- voir.
C’est d’abord Moïse Jean Charles
qui a repris le béton depuis le 17 octobre der-
nier, anniversaire de l’assassinat du fondateur
de la Nation, Jean-Jacques Dessalines,
d’abord sur son principal terrain d’action,
dans son fief : le grand Nord (Milot, Cap-Haï-
tien, Cormier) - puis objectif 18 Novembre,
anniversaire de la Bataille de Vertières (com-
munauté située au haut du Cap), où son parti
a annoncé son intention de barrer la route à
toute démonstration officielle par le pouvoir
une manifestation annoncée par Pitit Dessalines pour le même 18 Novembre devant l’ambassade des Etats-Unis, dans la capitale haïtienne, ce pour dénoncer l’appui de Wa- shington à un gouvernement qui a plongé notre pays dans le pire climat d’insécurité qui se puisse imaginer pour ne pas dire inimaginable ...
Mais voici que surgit encore un autre front. Surprise. Il s’agit d’un groupe d’anciens législateurs et ministres qui osent franchir l’omerta ou l’interdit et déclarer leur intention de dialoguer avec le pouvoir en place, bien entendu sans pour cela lui donner un blanc-seing. Mais ce groupe a décidé d’entendre ce que Jovenel Moïse a à dire.
On relève parmi eux des têtes qui ont été des critiques parmi les plus virulents du régime au pouvoir (Pati Ayisyen Tèk Kale-PHTK) ainsi que de son actuel représentant au palais national de Port-au-Prince.
Puisque de toutes façons c’est ce dernier qui est demandeur. Donc rien n’engage d’écouter.
C’est ce que déclare l’ex-sénateur et président de l’Assemblée nationale (49e législature) Simon Dieuseul Desras.
(Agence HPN) ‘L’ancien sénateur du Centre, Simon Dieuseul Desras, dont le nom est avancé comme un potentiel premier ministre, a indiqué qu’il est prêt à rencontrer le président Jovenel Moïse au nom de l’opposition.
« En politique, a-t-il dit, il n’y a pas d’ennemi perpétuel. »
‘Sans donner plus de détails, l’ex-président du Sénat a déclaré que des dirigeants de l’opposition ont eu des rencontres au domicile de l’ancien sénateur Jean Hector Anaacis.’
En un mot, Desras veut dire qu’il n’est pas seul à bord.
On n’en sait pas plus pour l’instant.
( a lire donc dans Haïti en Marche. No 43)…
Et c’était notre Revue pour la semaine. …
UNE ONDE TROPICALE MENACE LE PAYS !
Des pluies sont attendus ce mercredi et demain jeudi. La région sud est particulièrement concernée par les activités pluvieuses mais la menace concerne plusieurs départements dont l’ouest.
La précaution est de mise notamment dans les zones côtières et dans le golfe de la Gonâve, dit la porte-parole de l’UHM, Chrisnette Saint-Georges, qui présente les bulletins météorologiques sur plusieurs stations haïtiennes.
Elle fait remarquer que des vents soufflant jusqu’à 25 nœuds sont attendus. Les vagues devraient atteindre 10 pieds et la mer sera agitée.
Vant Bef Info (VBI)
INTERDICTION AUX VEHICULES SANS PLWUS DE CIRCULER SUR LE TERRITOIRE !
Cette note du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales précise que le gouvernement haïtien, à travers le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), interdit formellement la circulation de véhicules, tout type confondu, sans plaques d’immatriculation sur la voie publique.
En ce sens, le MICT informe les propriétaires et chauffeurs d’automobiles, de motocyclettes et de véhicules à moteur généralement quelconque, que les forces de l’ordre sont instruites d’arrêter tout véhicule ou moto non muni de plaques d’immatriculation, indépendamment de leur propriété.
Cette mesure doit être adoptée sur tout le territoire national et conformément aux prescrits des lois et règlements en vigueur sur l’immatriculation des véhicules, précise le MICT, qui souligne que ces dispositions prennent effet dès parution de la note.
Vant Bèf Info (VBI)
LE PAYS SE MEURT CRIENT DES CITOYENS !
Des morts et encore des morts
Le climat d’insécurité qui prévaut actuellement dans le pays devient de plus en plus inquiétant. Des victimes sont recensées de manière quotidienne. Vols, viols, enlèvements et assassinats les cas sont légions. Des jeunes, des professionnels, et même des policiers, viennent allonger jour après jours la liste des personnes tuées dans le pays. Des citoyens appellent les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités soulignant que c’est le pays qui se meurt.
Des bandits armés se sont introduits chez le couple peu avant minuit. Après avoir contraint le pasteur, qui était également copropriétaire d’une quincaillerie, à leur donner l’argent qu’il gardait dans la maison, ils l’ont criblé de balles. Le pasteur est mort sur le champ.
Quant à son épouse, qui avait été atteinte de deux projectiles, elle a rendu l’âme à l’hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc, dans l’Artibonite, dans la matinée du mardi 10 novembre. Et c’est l’annonce de son décès qui avait provoqué le mouvement de protestation sur la RN1. Les médecins ont toutefois réussi à sauver l’enfant, né orphelin et prématurément.
L’agent intérimaire de Montrouis, Élysée Blaise, déplore qu’au plus haut niveau de l’État, des dispositions n’aient pas été adoptées pour garantir la sécurité des citoyens. Les policiers sont en nombre insuffisant et manquent de moyens matériels, déplore M. Blaise
MEURTRE A TI TANYEN !
À Titanyen, non loin de la commune de Montrouis, des individus ont abattu mardi après-midi, Jean-Michel Dalès, le directeur d’une institution scolaire dans cette zone peuplée majoritairement par des déplacés du tremblement de terre de janvier 2010.
Des riverains accusent le groupe dénommé « Mal Tande », une association de malfaiteurs dirigée par le nommé black Satan, ainsi connu. Ils critiquent, eux aussi, les autorités l’attitude des autorités compétentes qui, disent-ils, ont failli à leur mission de faire régner l’ordre et la paix dans le pays.
MEURTRE A TORBEK !
À Torbeck, dans le département du sud, et une localité appelée Dantan, on a découvert mardi, le cadavre dépecé d’Anise Broisrond, 21 ans, qui était portée disparue depuis le 1er novembre.
Selon des informations rapportées par des témoins, Anise Broisrond venait de participer à une ambiance à l’occasion de La Toussaint, lorsqu’elle a été enlevée par un motard qui lui avait proposé de la ramener à la maison.
Lorsqu’elle a finalement été retrouvée 10 jours plus tard, son cadavre qui n’avait ni jambes, ni pieds, ni tête, était déjà en décomposition. Un suspect est arrêté et les forces de l’ordre recherchent activement Enel ainsi connu, pour son implication présumée dans ce meurtre.
KIDNAPPING A DELMAS 16!
Les cas de disparition se multiplient également. Une femme qui se présente comme madame Legrand, affirme que son unique fils, Mickelson Bélizaire, 27 ans, est porté disparu depuis le 22 octobre. Il aurait été enlevé à Delmas 16. La Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) est sur le dossier.
DES POLICIERS PARMI LES VICTIMES
Ce ne sont pas seulement des civils qui sont victimes de l’insécurité. L’agent 2 Jean Gardy Édouard, affecté au commissariat de Marché Salomon, est porté disparu depuis le 6 novembre. Son père, Jean Eddy Édouard, affirme qu’il a été enlevé par des bandits.
Ces derniers, dit-il, l’ont tué, et mangé son cadavre après l’avoir calciné, selon des informations qu’il affirme avoir obtenues. Je n’attends pas à voir le cadavre mais n’importe quelle partie. Même un ongle me suffira, afin que je puisse l’enterrer et faire mon deuil, a-t-il dit.
Vant Bef Info (VBI)
TROIS DES PRESUMES ASSASSINS DE L’ECOLIERE EVELYNE SINCERE PASSENT AUX AVEUX !
La Police nationale d’Haïti a présenté à la presse, lundi 9 novembre 2020, trois suspects dans le cadre du kidnapping suivi de l’assassinat d'Evelyne Sincère. Les nommés Michel Jerry Domerçant, 22 ans, et son frère Evald Domerçant, 27 ans, ainsi qu'Obed Joseph, alias Kiki, le petit ami de la victime, ont avoué qu’ils avaient fait le coup rien que pour avoir de l’argent.
Publié le 2020-11-09 | Le Nouvelliste
LA BRH INJECTE 12 MILLIONS DE DOLLARS DANS L’ECONOMIE HAITIENNE
Ainsi, la BRH ne pourra pas indéfiniment faire des injections sur le marché des changes.
L’injection de dollars dans l’économie, bien qu’elle ait semblé efficace au cours des derniers mois ne saurait être une politique viable pour la stabilisation du taux de change.
Avec ces injections, l’Etat haïtien ne fait que voiler le vrai problème qui est la faiblesse de notre économie, particulièrement de la production nationale, et retarder une hausse inévitable du dollar. La stabilisation du taux de change ne peut être obtenue que par des politiques de relance économiques adaptés et la création d’un climat macroéconomique, politique et sécuritaire propice au développement. Ce qui s’annonce déjà difficile pour l’année fiscale 2020-2021.
Hpn
Said Suire
REVUE DE LA SEMAINE
VENDREDI 13 NOVEMBRE 2020
Pour commencer notre REVUE pour cette semaine du mois de novembre alLant du 9 au 13 Novembre, nous aimerions vous dire que le MERCREDI 11 Novembre Mélodie FM a été sortie de l’air
Oui, des individus mal intentionnés , envoyés par( nous ne savons qui exactement ) ont déconnecté notre station pour nous faire taire, nous fermer la bouche.
Etait-ce là leur raison initiale.
Quelle autre raison auraient-ils pu avoir?
Avons nous été ciblés?
Non nous dissent certains informateurs qui affirment que d’autres radios ont été aussi victimes d’une telle mesure , ainsi que certain Minisères et le FAES. IL PARAIT MEME AUSSI QUE LA Primature>
EN TOUT CAS LA DECONNECTION DE MELODIE FM A ATTIRE LES PROTESTATIONS DE NOMBREUX CONFRERES et surtout de l’AMIH, l’association des Medias Independats d’Haïti qui s’est élevée contre de pareils agissements qui font montre d’une hostilité envers un organe de presse qui fait son travail, en informant le public de ce qui se passe dans le pays.
VOLS AERIENS
Les compagnies aériennes Spirit Airlines et Air Caraïbes ont annoncé leur retour dans le ciel haïtien.
En effet, le transporteur américain Spirit Airlines a informé qu’à partir du 3 décembre 2020 son vol non-stop sur Cap-Haitien (aéroport Hugo Chavez) à destination de Hollywood International Airport Fort-Lauderdale sera repris.
Dans la même veine, en ce qui concerne l’Europe, Air Caraïbes a repris ses vols hebdomadies à destination de Paris depuis le 26 Octobre prochainl
Par un vol hebdomadaire chaque lundi, Air Caraïbes devient l'unique compagnie aérienne assurant la liaison Port-au-Prince vers Paris-Orly sans escale.
La compagnie Sunrise Airways a le plaisir d’annoncer qu’à compter du 1er décembre 2020, ses vols vers Cuba seront effectués au moyen d’un avion moyen courrier Airbus A320.
DECHARGE !
Élections en Haïti/vers la publication d'un autre décret. Un autre décret visant à accorder "" Décharges provisoires aux comptables des deniers publics ( 2011-2020) afin qu'ils puissent participer valablement aux prochaines joutes électorales. Sources : HPN)
INTERDICTION AUX VEHICULES SANS PLAQUES DE CIRCULER SUR LE TERRITOIRE !
Cette note du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales précise que le gouvernement haïtien, à travers le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), interdit formellement la circulation de véhicules, tout type confondu, sans plaques d’immatriculation sur la voie publique.
En ce sens, le MICT informe les propriétaires et chauffeurs d’automobiles, de motocyclettes et de véhicules à moteur généralement quelconque, que les forces de l’ordre sont instruites d’arrêter tout véhicule ou moto non muni de plaques d’immatriculation, indépendamment de leur propriété.
Cette mesure doit être adoptée sur tout le territoire national et conformément aux prescrits des lois et règlements en vigueur sur l’immatriculation des véhicules, précise le MICT, qui souligne que ces dispositions prennent effet dès parution de la note.
Vant Bèf Info (VBI)
LE PAYS SE MEURT CRIENT DES CITOYENS !
Des morts et encore des morts
Le climat d’insécurité qui prévaut actuellement dans le pays devient de plus en plus inquiétant. Des victimes sont recensées de manière quotidienne. Vols, viols, enlèvements et assassinats les cas sont légions. Des jeunes, des professionnels, et même des policiers, viennent allonger jour après jours la liste des personnes tuées dans le pays. Des citoyens appellent les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités soulignant que c’est le pays qui se meurt.
Un pasteur et son épouse enceinte de sept mois tués à Montrouis
Le Nouvelliste
Le pasteur Jean-François Louis et son épouse, Exinor Luciane, enceinte de sept mois, ont été assassinés dimanche soir en leur résidence privée dans la commune de Montrouis. Le maire de cette municipalité, Blaise Élizée, qui a rapporté la triste nouvelle au Nouvelliste, a fait savoir que des médecins ont pu sauver le bébé à l’hôpital où la mère a été conduite d’urgence. Il a dénoncé la recrudescence de l’insécurité à Montrouis et la faible présence policière.
MEURTRE A TI TANYEN !
À Titanyen, non loin de la commune de Montrouis, des individus ont abattu mardi après-midi, Jean-Michel Dalès, le directeur d’une institution scolaire dans cette zone peuplée majoritairement par des déplacés du tremblement de terre de janvier 2010.
Des riverains accusent le groupe dénommé « Mal Tande », une association de malfaiteurs dirigée par le nommé black Satan, ainsi connu. Ils critiquent, eux aussi, les autorités l’attitude des autorités compétentes qui, disent-ils, ont failli à leur mission de faire régner l’ordre et la paix dans le pays.
MEURTRE A TORBEK !
À Torbeck, dans le département du sud, et une localité appelée Dantan, on a découvert mardi, le cadavre dépecé d’Anise Broisrond, 21 ans, qui était portée disparue depuis le 1er novembre.
Selon des informations rapportées par des témoins, Anise Broisrond venait de participer à une ambiance à l’occasion de La Toussaint, lorsqu’elle a été enlevée par un motard qui lui avait proposé de la ramener à la maison.
Lorsqu’elle a finalement été retrouvée 10 jours plus tard, son cadavre qui n’avait ni jambes, ni pieds, ni tête, était déjà en décomposition. Un suspect est arrêté et les forces de l’ordre recherchent activement Enel ainsi connu, pour son implication présumée dans ce meurtre.
KIDNAPPING A DELMAS 16!
Les cas de disparition se multiplient également. Une femme qui se présente comme madame Legrand, affirme que son unique fils, Mickelson Bélizaire, 27 ans, est porté disparu depuis le 22 octobre. Il aurait été enlevé à Delmas 16. La Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) est sur le dossier.
DES POLICIERS PARMI LES VICTIMES
Ce ne sont pas seulement des civils qui sont victimes de l’insécurité. L’agent 2 Jean Gardy Édouard, affecté au commissariat de Marché Salomon, est porté disparu depuis le 6 novembre. Son père, Jean Eddy Édouard, affirme qu’il a été enlevé par des bandits.
Ces derniers, dit-il, l’ont tué, et mangé son cadavre après l’avoir calciné, selon des informations qu’il affirme avoir obtenues. Je n’attends pas à voir le cadavre mais n’importe quelle partie. Même un ongle me suffira, afin que je puisse l’enterrer et faire mon deuil, a-t-il dit.
Vant Bef Info (VBI)
NOTE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
« Tolérance zéro » contre le kidnapping, annonce le ministre de la Justice
Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me Rockfeller Vincent, a lancé jeudi l’opération « tolérance zéro » contre le kidnapping. Il enjoint la police à mettre les bandits hors d’état de nuire.
TROIS DES PRESUMES ASSASSINS DE L’ECOLIERE EVELYNE SINCERE PASSENT AUX AVEUX !
La Police nationale d’Haïti a présenté à la presse, lundi 9 novembre 2020, trois suspects dans le cadre du kidnapping suivi de l’assassinat d'Evelyne Sincère. Les nommés Michel Jerry Domerçant, 22 ans, et son frère Evald Domerçant, 27 ans, ainsi qu'Obed Joseph, alias Kiki, le petit ami de la victime, ont avoué qu’ils avaient fait le coup rien que pour avoir de l’argent.
PNe faudrait-I pas rétablir la peine de mort ? ublié le 2020-11-09 | Le Nouvelliste
INSECURITE DECHAINEE
Ne faudrait-il pas rétablir la peine de mort
C’est la question que pose Haïti en Marche dans sa dernière edition ( c’est notre No 44)
– Alors que l’on parle de réforme constitutionnelle dans notre pays, à tort et à travers, étonnant que personne n’ait encore pensé : ne faut-il pas rétablir la peine de mort ?
Car c’est le pays où l’on découvre des horreurs inconnues dans aucun autre endroit du monde actuel : des cadavres d’innocents kidnappés, assassinés et leurs corps balancés à la poubelle - au vu et au su de tous ? Et c’est aussi le même pays qui se permet le luxe d’abolition de la peine de mort. Comme la Suède, la Suisse ou ... je ne sais quelle autre nation ayant atteint un niveau de ce qu’on considère comme le top de la civilisation dite occidentale ! Décidément c’est le comble de la contradiction. Or il ne s’agit pas de cinéma d’épouvante ni d’un canular ... mais de notre pays, de notre Haïti (si tant est qu’elle est encore nôtre avec de pareils comportements) qui en peu de temps a dégringolé au niveau le plus bas de l’espèce humaine, et même plus bas que bas puisque ce sont des choses qui ne sont même plus imaginables qui se passent chez nous et qui forcent à remonter aux temps qui ne sont même plus imaginables aujourd’hui sinon dans les séries à la mode sur les contes d’avant l’humanité quand l’homme n’était ... ni homme ni bête ! Et puis c’est le même pays qui, comme la Suède ou la Norvège, se pavane avec comme un titre de gloire : abolition de la peine de mort. Mesure inscrite dans la Constitution de 1987 en vigueur. Et peut-être d’ailleurs la seule qui soit respectée apparemment au sens propre. En effet, les pires criminels entrent et sortent par la même porte des prisons du pays comme tout le monde le sait.
Or ne faut-il pas revenir un peu sur cette décision d’abolition de la peine de mort ?
Pas la peine de chercher midi à 14 heures, ce n’est pas à cause d’une évolution particulière des institutions comme lorsque la même décision avait fini par être adoptée dans un pays comme la France – et, s’il vous plait, pas avant les années 1980, donc seulement hier (le 18 septembre 1981, par 383 voix contre 117, l’Assemblée nationale en France a voté l’abolition de la peine de mort) ...
Quid du rétablissement
mort ? Précisons en matière criminelle, unique- ment. Et non politique ...
Nous voici devant une catastrophe annoncée, évi-
dente, déjà sous nos yeux. Alors que faire ?
Faut-il rétablir la peine de mort ?
La question devrait au moins être posée à la commu-
nauté nationale.
Mas Hati en marche precise aussi noir sur blanc : en matière criminelle, uniquement. Et non politique.
Devant la situation actuelle, on n’a pas le droit d’im- poser quoi que ce soit à la nation certes, mais c’est à elle aujourd’hui de savoir si l’abolition de la peine de mort est une bonne chose avec cette non seulement progression de la criminalité la plus sauvage, la plus inhumaine (au sens de antihumain, de sous-hommes), oui faut-il négliger tout ce qui peut aider à arrêter nos gangs incontrôlables dans la débauche d’horreurs qui s’abat sur la nation et que rien ne semble pouvoir arrêter pour le moment.
Devant la situation actuelle, on n’a pas le droit d’im- poser quoi que ce soit à la nation certes, mais c’est à elle au- jourd’hui de savoir si l’abolition de la peine de mort est une bonne chose avec cette non seulement progression de la cri- minalité la plus sauvage, la plus inhumaine (au sens de anti- humain, de sous-hommes), oui faut-il négliger tout ce qui peut aider à arrêter nos gangs incontrôlables dans la débauche d’horreurs qui s’abat sur la nation et que rien ne semble pou- voir arrêter pour le moment.
C’est un article qui fait beaucoup de bruit.
Vous le trouverez en entier dans le dernier No de Ha¨ˆti en Marche. No 44 www.haitienmarche.com
En voice encore le titre: INSECURITE DECHAINEE
Ne faudrait-il pas rétablir la peine de mort
C’était notre Revue pour la Semaine !
LA BRH INJECTE 12 MILLIONS DE DOLLARS DANS L’ECONOMIE HAITIENNE
Ainsi, la BRH ne pourra pas indéfiniment faire des injections sur le marché des changes.
L’injection de dollars dans l’économie, bien qu’elle ait semblé efficace au cours des derniers mois ne saurait être une politique viable pour la stabilisation du taux de change.
Avec ces injections, l’Etat haïtien ne fait que voiler le vrai problème qui est la faiblesse de notre économie, particulièrement de la production nationale, et retarder une hausse inévitable du dollar. La stabilisation du taux de change ne peut être obtenue que par des politiques de relance économiques adaptés et la création d’un climat macroéconomique, politique et sécuritaire propice au développement. Ce qui s’annonce déjà difficile pour l’année fiscale 2020-2021.
Hpn
Manifestation de l’opposition radicale, violences, vandalisme, plusieurs victimes et nombreux dégâts
Haitilibre.com
Mercredi 18 novembre 2020, plusieurs milliers de personnes répondant à l’appel de l’opposition radicale ont pris le béton pour exiger la démission sans condition du Président Moïse. Des manifestations qui ont rapidement dégénérées dans la violence et le vandalisme.
Dans plusieurs villes de provinces Jacmel, les Cayes, Mirebalais, Saint-Marc et d’autres régions ont rapporte des manifestations de plusieurs centaines de personnes contre le pouvoir en place.
Plusieurs manifestants ont été blessées dont au moins deux par balles lors d’affrontement avec les forces de l’ordre provoquant des mouvements de panique au sein de la population. Un jeune manifestant aurait été tué par balle par un tir d’origine indéterminé non loin de la Direction Départementale de l’Ouest de la Police Nationale d’Haïti (PNH), déclenchant la fureur des manifestants
De nombreux véhicules ont été vandalisés ou incendiés dont une véhicule de police. Deux pompes à essence ont été partiellement incendiés à Delmas 69
Les forces de l’ordre sont intervenues à plusieurs reprises sur la route de Delmas, à Nazon et au Champ de mars pour disperser les manifestants a l’aide gaz lacrymogène…
Des manifestants ont lancé des pierres et des bouteilles contre les policiers qui ont ripostés en lançant des grenades de gaz lacrymogène au niveau de Delmas 48, des tirs à balles rélles auraient été rappporté par des témoins
Plusieurs arrestations ont eu lieu, toutefois aucun bilan officiel n’a encore été publié....
À Delmas en début d’après midi plusieurs centaines de manifestant avec en tête Moise Jean Charles le leader de l’opposition radicale du parti « Pitit Dessalin » ont pris la direction de l’Ambassade américaine. Les forces de l’ordre ont dispersé les manifestants qui forçaient un barrage à deux pas de l'Ambassade américaine.
Jean-Charles Moïse accompagné de quelques proches et encadré par des agents de sécurité a été autorisé à se rendre devant l’Ambassade où il a délivré avec vigueur un message « […] Aujourd’hui nous voulons dire au monde entier que c’est le Gouvernement américain qui nous impose des présidents, qui détruit la production nationale et cautionne l’insécurité à travers des élections frauduleuses. [...] Je viens pour accorder un délai d’une semaine aux Américains, à Jovenel Moïse, au Core group, à la Unibank, à la Sogebank.[…] Si rien n’est fait nous allons faire la révolution au pays et nous ne serons pas responsables des dégâts […] »
COMMEMORATION DU 217 EME ANNIVERSAIRE DE LA BATAILLE DE VERTIERES.
Le Président Jovenel Moïse appelle les citoyens et les acteurs politiques à faire un dernier sacrifice pour sauver le pays, à l'occasion de la commémoration des 217 ans de la bataille de Vertières.
Alors que les membres de l'Opposition avaient annoncé des mouvements de protestations à travers tout le pays, l'hommage du chef de l'état à l'occasion des 217 ans de la bataille de Vertières a pris une forme minimaliste.
\ Si le président a laissé entendre dans son allocution que les héros de l'indépendance ont combattu pour que tous les citoyens haïtiens soient placés sur un pied d'égalité, ce qu'il tente de réaliser depuis le début de son mandat s'inscrit selon lui dans la continuité du vœu des ancêtres. Comme un leitmotiv, il revient sur certaines dispositions prises par son administration en ce sens.
Lors de son discours de circonstance au Palais National le 18 Novembre 2020, le chef de l'Etat s'est dit prêt à jouer sa partition tout en déplorant que les vieilles habitudes aient la vie dure.
Parallèlement, le président a insisté sur le fait que les décisions prises par son administration concernant le secteur de l'énergie n'avaient rien de personnel, mais vise à permettre à une majorité de citoyens de jouir de ce qui lui revient de droit.
Si l'an dernier le locataire du palais national avait présenté ses excuses au peuple haïtien pour ses promesses non tenues, ce 18 Novembre, il a réitéré sa promesse d'électrifier le pays 24 h sur 24 incessamment, tout en s'adressant à ceux qui ont fait les frais des mesures prises par son gouvernement.
Notons que Pour la troisième fois consécutive, le président Jovenel Moïse ne s'est pas rendu à Vertières pour rendre hommage aux héros de l'Indépendance. Contrairement à l'an passé où il avait fait une offrande florale au Musée du Panthéon National (MUPANAH), c'est au Mausolée National que les pères fondateurs ont été honorés cette année.
LA BATAILLE DE VERTIERES LE NOUVELLISTE
Le sens de la bataille de vertieres pour le Nouvelliste
Parade d’un bataillon des Forces armées d'Haïti et des unités de la police nationale d'Haïti, offrande florale à l’Autel de la patrie… C’est entre la rue du Champ de Mars et le Palais national que le président de la République a commémoré les 217 ans de la Bataille de Vertières. Une occasion pour Jovenel Moïse de s’en prendre à nouveau aux bénéficiaires du système et de présenter sa vision de la Bataille de Vertières.
ENCORE DANS LE NOUVELLISTE, :
DERNIER HOMMAGE A UNE DAME DE 127 ANS
Derniers hommages à une Dame de 127 ans
Les funérailles de Bénicia Souffrant, connue sous le sobriquet Madan Jean-Ba, ont été chantées le samedi 14 novembre 2020 à la chapelle du Perpétuel secours de Notre-Dame, à Moyette, 8e section communale de Petit-Goâve. La doyenne est partie à l’âge de 127 ans. L’Université Quisqueya, les autorités locales et les membres de sa communauté lui ont rendue un dernier hommage en signe de leur respect et de leur affection pour Madan Jean-Ba, leur héroïne.
Publié le 2020-11-16 | Le Nouvelliste
MAIS REVENONS ENCORE A LA MANIFESTATION DU 18 NOVEMBRE AVEC CET ARTICLE DE RFI
Haïti: la police disperse violemment une manifestation de l'opposition
Ce mercredi 18 novembre, les différents partis de l’opposition avaient appelé à manifester à travers le pays. Dans la capitale, le cortège a été violemment réprimée par la police nationale, amplifiant la colère des militants qui réclament inlassablement la démission du président Jovenel Moïse.
Avec La correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron
Quelques centaines de personnes ont manifesté contre le pouvoir sur l’un des principaux axes routiers de la capitale. Soudain, une voiture de police s’est approchée à grande vitesse de l’avant du cortège. Depuis l’intérieur du véhicule, les agents ont tiré à hauteur d’homme. De nombreuses grenades lacrymogènes ont ensuite été lancées sur les manifestants.
Parmi eux, Félicien Joubert dénonce cette répression : « Nous sommes en dictature : imaginez une population qui manifeste avec les mains en l’air et voilà que des agents de la police sont venus tirer sur elle. On demande à Joe Biden de nous porter secours, car Trump, lui, soutenait Jovenel ! »
Climat d'insécurité
Avant cette dispersion violente, les manifestants, à l’image de Wilber Saint Fort, ont surtout dénoncé le climat d’insécurité : « On en est arrivé à un point terrible dans le pays : on ne peut pas accepter d’être chacun de notre côté à rassembler l’argent d’une potentielle rançon. Nous estimons que des décisions doivent être prises pour qu’il n’y ait plus d'enlèvements. Il faut que ça change. Personne n’est à l’abri dans le pays. Pourquoi l’État ne peut-il pas garantir la sécurité de tous les Haïtiens ? »
UN COUP D’OEIL MAINTENANT DU COTE DE HAITI STANDARD:
Haïti standard, le 19 novembre 2020.-
Le secrétaire général du parti politique “Pitit Desalin” a dénoncé, le 19 novembre 2020, sur les ondes de radio Caraïbes, la rétention du dollar américain par la Unibank.
Selon Moïse Jean-Charles, cette banque achète le billet vert sur le marché à environ 62 gourdes pour un dollar américain. Pourtant la Unibank ne vend pas plus que 50 dollars américains aux clients et, ceci, à raison de 70 gourdes pour un dollar.
Ce qui est scandaleux dans tout cela, a poursuivi le leader du parti “Pitit Desalin”, la banque susmentionnée met en place un réseau où elle vend le dollar américain à un taux exorbitant qui ne cadre pas avec les normes fixées par la Banque de la République d’Haïti (BRH).
LIRE AUSSI: Manifestation du 18 novembre 2020 : Moïse Jean-Charles gagne la bataille devant l'ambassade américaine
À rappeler que deux (2) banques du système bancaire haïtien (Unibank et Capital bank) étaient l’objet de sanction de la BRH, en août 2020. Ce, pour non respect des principes établis par la Banque centrale.
ENCORE HAITI STANDARD:
34 millions de dollars américains injectés sur le marché par la BRH en moins d’un mois
La Banque de la République d’Haïti (BRH) a annoncé, le 17 novembre 2020, sur son compte twitter, que 10 millions de dollars américains ont été injectés sur le marché local de change. Ce, afin de poursuivre la stabilitation de la monnaie locale (gourde) par rapport au dollar américain.
Cette injection est la 3e de cette année fiscale (2020-2021). Le montant total de ces trois (3) versements s’élève à 34 millions de dollars américains. Les deux (2) précédentes injections ont été évaluées chacune à 12 millions de dollars américains.
Parallèlement, seulement 230,5 millions de dollars américains ont été injectés par la Banque centrale dans l’économie haïtienne, au cours de l’année fiscale 2019-2020.
En dépit des interventions répétées de la Banque des banques sur le marché local de change, une rareté de billet vert a été constatée sur le territoire national. Selon des informations parvenues à la rédaction de Haïti standard, le dollar se vend jusqu’à 80 gourdes sur le marché informel.
Par ailleurs, plusieurs économistes ont affirmé que la Banque centrale ne pourra pas tenir pendant trop longtemps avec cette stratégie visant à stabiliser la monnaie locale par rapport au dollar américain.
Pour ces économistes, une valorisation de la gourde ne peut se faire que par une politique de production nationale et de création de richesse dans le pays. En ce sens, ont-ils recommandé au gouvernement de s’appuyer sur
des secteurs comme le tourisme, l’agriculture ainsi que le sport qui, selon eux, sont des leviers économiques importants.
Manifestation de l’opposition radicale, violences, vandalisme, plusieurs victimes et nombreux dégâts.
Haitilibre.com
Mercredi 18 novembre 2020, plusieurs milliers de personnes répondant à l’appel de l’opposition radicale ont pris le béton pour exiger la démission sans condition du Président Moïse. Des manifestations qui ont rapidement dégénérées dans la violence et le vandalisme.
Dans plusieurs villes de provinces Jacmel, les Cayes, Mirebalais, Saint-Marc et d’autres régions ont rapporte des manifestations de plusieurs centaines de personnes contre le pouvoir en place.
Plusieurs manifestants ont été blessées dont au moins deux par balles lors d’affrontement avec les forces de l’ordre provoquant des mouvements de panique au sein de la population. Un jeune manifestant aurait été tué par balle par un tir d’origine indéterminé non loin de la Direction Départementale de l’Ouest de la Police Nationale d’Haïti (PNH), déclenchant la fureur des manifestants
De nombreux véhicules ont été vandalisés ou incendiés dont une véhicule de police. Deux pompes à essence ont été partiellement incendiés à Delmas 69
Les forces de l’ordre sont intervenues à plusieurs reprises sur la route de Delmas, à Nazon et au Champ de mars pour disperser les manifestants a l’aide gaz lacrymogène…
Des manifestants ont lancé des pierres et des bouteilles contre les policiers qui ont ripostés en lançant des grenades de gaz lacrymogène au niveau de Delmas 48, des tirs à balles rélles auraient été rappporté par des témoins
Plusieurs arrestations ont eu lieu, toutefois aucun bilan officiel n’a encore été publié....
À Delmas en début d’après midi plusieurs centaines de manifestant avec en tête Moise Jean Charles le leader de l’opposition radicale du parti « Pitit Dessalin » ont pris la direction de l’Ambassade américaine. Les forces de l’ordre ont dispersé les manifestants qui forçaient un barrage à deux pas de l'Ambassade américaine.
Jean-Charles Moïse accompagné de quelques proches et encadré par des agents de sécurité a été autorisé à se rendre devant l’Ambassade où il a délivré avec vigueur un message « […] Aujourd’hui nous voulons dire au monde entier que c’est le Gouvernement américain qui nous impose des présidents, qui détruit la production nationale et cautionne l’insécurité à travers des élections frauduleuses. [...] Je viens pour accorder un délai d’une semaine aux Américains, à Jovenel Moïse, au Core group, à la Unibank, à la Sogebank.[…] Si rien n’est fait nous allons faire la révolution au pays et nous ne serons pas responsables des dégâts […] »
COMMEMORATION DU 217 EME ANNIVERSAIRE DE LA BATAILLE DE VERTIERES.
Le Président Jovenel Moïse appelle les citoyens et les acteurs politiques à faire un dernier sacrifice pour sauver le pays, à l'occasion de la commémoration des 217 ans de la bataille de Vertières.
Alors que les membres de l'Opposition avaient annoncé des mouvements de protestations à travers tout le pays, l'hommage du chef de l'état à l'occasion des 217 ans de la bataille de Vertières a pris une forme minimaliste.
\ Si le président a laissé entendre dans son allocution que les héros de l'indépendance ont combattu pour que tous les citoyens haïtiens soient placés sur un pied d'égalité, ce qu'il tente de réaliser depuis le début de son mandat s'inscrit selon lui dans la continuité du vœu des ancêtres. Comme un leitmotiv, il revient sur certaines dispositions prises par son administration en ce sens.
Lors de son discours de circonstance au Palais National le 18 Novembre 2020, le chef de l'Etat s'est dit prêt à jouer sa partition tout en déplorant que les vieilles habitudes aient la vie dure.
Parallèlement, le président a insisté sur le fait que les décisions prises par son administration concernant le secteur de l'énergie n'avaient rien de personnel, mais vise à permettre à une majorité de citoyens de jouir de ce qui lui revient de droit.
Si l'an dernier le locataire du palais national avait présenté ses excuses au peuple haïtien pour ses promesses non tenues, ce 18 Novembre, il a réitéré sa promesse d'électrifier le pays 24 h sur 24 incessamment, tout en s'adressant à ceux qui ont fait les frais des mesures prises par son gouvernement.
Notons que Pour la troisième fois consécutive, le président Jovenel Moïse ne s'est pas rendu à Vertières pour rendre hommage aux héros de l'Indépendance. Contrairement à l'an passé où il avait fait une offrande florale au Musée du Panthéon National (MUPANAH), c'est au Mausolée National que les pères fondateurs ont été honorés cette année.
LA BATAILLE DE VERTIERES LE NOUVELLISTE
Le sens de la bataille de vertieres pour le Nouvelliste
Parade d’un bataillon des Forces armées d'Haïti et des unités de la police nationale d'Haïti, offrande florale à l’Autel de la patrie… C’est entre la rue du Champ de Mars et le Palais national que le président de la République a commémoré les 217 ans de la Bataille de Vertières. Une occasion pour Jovenel Moïse de s’en prendre à nouveau aux bénéficiaires du système et de présenter sa vision de la Bataille de Vertières.
ENCORE DANS LE NOUVELLISTE, :
DERNIER HOMMAGE A UNE DAME DE 127 ANS
Derniers hommages à une Dame de 127 ans
Les funérailles de Bénicia Souffrant, connue sous le sobriquet Madan Jean-Ba, ont été chantées le samedi 14 novembre 2020 à la chapelle du Perpétuel secours de Notre-Dame, à Moyette, 8e section communale de Petit-Goâve. La doyenne est partie à l’âge de 127 ans. L’Université Quisqueya, les autorités locales et les membres de sa communauté lui ont rendue un dernier hommage en signe de leur respect et de leur affection pour Madan Jean-Ba, leur héroïne.
Publié le 2020-11-16 | Le Nouvelliste
MAIS REVENONS ENCORE A LA MANIFESTATION DU 18 NOVEMBRE AVEC CET ARTICLE DE RFI
Haïti: la police disperse violemment une manifestation de l'opposition
Ce mercredi 18 novembre, les différents partis de l’opposition avaient appelé à manifester à travers le pays. Dans la capitale, le cortège a été violemment réprimée par la police nationale, amplifiant la colère des militants qui réclament inlassablement la démission du président Jovenel Moïse.
Avec La correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron
Quelques centaines de personnes ont manifesté contre le pouvoir sur l’un des principaux axes routiers de la capitale. Soudain, une voiture de police s’est approchée à grande vitesse de l’avant du cortège. Depuis l’intérieur du véhicule, les agents ont tiré à hauteur d’homme. De nombreuses grenades lacrymogènes ont ensuite été lancées sur les manifestants.
Parmi eux, Félicien Joubert dénonce cette répression : « Nous sommes en dictature : imaginez une population qui manifeste avec les mains en l’air et voilà que des agents de la police sont venus tirer sur elle. On demande à Joe Biden de nous porter secours, car Trump, lui, soutenait Jovenel ! »
Climat d'insécurité
Avant cette dispersion violente, les manifestants, à l’image de Wilber Saint Fort, ont surtout dénoncé le climat d’insécurité : « On en est arrivé à un point terrible dans le pays : on ne peut pas accepter d’être chacun de notre côté à rassembler l’argent d’une potentielle rançon. Nous estimons que des décisions doivent être prises pour qu’il n’y ait plus d'enlèvements. Il faut que ça change. Personne n’est à l’abri dans le pays. Pourquoi l’État ne peut-il pas garantir la sécurité de tous les Haïtiens ? »
UN COUP D’OEIL MAINTENANT DU COTE DE HAITI STANDARD:
Haïti standard, le 19 novembre 2020.-
Le secrétaire général du parti politique “Pitit Desalin” a dénoncé, le 19 novembre 2020, sur les ondes de radio Caraïbes, la rétention du dollar américain par la Unibank.
Selon Moïse Jean-Charles, cette banque achète le billet vert sur le marché à environ 62 gourdes pour un dollar américain. Pourtant la Unibank ne vend pas plus que 50 dollars américains aux clients et, ceci, à raison de 70 gourdes pour un dollar.
Ce qui est scandaleux dans tout cela, a poursuivi le leader du parti “Pitit Desalin”, la banque susmentionnée met en place un réseau où elle vend le dollar américain à un taux exorbitant qui ne cadre pas avec les normes fixées par la Banque de la République d’Haïti (BRH).
LIRE AUSSI: Manifestation du 18 novembre 2020 : Moïse Jean-Charles gagne la bataille devant l'ambassade américaine
À rappeler que deux (2) banques du système bancaire haïtien (Unibank et Capital bank) étaient l’objet de sanction de la BRH, en août 2020. Ce, pour non respect des principes établis par la Banque centrale.
ENCORE HAITI STANDARD:
34 millions de dollars américains injectés sur le marché par la BRH en moins d’un mois
La Banque de la République d’Haïti (BRH) a annoncé, le 17 novembre 2020, sur son compte twitter, que 10 millions de dollars américains ont été injectés sur le marché local de change. Ce, afin de poursuivre la stabilitation de la monnaie locale (gourde) par rapport au dollar américain.
Cette injection est la 3e de cette année fiscale (2020-2021). Le montant total de ces trois (3) versements s’élève à 34 millions de dollars américains. Les deux (2) précédentes injections ont été évaluées chacune à 12 millions de dollars américains.
Parallèlement, seulement 230,5 millions de dollars américains ont été injectés par la Banque centrale dans l’économie haïtienne, au cours de l’année fiscale 2019-2020.
En dépit des interventions répétées de la Banque des banques sur le marché local de change, une rareté de billet vert a été constatée sur le territoire national. Selon des informations parvenues à la rédaction de Haïti standard, le dollar se vend jusqu’à 80 gourdes sur le marché informel.
Par ailleurs, plusieurs économistes ont affirmé que la Banque centrale ne pourra pas tenir pendant trop longtemps avec cette stratégie visant à stabiliser la monnaie locale par rapport au dollar américain.
Pour ces économistes, une valorisation de la gourde ne peut se faire que par une politique de production nationale et de création de richesse dans le pays. En ce sens, ont-ils recommandé au gouvernement de s’appuyer sur
des secteurs comme le tourisme, l’agriculture ainsi que le sport qui, selon eux, sont des leviers économiques importants.