28 FEVRIER LA REVUE
C’est le monde entier qui est à l’heure du CORONAVIRUS.
Chaque pays se prépare.
Le president Médina de République Dominicaine, à travers un décret pris le mercredi 26 février 2020, a déclaré que les achats et les locations d’urgence sont essentiels pour la préparation, la prévention et la réponse à l’entrée potentielle en République dominicaine des personnes touchées par le coronavirus (COVID-19).
La République dominicaine semble prendre très au sérieux l’arrivée de l’épidémie du coronavirus en Amérique Latine.
Le décret indique qu’une commission pour le soutien logistique sera mise sur pied. Elle sera coordonnée par le ministre de la Santé publique et aura également pour tâche de demander des conseils techniques à l’Organisation panaméricaine de la santé et à l’Organisation mondiale de la santé, a rapporté El Lístin Diario.
La déclaration d’urgence durera 120 jours, à compter de ce jeudi , a précisé le quotidien dominicain . LISTIN DIARIO
En Haïti, le Ministère de la Santé Publique a installé des cabines à l’aéroport international de Port-au-Prince où on pend la température de tout visiteur.
Il y a aussi le COMMUNIQUE DES deux ASSOCIATIONS ANMH ET AMIH qui disent ceci :
Coronavirus: L’ANMH et l’AMIH demandent aux médias haïtiens de se mettre à la disposition de l’information pour la santé
Conformément à leur mission de service public, l’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) et l’Association des Médias Indépendants d’Haïti (AMIH) demandent à tous leurs membres et à la presse haïtienne en général de se mettre à la disposition de l’Etat ou de continuer à le faire pour la diffusion de spots de sensibilisation ou de tout message en rapport avec le coronavirus, qui menace la santé de tous les Haïtiens et Haïtiennes.
L’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) et l’Association des Médias Indépendants d’Haïti (AMIH) exhortent tous les médias en général à faire preuve de vigilance pour ne pas diffuser des informations non vérifiées sur le coronavirus afin d’éviter toute situation de panique préjudiciable au public.
L’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) et l’Association des Médias Indépendants d’Haïti (AMIH) remercient à l’avance chaque membre et chaque média qui se mettra au service de l’information pour la santé de la population.
Fait à Port-au-Prince ce 26 février 2020
Frantz Duval
Président ANMH
Georges Venel Remarais
Président AMIH
Et puis en parlant d’informations non vérifiés, vous n’avez pas été sans remarquer que la presse international n’annonce pas encore que le CHLORIQUIN peut amener la guérison des personnes atteintes
On n’en est pas encore là.
Il semblerait que certains résultats positifs auraient été obtenus mais qu’il faut encore attendre avant de trop s’avancer .
Cela en effet ferait cesser la mobilisation et on n’en est pas encore là.
La Mobilisation, c’est ce qui compte avant tout.
La semaine a été celle du CARNAVAL.
STOPP´E `A PORT-AU-PRINCE, TRAVERS´E DE COUPS DE FEUS AU CAP HAITIEN, CE CARNAVAL AURA FAIT COULER BEAUCOUP D’ENCRE.
D’abord il y a eu les incidents survenus à Port-au-Prince, au Champs de Mars, lorsque les agents des Forces Armées d’Haïti ont tire sur les policiers. Une altercation qui s’est soldée par 2 morts: Un soldat et un policier et par plusieurs blessés
Cet incident grave a ramené Haïti à la une des bulletins de presse international.
Et chacun s’étonne de cette altercation Armée / Police Nationale.
Mais que s’est-il passe au Cap Haïtien.
Les media n’en ont pas parlé tout de suite, mais de jeudi, il y avait pleins de dépêches d’agence annonçant que le char de Michel Martelly qui défilait au son de s meringue carnavalesque. YO PA KA BARE N, une meringue pour annoncer sa participation – nous parlons de Michel Martelly - aux prochaines élections présidentielles,
Des coups de feu nourris ont été entendus.
Et ceu qui se trouvaient sur le har, ont vite compris que s’était dans leur direction qu’on tirait.
Bilan : Plusieurs blesses, dont Zshea Caze touchée aux pieds et d’autres blesses dont les noms n’ont pas été divulgués et qui ont éte transportés à l’hôpital JUSTIEN du Cap Haïtien.
Michel Martelly laissait le Cap dès le lendemain a t-on annoncé, sans essayer de participer au Carnaval le Mardi Gras. D’ailleurs dès Lundi soir, ( LNDI GRAS0 on enlevait les instruments qi se trouvaient sur le Char Sweet Micky ce qui était un indice qu’il n’y aurait pas de participation de Sweet Micky pour le Mardi Gras.
Evidemment les commentaires vont bon train.
A t-on essayé de tuer Sweet Micky, ???
c’est la question que certains se posent.
Le Nouvelliste écrit : après un lundi mouvementé, le carnaval se poursuit au Cap Haïtien sans Sweet Micky.
Un parcours écourté au niveau de la rue 24, en raison des rafales d’armes automatiques qui ont interrompu la prestation du groupe. « Yo paka bare n » était l’un des refrains tournés en boucle sur le char de Sweet Micky. Il a eu tout son sens, du moins pendant quelques instants. Tandis que la bande à Martelly longeait le Boulevard du Cap-Haïtien, un concert de balles s'est fait entendre aux alentours. L’utilisation de bonbonnes lacrymogènes dans un premier temps n’a pas égratigné l’envie de l’ancien #1 de la République d’atteindre son but ultime. Après une pause, le groupe a poursuivi sa prestation... en tandem avec les détonations de projectiles, en présence de plusieurs centaines de fêtards invétérés. Tout s’est arrêté quand les feux d’armes automatiques sont devenus encore plus nourris, poussant tout le monde à vider les lieux.
Au carnaval du Cap-Haïtien, Michel Martelly et son groupe étaient attendus avec six autres formations musicales dont les orchestres Tropicana et Septentrional, Anbyans, Bèl Look, Gamax et Kanpèch. Figurant également sur la liste, le char du groupe Maestro n’a pas pu arriver au Cap-Haïtien. Mais la formation rose et blanc avait effectué seule le parcours de ce deuxième jour gras, un parcours modifié en raison du contexte de tensions qui prévaut dans la ville.« Anbyans et Bèl Look étaient également retenus pour le parcours d’hier. Mais ils ont dû laisser tomber à cause des tirs », a affirmé le président du comité du carnaval du Cap, Luly Ménard. Le traditionnel défilé artistique n’a pas eu lieu non plus. La veille trois chars allégoriques avaient été vandalisés lors de l’opération « Chache cha » initiée par des policiers réclamant de meilleures conditions de travail et des membres de la population.
Ce mardi, un reporter du journal Le Nouvelliste a constaté des impacts de balles sur le char de Sweet Micky duquel on enlevait tous les équipements. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le chanteur Michel Martelly a révélé que l’un de ses amis a été touché à la jambe hier soir.
L’hôpital Justinien du Cap-Haïtien a informé avoir reçu d’autres blessés dont des policiers.
Le début de la semaine a été très rude. Il y a eu même une tentative d’incendie de Radio Caraïbes. Le premier jour du carnaval.
Les véhicules qui se trouvaient dans la cour ont été brûlés, les vitres de l’immeuble cassées. Mais fort heureusement la Radio – télévision CARAIBE est restée intacte. Beaucoup de protestations ont suivi ce malheureux incident.
- Poursuivons la Revue avec Haiti en Marche.
- La page de couverture de l’hebdomadaire, HEM # 7 dit ceci
- Hiti: 15 Enfants morts brûlés – Le Business de l’adoption.
- La guerre des deux carnaval
- Affrontements Police/Armée 2 morts
- Comment l’opposition conspire en faveur du PHTK
Poursuivons la Revue avec un journal de Floride,
- Le Foridien, une publication du Sud de la Foride avec Dessalines Ferdinand comme rédacteur en chef annonce la sortie à partir du 3 mars d’un magazine d’information, non pas imprimé mais sur U TUBE.
- : Le Floridien Magazine à partir du 3 mars.
Le reste de l’actualité de la semaine:
SAISIE DE 112 KILOS DE CANABIS A BELLADERE.
Cette saisie a été opérée dans la nuit du 25 au 26 février 2020
La voiture, une Volvo était immatriculée au nom de à Marcellus Elqueby Louis, identifié au NIF : 001-284-460-1.
A rappeler que cette opération a eu lieu moins d’une semaine après l’importante saisie d’armes et munitions par les agents douaniers du Cap-Haitien, le 21 février dernier.
Et pour finir, encore une dépêche de HPN: LE PAYS ATTEND ENCORE UN GOUVERNEMENT, alors que le Coronavirus est à nos potes.
Entre-temps, le pays est en pleine incertitude et les acteurs ne sont pas prêts à revenir sur la table des négociations pour trouver une solution concertée pour mettre en place un gouvernement capable de répondre à toute éventualité. Les pourparlers semblent se poursuivre de manière informelle pour trouver un consensus sur le nom du prochain premier ministre. Mais, rien est encore sûr.
Seul le président de la République sait ce qu'il fera dans les prochains jours. Des noms ont été mis sur la table pour succéder à Jean Michel Lapin à la Primature mais le Chef de l'Etat mise une fois de plus sur le ministre démissionnaire de la Culture pour organiser les élections demandées par le département d'Etat américain et le gouvernement français.
Jean Baden Dubois, Uder Antoine, Maryse Penette, Joseph Lambert, Jean Michel Lapin, Anacacis Jean Hector sont des noms qui reviennent comme éventuel chef de gouvernement. Mais Jovenel Moïse ne veut pas précipiter les choses et gagne encore du temps en attendant que son poulain s'impose comme l'unique solution.
Mais l'opposition ne le voit pas de cet œil. Un gouvernement d'union nationale demande un Premier ministre issu de l'opposition, capable de mettre les protagonistes autour d'une même table et réaliser des élections crédibles comme l'a fait savoir le Professeur Victor Benoit. C'est un pari difficile pour le gouvernement et les protagonistes devront résoudre pour enfin trouver l'équilibre politique avec tous les pouvoirs qui sont aujourd'hui concentrés aux mains de Jovenel Moïse. Très dangereux pour la démocratie en Haïti, avec un président qui multiplie les erreurs.
Revue de la Semaine
8 Mai 2020
Toto Constant ne sera pas du nombre des personnes à être deportées en Haïti lundi prochain, 11 Mai.
Ce sera le troisième contingent expédié en Haïti après un premier groupe de 11 personnes, un second groupe de 128 ( trois d’entre elles ont été testées positves pour le Corona Virus).
Le groupe du Lundi 11 Mai devait avoir 101 détenus. Mais dans ce nombre, il devait y avoir Toto Constant, , le membre fondateur du FRAPH, ( The Fond for the Advancement and Progress in Haiti) responsable, entre autre, du massacre de RABOTEAU après le départ forcé du pays de Jean Bertrand Aristide.
Parmi ces 101 détenus programmés pour ce retour en Haïti, une cinquantaine étaient en prison aux Etts-Unis pour toutes sortes d’actes criminels, tels que traffic de drogue, vols à main armés, assaut sexuel, traffic de cocaine.
Toto Contant avait été déporté aux Etats-Unis pour crimes commis en Haïti, après le depart de Jean Bertrand Aristide. et il y avait passé plusieurs années en prison.
Son temps de peine terminé, il avait été mis en liberté. C’est alors qu’il commit un nouveau délit: Une affaire de fraude de mortgage. C’était en 2008 et il avait été alors condamné à 37 ans de prison.
• U.S. Rep. Andy Levin, a Michigan Democrat, a declare que ce ne serais pas juste de déporter Tt Constant maintenant en Haïti. C’est même terrifiant. Dans de telles circonstances. Toto Constant est un criminal de guerre d’une part et de l’autre le gouvernement haïtien n’est pas du tout prepare à accueillir un tel individu, etncore le moins à le juger.
D’ailleurs continue le congressman le sel fait que les Etats-Unis ont entrepris au milien de cette pandémie, du COID-19 de déporter des citoyens dans leur pays est quelque chose de complètement inacceptable.
Cela montre comment les US font fi de leurs responsabilités d’aider d’autre pays, moins chanceus qu’eux de se sortir de la crise.
Autre sujet à la un cette semaine, c’est le traitement abominable que un groupe de 30 individus portant des uniformes de la Police a fait subir a un citoyen haïtien, entrant chez lui, le conduisant dans la rue le ficelant, come si il s’agissait d’un cabrit, et le bastonnant à cor et à cri. Voici comment notre système judiciaire traite un humble citoyen
Pourquoi
Que ce serait-il passé?
D’apr`es les premières informations recueilies, il s’agirait d’une affaire de terre. Pur laquelle Patrick Benoit aurait ´wté traité de la sorte.
Souffrant de plusieurs fractures, il aurait été par la suite jeté en prison et n’était-ce l’interventon d’une ambassade, il serait mort dans la prison
Patrick Benoit est maintenant hospitalize et reçoit les soins necessities par ses nombreuses fractures.
Ce sujet fait la UNE de tous les media.
On apprend en dernière heure que:
Comme demandé par le ministère de la Justice et de la Sécurité, suite au rapport d’une brigade d’inspecteurs judiciaires, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a mis en disponibilité le juge de paix de Delmas, Me Ricot Vrigneau dans l’affaire de Vivy Mitchell au cours de laquelle Patrick Benoît a été molesté par des policiers qui accompagnaient le magistrat. Le juge de paix devrait comparaître devant le Tribunal disciplinaire.
A l une du Nouvelliste, un article avec pour titre: JOUTHE écarte l’ADIH et négocie directement avec les industriels pour 20 milions de masques.
Et Voici ce qu’écrit Le Nouvelliste:
Alors qu’on s'approche de l'échéance du 11 mai concernant le port obligatoire du masque sur tout le territoire, le gouvernement n’a pas encore signé de contrat formel avec les industries du secteur textile pour la fabrication des 20 millions de masques annoncés par le Premier ministre à la fin du mois de mars dernier. Constatant le manque de leadership de l’Association des industries d’Haïti (ADIH), Joseph Jouthe révèle qu’il est actuellement en négociations directement avec les industriels séparément pour la signature d’un contrat.
« Nous négocions avec les industries pour nous enquérir de leur capacité de production et le délai de livraison afin de leur envoyer une lettre d’engagement pour la signature du contrat », a fait savoir le chef du gouvernement,.
Le PM a souligné qu’il se rend compte maintenant que l’Association des industries d’Haïti ne peut pas signer de contrat au nom de toutes les industries impliquées dans la fabrication des masques. Selon lui, un mois s'est volatilisé dans les discussions avec l’ADIH sans aboutir à quoi que ce soit.
Joseph Jouthe a confirmé que pour le moment il n’y a effectivement pas encore de contrat formel signé avec les opérateurs du secteur textile. Toutefois, a-t-il précisé, le gouvernement a déjà acheté 2.5 millions de masques sur le marché en attendant les 20 millions des industries textiles en Haïti.
22 MAI 2020
REVUE DE LA SEMAINE
LES CAS DE COVID-19 NE CESSENT D’AUGMENTER EN HAITI.
Le Pénitencier National infecté, Au moins 11 prisonniers seraient testés positifs. Des détenus du Pénitencier national sont testés positifs au nouveau coronavirus (COVID-19). L'information est confirmée par un responsable du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), le 21 mai 2020. Depuis le 11 mai 2020, après le décès d'un détenu qui présentait des symptômes semblables à la COVID-19, le directeur de l'administration pénitentiaire, Charles Nazaire Noël avait déclaré qu'il n'y avait pas de cas avérés de Coronavirus au Pénitencier national. [
Le président Jovenel Moïse prolonge l’état d’urgence Nationale pour une période de 2 mois supplémentaires.
L'État d'urgence sanitaire prolongé au 19 juillet 2020 incluant le port de masque obligatoire sous peine de sanction .
Décrété le 19 mars 2020 après la découverte des deux (2) premiers cas de Coronavirus dans le pays, l'État d'urgence a été renouvelé pour un mois de plus jusqu'au 19 mai. Les cas de plus en plus en nombre grandissant ont forcé les autorités haïtiennes à prolonger jusqu'au 20 juilllet ces mesures, a-t-on appris d'un tweet du Président de la République Jovenel Moïse ce mercredi 20 mai 2020.
"Je viens de présider, en visioconférence, un Conseil des Ministres à l’extraordinaire. Le gouvernement a décidé de renouveler l’état d’urgence sanitaire pour deux mois et de rendre le port du masque obligatoire dans les lieux publics, sous peine de sanctions", a lâché Jovenel Moïse sur son compte tweeter officiel aux environs de 19h ce 20 mai.
Notons qu'à date Haiti avoisine les 600 cas de personnes testées positives au Coronavirus. Une vingtaine de morts par la pandémie et une vingtaine de personnes en sortent guéries selon les données statistiques sur l'évolution de la pandémie dans le pays rendues publiques par le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP).
Un agent de la Police nationale d'Haïti (PNH) est décédé, le 21 mai 2020, dans l'enceinte de l'institution. Le policier en question vient d'être transféré au sein de l'Unité de la sécurité générale du Palais national (USGPN) et il était en train de réaliser un stage, avant de commencer à y travailler véritablement, a confié une source proche du Palais national à la rédaction de Haïti standard.
Coronavirus : Revirement spectaculaire, l’OMS va appuyer le remède du Madagascar. Le Président malgache a échangé ce mercredi avec le directeur général de l’OMS, docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus qui a « salué les efforts de Madagascar dans sa lutte contre la Covid- 19 et la découverte du Covid-Organics ».
Deux bandits tués par la police.
L’action s’est passée à Christ-roi, banlieue de la capitale haïtienne.
Selon des témoins oculaires, les malfrats auraient ouvert le feu sur une patrouille de cette unité qui sillonnait la zone. Les policiers ont riposté et les ont stoppés.
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Jacmel (Sud’Est) : décès de l’ancien député Patrick Domond, la thèse du Coronavirus écarté par Joseph Lambert
Haïti standard, le 21 mai 2020.-
États-unis : le Président américain envisage de suspendre l’immigration vers son pays
Par Haiti Standard - 21/04/2020 58
Haïti standard, le 21 avril 2020.- Dans un tweet publié dans la soirée du 20 avril 2020, le Président américain Donald Trump a annoncé qu’il envisage de suspendre l’immigration aux États-unis. Une mesure jugée nécessaire pour protéger les emplois américains et défendre le pays contre la pandémie de Coronavirus qu’il a qualifié d’ « ennemi invisible. »
« À la lumière de l’attaque de l’ennemi invisible, ainsi que la nécessité de protéger les emplois de nos grands citoyens américains, je vais signer un décret pour suspendre temporairement l’immigration aux États-unis! », a tweeté le Président.
Deux (2) responsables de la Maison blanche ont déclaré qu’un décret est en cours d’élaboration et que le Chef de l’État pourrait le signer dès mardi. L’ordonnance, qui a été discutée parmi les cadres supérieurs lundi, suspendrait presque toute l’immigration sous la justification de prévenir la propagation de l’infection par les étrangers.
Les États-Unis ont actuellement plus de cas confirmés de Coronavirus, de loin, que tout autre pays, avec plus de 775 000; le 2e pays le plus élevé est l’Espagne, avec 200 000 cas. Les États-unis ont également beaucoup plus de décès confirmés liés au virus — plus de 42 000 — que tout autre pays ; L’Italie compte plus de 24 000 morts et l’Espagne un peu moins de 21 000.
OpenOn ne sait toujours pas quelles exceptions Trump pourrait inclure dans un ordre d’immigration aussi vaste, ou si les immigrants potentiels pourraient atteindre les États-unis en démontrant qu’ils sont exempts du virus. Les responsables de la Maison blanche ont dit qu’ils pensaient que l’ordre ne serait pas en place à long terme.
Les États-unis ont déjà imposé de larges restrictions sur les voyages en provenance d’Europe, de Chine et d’autres points chauds de la pandémie, tout en mettant en œuvre des contrôles stricts aux frontières terrestres du pays. Le transport aérien international a également chuté.
Source : Washington post
Le Miami Herald , dans sa dernière edition revient encore sur le Leader du FRAPH, Toto Constant qui serait , semble t-I programé de nouveau pour être envoyé en HAITI
UN ARTICLE DE JACQUELINE CHARLES ET DE MONIQUE O. MADAN
MAY 20, 2020 04:48 PM ,
Le leader des escadrons de la mort responsible de la mort de milliers de personnes en Haiti est de nouveau progamme pour ietre etourné en Haïti. Et la date est très proche puisque on parle de mardi prochain, 25 Mai.
Emmanuel Toto Constant,est donc de nouveau sur la selette, concernant son retour en Haïti.
Plusiers sources familières avec le retrait de constant de a liste des passage devant être déporté, declarant que cette déortaton pourrait voir lieu mardi prochain
Constat est l’un des plus grands violateurs de droits huains d’Haïti et a éte rendu populaire pour la creation de sa butale force paramilitaire en 1990 synonime de terreur et de mort en Hauiti
Toto Constant, n ami intime de Raoul Cédras, le general qi a dirigé le coup d’état de 1991 contre Jean Bertrans Aristide, se trouvait sur le payroll de la CIA qund l a fondé le FRAPH, RESPONSIBLE DE LA MORT D’AU MOINS 3.000 partisans d’Aristide.
Kayla critique l’irresponsabilité de l’État, après la mort par électrocution de 4 personnes au marché public de Tabarre (Alter Presse)
L’organisation Konbit ayisyen pou lòjman altènatif (Kayla) pointe du doigt la négligence et l’irresponsabilité de l’État, après la chute d’un câble électrique à haute tension, qui a causé la mort, par électrocution, le mardi 19 mai 2020, de 4 personnes au marché public de Tabarre (municipalité au nord-est de la capitale).
Kayla encourage les familles des victimes à porter plainte contre la mairie de Tabarre, pour négligence et irresponsabilité, dans une notre transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Konbit ayisyen pou lòjman altènatif exige justice et réparation en faveur des familles des victimes.
Les autorités étatiques affichent un comportement criminel, quand elles laissent un marché public fonctionner près des pylônes électriques, fustige Kayla.
Le nombre de cas confirmés d’infection au Covid-19 grimpe à 663, dont 22 morts, en deux mois en Haïti
A la date du mardi 19 mai 2020, 663 cas confirmés d’infection au Covid-19 (le nouveau coronavirus), dont 22 personnes mortes et 21 autres guéries, sont recensés en Haïti, après la confirmation de 67 nouveaux cas, indique un avis du Ministère de la santé publique et de la population (Mspp), consulté par l’agence en ligne AlterPresse.
Sur les 663 cas confirmés d’infection au Covid-19, 611 d’entre eux sont dus à une transmission communautaire, alors que les 52 autres sont des cas importés.
Ces contaminations concernent 39% de femmes contre 61% d’hommes.
Le département de l’Ouest, où se trouve la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, compte 502 cas d’infection au nouveau coronavirus, suivi de l’Artibonite où sont enregistrés 60 cas. Le Nord d’Haïti compte 22 personnes contaminées au Covid-19.
131 cas d’infection au Covid-19 sont confirmés dans la commune de Delmas, 129 cas dans la commune de Port-au-Prince et et 108 cas à Pétionville (municipalité à l’est de Port-au-Prince).
Ces trois communes du d épartemet de l’Ouest d’Haïti sont les plus touchées, sur le territoire national, dans la contamination au virus de Covid-19.
Les personnes les plus affectées se trouvent dans la tranche d’âge 20 - 40 ans, avec 380 cas confirmés, suivie de la tranche d’âge 45 - 64 ans, qui enregistre 181 cas confirmés d’infection au nouveau coronavirus.
Les autorités sanitaires appellent au respect des mesures de prévention, comme le lavage des mains, le port du masque de protection, l’observance de la distanciation physique.(HPN)
Haiti en Marche consacre un article aux personnalités haïtiennes qui révèlent avoit été testées positives au COVIT-19
Port-au-Prince, le 17 mai 2020.- Le nouveau coronavirus poursuit sa course en Haïti. Des personnalités d’horizons divers (Politique, Presse, Économie, entre autres) sont déjà touchées par
la maladie. Selon les informations dont dispose la rédaction de Vant Bèf Info (VBI), le Président Directeur Général de la Radio Télé Ginen (RTG), Lucien Borges est testé positif à la COVID-19. Il reçoit des soins médicaux dans un centre hospitalier du pays.
D’ailleurs, une secrétaire-receptioniste de la station de Delmas 31 est décédée le samedi 16 mai 2020 des suites de difficultés respiratoires. Elle ne se sentait pas trop bien le mercredi 13 mai, 2 jours après elle a été hospitalisée et samedi, est elle morte des symptômes qui s’apparentent à la COVID-19. Toutefois, les autorités n’ont pas encore confirmé que ce décès est dû au Coronavirus.
En ce sens, des prélèvements seront effectués pour tout le personne de la RTG afin de déterminer l’état clinique de tout et chacun, a appris Vant Bèf Info (VBI).
Une autre institution est aussi touchée par la maladie et son Directeur Général a pris connaissance au cours du week- end de son résultat qui s’est révélé positif à la COVID-19. Il s’agit de Guito Édouard, Directeur Général de la Direction Nationale de l’eau potable et de l’assainissement (DINEPA). Un employé de cette institution est décédé, le mardi 12 mai, des suites de la maladie.
Une autre personnalité du secteur économique dans la ville de Jacmel dans le Sud-Est d’Haïti, Habbid Zenny, est aussi infecté par le Coronavirus. C’est son cousin l’ancien Sénateur Edwin Zenny qui a confirmé l’information, le dimanche 17 mai 2020.
LE NOUVELLISTE commente à sa façon cette nouvele mesure:
Cette fois, on y va pour deux mois. L’état d’urgence sanitaire est reconduit et prolongé par décision prise en Conseil des ministres. Soixante jours d’un coup. Le président, le premier ministre et les ministres ont aussi décidé de rendre le port du masque obligatoire. Un rappel d’une mesure difficile à faire appliquer. Deux mois d’état d’urgence est le signe que l’exécutif prévoit des moments difficiles pour le pays dans les semaines à venir.
Encore dans Le Nouveliste, on lit:
Carriès : mettre le feu à des maisons cossues comme signal de détresse…
Carriès fait un retour fracassant dans l’actualité. Cette fois, des humbles, « frustrés », après une énième attaque de bandits lourdement armés venus des hauteurs de Fond-Baptiste qui fait un mort et huit maisons incendiées, auraient incendié à leur tour plus de trois maisons de plage cossues pour attirer l’attention des autorités sur leur drame, un conflit terrien vieux d’au moins trois ans.
Le juge de paix de l’Arcahaie, Henry Claude Louis Jean, interrogé par Le Nouvelliste, méthodique, étale les pertes verbalisées. Les maisons de plage, propriétés de André Apaid Junior, Allan Zuraik, Eddy Steven Handal, ont été incendiées. Les flammes ont ravagé une partie de l’hôtel Ocean View; la barrière de l’hôtel Wahoo Bay Beach a été défoncée et des baies vitrées ont été cassées, a-t-il dit.
La mairesse de l’Arcahaie, Rose Mila Petit-Frère, qui déplore ces incidents, souligne avoir eu écho de récriminations d’habitants de Carriès qui ont voulu que des riches voisins partagent leurs douleurs, leurs drames. Ils disent que si les nantis propriétaires de maisons de plage de la zone s’étaient impliqués, le conflit terrien serait déjà résolu. « Ce n’est pas la première fois qu’il y a des attaques à Carriès », se lamente la mairesse avant de tancer les autorités du pouvoir central. «Il n’y a aucune volonté de résoudre le problème. Les responsables de l’Etat attendent souvent qu’il y ait du grabuge pour envoyer une patrouille de police sur place », balance Rose Mila Petit-Frère, soulignant que « les six policiers du sous-commissariat de Carriès ne peuvent pas faire face à ces individus » lourdement armés venus de Dumarant, 7e section de Fond-Baptiste.
Pour la mairesse de l’Arcahaie, il faut que le Casec de Fond-Baptiste s’implique dans la recherche d’une solution au problème, que le ministre de la Justice instruise la police pour que ce réseau soit démantelé. Les terrains réclamés par ces individus appartiennent à l’Etat. La DGI doit formaliser la concession aux occupants à Carriès, explique Rose Mila Petit-Frère à un moment où les armes de guerre, en nette prolifération, sont mises au service de toutes les mauvaises causes, rendant la sécurité publique encore plus précaire.
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Patrick Domond, un ex-député de la circonscription de Jacmel, est décédé ce jeudi 21 mai après avoir présenté des symptômes semblables au nouveau coronavirus (COVID-19). La nouvelle est confirmée par le sénateur du Sud’Est, Joseph Lambert qui a écarté la piste du Coronavirus.
Le sénateur Joseph Lambert, qui rapportait les propos de la femme du défunt, a fait savoir que l’ancien substitut du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Patrick Domond est mort de manière subite.
SPNH: Yanick Joseph interdite de quitter le territoire !
Dans une correspondance adressée au directeur général de l’immigration et de l’émigration, Joseph CIANCIULLI, le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince , Me Jacques Lafontant, lui demande de prendre toutes les dispositions afin d’interdire la coordonnatrice générale du syndicat de la PNH, Yanick Joseph de quitter le pays.
Le chef du parquet n’a, cependant, pas donné trop de détails sur cet ordre de d’interdiction de départ.
Rappelons que Yanick Joseph avait brillé par son absence, lors de la presentation du comité exécutif du syndicat de la PNH.
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Le Groupe Digicel lève le voile sur ses opérations en Haiti et ses principaux marchés
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REVUE DE PRESSE
Des informations sur les opérations de la Digicel dans ses principaux marchés ( Jamaique, Haiti, Papua Nouvelle Guinée, Trinidad & Tobago) figurent, en effet, dans un document de 757 pages, daté du 15 mai 2020, déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.
Le document concerne le plan d’accord de Digicel entre Digicel Group One Ltd et les créanciers du plan DGL1, qui a été déposé auprès de la Haute Cour des Bermudes.
Cependant il contient des informations relatives aux opérations et activités de la Digicel en Haiti.
Selon la Digicel, depuis juillet 2018, la situation politique et économique en Haïti s’est considérablement dégradée. Cela s’est traduit par des semaines de troubles violents et de soulèvements populaires. Port-au-Prince et toutes les grandes villes du Haïti a connu une période de bouleversements importants avec un grand nombre de protestations, principalement sous la forme de barricades sur les routes principales, pillages, augmentation de la guerre des gangs et de la violence. L’activité de Digicel a été impactée par les troubles de la manière suivante: (1) visites régulières de fonctionnement et d’entretien des sites cellulaires pour les activités de ravitaillement ont dû être ajustés, (2) la mise à niveau du réseau a ralenti, et (3) certains jours, nos employés ne peuvent pas voyager en toute sécurité dans nos bureaux. La démographie haïtienne est caractérisée par une population jeune avec environ 52% de la population moins de 25 ans, contre environ 25% en Europe et 31% aux États-Unis, selon The World Factbook.
CULTURE;
Haïti 24 informe que James Noël a obtenu le JUIN le prix de Litterature 2020.
Devant l’exploit du célèbre écrivain haïtien, James Noël, qui a remporté le Prix International de Littérature, en Allemagne, la Direction Nationale du Livre (DNL) a félicité ce dernier pour son travail, ce jeudi 4 juin 2020.
Récompensé pour son roman “Belle merveille”, publié chez Zulma en 2017, et qui a été récemment traduit en langue allemande, James Noël est un grand écrivain haïtien de renommée internationale.
TOUJOURS CULTURE / LIVRE
SAUVEUR PIERRE ETIENE VIENT DE SORTIR: Hairi : la Drôle de Guerre élctorale 1987-2017
Le livre est preface par Laennec Hurbon et est sorti à l’Harmattan
SANTE
Covid-19 : entre petite fièvre et malaise mortel, des Haïtiens meurent
Publié le 2020-06-02 | Le Nouvelliste
Un article que vous trouverez dans Le Nouvelliste.
Il est médecin. Il est un ami. Il est un professionnel que le pays ne doit pas perdre. Le taux d’oxygène dans son sang baisse de façon inquiétante. Il refuse d’aller à l’hôpital. »
Celui qui parle est le Dr Jean William Pape, spécialiste des maladies infectieuses, co-président de la Commission multisectorielle de gestion de la Covid-19, mais surtout responsable des centres Gheskio. Pape, en plus de son savoir théorique, a pu suivre à travers les centres de traitement Covid de Gheskio plus de 600 patients.
Le Dr Pape a l’expertise et l’expérience, mais il peine à convaincre un médecin qui a la formation et la conscience de la gravité de son cas d’aller se faire soigner.
Par ce témoignage livré au pays en conférence de presse le mardi 2 juin 2020, toute la problématique haïtienne de la Covid-19 est étalée en quelques mots.
Si même un médecin doute ou a honte de se faire soigner, a peur ou est dans le déni total face à la pandémie, imaginez ce qui traverse la population…
Le récit du Dr Pape du cas de ce médecin réticent aux soins rejoint des dizaines d’autres histoires qui remontent à la surface de l’actualité, souvent avec des fins tragiques.
Ils sont policiers, militaires, avocats, simples citoyens ; chacun fait son choix, hésite, refuse d’aller voir un médecin ou d’être hospitalisé, cherche un hougan ou la prière, fait de l’automédication ou ignore simplement son état. Quand ils finissent par être transportés dans un centre Covid, ils y arrivent trop tard. Et décèdent.
Ces patients meurent des suites de la « petite fièvre » dont tout le monde parle dans la région métropolitaine ou de ce « malaise », mot-valise qui permet d’éviter d’accepter la réalité du coronavirus.
En conférence de presse, les Dr Lauré Adrien et Jean William Pape ont tenu à rappeler que "la Covid-19 n’est pas mortelle pour ceux qui voient un médecin tôt, qui vont à l’hôpital eux-mêmes".
« Toux, fièvre, mal à la tête, maux de gorge, conjonctivite, diarrhée, courbatures, difficultés pour respirer. Si vous avez un de ces signes, n’attendez pas. Allez voir un médecin », insistent les médecins Pape et Adrien.
Autre point important de la conférence de presse, le Dr Pape a dit clairement : « A Port-au-Prince, nous sommes au stade où le diagnostic clinique est suffisant pour dire que quelqu’un a la Covid-19. Pas besoin de faire le test quand le patient présente les signes. C’était le cas pour le choléra et avant pour le sida. »
Il n’y a pas de petite fièvre. Personne ne meurt de malaise. C’est la Covid-19 qui est à l’œuvre. Et les statistiques ne suivent pas, ne peuvent pas suivre, à cause de mille handicaps.
Plus que jamais, le respect des gestes barrières est de mise au pays du grand déni, de la peur, du doute et de la stigmatisation.
EGALEMENT A LA UNE CETTE SEMAINE, UNE PETITION DE EMMANUEL MENARD AU SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES.
Mardi 2 juin 2020 ((rezonodwes.com))–
Monsieur le Secrétaire Général,
Ma missive à vous adressée ce jourd’hui n’est ni une plainte ni une supplique mais une requête d’un citoyen d’un Etat membre fondateur de l’organisation supranationale que vous avez l’honneur de diriger.
En effet, depuis bien des lustres, la République d’Haïti est sous l’emprise des Nations Unies avec différentes missions dont le mandat serait d’aider à construire une paix à travers le renforcement des institutions étatiques pour une stabilité et un développement durable.
Aujourd’hui, malgré sa si longue présence avec soldats, policiers, experts de toute nature, la population haïtienne est à la croisée des chemins. Historiquement, les actions onusiennes en Haiti ont toujours été un support à des dirigeants souvent conspués par le peuple. Face à cette crise qui menace les fondements mêmes de la nation avec une insécurité sans cesse grandissante, un désastre économique sur fond de corruption et devant l’incapacité flagrante du Président Jovenel Moïse et de son équipe à garantir la stabilité des institutions par la non tenue d’aucune élection durant son mandat qui expire le 7 février 2021, en absence sans l’ombre d’un doute, d’un président élu pour lui succéder, il me parait impérieux de sonner le tocsin.
Pourquoi, Monsieur le Secrétaire Général, je vous saurais gré de bien vouloir évaluer la politique des Nations Unies vis-à-vis d’Haïti depuis environ un quart de sciècle. Jusqu’à date, les différents remèdes recommandés ou imposés par vos officines n’ont produit aucun effet salvateur; le cas empire sous vos yeux sans comprendre ou entendre les cris stridents d’un peuple en danger. Les amis d’Haïti doivent faire le choix lucide d’aider plutôt le peuple au lieu de soutenir un président qui a déjà franchi les limites de la légitimité et de la légalité. Les élections ne font pas d’un élu ni un démocrate ni un bon guide compétent pouvant conduire sa population vers un destin meilleur. Plusieurs élus dans l’histoire du monde, dont je tairai volontiers leur nom ici, ont montré toute la mesure de leur sadisme et de leur incivisme. On ne soutient que ceux qui tombent!
Je veux croire que la communauté internationale n’abandonnera pas le brave peuple haïtien à son sort comme en 1994, cela a été le cas d’un peuple frère africain qui a chèrement payé une douloureuse, le prix d’une indifférence aujourd’hui encore inexpliquée.
Haïti doit pouvoir compter sur les Nations Unies, j’espère, Monsieur le Secrétaire Général.
Haute considération.
Ce 2 juin 2020
Dr.Emmanuel Ménard
Président du Parti FORCE
LOUVERTURIENNE RÉFORMISTE
RESTONS ENCORE AVEC LES NATIONS UNIES AVEC CETTE SORTE D’APPEL AU SECOURS QUE LANCE L’ORGANISATION AUX TROUPES DOMINICAINES, LEUR DEMANDANT DE VENIR ASSURER LA SECURITE DES SOLDATS DES NATIONS UNIES.
HAITI EN MARCHE EN SORT UN ARTICLE:
SOUVERAINETÉ NATIONALE
Des troupes dominicaines pour la sécurité de l’ONU
MIAMI, 27 Mai – Si la Montagne ne vient pas à Lagardère, Lagardère ira à la Montagne ou en créole : ‘sa ou mande pou bèl mè w, se manman w li rive.’
Le pouvoir en place en Haïti a récemment fait appel aux ‘grandes ambassades’ contre les policiers en révolte sous le pseudonyme de ‘Fantom 509 ’, ces derniers menacés par le ministre de la justice et de la sécurité publique de les dénoncer par devant certaines ambassades étrangères, il s’agit bien entendu d’interdiction de visa de voyage à l’étranger.
En tête, bien entendu, le consulat des Etats-Unis en Haïti.
De toute l’histoire des gouvernements autoritaires en Haïti (et c’est une constante de notre histoire nationale comme on sait) c’est probablement la première fois qu’un gouvernement s’abaisse à ce niveau de démission de ses pouvoirs régaliens : assurer la sécurité intérieure, quitte à utiliser les moyens les plus brutaux.
Mais aujourd’hui brusque retour des choses.
Puisque le pouvoir Jovenel Moïse reconnait lui-même et publiquement qu’il n’est pas en mesure d’assurer la moindre sécurité, donc les Nations Unies ne peuvent faire confiance aux autorités haïtiennes pour celle de leur personnel en Haïti.
D’où cette information en provenance du siège de l’Organisation des Nations Unies à New York : ‘L’ONU demande l’aide de la République dominicaine pour la protection de son personnel en Haïti.’
La nouvelle provient du quotidien dominicain El Nacional, reprise par l’agence locale d’information Vant Bèf Info. ‘L’ONU a fait (cette) demande après avoir souligné que les autorités haïtiennes se sont déclarées incompétentes ...’ en effet !, y compris dans la lutte contre l’épidémie du nouveau coronavirus en ce qui concerne (soulignent El Nacional et Vant Bèf Info) les villes frontalières entre les deux républiques (Ouanaminthe, Belladère, Anse à Pitre).
Cela à l’heure aussi (soulignons-le) où des photos de drone montrent comment les gangs lourdement armés (en l’occurrence au Pont Rouge, entrée nord de la capitale haïtienne) se déploient en bon ordre comme des forces armées en campagne.
Jusqu’à présent, aucune réaction (officielle) du pouvoir de Port-au-Prince à l’annonce faite par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Comme dit le créole : ‘jan chèche jan trouve.’ Après avoir déclaré soi-même son incompétence, on ne peut plaider à présent le contraire.
( UN ARTICLE TRES IPORTANT DON’T NOUS VOUS RECOMMANDONS LA LECTURE
Il est dans le dernier No de l’hebdoadaire Haiti en Marche,
C’est le No 21)
Et c’était notre revue de presse.
17 Juillet 2020
Revue de la semaine
Voici ce qui a fait l’actualité pendant la semaine,
- La demission du Ministre à la Jeunesse et aux sports. Il ne fait donc plus partie du gouvernement Moïse-Jouthe. Il s’agit de Max Attis qui a démissionné l Jeudi 16 Juillet du gouvernement
- La raison de cette demission :
- Rien n’est clair `a ce sujet.
- Cependant, on peut lire dans Haiti Standard que les rEecentes déclrations du Ministre Mx Attis n’étaient pas étrangères à sa demission.
- Après une grande tourneye à travers le pays, le Ministre avait mis en cause Olivier matelly, le fils de l’ancien president MICHEL MATELLY QUI AVAIT LA CHAGE DE CONSRUIRE 25 STADES à travers Haïti
- Et bien le Ministre Max Attis a demandé que l’action publique soit mise en movement contre l’individu Olivier Martelly parce que, malgré que les fonds venant des fonds Petro Caribe avaient été débourse, nulle part dans le pays il n’avait pu trouver trace de la construction du moindre stade épublique l’avait nommé à ce poste, sa s même le consulter.
- .
- Et il y a encore davantage. En plus de cette declaration le Minitre Max Attis aurait declare que le Président de la république l’aurait nomméà ce poste, sa sn même le consulter
C’est le deuxième ministre qui démissionne ainsi du gouvernement Moïse-Jouthe.
L’autre est le ministre de la Justice : Lucmane Delile qui aurait fait plusieurs declarations concernant les gangs qui pullulent à travers le pays, au point où ces gangs se sont fédérés en G9.
Le ministre Lucmane Dellile aurait demandé que le nécessaire soit fait pour débarrasser le pays de ce fléau.
A t-il reçu des menaces par la suite?
En tout cas il n’a pas eu à faire d’autres déclarations.
La prochaine fois qu’on a entendu parler de lui, c’était pour apprendre sa demission et son remplacement à la tête du Ministère de la Justice
Ces informations sont signees Haïti Standard.
Cette semaine, on a aussi beaucoup parlé de l’ED’H avec l’installation du nouveau Directeur de l’EDH , Michel Présumé , un choix qui semble n’a pas fait l’unanimité auprès des employés de l’Instituton.
Ils accusent de Monsiur Présudé d’avoir été is à ce poste pour privatizer l’Ed’H, comme il a eu à le faire pour la téléco.
Aussi ils se sont mis en croix pour epêcher l’installation qui n’a pas pu être faite au Bureau Central de l’ED’H, MAIS Plutˆøt au local des Travaux Publics transports et Communication.
Mais toujours concernant l’Ed’H, on relève une interview du ministre des Travaux Publics publiée dans Le Nouvelliste d’où nous avons extraits quelques declarations du genre de :
Après l’interview accordée au Nouvelliste, le mercredi 15 juillet 2020, sur la situation du secteur électrique dans le pays, le ministre des Travaux publics, Transport et Communications, Nader Joiséus, a apporté d’importantes précisions sur le financement des prochaines initiatives dans le secteur.
Les deux centrales, une photovoltaïque et une au gaz naturel, d’une puissance cumulée de 190 mégawatts qui seront ajoutées aux capacités actuelles « seront bientôt additionnelles à la production de l'EDH à partir des fonds du Trésor public et grâce à un accord avec un pays », selon le ministre des TPTC.
Nader Joiséus n’a pas voulu pour le moment révéler le nom de ce pays ami. Pour ce qu’il est des cent-cinquante millions de dollars empruntés de Taïwan, le ministre des Travaux publics, Transport et Communications qui a aussi la charge de l’énergie a recadré ses propos de la veille.
« L'argent de Taïwan sera utilisé dans la réhabilitation du réseau de transport de l’électricité, c'est-à-dire celui à la réparation et la construction des lignes permettant de transporter l'énergie électrique. On peut avoir la production sans pouvoir la transporter » vers les clients, selon les précisions du ministre Nader Joiséus.
Selon le ministre, les cent-cinquante millions empruntés de Taïwan seront utilisés dans l'infrastructure de transport et de distribution du courant électrique telles que la réparation des lignes de transport de Carrefour et de Varreux...
De plus, le réseau sera renforcé grâce à la construction de trois sous-stations : une à l’Arcahaie, avec une nouvelle ligne de 52 km pour atteindre Port-au-Prince ; une à Saint-Christophe et une dernière à côté de l'EDH dans la région métropolitaine.
Le ministre n’a pas révélé le montant exact de la contribution du pays ami ni celui de l’apport du Trésor public au nouveau montage qui est appelé à doter le pays de nouvelles capacités de production, de transport et de distribution du courant électrique comme on ne l’a jamais vu depuis la création de l’Électricité d’Haïti.
Pour le moment, on ne connait pas non plus la stratégie de commercialisation qui sera déployée ni le système d’entretien qui permettra de rentabiliser les investissements prévus pour renforcer les capacités de l’EDH.
L’entreprise vit grâce aux subventions publiques depuis des années et gère mal son parc d’équipements. Le dernier directeur général nommé ne peut pas encore prendre charge l'institution énergétique et le ministre des TPTC, Nader Joiséus, dénonce régulièrement la mauvaise gestion de l’entreprise et les actes de sabotage des employés.
Coup d’oeil maintenant sur un autre journal.
Il s’agit cette fois d ’un hebdomadaire.
C’est Haïti en Marche avec comme article trouvés sur sa page de couvertue:
Lucmane Sellile renvoyé. S’agit-I due engeance des gangs.
Diplomatie : Sisson/ Lalime Ha¨ˆti tombeau des ambassadeurs .
Autre article retenu pour cette revue: Haiti en fin de parcours: Mais qui tire les ficelles?
Et dans cet article il s’agit des gangs tout puissants qui font et défont et qui, pour délimiter leur parcours, coups de feu en l’air pour signa-ler leur présence et signifier surtout leur pouvoir, multitude pour appuyer leurs revendications ... et absence totale sur leur chemin de forces de l’ordre.
Est-ce que ces dernières n’ont pas osé leur faire face (alors que la veille encore elles écrasaient à coups de gaz lacrymogènes une manifestation pacifique d’organisations de la société civile réclamant le respect des libertés constitutionnelles) ... ou est-ce que la
police est complice des gangs ?, c’est prati-
quement du pareil au même puisque en
conclusion la ville est abandonnée à ces derniers, les simples citoyens s’empressant de
vider les lieux.
Voilà donc la situation sans précédent qu’on a vécu dans la capitale haïtienne le mardi 7 juillet écoulé.
Remarquez que les gangs se sont présentés cette fois sous leur meilleur jour. Pas pour faire peur. Mais pour défendre les droits de la population la plus déshéritée.
On fait remarquer que le 7 juillet marquait aussi le second anniversaire des émeutes des 6 et 7 juillet 2018 quand pour protester contre une soudaine augmentation des prix du carburant à la pompe, un im-mense ‘dechoukaj’ (la masse envahissant les quartiers commerciaux) avait lieu qui a coûté plusieurs centaines de milliers de dollars américains de pertes aux propriétaires de magasins de voitures et autres articles de luxe dont plusieurs ont été dévalisés ou même incendiés.
Mais les choses ont évolué depuis. Aujourd’hui les gangs ne restent pas dans l’ombre, ce sont de véritables groupes organisés, des jeunes en majorité, qui sortent en plein jour et accompagnés par des milliers de compatriotes des quartiers dits populaires, parcourent les artères de la capitale pour crier au pouvoir en place leurs revendications.
Entretemps, bien entendu, celui-ci se cache prudemment. Tous les bureaux publics s’empressent de fermer.
Ce mardi 7 juillet, avec à leur tête les dénommés Ti Lapli, chef de gang de Gran-Ravine et son homologue de Village de Dieu, Izo 5 Sekonn, tous deux membres du ‘G-9 an fanmi’, l’association créée par l’ex-policier Jimmy Chérizier, alias Barbecue, qui réunit plusieurs groupes armés, jusqu’à présent considérés comme des bandits mais devenus depuis des soldats de la cause du peuple ; cette fois accompagnés d’une immense populace, ces nouveaux mousquetaires ont formulé comme réclamations : la baisse des prix des produits de première nécessité et l’accomplissement de projets sociaux dans les bidonvilles.
En échange ils s’engagent à rétablir la sécurité dans la capitale dont ils exigent aussi que la police enlève les barricades qui ont été placées pour délimiter le périmètre des quartiers populaires.
…
Et un peu plus loin, on lit encore dans cet article:
Pour nous résumer : ‘les caisses sont vides’, comme
a dit le premier ministre Joseph Jouthe. Donc Jovenel Moïse ne sert à rien.
Ne reste donc que l’International.
Et voici tous les problèmes d’Haïti, à tous les niveaux, aussi bien le rétablisse- ment de l’ordre public, que ce que réclament les gangs qui manifestaient le mardi écoulé : une amélioration du sort de la population, en commençant par les plus défavorisés, eh bien voici que, de toute évidence, seul l’International qui peut y répondre. Comme il l’a fait déjà plusieurs fois depuis le renversement de la dictature Duvalier en 1986. Mais pour qu’on retourne à chaque fois, à la case départ.
Mais supposons que l’international cette fois ne soit pas intéressé. On voit diffi- cilement le Conseil de sécurité de l’ONU passer son temps, en pleine pandémie du Covid-19, à mettre au point une force de réta- blissement de la paix pour Haïti comme en 1994 ou en 2004.
Haïti, vas au diable !
Alors nous voici prisonniers entre d’un côté un Jovenel Moïse plus qu’incom- pétent, impuissant et de l’autre côté ... Ti Lapli et Izo 5 Se- konn !
Quant à l’opposition désormais totalement inexistante et surtout les organisations de défense des droits humains qui restent désormais les seules à s’exposer, eh bien à ces dernières il va bientôt rester si peu de marge de manœuvre que si c’était autrefois leurs dirigeants auraient depuis longtemps cherché refuge dans une ambassade étrangère.
- Ce sera tout pour cette semaine
- C’était notre Revue