Le Groupe Digicel lève le voile sur ses opérations en Haiti et ses principaux marchés
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REVUE DE PRESSE


Des informations sur les opérations de la Digicel dans ses principaux marchés ( Jamaique, Haiti, Papua Nouvelle Guinée, Trinidad & Tobago) figurent, en effet, dans un document de 757 pages, daté du 15 mai 2020, déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.
Le document concerne le plan d’accord de Digicel entre Digicel Group One Ltd et les créanciers du plan DGL1, qui a été déposé auprès de la Haute Cour des Bermudes.
Cependant il contient des informations relatives aux opérations et activités de la Digicel en Haiti.
Selon la Digicel, depuis juillet 2018, la situation politique et économique en Haïti s’est considérablement dégradée. Cela s’est traduit par des semaines de troubles violents et de soulèvements populaires. Port-au-Prince et toutes les grandes villes du Haïti a connu une période de bouleversements importants avec un grand nombre de protestations, principalement sous la forme de barricades sur les routes principales, pillages, augmentation de la guerre des gangs et de la violence. L’activité de Digicel a été impactée par les troubles de la manière suivante: (1) visites régulières de fonctionnement et d’entretien des sites cellulaires pour les activités de ravitaillement ont dû être ajustés, (2) la mise à niveau du réseau a ralenti, et (3) certains jours, nos employés ne peuvent pas voyager en toute sécurité dans nos bureaux. La démographie haïtienne est caractérisée par une population jeune avec environ 52% de la population moins de 25 ans, contre environ 25% en Europe et 31% aux États-Unis, selon The World Factbook.

CULTURE;
Haïti 24 informe que James Noël a obtenu le JUIN le prix de Litterature 2020.
Devant l’exploit du célèbre écrivain haïtien, James Noël, qui a remporté le Prix International de Littérature, en Allemagne, la Direction Nationale du Livre (DNL) a félicité ce dernier pour son travail, ce jeudi 4 juin 2020.
Récompensé pour son roman “Belle merveille”, publié chez Zulma en 2017, et qui a été récemment traduit en langue allemande, James Noël est un grand écrivain haïtien de renommée internationale.

TOUJOURS CULTURE / LIVRE

SAUVEUR PIERRE ETIENE VIENT DE SORTIR: Hairi : la Drôle de Guerre élctorale 1987-2017
Le livre est preface par Laennec Hurbon et est sorti à l’Harmattan

SANTE
Covid-19 : entre petite fièvre et malaise mortel, des Haïtiens meurent
Publié le 2020-06-02 | Le Nouvelliste
Un article que vous trouverez dans Le Nouvelliste.
Il est médecin. Il est un ami. Il est un professionnel que le pays ne doit pas perdre. Le taux d’oxygène dans son sang baisse de façon inquiétante. Il refuse d’aller à l’hôpital. »
Celui qui parle est le Dr Jean William Pape, spécialiste des maladies infectieuses, co-président de la Commission multisectorielle de gestion de la Covid-19, mais surtout responsable des centres Gheskio. Pape, en plus de son savoir théorique, a pu suivre à travers les centres de traitement Covid de Gheskio plus de 600 patients.
Le Dr Pape a l’expertise et l’expérience, mais il peine à convaincre un médecin qui a la formation et la conscience de la gravité de son cas d’aller se faire soigner.
Par ce témoignage livré au pays en conférence de presse le mardi 2 juin 2020, toute la problématique haïtienne de la Covid-19 est étalée en quelques mots.
Si même un médecin doute ou a honte de se faire soigner, a peur ou est dans le déni total face à la pandémie, imaginez ce qui traverse la population…
Le récit du Dr Pape du cas de ce médecin réticent aux soins rejoint des dizaines d’autres histoires qui remontent à la surface de l’actualité, souvent avec des fins tragiques.
Ils sont policiers, militaires, avocats, simples citoyens ; chacun fait son choix, hésite, refuse d’aller voir un médecin ou d’être hospitalisé, cherche un hougan ou la prière, fait de l’automédication ou ignore simplement son état. Quand ils finissent par être transportés dans un centre Covid, ils y arrivent trop tard. Et décèdent.
Ces patients meurent des suites de la « petite fièvre » dont tout le monde parle dans la région métropolitaine ou de ce « malaise », mot-valise qui permet d’éviter d’accepter la réalité du coronavirus.
En conférence de presse, les Dr Lauré Adrien et Jean William Pape ont tenu à rappeler que "la Covid-19 n’est pas mortelle pour ceux qui voient un médecin tôt, qui vont à l’hôpital eux-mêmes".
« Toux, fièvre, mal à la tête, maux de gorge, conjonctivite, diarrhée, courbatures, difficultés pour respirer. Si vous avez un de ces signes, n’attendez pas. Allez voir un médecin », insistent les médecins Pape et Adrien.
Autre point important de la conférence de presse, le Dr Pape a dit clairement : « A Port-au-Prince, nous sommes au stade où le diagnostic clinique est suffisant pour dire que quelqu’un a la Covid-19. Pas besoin de faire le test quand le patient présente les signes. C’était le cas pour le choléra et avant pour le sida. »
Il n’y a pas de petite fièvre. Personne ne meurt de malaise. C’est la Covid-19 qui est à l’œuvre. Et les statistiques ne suivent pas, ne peuvent pas suivre, à cause de mille handicaps.
Plus que jamais, le respect des gestes barrières est de mise au pays du grand déni, de la peur, du doute et de la stigmatisation.

EGALEMENT A LA UNE CETTE SEMAINE, UNE PETITION DE EMMANUEL MENARD AU SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES.
Mardi 2 juin 2020 ((rezonodwes.com))–
Monsieur le Secrétaire Général,
Ma missive à vous adressée ce jourd’hui n’est ni une plainte ni une supplique mais une requête d’un citoyen d’un Etat membre fondateur de l’organisation supranationale que vous avez l’honneur de diriger.

En effet, depuis bien des lustres, la République d’Haïti est sous l’emprise des Nations Unies avec différentes missions dont le mandat serait d’aider à construire une paix à travers le renforcement des institutions étatiques pour une stabilité et un développement durable.
Aujourd’hui, malgré sa si longue présence avec soldats, policiers, experts de toute nature, la population haïtienne est à la croisée des chemins. Historiquement, les actions onusiennes en Haiti ont toujours été un support à des dirigeants souvent conspués par le peuple. Face à cette crise qui menace les fondements mêmes de la nation avec une insécurité sans cesse grandissante, un désastre économique sur fond de corruption et devant l’incapacité flagrante du Président Jovenel Moïse et de son équipe à garantir la stabilité des institutions par la non tenue d’aucune élection durant son mandat qui expire le 7 février 2021, en absence sans l’ombre d’un doute, d’un président élu pour lui succéder, il me parait impérieux de sonner le tocsin.

Pourquoi, Monsieur le Secrétaire Général, je vous saurais gré de bien vouloir évaluer la politique des Nations Unies vis-à-vis d’Haïti depuis environ un quart de sciècle. Jusqu’à date, les différents remèdes recommandés ou imposés par vos officines n’ont produit aucun effet salvateur; le cas empire sous vos yeux sans comprendre ou entendre les cris stridents d’un peuple en danger. Les amis d’Haïti doivent faire le choix lucide d’aider plutôt le peuple au lieu de soutenir un président qui a déjà franchi les limites de la légitimité et de la légalité. Les élections ne font pas d’un élu ni un démocrate ni un bon guide compétent pouvant conduire sa population vers un destin meilleur. Plusieurs élus dans l’histoire du monde, dont je tairai volontiers leur nom ici, ont montré toute la mesure de leur sadisme et de leur incivisme. On ne soutient que ceux qui tombent!
Je veux croire que la communauté internationale n’abandonnera pas le brave peuple haïtien à son sort comme en 1994, cela a été le cas d’un peuple frère africain qui a chèrement payé une douloureuse, le prix d’une indifférence aujourd’hui encore inexpliquée.
Haïti doit pouvoir compter sur les Nations Unies, j’espère, Monsieur le Secrétaire Général.
Haute considération.
Ce 2 juin 2020
Dr.Emmanuel Ménard
Président du Parti FORCE
LOUVERTURIENNE RÉFORMISTE

RESTONS ENCORE AVEC LES NATIONS UNIES AVEC CETTE SORTE D’APPEL AU SECOURS QUE LANCE L’ORGANISATION AUX TROUPES DOMINICAINES, LEUR DEMANDANT DE VENIR ASSURER LA SECURITE DES SOLDATS DES NATIONS UNIES.
HAITI EN MARCHE EN SORT UN ARTICLE:
SOUVERAINETÉ NATIONALE
Des troupes dominicaines pour la sécurité de l’ONU
MIAMI, 27 Mai – Si la Montagne ne vient pas à Lagardère, Lagardère ira à la Montagne ou en créole : ‘sa ou mande pou bèl mè w, se manman w li rive.’
Le pouvoir en place en Haïti a récemment fait appel aux ‘grandes ambassades’ contre les policiers en révolte sous le pseudonyme de ‘Fantom 509 ’, ces derniers menacés par le ministre de la justice et de la sécurité publique de les dénoncer par devant certaines ambassades étrangères, il s’agit bien entendu d’interdiction de visa de voyage à l’étranger.
En tête, bien entendu, le consulat des Etats-Unis en Haïti.
De toute l’histoire des gouvernements autoritaires en Haïti (et c’est une constante de notre histoire nationale comme on sait) c’est probablement la première fois qu’un gouvernement s’abaisse à ce niveau de démission de ses pouvoirs régaliens : assurer la sécurité intérieure, quitte à utiliser les moyens les plus brutaux.
Mais aujourd’hui brusque retour des choses.
Puisque le pouvoir Jovenel Moïse reconnait lui-même et publiquement qu’il n’est pas en mesure d’assurer la moindre sécurité, donc les Nations Unies ne peuvent faire confiance aux autorités haïtiennes pour celle de leur personnel en Haïti.
D’où cette information en provenance du siège de l’Organisation des Nations Unies à New York : ‘L’ONU demande l’aide de la République dominicaine pour la protection de son personnel en Haïti.’
La nouvelle provient du quotidien dominicain El Nacional, reprise par l’agence locale d’information Vant Bèf Info. ‘L’ONU a fait (cette) demande après avoir souligné que les autorités haïtiennes se sont déclarées incompétentes ...’ en effet !, y compris dans la lutte contre l’épidémie du nouveau coronavirus en ce qui concerne (soulignent El Nacional et Vant Bèf Info) les villes frontalières entre les deux républiques (Ouanaminthe, Belladère, Anse à Pitre).
Cela à l’heure aussi (soulignons-le) où des photos de drone montrent comment les gangs lourdement armés (en l’occurrence au Pont Rouge, entrée nord de la capitale haïtienne) se déploient en bon ordre comme des forces armées en campagne.
Jusqu’à présent, aucune réaction (officielle) du pouvoir de Port-au-Prince à l’annonce faite par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Comme dit le créole : ‘jan chèche jan trouve.’ Après avoir déclaré soi-même son incompétence, on ne peut plaider à présent le contraire.

( UN ARTICLE TRES IPORTANT DON’T NOUS VOUS RECOMMANDONS LA LECTURE
Il est dans le dernier No de l’hebdoadaire Haiti en Marche,
C’est le No 21)

Et c’était notre revue de presse.