MORT DE « RADICAL JACK ! »
JACK LIBERMAN, activiste social et champion des causes de gauche meurt dans au Hollywood Memorial Hospital, des suites du Covid 19
Il avait 70 ans.
Quelque soit l’objet de la manifestation, dès qu’il s’agissait d’injustice raciale ou de brutalité policière, Jack Liberman, appelé « radical Jack » était en première ligne.
La dernière fois que nous avons vu Jack, c’était au banquet de FANM au South Campus de FIU, Florida Internatioal University.
Jack était en compagie de son épouse Marylin ed était à la table de Bernard Fils Aimé qui, comme d’habitude, chaque année retenait une table où il conviait des amis pour soutenir l’organisation FANM, tout en passant une soirée agréable avec des amis qui, souvent ne se rencontraient qu’une fois l’an , au Banquet de FANM.
Ce jour là, il y avait aussi Abel Jean Simon et comme d’habitude, un autre ami de toujours : Bernard Mathon.
Notre ami Bernard Fils Aimé n‘a pas pu rester jusqu’à la fin, car, après deux opérations au genou, la station assise continuait à le faire souffrir.
Bernard Fils Aimé, Jack Liberman, deux champions de la cause des démunis qui de là où ils se trouvent certainement continueront à se battre pour la cause qu’ils ot servi toute leur vie
Oui, vous l’avez compris : Bernard Fils Aimé a été lui aussi victime du COID-19 et a été emporté en trois semaines.
Et la liste s’allonge, celle des défenseurs de la communauté haïtienne à avoir été victimes du COVID-19.
18 Septembre 2020 La Revue
Cette semaine a été occupée par :
Les opérations de PHANTOM 509 à travers les rues de la capitale.
Beaucoup de troubles.
Beaucoup de véhicules de l’Etat à avoir été brûlés
Plusieurs bureaux publics à avoir été brûlés.
Nos reporters signalent deux centres ONI – Office d’Identification nationale
L’un à Bourdon, L’autre à Delmas.
Nous avons vu des photos de ces centres en flammes. Quid des cartes d’Identifications nationales?
On nous signale également l’incendie d’un Bar Restaurant EVASION dont le propriétaire serait le Directeur central de la police administrative , Berson Seljour.
Incendie également au LOCAL du FAES –
Là aussi les dégâts semblent avoir été importants.
Quant au nombre de véhicules SERVICES de l’Etat à avoir été détruits par les flammes, on ne les compte plus.
Autre événement aussi de la semaine, la première partie des funérailles du bâtonnier de Port-au-Prince, Maitre Montferrier DORVAL.
Les funérailles première partie ont eu lieu au PARC DU SOUVENIR. En stricte intimité avait demandé la famille du défunt assassiné chez lui à Pélerin 5.
Mais la famille, les amis , les avocats de la Fédération des Barreaux n’ont pas été sans remarquer au Parc du Souvenir, la présence des CIMO qui ont établi une forte sécurité pendant les funérailles. Il y avait aussi aux funérailles deux aciens bâtonniers de Port-au-Prince: Il s’agit de Me Gervais Charles et de Me Carlos Hercule.
Les funérailles religieuses se tiendront à l’Eglise St Pierre de Pétion Ville.
Vendredi 18 Septembre .
Toujours concernant cet assassinat du bâtonnier de Port-au-Prince, l’Agence Haiti Standard annonce que les 4 présumés assassins arêtes à date par la police dans le cadre de l’enquête ont été transférés le jeudi 17 septembre au Pénitencier national. La Justice haïtienne a ordonné la mise en détention de Modler Senegeau de Valéry Dort de Dunes Vilpique et de Mackender Fils-Aimé pour leur implication présumée das l’assassinat de l‘éminent juriste.
Deux des presumes assassin, Dunès Vilpique et Mackender Fils Aimé sont reputes proches du Parti haïtien Tèt ale, le parti au pouvoir. Au moment de leur arrestation, ils étaient en possession d’un badge du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales.
Autre information pour notre Revue d jour, Les Etats-Unis exigent la formation d’un CEP en vue d’organiser les prochaines élections. C’est l’ambassade des Etts-Unis de Port-au-Prince qui a lance le demande dans un tweet de l’ambassade qui dit ceci:
L’ambassade rappelle qu’une démocratie ne peut fonctionner que si toutes les branches du gouvernement y compris le Parlement joue leur role. L’ambassade prévient aussi qu’il y a des conséquences pour ceux qui font obstacles à l’organisation de ces élections.
Le Premier ministre Joseph Jouthe a , de son côté, anoncé que l’arrêté nommant les membres du nouveau CEP ou Conseil Electoral Provisoire seront publiés incessamment. Cependant écrit Haiti Standard, les observateurs avisés de la politique haïtienne prévoient un CP mort né dans le pays, par les membres du dit cep NE FONT PAS l’unanimité à l’intérieur des secteurs qu’ils devraient représenter.
Les élections américaines, c’est dans 7 semaine.
Et jeudi soir, il y a eu une rencontre du Groupe Ayisyen Pou Biden.
C’était un TownHall Meeting au cours duquel des électeurs officiels ont discuté de l’importance du vote haïtien dans l’élection de Joe Biden comme prochain président des Etats-Unis.
La veille, le mercredi 16 Septembre, c’était le Groupe Haitian Ladies Network qui orgnisait aussi une rencontre, toujours en faveur du vote haïtien dans l’élection américaine, pour Joe Biden et Kamala Harris .
La première visite de la candidate à la vice-présidence à Miami n’a pas beaucoup plut aux haitiano américains.
Voici ce que Le Nouvelliste en dit :
En visite à Miami pour courtiser le vote des minorités, la candidate démocrate à la vice-présidence a fait la part belle aux électeurs vénézuéliens, afro-américains et juifs au moment où elle s’est contentée dans le même temps, selon le Miami Herald, d’un simple « Sak pase » à l’endroit de la communauté haïtiano-américaine dont la plupart de ses leaders l’ont en travers de la gorge d’avoir été absents du planning des activités de campagne de Kamala Harris.
Une situation apte, selon le quotidien floridien, à raviver les sentiments de mise à l’écart d’une bonne partie de la communauté noire du sud de la Floride qui s'est longtemps sentie négligée par les politiciens démocrates, notamment par l'équipe de campagne de Joe Biden indexée pour être toujours présente dans la communauté hispanique pendant qu’elle oublie la communauté haïtienne.
« Depuis 2008, je constate que le débat à propos du manque d’égard des démocrates vis-à-vis des électeurs haïtiano-américains revient toujours quelques mois avant chaque présidentielle aux États-Unis », a fait remarquer Farah Larrieux, très active au sein de plusieurs associations de migrants en Floride pour l’obtention d’un statut permanent et légal, pour qui l’article du Miami Herald ne fait qu’enflammer un débat que les Haïtiens réactivent tous les deux ans lors des élections législatives et présidentielle.
Toutefois, a poursuivi Farah Larrieux, les Haïtiens ne se posent jamais ces questions: pourquoi cette attitude du leadership du Parti démocrate vis-à-vis des Haïtiens ? Comment porter les leaders du Parti démocrate à avoir plus d’égard pour l’électorat haïtiano-américain? « Nous ne faisons que ruminer le problème et acculer le Parti démocrate ou les candidats démocrates sans pour autant chercher une solution », a déploré l’ancienne bénévole dans la campagne présidentielle du sénateur Barack Obama en 2007.
Durant son escale, Kamala Harris a surpris des électeurs potentiels vénézuélo-américains dans un restaurant à Doral, lors de sa participation à une table ronde en compagnie de leaders de la communauté afro-américaine à la Florida Memorial University à Miami Gardens alors que des dirigeants haïtiano-américains, notamment Philippe Bien-Aimé, le maire de North Miami, contactés par le Miami Herald, ont indiqué qu'ils n'étaient pas invités à rencontrer la candidate démocrate.
Contrairement à ces derniers, la militante haïtienne, Marleine Bastien, a reçu une invitation de l’équipe de Harris qu’elle a préféré décliner. « L’invitation m’est parvenue mercredi soir très tard pour participer à une séance de photo avec Kamala Harris […]. Ce n’était pas une invitation à participer à la table ronde, sinon je me serais assurée de me faire remplacer », a tenu à clarifier Marleine Bastien, directrice exécutive de FANM, qui n’a que moyennement apprécié l’invitation de dernière minute alors qu’elle rentrait à peine d’un long voyage.
« En ce qui a trait au traitement réservé aux Haïtiens par le Parti démocrate […] Il revient à nous de forcer les candidats à nous prendre au sérieux. Les Haïtiens sont à majorité démocrate. Toutefois, ils ne doivent pas prendre notre vote ni pour acquis ni à la légère », a déclaré Marleine Bastien, exhortant les électeurs haïtiano-américains à voter en bloc et à soumettre en échange aux candidats un plan, une stratégie capable de refléter les desiderata de la communauté.
Haïti en Marche, dans sa dernière édition , c’est le journal No 36, parle de la chute du Dollars qui maintenant se vent à 90 gourdes et parfois même à 80 gourdes pour Un Dollar américain. Tandis que sur le marché informel, certains acteurs des changes comme à Carrefour ou Delmas 32, ou Tabarre, n’hésitent pas à proposer 70 gourdes pour Un Dollar.
Notons que depuis le 10 août, la Banque de la République d’Haïti(BRH) a déjà injecté 47 millions de dollars sur les 150 prévus pour stabiliser le marché des changes. Depuis on a assisté à une forte appréciation de la gourde.
Cette semaine, on a moins entendu parler du soulèvement des écoles publiques qui la seaine dernière réclamaient à cor et à cri la presence de leurs professeurs dans leurs salles de classe, allant mzême jusqu’à s’attaquer aux ecoles privées qui fonctionnaient et à tenter de forcer les élèves de ces cours privé de gagner les rues our se joindre à eux.
Une question traitée par Haïti en marche cette semaine est celle du president dominicain qui choisit de rester prudent. En effet Luis Albenader , on a l’impression esae de consoler la branche ultra de la classe politique dominicaine d’avoir perdu les élections …
Haïti en Marche poursuit en ces termes: La vieille droite a toujours eu dans son attirail de propagande : la diabolisation de la République d’Haïti comme pays en faillite et dont la population doit être bloquée à tout prix dans sa tentative d’invasion pas si pacifique !
On connait les appels à construire un mur entre les deux pays, mais discours beaucoup plus à consommation lo- cale, instrument de politique politicienne, car comment la ré- publique voisine pourrait-elle survivre sans les centaines de millions de dollars qui traversent chaque année la frontière alimentant son économie ? Faut-il rappeler que Haïti est le 2ème importateur des biens produits en République dominicaine après les Etats-Unis.
9 Octobre 2020 La revue Le Coronavirus a infecé 34 membres du staff de la White House… Ceci dans les derniers jours. La pandémie s’est donc réandue chez beaucoup plus de gens que l’on avait prévu. C’est ABC News qui a obtenu ce chiffre et la nouvelle a ´té distribute par FEMA, c’est la branche du Departet of Homeland Security et c’est l’aene responsable d’effectuer le décompte des cas. Passons à Haïti maintenant En tête de l’actualité: Très Légère baisse des prix des produits petroliers à la pompe. Écrit Le Nouvelliste dans l’une de ces dernières editions. Et l’Info se lit ainsi: - A partir du jeudi 8 octobre 2020, le prix de la gazoline passera de 224 gourdes à 201 gourdes sur le marché local. Le diesel passera de 179 gourdes à 174 gourdes et le prix du kérosène restera inchangé, soit 173 gourdes le gallon. Cette décision des ministères de l’Economie et des Finances, du Commerce et de l’Industrie survient suite à l’annonce faite par le président de la République d’un ajustement à la baisse des prix des produits pétroliers sur le marché local. « Ce qui représente une baisse de 10.26% sur la gazoline et une baisse de 2.8% sur le diesel. La veille, Jovenel Moïse avait déclaré sur son compte Twitter : « L’Etat haïtien va tout mettre en œuvre afin d’appliquer, dans son intégralité, la loi du 9 mars 1995, relative aux produits pétroliers. À cet effet, les prix doivent être affichés selon les fluctuations du marché international. »ête de l’actualité chez nous: En tête de l’actualité chez nous: C’est l’assassinat de l’Etudiant de L’Ecole Normale Supérieure l’ENS. IL S’APPELAIT GREGORY ST HILAIRE Il manifestait avec ses collègues pour réclamer l'application d'un protocole d'accord signé avec le Ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) concernant leur stage et leur nomination dans les établissements publics de formation. Des agents du Palais National entrent dans l’enceinte de l’ENS l’Ecole Normale supérieure. Une décharge est tirée. Gregory St Hilaire s’affaisse Ses camarades affolés le transportent à l’hôpital tout proche mais tout soin arrive trop tard. L’Etudiant, Gregory St Hilair est mort. Voici ce que rapporte un étudiant faisant partie de la manifestation: l’Unité de sécurité générale du palais national (USGPN) a lancé du gaz lacrymogène et tiré en notre direction pour stopper notre mouvement. C’est à ce moment que Gregory a été atteint d'un projectile au dos », témoigne, à chaud, un étudiant protestataire. Et voici maintnant le témoignage d’un médecin de l’hôpital de l’Université dEtat dHaïti: « Nous étions déjà prêts à recevoir la victime, après avoir appris la nouvelle. Une fois que l'étudiant a été transporté d’urgence à l’hôpital, pas moins de cinq médecins étaient déjà penchés sur son cas. Nous avons fait des manœuvres pour le réanimer. Mais il était déjà mort. C’est un cadavre que nous avons reçu à l’hôpital. Nous ne pouvions pas le déclarer au même moment, compte tenu de l’aspect émotif des étudiants et pour éviter trop de désordre. S’il n’était pas déjà mort, on lui aurait administré des soins », a soutenu le responsable. C’est l’article estdu Nouvelliste. Un autre article du même quotidien : 3,1 milliards de gourdes pour le CEP et 500 millions pour les partis politiques… Entre-temps, l’administration Moïse/Jouthe fait le dos rond, avance en dépit de l’avalanche des réactions contre le CEP du 22 septembre, investi sans prêter serment devant la Cour de cassation, sans consensus dans la société haïtienne, avec une mission inconstitutionnelle d’organiser un référendum pour une nouvelle constitution. Pour le moment, des partis politiques alliés et de l’opposition rejettent ce CEP mis en place par l’exécutif. Un CEP donc decrié est mis sur pied. Mais peut on avoir des élections dans le moment présent en Haïti? Haïti en Marche Un autre journal, un hebdomadaire, Haiti en Marche répond avec cet article: Une chance de sortir du blocage mais qui demande sincérité et stratégie Elections impossibles en Haïti en ce moment. C’est l’ambassadeur de France, Mr. José Gomez, qui l’a déclaré jeudi à Jacmel (Sud Est), cela à cause de difficultés évidentes. L’Ambassadeur en a mentionné trois : techniques, politiques et sécuritaires. Techniques : listes électorales, sincères et exhaustives inachevées, et distribution de cartes d’identification nationale incomplète. Politiques : absence d’un consensus le plus large possible garantissant la légitimité du processus. Sécuritaires : présence des gangs armés sur tout le territoire empêchant un vote libre et sans menaces. Ce sont là des évidences et qui sont répétées par tout un chacun mais vu qu’il s’agit d’un membre important de la communauté internationale et que celle-ci, assemblée sous le label de Core Group, apporte jusqu’à présent un indéfectible appui au président en exercice, Jovenel Moïse, les déclarations de l’Ambassadeur de France, José Gomez, sont un important indicateur. Autre sujet à la une de l’hebdomadaire: Électricité : le contrat entre l’État haïtien et la Général Electric finalement approuvé par la Cour des Comptes Mardi 29 septembre 2020 ((rezonodwes.com))– Le contrat signé entre l’État haïtien et la firme Général Électric a finalement été approuvé par la Cour des Comptes et du Contentieux Administratif (CS CCA), a confirmé le ministre des Travaux Publics, Nader Joaceus. Suivant les termes de cette entente, une centrale électrique de 55,5 MW, devant couter la somme de 57,488 millions de dollars, sera construite à Carrefour. Ce projet, retourné pour des irrégularités par la Cour des Comptes, avait engendré un véritable bras de fer entre l’Exécutif, particulièrement le ministre Nader Joaceus et le président de la CSCCA, Boisguené. Egalement dans Haïti en Marche, cette capsule concernant un Français d’origine haïtienne. Il s’appelle Mr Dieunor Excellent. Elu dès le premier tour MAIRE de la commune de Villetaneuse, en France. C’est un combatant. Il est toujours présent dans toutes les activités de la communauté. Comme les politiciens haïtiens ne veulent pas de la diaspora pour aider Haïti.. “Lòt peyi adopte nou epi ililize kompetans nou.” Toutes mes felicitations à Dieunor excellent. Voilà qui donne à réfléchir ! Les Kidnappings ont repris de lus bèl en Haïti. Dernier en date: pour Haïti Standard Retour en force du kidnapping à Port-au-Prince et ses environs L’Association médicale haïtienne (AMH) dit « constater avec stupeur et horreur, et déplorer avec vigueur la montée vertigineuse de l’insécurité se traduisant par des assassinats, des actes de kidnapping, de vandalisme des biens privés et publics en série, pour ne citer que ceux-là, et semant le deuil et la désolation au niveau de toutes les couches sociales de la population haïtienne et dans toutes les régions du pays ».L’association en profite pour lancer un « appel aux autorités concernées et leur demande de prendre toutes les dispositions nécessaires pour renforcer la sécurité des vies et des biens ainsi que d’obtenir la libération dans les plus brefs délais” du Docteur Yghor Myrtho Figaro. Dans un communiqué publié le 8 octobre 2020, l’AMH dénonce « le meurtre crapuleux du Bâtonnier du barreau de Port-au-Prince, l’assassinat d’un étudiant de l’École normale supérieure (ENS) ainsi que le récent kidnapping du Docteur Yghor Myrtho Figaro devant sa résidence, le 5 octobre dernier ». Passons à Haïti 24 maintenant avec cette information qui ne manquee pas de soulever la désapprobation des Haïtiens: Selon l’ONU le taux de morts violents a baissé grâce au G 9 . Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur la situation d’Haïti, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné que la fédération des gangs au sein de la structure G9, dans certaines régions de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, a fait baisser de 12 % le nombre d’homicides volontaires entre le 1er juin et le 31 août 2020. « Le renforcement du contrôle du G9 dans certaines parties de l’agglomération semble avoir eu une incidence sur les grandes tendances de la criminalité au cours de la période à l’examen. Les homicides volontaires signalés à la police ont diminué de 12 % entre le 1er juin et le 31 août, et ont fait 328 victimes (dont 24 femmes et 9 enfants) contre 373 (dont 9 femmes et 12 enfants) au cours des trois mois précédents », selon ce rapport, mentionnant que, comme dans les périodes précédentes, « 74 % de ces cas ont été enregistrés dans le département de l’Ouest, où vit environ 35 % de la population et où la violence en bandes organisées est plus répandue ». Le rapport indique également « qu’un examen plus attentif des statistiques révèle cependant une flambée subite en juin (171 homicides volontaires signalés contre 132 en mai) qui coïncide avec la formation de l’alliance du G9 et correspond aux raids les plus meurtriers menés sur le quartier de Pont-Rouge et la commune de la Cité-Soleil à Port-au-Prince ». « Après quoi, on constate un déclin marqué de ces incidents après le mois de juillet (77 homicides signalés), une fois les alliances reconfigurées », lit-on dans ce rapport, soulignant que pour les enlèvements, la tendance est à la hausse. « Après avoir diminué régulièrement depuis mars pour atteindre une moyenne mensuelle de 3,5, le nombre d’enlèvements est passé à 19 en juillet, les gangs étant retournés à des activités plus lucratives après des semaines d’intenses négociations et d’affrontements. Au total, 32 personnes (dont 9 femmes et 3 enfants) ont été enlevées, contre 25 au cours des trois mois précédents (dont 7 femmes et 7 enfants), ce qui représente une augmentation de 28 % », a-t-on inscrit dans ce rapport. « Cette augmentation du nombre d’enlèvements semble toutefois avoir été contenue par les opérations de police menées dans la dernière partie de la période considérée, qui ont conduit à l’arrestation de 53 personnes soupçonnées d’avoir participé à des enlèvements et de 51 autres membres de gang », lit-on dans ce rapport. « La Commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion (CNDDR) a continué à consolider sa position de première institution nationale de lutte contre la violence au sein de la collectivité, malgré des contraintes opérationnelles persistantes », a souligné le rapport du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. «Il est donc important et urgent que le gouvernement renouvelle son soutien à la Commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion, notamment en approuvant sa stratégie nationale intégrée et en lui allouant un budget viable », soutient le rapport du secrétaire général de l’ONU. « De même, a poursuivi Antonio Guterres dans ce rapport, j’encourage le gouvernement et la communauté des donateurs à soutenir la Police Nationale d’Haïti, qui s’efforce de lutter contre l’insécurité avec des moyens limités, tout en fonctionnant sur un mode permanent de gestion de crise, et à s’assurer de la mise en œuvre effective du Plan de développement stratégique pour la période 2017-2021, de l’avancement des réformes du secteur de la sécurité, ainsi que de l’amélioration des conditions de sécurité avant les prochaines élections.» Parallèlement à la baisse de 12 % des homicides volontaires observée dans l’Ouest, le rapport revèle cependant « une augmentation notable des incidents provoqués par les gangs dans d’autres régions du pays, notamment au Cap-Haïtien (département du Nord) et à Petite-Rivière-de-l’Artibonite (département de l’Artibonite), où l’insécurité limite la circulation sur plusieurs axes importants ». «Tout comme dans la capitale, la violence des gangs pourrait s’intensifier avec la publication du calendrier électoral», a prévu ce rapport qui affirme que « cette insécurité croissante est particulièrement préoccupante à l’approche des élections ».Donc c’était Haiti24.net
C'est un été rouge sang en Haïti : les gangs sont les maîtres, et l'ONU crie à l'anarchie
euronews
Un été brûlant, c'est fréquent en Haïti, mais celui qui se déroule en ce moment est carrément rouge sang. Et une bonne partie des autorités politiques, gangrenée par la corruption, est accusée de s'en laver les mains. Les gangs les plus violents - pas deux ou trois mais des dizaines - sont devenus les maîtres depuis des mois, particulièrement à Port-au-Prince, la capitale. Malheur aux habitants qui se trouvent sur leur route au mauvais moment, ou qui voudraient s'interposer, ils sont assassinés sans pitié, y compris les enfants.
La situation sécuritaire est tellement critique et incontrôlée dans l'île caribéenne des Grandes Antilles que l'ONU décide de s'en mêler. Le Bureau des Nations unies en Haïti déplore la mort de "nombreuses victimes innocentes" : il a répertorié déjà 159 civils tués et 92 blessés en seulement six mois, entre janvier et juin derniers. La représentation de l'ONU incite vivement les dirigeants haïtiens à bouger pour stopper les bandes criminelles responsables des tueries.
La population des quartiers contrôlés par des bandes armées endure un niveau de violence intolérable
Bureau des Nations unies en Haïti
Les jours sombres de Cité Soleil
Plus les gangs sont armés et puissants, plus ils veulent régner sur des quartiers entiers et se font évidemment la guerre. Cet été notamment, Cité Soleil s'enflamme de nouveau. Le vaste bidonville qui s'enroule autour de Port-au-Prince, comme les favelas brésiliennes à Rio de Janeiro, en a pourtant connu, des pics de violence ! Mais cette fois, l'intolérable a été atteint.
A la mi-juillet, un nourrisson de huit mois a été tué par balles au cours d'un affrontement entre bandes au coeur du bidonville, puis au début du mois d'août, un autre bébé de quatre mois y est mort dans les mêmes circonstances. Leurs familles éplorées ont reçu un grand soutien de la population locale, choquée, profondément émue, révoltée. Mais pas un mot, pas un geste des forces dites de sécurité et de la classe politique.
L'impunité préservée des gangs
Des manifestations pour dénoncer ce climat de violence totale ont eu beau avoir lieu dans les rues de la capitale, rien n'a changé. Dans les mêmes rues, les hommes des gangs ont ensuite défilé à leur tour, sans la moindre honte, levant au contraire leurs armes automatiques et tirant en l'air pour montrer leur force. Pas le moindre policier n'a osé intervenir.
Le Bureau des Nations unies en Haïti gronde bien sûr...
Les autorités haïtiennes doivent poursuivre les auteurs présumés de crimes, d'abus ou de violations des droits de l'Homme (...) exécuter le mandat d'amener émis à l'encontre de plusieurs chefs de gangs
Bureau des Nations unies en Haïti
... mais le son de sa voix semble se perdre dans l'air brûlant des Caraïbes.
"Barbecue", toujours tout feu tout flamme
Jimmy Cherizier, par exemple est l'un des plus sanguinaires de ces patrons de bandes criminelles, et néanmoins, il continue tranquillement de mener ses "affaires". Sinistrement surnommé "barbecue" depuis qu'il a terrorisé les habitants de quartiers pauvres fin 2017 en faisant incendier des maisons et des bâtiments, cet ex-policier a finalement fait l'objet d'un avis de recherche en février 2019.
Pas de quoi affoler "barbecue", loin de là, puisqu'en avril dernier, le gangster s'est montré en pleine lumière en train de participer à une distribution de kits alimentaires à Port-au-Prince. Et vous allez rire... jaune ! C'est la police qui avait organisé cette sympathique manifestation.
INFORMATION DIFFUSEE PAR EURONEWS.
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Des éléments du dossier de Me Monferrier Dorval ont été emportés par des inconnus, selon Me Robinson Pierre-Louis
L’ancien bâtonnier Monferrier Dorval, assassiné le 28 août dernier, est comme on pourrait ire une nouvele fois assassin.
Des elements de son dossier ont été emportés au tribunal de première instance de Port-au-Prince. Le secrétaire général du conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince le confirme à la suite du constat fait après que des individus non identifiés se sont introduits au greffe du tribunal. Robinson Pierre-Louis, qui a été sur place, ajoute cependant qu’aucune trace d’effraction n’a été constatée. « Ce qui est étonnant, c’est qu’il n’y a aucune trace de cambriolage au greffe du tribunal. Les portes n’ont pas été forcées», s'étonne Robinson Pierre-Louis. Seul le classeur contenant les documents a été un peu forcé, a-t-il dit.
Il y a avait un petit sac à l’intérieur duquel se trouvaient des billets, des clés, des livrets de banque, selon ce que le greffier a fait savoir à Robinson Pierre-Louis. « On a pris ce petit sac », confie le secrétaire général du conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince. Le téléphone de l’ancien bâtonnier, qui constitue la pièce maitresse dans l’enquête, n’a pas été emporté. « Le greffier avait déplacé le téléphone de Me Dorval qui était également à l’intérieur du petit sac », précise Robinson Pierre-Louis, soulignant que d’autres éléments jugés importants pour l’avancement de l’enquête ont également été déposés dans un autre endroit par le greffier. Le secrétaire du conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince pense que si le téléphone avait été emporté, cela aurait été un sérieux frein à l’enquête. Des éléments comme les armes à feu faisant partie du corps du délit ainsi que d’autres dossiers auraient été emportés, selon Robinson Pierre-Louis qui reprend les témoignages du greffier en chef.
Robinson Pierre-Louis en profite pour critiquer les conditions dans lesquelles les pièces à conviction sont rangées. « Le tribunal est délaissé. C'est quasiment une savane. N’importe qui peut y entrer à n’importe quel moment. Il n’y a pas de caméra de surveillance, encore moins de classeur métallique anti-feu», se désole l’homme de loi.
Ce n’est pas la première fois que ces incidents surviennent au greffe. « Ce ne sont pas des gens ordinaires qui commettent ces actions. Ce sont des gens qui connaissent l’espace et qui profitent de l’absence de mesures de sécurité », selon Robinson Pierre Louis.
Le secrétaire du conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince promet que des dispositions ont été prises en vue de conserver le téléphone de l’ancien bâtonnier dans un autre espace plus sécurisé.
L’homme de loi a critiqué l’exécutif haïtien qui n’a jamais répondu aux demandes de la Conférence internationale des barreaux (CIB) sur la formation d’une commission d’enquête internationale devant travailler à faire la lumière autour de l’assassinat de l’ancien bâtonnier de Port-au-Prince, Me Monferrier Dorval.
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Vivre en Haïti, à quel prix ?
Sur la route du Canapé-Vert, peut-être avez-vous remarqué la carcasse d’une Suzuki Grand Vitara éventrée, calcinée. Eh bien, c’est la mienne, ou devrais-je plutôt dire : c’était la mienne, jusqu’à ce qu’un petit groupe en colère y ait mis le feu, ce samedi 17 octobre.
Un proche, sorti à l’aube pour une urgence, s'est retrouvé face à des barricades. Il croyait que le caducée tagué sur le pare-brise l’aiderait à sortir indemne de ce mauvais pas, ou mieux, qu’il n’aurait qu’à raisonner ses interlocuteurs pour qu’ils comprennent vite à quel point il était un citoyen paisible et respectueux, et le laissent partir. En un battement de cils, la voiture a essuyé des jets de pierres, puis des tirs à l’arme lourde, sans aucune explication. Le conducteur a dû vite en sortir et courir à toutes jambes pour sauver sa vie. Quelle a donc été sa faute ?
Je frémis d’effroi en voyant les photos de la voiture incendiée, en pensant que j’ai failli perdre un proche, pour rien, ou que j’aurais pu être moi aussi, avec mon fils de six ans, dans ce même véhicule, au même moment.
Je ne suis pas politisée. Je suis un médecin, une jeune mère qui se contente de bien faire son travail. Croyez-moi, dans le contexte actuel, c’est déjà beaucoup. Que ma pauvre voiture immatriculée Privée, procurée difficilement et entretenue non sans peine, ait été détruite gratuitement, dans pareille circonstance, c’est à se demander quelle cause cela fait avancer.
Sur la route du Canapé-Vert, vous verrez les restes d’une voiture incendiée. Ils sont là comme une anomalie, comme une question aux passants : nous, professionnels, avons-nous encore le droit de vivre et d’exercer notre métier dans ce pays ?
UN COUP D’OEIL SUR HAITI STANDARD REVELE UNE KYRIELLE D’ASSASSINATS, DE KIDNAPINGS, D’ACCIDENTS DE VOITURE..RIEN QUE DES NOUVELLES NEGATIVES.
{Parmi les personnes kidnappées, citons:
Le footballeur haïtien Johny Descolines enlevé par des bandits Durant la soirée du 21 octobre, dans la commune de Delmas.
Les ravisseurs de l’ancien avant de centre de la sélection nationale auraient déjà pris contact avec les proches de la victime, pour la négociation d’une éventuelle rançon.
AUTRE KIDNAPPING, celui du propriétaire de Titi Loto: Wolf Hall. IL est donc le propriétaire des banques de borlette appellées Titi Loto. Kidnappé durant la nuit du 20 au 21 octobre à la Ruelle Alerte. Il aurait été kidnappé, selon les informaions recueillies par Haiti Standard , par le gang de Ti Lapli.
Les membres de ce gang qui a à sa tête, le nommé Barbecue, réclament le versement d’une rançon pour la mise en iberté de l’otage.
Pour ce faire, le dénommé Ti lapli membre du gang « G-9 an fanmi e alye » dirigé par Barbecue qui confirme le détenir, pose les conditions au micro de John Colems Morvan. Les proches de la victime doivent payer pour le retrouver puisque futur candidat à la députation, Wolfy Hall est jugé plein aux as. « Se lajan m bezwen », lâche le patron de Grand-ravine qui rappelle pour qui veut l’entendre, avoir également une bouche.
Qui a deux mains, dit l’adage, ne peut mourir de faim. Pour Ti lapli, chef de gang membre de l’association baptisée « G9 an fanmi e alye », il est clair et simple. Qui a une arme, ne peut mourir de faim. ( nformatin lue dans Trip Foumi Info)
TOUJOURS CE CHAPITRE INSECURITE: Une adolescente a été tuée par des bandits armjés Elle s’appelle Mardochée Wagnac. Elle a seulement 14 ans. La jeune fille aurait refusé de donner son portable aux bandits Il aurait alors fait feu sur elle.
Morte pour son portable !
Cela s’est passé au Cayes
AU CAP HAITIEN MAINTENANT 2 morts à Vertières. Il s’agit de Thomas Lorzier et de Claudette Prévil .
Il s’agit de deux personnes fraichement rentrées des Etats-Unis et qui venaient tout juste de débarquer du bus faisant le trajet Port-au-Prince/ Cap Haïtien. Attaqués par des bandits armés qui leur ont tiré dessus, ils se ont effondrés tous les deux: Morts sur le champs.
Vous voyez la liste des personnes assassinsée, ou kidnappées ne cesse de s’allonger, de semaine en semaine !
Dans Haïti en Marche, une question :
Qui gère la crise?
La crise semble être passée du politique au social, ou plus précisément au socio-économique.
En effet les manifestations qui font la une cette semaine concernent les revendications contre la vie chère ou appel au gouvernement à forcer les commerçants à réajuster leurs tarifs à un nouveau taux plus bas de la gourde nationale par rapport au dollar américain (avec une diminution en peu de temps de près du double, de 120 gourdes à environ 60 gourdes pour 1 dollar US) donc appelant à une diminution du coût des produits de consommation courante ...
Cela d’un côté ... alors que de l’autre ce sont par contre les b reaux de change, petits et moyens, qui mobilisent contre la réévaluation de la même monnaie nationale qui leur fait perdre au niveau du change, parce que, expliquent-ils, c’est la différence de taux (de 120 gourdes à 60 gourdes pour le même dollar) qui représente leur marge bénéficiaire. Mais de plus, la banque centrale (Banque de la République d’Haï-
ti - BRH) dans une circulaire (114-2)
entrée en application le 1er octobre
écoulé, ordonne que seuls les transferts effectués sur un compte en dollars, peuvent être encaissés en dollars,
mais les transferts reçus si l’on peut
dire de la main à la main doivent être
payés en gourdes sous peine de sanctions, cela assorti de plusieurs autres
obligations devant permettre à l’Etat
de combattre la spéculation sauvage
qui a permis cette dévaluation brutale de la monnaie nationale ces derniers mois du fait que tous les dollars qui arrivaient sur le marché local disparaissaient prestement aux mains de ceux-là qui manipulent ce circuit.
Les maisons de transfert qu’on pourrait appeler des entreprises indépendantes, groupées au sein d’une association dénommée UNATHA ou Union des sous- agents de transferts d’Haïti - et qui sont répandues à travers tout le pays (nous parlons de plus de 3 milliards de dollars qui entrent par cette voie dans le pays annuellement et à destina- tion de familles aux quatre coins du territoire, de la part de leurs parents en diaspora haïtienne un peu partout dans le monde, et majoritairement aux Etats-Unis, au Canada, en France mais aussi en République dominicaine ainsi qu’aux Bahamas).
Depuis l’entrée en application, le 1er octobre 2020, de la circulaire en question, ces maisons de transfert (comme on les appelle généralement) annoncent avoir fermé leurs portes, parce que ne pouvant plus réaliser le bénéfice
qui leu permet de faire les frais, y compris de payer leurs employés ... cela à cause de la perte enregistrée sur la différence de taux. En un mot, la gourde est trop réévaluée par rapport au dollar, selon eux.
Mais à ce train là on devrait s’attendre à ce que descendant bientôt aussi dans les rues les ‘factories’ ou entre- prises d’assemblage d’articles pour exportation, puisque leurs responsables se plaignent aussi de la même chose : la réévaluation de la gourde (passant presqu’en un clin d’œil de 120 gourdes à 60 pour 1 dollar) vient perturber leur marge d’opérations et est susceptible de déboucher sur l’envoi (ou le retour) au chômage de quelques centaines ou milliers d’ou- vriers et ouvrières.
Ce qu’on ne sait pas encore (et c’est peut-être le hic !) c’est qui va défiler au nom des factories ? Sont-ce les patrons (y compris les investisseurs étrangers – les Sud-co- réens !) ou les ouvriers, quand ceux-ci d’ordinaire le font plu- tôt jusqu’ici pour réclamer des augmentations de salaires et autres formes de prestations.
28 OCTOBRE JOURNEE INTERNATIONALE LANGUE CREOLE
Haïti standard, le 29 octobre 2020.- Le directeur général de la Bibliothèque nationale d’Haïti (BNH), Inrico Dangelo Néard, a procédé, dans la matinée du 28 octobre 2020, au lancement de trois (3) journées d’activités littéraires et culturelles, sous le thème : « Ann mete an avan lang ak kilti kreyòl nan bibliyotèk nasyonal Dayiti ». Ce, en marge de la journée internationale de la langue et de la culture créoles célébrée annuellement le 28 octobre depuis 1983. PETERSON DESIR, PRIX DES JEUNES ECRITURES RFI/AUF Avec sa nouvelle « L’île muse », l’étudiant haïtien Peterson Désir, 20 ans, a remporté mardi 27 octobre le Prix des jeunes écritures RFI-AUF, créé pour encourager l’écriture de récits courts d’expression française. « Participer à un concourt d’une telle envergure, c’est un grand défi, mais je me suis dit : qui ne tentera rien, n’aura rien. Alors, j’ai envoyé mon texte », s’exclame Peterson Désir au téléphone, avec la ferveur d’un jeune lauréat fraîchement couronné. Composer une nouvelle, de 8 000 caractères maximum, et commencer avec les premiers mots du second livre de l’écrivain franco-afghan Atiq Rahimi : « Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux », voilà le défi lancé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) auprès des étudiants de ses 1 007 universités et établissements d’enseignement supérieur membres dans 119 pays et diffusé sur les ondes de RFI. « Le jour où je suis né » Peterson Désir a tiré son épingle de jeu parmi les 673 œuvres en compétition. Le jury, présidé par le prix Goncourt 2008 Atiq Rahimi, a félicité le lauréat pour son grand esprit de liberté. En effet, là où l’écrivain franco-afghan avait évoqué dans Les mille maisons du rêve et de la terreur l’histoire de l’Afghanistan et le destin de cinq personnages qui essaient d’échapper à la terreur par la folie, le jeune Haïtien décide de couper court à tout mimétisme. Il prolonge l’incipit de Rahimi avec ses propres phrases fulgurantes : « Franchement, je m’en fous. L’obscurité, ça me connaît. Elle fut témoin de ma naissance. Le jour où je suis né, trois personnes sont mortes au bloc opératoire à cause d’une coupure de courant. » ARRESTATION DE EDDY ONE EN COMPAGNIE DE DEUX POLICIERS Haïti standard, le 28 octobre 2020.- La police de Léogâne a procédé, le 27 octobre 2020, à l'arrestation de deux (2) policiers répondant aux noms de Alex Mompremier et Dieudonné Ysa ainsi que du fameux narco-trafiquant Eliobert Jasmin dit "Eddy one". Les trois (3) individus arrêtés roulaient sur la Route nationale numéro 2 (RN2), avec deux autres véhicules au moment de l'arrestation. ELECTIONS AMERICAINES La communauté hispanique est désormais la première minorité aux États-Unis. L’Arizona, un État historiquement conservateur, pourrait élire pour la première fois depuis 26 ans un président démocrate, notamment grâce au vote des Latinos qui représentent aujourd’hui un tiers de la population et un quart des électeurs potentiels. En 2016, ils avaient massivement voté pour la candidate démocrate Hillary Clinton. Mais la communauté hispanique est aussi caractérisée par son taux d’abstention. Il y a quatre ans, ils n’étaient que 46% à s’être déplacés aux urnes. Tout l’enjeu pour les démocrates est donc de mobiliser ce vivier d’électeurs. Les personnes en âge de voter, identifiées comme membres de la communauté hispanique, sont très courtisées, voire même un peu trop. « Je reçois des appels, des textos, des emails tous les jours. C’est la première fois que cela m’arrive en 24 ans aux États-Unis ! », explique Mario Romero, patron d’un restaurant de « sushis latinos », à Mesa, dans la banlieue de Phoenix. Lui dit voter pour Joe Biden, un candidat dont il « partage les valeurs ». Mais son fils de 18 ans s’apprête à voter pour Donald Trump. Pour convaincre les Latinos de se rendre aux urnes, un grand programme de porte-à-porte a été lancé, par Unite Here 11, la branche régionale du plus gros syndicat de l’hôtellerie-restauration. Rendez-vous est donné dans la banlieue ouest de Phoenix aux 70 personnes sont appelées à quadriller des quartiers ce jour-là. Tous ont perdu leur emploi en raison de la crise sanitaire et ont été embauchés par le syndicat le temps de la campagne électorale. Objectif : frapper à 800 000 portes avant le 3 novembre. Les moins de 35 ans sont la première cible de cette campagne : plus de 100 000 jeunes d’origine hispanique ont eu 18 ans depuis les élections de mi-mandat de 2018 et sont donc désormais en âge de voter en Arizona. RFI EXTRADITIONS Haïti-Justice : Plus de 98 personnes extradées pour trafic de drogue aux États-Unis en 18 ans 98 personnes, dont 24 anciens cadres et responsables au sein d’institutions haïtiennes, ont été interpellées en Haïti, et extradées, pour trafic de drogue, vers les États-Unis d’Amérique, de 2002 à 2020, selon des données issues des archives de la police. Les noms, nationalités, lieux d’arrestation et dates de transfert de ces personnalités, qui seraient impliquées dans le narcotrafic, figurent dans ces données parvenues à Rezolatibonit. On y retrouve Fourel Célestin, ancien sénateur et président de l’assemblée nationale, et Jean Nesly Lucien, ancien directeur général de la police, ainsi que plusieurs hommes et femmes d’affaires, comme Wistha Louis, Elliobert Jasmin alias Eddy One et Serge Edouard alias Sergo Perséverance. On compte aussi des personnes de nationalité étrangère, dont des Américains, Jamaïcains ou encore Bahaméens. Le nom du sénateur élu de la Grande Anse, Guy Philippe, arrêté le 05 janvier 2017, puis extradé le même jour vers les États-Unis, est également mentionné. Son arrestation a provoqué des remous dans la classe politique haïtienne et dans divers milieux. DEPORTATIONS Tout à l’heure c’était REZOLATIBONIT, maintenant, c’est Rezonòdwest Trump intensifie la déportation d’Haïtiens avant les élections Les autorités américaines de l’immigration ont radicalement intensifié les vols d’expulsion vers Haïti dans les semaines précédant les élections, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité des migrants de retour à leur retour chez eux et aux risques de propagation du coronavirus dans l’État pauvre des Caraïbes. Douze vols vers Haïti ont été enregistrés jusqu’à présent en octobre par le groupe de surveillance Témoin à la frontière, marquant une forte augmentation par rapport aux mois précédents où il y avait en moyenne entre un et deux vols toutes les quatre semaines. La plupart des migrants haïtiens ont été expulsés sommairement en vertu d’une loi sur la santé publique de 1944, qui, selon les avocats et les défenseurs des droits des réfugiés, est abusée par l’administration Trump pour contourner ses obligations légales de donner aux migrants la possibilité de demander l’asile et d’autres droits garantis au niveau international. AFFAIRE MONTFERRIER DORVAL Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris juge le cambriolage du greffe du TPI inquiétant Le cambriolage du greffe du tribunal de première instance de Port-au-Prince au cours duquel des éléments du dossier de Me Monferrier Dorval ont été emportés préoccupe le bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris. Me Olivier Cousi dénonce également la lenteur dans la conduite de l’enquête sur l’assassinat du feu bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince. Publié le 2020-10-28 | Le Nouvelliste Intervenant sur les ondes de Magik 9 mercredi, Me Olivier Cousi n’a pas caché ses inquiétudes suite à la disparition de certaines pièces à conviction dans le dossier de Me Monferrier Dorval, assassiné le 28 août dernier. « C’est évidemment troublant », a déclaré l'avocat parisien. « Si des éléments de l’enquête ont été dérobés ou ont été cachés, c’est très inquiétant », a poursuivi l’homme de loi, soulignant que « toute attaque contre les avocats est une attaque contre la défense, donc contre la démocratie ». Me Olivier Cousi se dit interpellé lorsqu’il a appris que « sur place la procédure serait arrêtée ou suspendue ou serait gênée par des difficultés telles que le cambriolage ». Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris croit qu’il est urgent d’insister sur le soutien que les avocats internationaux regroupés notamment au sein de la Conférence des barreaux internationale souhaitent apporter à leurs collègues haïtiens. La CBI avait sollicité du président de la République la formation d’une commission internationale indépendante dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Me Monferrier Dorval. La requête de la CBI est restée sans réponse, deux mois après l’assassinat du feu bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince. L'homme de loi précise que cette commission d’enquête internationale pourrait travailler avec la justice haïtienne dans le cadre de l’enquête en envoyant des enquêteurs ou des observateurs sur place. Il révèle que le barreau de Paris ainsi que plusieurs autres envisagent de se constituer partie civile dans le cadre du procès. La BRH injecte 12 millions de dollars sur le marché des changes « En vue de contenir la hausse du taux de change, la Banque de la République d’Haïti a injecté 12 millions de dollars américains sur le marché des changes ce mercredi 28 octobre 2020. Ce montant est réparti et vendu sur le marché selon les conditions fixées par la banque centrale », indique une note de la Banque centrale. Le taux de référence de la BRH, le jeudi 29 octobre 2020, était 62.40 gourdes pour un dollar américain. Les États-Unis d’Amérique se préparent-ils à des élections à l’haïtienne… Publié le 2020-10-28 | Le Nouvelliste La photo a fait le tour des réseaux sociaux. Des magasins de la capitale américaine ont entrepris de se protéger en prévision de possibles troubles violents après les élections du 3 novembre prochain. Des commerçants se barricadent à Washington ils craignent que leurs entreprises soient vandalisées, pillées ou brûlées Ces élections doivent départager Donald Trump et Joseph Biden. Le premier, homme d’affaires, figure iconique des médias américains, est le président en fonction depuis 2016. Le second, est sénateur depuis 1973 avant de devenir pendant huit ans vice-président de Barak Obama. Dans une lecture normale, ce sont deux membres éminents de l’establishment américain qui s’affrontent. Il n’y a parmi eux aucun révolutionnaire, aucun ennemi radical de l’ordre établi ni aucun empêcheur de tourner en rond. En temps normal, ces deux septuagénaires ne devaient inspirer que sourires polis et compliments pour leur courage. Briguer le poste le plus difficile au monde demande beaucoup de qualités. Et pourtant, l’Amérique a peur, le monde aussi. Si l’homme d’affaires Donald Trump décroche un deuxième mandat, on se demande de quelle manière il va se prendre pour bousculer le monde et la société américaine. En quatre ans, il a ignoré les convenances et tracé son propre chemin à coups de tweets. Si Joe Biden est élu, certains craignent les représailles des partisans les plus excités de Trump et des affrontements. Il y a aussi beaucoup d’incertitudes sur comment Biden va gouverner les États-Unis d’Amérique qui ont pris un tournant avec Trump en quatre ans. Plus que le temps de la gouvernance, c’est déjà le temps compris entre la promulgation des résultats jusqu'à la prestation de serment qui inquiète. Que va-t-il se passer à partir du 3 novembre si aucun des candidats ne remporte l’élection avec une marge confortable pour asseoir une victoire sans appel ? Est-ce devant les tribunaux, État par État, à tous les échelons, pour finir devant la Cour suprême que les contestations vont être jugées ? Le prochain président américain sera-t-il connu après des résultats proclamés ou émergera-t-il d’une décision de justice ? La dernière fois que des candidats de l’élection aux États-Unis ont été jusque devant la Cour suprême pour se départager, c’était en 2000. La bataille entre George W. Bush et Al Gore était dure mais policée. Un fils de président et ancien gouverneur affrontait alors un ancien sénateur et vice-président sortant. Les avocats avaient fait le travail. Le peuple était resté devant les émissions de nouvelles. Vingt ans plus tard, les partisans des deux camps sont déjà dans les rues bien avant le scrutin. Ils sont chauffés à blanc. Armés pour certains d'entre eux. Les réseaux sociaux ont pris beaucoup de la place des médias traditionnels. Et le président en poste, candidat à sa propre réélection, dénonce à l’avance des fraudes électorales. Le décor est planté pour que les États-Unis connaissent des élections contestées et un résultat disputé. Les élections américaines suivront-elles le scénario d’élections haïtiennes en 2020 ? Tout le laisse croire. Ce ne sera ni l’Organisation des Nations unies, ni l’Organisation des États américains (OEA), ni aucun État ami qui mettra tout son poids dans la balance pour décider du vainqueur. Sauf si un jour on découvre qu’une puissance avait orienté le jeu électoral par des manipulations informatiques… PREMIERE PIERRE SITE MONT JALOUSIE Cette activité rentre dans le cadre du projet conçu en hommage à deux hommes considérés comme des écologistes engagés: Kompè Filo et Agronome François Severin » qui ont en commun la passion de la nature, l’amour de l’environnement d’Haïti et la paysannerie. En effet, Agr. François Severin faisait la promotion du bambou alors que Kompè Filo embrassait celle du mapou. Cette activité de pause de première pierre se déroulera le Samedi 31 Octobre 2020 à compter de 10 :00 AM à Value, Petit-Goave. ALLO AGRO / PROMODEV encourage tout un chacun à prendre part à cette activité qui sera réalisée en mémoire de Kompè Filo et de l’Agronome François Severin.