En tête de l’actualité aujourd’hui, le communiqué de l’Ambassade Américaine concernant les actions des bandits à travers le pays qui semblent être les vrais chefs du pays, font ce qu’ils veulent sans la moindre impunité.
Que dit cette note exactement?
Les Etats Unis se déclarent profondément préoccupés par les pertes en vies humaines dans les communautés marginalisées du fait de la violence liée aux gangs.
“ Nous constatons que les gangs armés violent systématiquement les droits humains des habitants des communautés telles que Cité Soleil, La Saline, Bel Air, Martissant et Village de Dieu. “
La note sort au tout début du mois
Et voilà que le 5 août, le gouvernement au complet et réunit en Conseil de Ministre, met à l’ordre du jour la présence des gangs armés dans le pays .
C’est le ministre de la culture Pradel Henriquez qui est chargé de communiquer ce qui en est résulté.
Et il dit ceci :
“ Face à la détermination du Chef de l’état et de tout le gouvernement, en bloc, les bandits sans exception doivent savoir qu’ils n’ont aucune chance pour les jours à venir”.
Et Pradel Henriquez continue en ces termes:
C’est fini le règne des bandits. La durée de vie des bandits doit être extrêmement courte, a moins qu’ils décident de changer de métier.
Et la conclusion est celle-ci:
Les bandits doivent être logés soit en prison, soit au cimetière”.
En tout cas, la Police ne va pas avoir la tâche facile. Si c’est elle qui a reçu la charge de nous débarrasser de ces bandits,
Seulement pour cette semaine, c’est à dire du 3 au 7 Août, Haïti Standard renseigne sur le meurtre d’un paysan dans la localité dénommée Kafou Lavil, dans l’Artibonite. Le 6 Août.
La veille, le 5 août, à Croix des bouquets, un agent de la police nationale est tué à Lathan.
Et c’est encore Haïti Standard qui fait le décompte des citoyens morts de mort violente pendant le mois de Juillet: Et ceci pour les 11 communes du département des Nippes. 69 Individus ont été arrêtés par la police dont 29 en flagrant délit et 40 autres sur la base de mandats exécutés par les autorités policières.
Tous ces bandits ont été présentés à la population le 4 août par la Police du Département des Nippes.
L’enseignante de carrière Amine Brun Zenny a été retrouvée morte dans sa résidence, à Jacmel, le vendredi 31 juillet 2020, dans des conditions non encore élucidées. Selon l’ancien sénateur Edwin Zenny, qui intervenait hier soir sur les ondes de Radio Caraïbes, il s’agit d’un assassinat. L’homme d’affaires a fait savoir que la famille Zenny dispose d’une récompense de cinq millions de gourdes pour quiconque aura permis d’appréhender le ou les criminel (s).
Le climat d’insécurité bat son plein dans la capitale et dans plusieurs villes de province. Sur la liste des dernières victimes des bandits figure Godson Joseph, un bébé de quatre mois tué par balle au moment où sa mère l’emmenait à l’hôpital. Un acte qui a soulevé la colère du protecteur des citoyens. « Le mot n’est pas trop fort, je suis en colère. Au-dela de ma fonction en tant que protecteur du citoyen, je suis un père de famille », a fait savoir Renan Hédouville.
Il dit noter la facilité avec laquelle les bandits peuvent se fédérer et passer du nord au sud de la capitale sans être inquiétés. « Les bandits se sentent soutenus. Ils sont protégés par certaines autorités tandis que la population est abandonnée à elle-même», affirme le protecteur du citoyen. Quelle que soit l’arme qu’il a à sa disposition, s’il ne bénéficie pas d’une « certaine bénédiction », aucun bandit ne se sentirait aussi à l’aise pour passer du nord au sud de la capitale, selon Renan Hédouville.
Sans le nommer, il a fait référence à Barbecue, ce puissant chef de gang que la police dit rechercher et qui participait durant la période d’état d’urgence à des activités de distribution de kits alimentaires au vu et au su de tout le monde, aux côtés de plusieurs agents de la PNH.
Le protecteur du citoyen interpelle directement le président de la République et le Premier ministre haïtien Joseph Jouthe. « Comment se sentent-ils en tant que pères de famille? Quelle serait leur réaction si c’était leur enfant ou celui d’un de leurs proches », se demande Renan Hédouville avant de rappeler que le président de la République est au regard de la Constitution le premier garant du droit à la vie de la population qui est malheureusement « banalisé ».
Autre sujet d’actualité pour ce début du mois d’août les efforts que déploient Jovenel Moïse pour constituer un nouveau CEP, ceci après la démission en bloc du CEP de Léopold Berlanger
La première à avoir choisi un représentant pour le nouveau CEP est la représentante du Secteur Vaudou.
Il s’agit de Euvonie Georges Auguste, qui, triomphante a exhibé la personne choisie; Me Enock Gené Généus.
Mais « too bad for her » , son candidat a été rejeté par les autres membres du secteur vaudou, furieux du fait que ce choix a été fait unilatéralement…C’est à dire sans que Evonie George Auguste, ait daigné les consulter.
Donc jusqu’à présent Le président Jovenel Moïse n’a toujours pas son CEP. On attend le choix des autres institutions.
Des Informations maintenant concernant le CORONA VIRUS EN HAITI:
Après 9 jours sous ventilation mécanique et 29 jours d’hospitalisation, un premier patient Covid-19 est sorti du coma suite à une intubation de plusieurs jours et a quitté, dans ses beaux habits, la barbe rasée, la joie de vivre sur le visage, l’hôpital universitaire de Mirebalais (HUM) ce mercredi, 5 août. Le challenge, l’équipe médicale de l’HUM l’a réussi après avoir essuyé 10 échecs. C’est l’unique patient Covid-19 intubé qui sort vivant d’un hôpital en Haïti !
Information communiquée par Le Nouvelliste.
Alter Presse, toujours Coronavirus:
7,476 cas de contamination au Covid-19 (le nouveau coronavirus), dont 165 personnes décédées, ont été enregistrés, du jeudi 19 mars 2020 au dimanche 2 août 2020 en Haïti, indique un bulletin du Ministère de la santé publique et de la population (Mspp), consulté par l’agence en ligne AlterPresse.
La confirmation de 8 nouveaux cas de Covid-19 a porté le nombre à 7,476, dont 4,606 personnes déclarées guéries
Haïti en Marche consacre plusieurs pages au problème d’électricité qui affecte le pays, mais particulièrement la capitale.
On peut même dire qu’il n’ y a plus d’électricité dans la capitale
Voyons voir ce qu’écrit Haïti en Marche à ce sujet:
L’électricité à la Jovenel Moïse. Tel st le titre de l’article de l’hebdomadaire.
On connait le point fort de la propagande de Jovenel Moïse pour arriver d’abord à se faire élire, puis pour continuer à garder le pouvoir c’est l’électricité 24 heures sur 24 et toujours dans pas plus d’une année.
Or Jovenel n’est pas capable de miracle ni ses prédécesseurs, et si ces derniers ne l’ont pas fait c’est que, avec les moyens dont dispose le pays, il n’y a pas moyen d’avoir le courant électrique 24 heures sur 24.
La raison c’est que l’Haïtien n’a pas les moyens de payer le courant 24 heures sur 24.
Bref Jovenel Moïse nous raconte des bobards non seulement avec son électricité 24 heures sur 24 mais avec les innombrables projets qu’il est en train de nous faire défiler sous le nez ces temps-ci ... Parce que nous ne de carburant, ni de turbines voire de barges que tout cela coûte très cher et l’économie haïtienne est au bord du gouffre et que les gens devraient pouvoir d’abord trouver à manger avant de venir leur parler d’électricité 24 heures sur 24.
D’ailleurs pourquoi faire ?
Mettre la charrue devant les bœufs ...
Quel développement économique connait actuellement Haïti pour nécessiter du courant 24 sur 24 ?
Ce serait un immense gaspillage de millions puisqu’il n’y a rien jusqu’à présent pour en tirer parti en termes de développe- ment et de création d’emplois et de richesses.
Ce serait comme on dit mettre la charrue devant les bœufs. En toute logique, on met en route un processus de développe- ment et au fur et à mesure on se procure les moyens nécessaires. Dont l’électricité 24 heures sur 24. Progressivement. Au fur et à mesure que le besoin se fait sentir.
Or le peuple haïtien n’a pas les moyens en ce mo- ment pour le courant 24 sur 24 ... Un !
Deux ! De la même façon que pour manger de la patate, il faut planter de la patate, le courant c’est pareil c’est chaque jour qui amène son pain.
Il faut à notre pays un plan. La production d’électricité doit aller de pair avec le développement. Chaque pas dans le développement, chaque augmentation de la production.
L’électricité est un bien extrêmement cher.
Aussi ne faites confiance à personne qui vous le pro- met 24 sur 24.
Et sans rien en échange.
Et nous terminerons avec Konpè Filo. Haïti en Marche lui consacre sa dernière édition avec plusieurs articles retraçant la vie de cet exceptionnel militant qui aura passé sa vie pour aider le peuple haïtien à s’en sortir
Le funérailles de Konpè Filo pourraient avoir lieu ce week end, écrit le site HPN.
Les funérailles du journaliste très connu de la presse haïtienne des années 70-80, Konpè Filo décédé le vendredi 31 juillet dernier, pourront être chantées ce week-end, selon une source proche de Radio Télé Ginen où le défunt travaillait avant sa mort. Pour l’instant, les parents et proches d’Anthony Pascal se réunissent pour discuter du protocole de la cérémonie.
Anthony Pascal grand défenseur de la langue créole et de la culture haïtienne, est mort des suites d’une crise cardiaque lors de son transfert à l’hôpital universitaire de Mirebalais. Le Ministre de la Culture et de la Communication, Pradel Henriquez, a présenté ce Mapou, comme l'un des journalistes les plus dignes, les plus humbles et les plus incorruptibles jusqu'à sa mort.
Marcus Garcia, ancien Ministre qui a connu l’exil avec Konpè Filo dans les années 80, le considère comme le fils du peuple ‘the one and only’, unique en son genre. « Konpè Filo est parti comme il était venu », insiste Marcus dans son Journal « Haïti en Marche » édition de la semaine, du 5 au 12 août 2020.
Le Ministère de la Culture et de la Communication (MCC) se dit prêt à accompagner la famille mais parait-il, la famille du Présentateur vedette de l’émission Kalfou sur Télé Ginen, se trouve dans l’embarras. Tous les secteurs veulent prendre en charge les funérailles de ce grand homme, qui laisse une fille.
Réagissant à cette triste disparition, le Président Jovenel Moïse, à travers un tweet, avait déclaré que Filo est tombé, et la douleur est ressentie dans tous les lakous. Pour le Premier Ministre Joseph Jouthe « Se avèk anpil tristès mwen aprann lanmò Anthony Pascal (Konpè Filo). Peyia pap janm bliye epòk Filo te konn keyi grenn Mapou pou mwen. M ap koube m byen ba pou salye travèse li, kouraj li e pou tout sa li te reprezante nan peyizaj kiltirèl Ayiti a. Woukoukou ! »
Konpè Filo , symbole de résistance, de réconciliation. Avant sa mort, il a pu pardonner à tous ses bourreaux qui lui ont craché dessus aux Casernes Dessalines.
Comme disaient nos grand’mères : c’est pas catholique !