28 FEVRIER LA REVUE

C’est le monde entier qui est à l’heure du CORONAVIRUS.
Chaque pays se prépare.
Le president Médina de République Dominicaine, à travers un décret pris le mercredi 26 février 2020, a déclaré que les achats et les locations d’urgence sont essentiels pour la préparation, la prévention et la réponse à l’entrée potentielle en République dominicaine des personnes touchées par le coronavirus (COVID-19).
La République dominicaine semble prendre très au sérieux l’arrivée de l’épidémie du coronavirus en Amérique Latine.
Le décret indique qu’une commission pour le soutien logistique sera mise sur pied. Elle sera coordonnée par le ministre de la Santé publique et aura également pour tâche de demander des conseils techniques à l’Organisation panaméricaine de la santé et à l’Organisation mondiale de la santé, a rapporté El Lístin Diario.
La déclaration d’urgence durera 120 jours, à compter de ce jeudi , a précisé le quotidien dominicain . LISTIN DIARIO

En Haïti, le Ministère de la Santé Publique a installé des cabines à l’aéroport international de Port-au-Prince où on pend la température de tout visiteur.
Il y a aussi le COMMUNIQUE DES deux ASSOCIATIONS ANMH ET AMIH qui disent ceci :

Coronavirus: L’ANMH et l’AMIH demandent aux médias haïtiens de se mettre à la disposition de l’information pour la santé

Conformément à leur mission de service public, l’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) et l’Association des Médias Indépendants d’Haïti (AMIH) demandent à tous leurs membres et à la presse haïtienne en général de se mettre à la disposition de l’Etat ou de continuer à le faire pour la diffusion de spots de sensibilisation ou de tout message en rapport avec le coronavirus, qui menace la santé de tous les Haïtiens et Haïtiennes.

L’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) et l’Association des Médias Indépendants d’Haïti (AMIH) exhortent tous les médias en général à faire preuve de vigilance pour ne pas diffuser des informations non vérifiées sur le coronavirus afin d’éviter toute situation de panique préjudiciable au public.

L’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) et l’Association des Médias Indépendants d’Haïti (AMIH) remercient à l’avance chaque membre et chaque média qui se mettra au service de l’information pour la santé de la population.

 

Fait à Port-au-Prince ce 26 février 2020

Frantz Duval
Président ANMH

Georges Venel Remarais
Président AMIH

Et puis en parlant d’informations non vérifiés, vous n’avez pas été sans remarquer que la presse international n’annonce pas encore que le CHLORIQUIN peut amener la guérison des personnes atteintes
On n’en est pas encore là.
Il semblerait que certains résultats positifs auraient été obtenus mais qu’il faut encore attendre avant de trop s’avancer .
Cela en effet ferait cesser la mobilisation et on n’en est pas encore là.
La Mobilisation, c’est ce qui compte avant tout.

La semaine a été celle du CARNAVAL.
STOPP´E `A PORT-AU-PRINCE, TRAVERS´E DE COUPS DE FEUS AU CAP HAITIEN, CE CARNAVAL AURA FAIT COULER BEAUCOUP D’ENCRE.
D’abord il y a eu les incidents survenus à Port-au-Prince, au Champs de Mars, lorsque les agents des Forces Armées d’Haïti ont tire sur les policiers. Une altercation qui s’est soldée par 2 morts: Un soldat et un policier et par plusieurs blessés
Cet incident grave a ramené Haïti à la une des bulletins de presse international.
Et chacun s’étonne de cette altercation Armée / Police Nationale.

Mais que s’est-il passe au Cap Haïtien.
Les media n’en ont pas parlé tout de suite, mais de jeudi, il y avait pleins de dépêches d’agence annonçant que le char de Michel Martelly qui défilait au son de s meringue carnavalesque. YO PA KA BARE N, une meringue pour annoncer sa participation – nous parlons de Michel Martelly - aux prochaines élections présidentielles,
Des coups de feu nourris ont été entendus.
Et ceu qui se trouvaient sur le har, ont vite compris que s’était dans leur direction qu’on tirait.
Bilan : Plusieurs blesses, dont Zshea Caze touchée aux pieds et d’autres blesses dont les noms n’ont pas été divulgués et qui ont éte transportés à l’hôpital JUSTIEN du Cap Haïtien.

Michel Martelly laissait le Cap dès le lendemain a t-on annoncé, sans essayer de participer au Carnaval le Mardi Gras. D’ailleurs dès Lundi soir, ( LNDI GRAS0 on enlevait les instruments qi se trouvaient sur le Char Sweet Micky ce qui était un indice qu’il n’y aurait pas de participation de Sweet Micky pour le Mardi Gras.
Evidemment les commentaires vont bon train.
A t-on essayé de tuer Sweet Micky, ???
c’est la question que certains se posent.

Le Nouvelliste écrit : après un lundi mouvementé, le carnaval se poursuit au Cap Haïtien sans Sweet Micky.
Un parcours écourté au niveau de la rue 24, en raison des rafales d’armes automatiques qui ont interrompu la prestation du groupe. « Yo paka bare n » était l’un des refrains tournés en boucle sur le char de Sweet Micky. Il a eu tout son sens, du moins pendant quelques instants. Tandis que la bande à Martelly longeait le Boulevard du Cap-Haïtien, un concert de balles s'est fait entendre aux alentours. L’utilisation de bonbonnes lacrymogènes dans un premier temps n’a pas égratigné l’envie de l’ancien #1 de la République d’atteindre son but ultime. Après une pause, le groupe a poursuivi sa prestation... en tandem avec les détonations de projectiles, en présence de plusieurs centaines de fêtards invétérés. Tout s’est arrêté quand les feux d’armes automatiques sont devenus encore plus nourris, poussant tout le monde à vider les lieux.

Au carnaval du Cap-Haïtien, Michel Martelly et son groupe étaient attendus avec six autres formations musicales dont les orchestres Tropicana et Septentrional, Anbyans, Bèl Look, Gamax et Kanpèch. Figurant également sur la liste, le char du groupe Maestro n’a pas pu arriver au Cap-Haïtien. Mais la formation rose et blanc avait effectué seule le parcours de ce deuxième jour gras, un parcours modifié en raison du contexte de tensions qui prévaut dans la ville.« Anbyans et Bèl Look étaient également retenus pour le parcours d’hier. Mais ils ont dû laisser tomber à cause des tirs », a affirmé le président du comité du carnaval du Cap, Luly Ménard. Le traditionnel défilé artistique n’a pas eu lieu non plus. La veille trois chars allégoriques avaient été vandalisés lors de l’opération « Chache cha » initiée par des policiers réclamant de meilleures conditions de travail et des membres de la population.

Ce mardi, un reporter du journal Le Nouvelliste a constaté des impacts de balles sur le char de Sweet Micky duquel on enlevait tous les équipements. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le chanteur Michel Martelly a révélé que l’un de ses amis a été touché à la jambe hier soir.
L’hôpital Justinien du Cap-Haïtien a informé avoir reçu d’autres blessés dont des policiers.

 

Le début de la semaine a été très rude. Il y a eu même une tentative d’incendie de Radio Caraïbes. Le premier jour du carnaval.
Les véhicules qui se trouvaient dans la cour ont été brûlés, les vitres de l’immeuble cassées. Mais fort heureusement la Radio – télévision CARAIBE est restée intacte. Beaucoup de protestations ont suivi ce malheureux incident.

- Poursuivons la Revue avec Haiti en Marche.
- La page de couverture de l’hebdomadaire, HEM # 7 dit ceci
- Hiti: 15 Enfants morts brûlés – Le Business de l’adoption.
- La guerre des deux carnaval
- Affrontements Police/Armée 2 morts
- Comment l’opposition conspire en faveur du PHTK

Poursuivons la Revue avec un journal de Floride,
- Le Foridien, une publication du Sud de la Foride avec Dessalines Ferdinand comme rédacteur en chef annonce la sortie à partir du 3 mars d’un magazine d’information, non pas imprimé mais sur U TUBE.
- : Le Floridien Magazine à partir du 3 mars.

Le reste de l’actualité de la semaine:

SAISIE DE 112 KILOS DE CANABIS A BELLADERE.
Cette saisie a été opérée dans la nuit du 25 au 26 février 2020

La voiture, une Volvo était immatriculée au nom de à Marcellus Elqueby Louis, identifié au NIF : 001-284-460-1.

A rappeler que cette opération a eu lieu moins d’une semaine après l’importante saisie d’armes et munitions par les agents douaniers du Cap-Haitien, le 21 février dernier.

Et pour finir, encore une dépêche de HPN: LE PAYS ATTEND ENCORE UN GOUVERNEMENT, alors que le Coronavirus est à nos potes.

Entre-temps, le pays est en pleine incertitude et les acteurs ne sont pas prêts à revenir sur la table des négociations pour trouver une solution concertée pour mettre en place un gouvernement capable de répondre à toute éventualité. Les pourparlers semblent se poursuivre de manière informelle pour trouver un consensus sur le nom du prochain premier ministre. Mais, rien est encore sûr.

Seul le président de la République sait ce qu'il fera dans les prochains jours. Des noms ont été mis sur la table pour succéder à Jean Michel Lapin à la Primature mais le Chef de l'Etat mise une fois de plus sur le ministre démissionnaire de la Culture pour organiser les élections demandées par le département d'Etat américain et le gouvernement français.

Jean Baden Dubois, Uder Antoine, Maryse Penette, Joseph Lambert, Jean Michel Lapin, Anacacis Jean Hector sont des noms qui reviennent comme éventuel chef de gouvernement. Mais Jovenel Moïse ne veut pas précipiter les choses et gagne encore du temps en attendant que son poulain s'impose comme l'unique solution.
Mais l'opposition ne le voit pas de cet œil. Un gouvernement d'union nationale demande un Premier ministre issu de l'opposition, capable de mettre les protagonistes autour d'une même table et réaliser des élections crédibles comme l'a fait savoir le Professeur Victor Benoit. C'est un pari difficile pour le gouvernement et les protagonistes devront résoudre pour enfin trouver l'équilibre politique avec tous les pouvoirs qui sont aujourd'hui concentrés aux mains de Jovenel Moïse. Très dangereux pour la démocratie en Haïti, avec un président qui multiplie les erreurs.