Le Président René Préval remet à la justice dominicaine des pièces en vue du transfert en France du bandit Amaral Duclona. Le Président René Préval a reçu à Port-au-Prince le procureur général de la République Dominicaine, Radhamés Jiménez Peña, auquel il a remis des documents d’identité en vue de l’extradition vers la France de l’ancien chef de gang de Cité Soleil (banlieue nord de la capitale), Amaral Duclona, incarcéré en République Dominicaine. Selon un communiqué du bureau du procureur général relayé mardi par EFE, le chef de l’Etat s’est montré intéressé à ce que le prévenu réponde par-devant la justice française des charges retenues contre lui notamment pour son implication présumée dans l’assassinat, le 31 mai 2005 à Port-au-Prince, du consul honoraire de France au Cap-Haïtien (274 km au nord de Port-au-Prince), Paul-Henri Mourral. Le communiqué, qui ne précise pas la date de la rencontre entre MM. Préval et Peña, rappelle également qu’Amaral Duclona est accusé en Haïti d’avoir commis des crimes de sang, des enlèvements et des vols.
Sur les 29 sénateurs en fonction actuellement, dix neuf étaient présents au sénat de la république depuisle début de la semaine. Il y a un malaise mais pas suffisant pour provoquer l’instabilité dansle pays. Et ce que redoutent comme la peste les principaux bailleurs de fonds d’Haïti ne se produira pas, rassure Kelly Bastien, présdient du sénat. « Nous souhaitons que le vide soit comblé le plus vite que possible. « Celui qui sera selon toute vraissemblance le prochain chef à la Primature a été deux fois ministres sous les gouvernements destitués de Jacques Edouard Alexis et de Micèle Pierre Louis. Jean Max Bellerive serait assuré du vote de la majorité au Sénat.Eventuellement de la minorié aussiqui, avec Youri Latortue de Ayiti an aksyon ne serait pas hostile au choix de jean Max Bellerive. Mais a tenu à souligner le sénateur Latortue, la question des employés révoqués de la Téléco, de même que les nombreux problèmes structurels du pays devront être posés.
Le Président René Préval n’a pas oublié la CPP ou Concertation des Parlementaires Progreesistes . Ce sont eux qui avaient barré la route de la Primature à Pierre Ericq Pierre et à Robert Manuel . Donné pour mort depuis la « loi Benoit » sur le salaire minimum, le bloc majoritaire a ressurgi à la Chambre des députés et a été invité, le mardi 3 Novembre au Palais présidentiel par le chef de l'Etat. « C'est notre troisième rencontre avec le président Préval sur le grand mouvement politique en perspective, a expliqué le député Lucas Saint-Vil, coordonnateur de la CPP. L'Union des parlementaires pour le développement national (UPDN) et la Fusion des sociaux-démocrates, dit-il, ont pris part à cette rencontre multisectorielle.
La Plateforme des patriotes haïtiens dénonce la mainmise de Préval sur le Conseil électoral. La Plateforme composée de cinq (5) partis politiques au cours d’une conférence de presse a déclaré avoir constaté avec inquiétude l’indifférence des responsables de l’Etat pour l’avenir de la démocratie dans le pays et leur complicité dans l’installation au Sénat de citoyens qui n’ont pas reçu l’onction populaire. Le remaniement du Conseil électoral provisoire s’est fait, poursuit la Plateforme, ans l’ignorance d’une démarche de plusieurs partis politiques recommandant la refonte totale dudit conseil. Les démarches de René Préval incluant sa nomination du directeur général du CEP et le rôle de mise à jour de la liste électorale attribué à l’Office nationale d’identification sont inconstitutionnelles, dénonce la PLAPH qui critique la mainmise de l’ »Exécutif sur l’institution électorale.
Le Vendredi 6 Novembre, le Sénat de la république a ratifié à l’unanimité la nomination au poste de Premier ministre de Jean-Max Bellerive. Le président ne votant pas, 22 des 23 Sénateurs présents ont approuvé le rapport de la commission spéciale chargée d’étudier le dossier du candidat qui avait recommandé à l’assemblée de lui accorder un vote favorable. Les 18 pièves soumises par Mr Bellerive ont été passées au crible et reconnues conformes aux prescrits de la Constitution. La séance de ratification de la déclaration de politique générale du Premier ministre désigné pourrait se tenir dès lundi au Sénat si la Chambre basse approuve sa nomination ce week-end, a indiqué Kély Bastien. Cela signifie que le Premier minisre désigné devra se présenter avec son cabinet ministériel à la séance de lundi, si elle a lieu effectivement.