Parmi eux figurent 5 candidats au Sénat et 47 à la Chambre des députés. Ces 52 candidats avaient tous fait le dépôt de leur candidature jusqu’à mardi soir. Parmi les inscrits figurent David Bazile, représentant du parti néoduvaliériste PUN ( Parti de l’Unité Nationale), un officier de l’armée d’Haïti qui avait éé secrétaire d’état à la sécurité publique sous le gouvernement de Latortue et Jonal Coffy qui passe ainsi de Fanmio Lavalas, écraté des élections à l’Organisation L’Avenir. edes journalistes qui ont démissionné de leur travail pour se lancer dans la campagne. Il s’agit de Dieudonne Sensi de Radio Métropole,
Cinq candidats au Sénat et 47 à la Députation avaient fait le dépôt de leurs pièces jusqu’à mardi soir, moins de 24 heures avant la fin de la période d’inscription pour les prochaines législatives, a annoncé le président du BED de l’Ouest 1, Jaccillon Barthélemy. Parmi les derniers à avoir rempli les formalités d’enregistrement, citons le Député Jonas Coffy qui est passé de Fanmi Lavalas (écarté des élections) à l’Organisation L’avenir et l’ex-secrétaire d’Etat à la sécurité publique et officier de l’armée, David Bazile, représentant du parti néoduvaliériste PUN (Parti de l’unité nationale). En cas d’agrément de leur candidature, les deux hommes brigueront le siège de Sénateur qui sera mis en jeu dans le département de l’Ouest. Pour leur part, quatre journalistes ont décidé de mettre un terme, au moins momentanément, à leurs activités professionnelles pour se lancer dans la course électorale. Il s’agit de Dieudonne Senci (Radio Métropole), Daniel Saint-Hilaire (Tropic FM) et Jorel Labadie (Radio Télé Ginen) . Ils ont rallié la -plateforme Inite. Un quatrième confrère, Pierre-Richard Guillaume (Télé Eclair), présente sa candidature sous la bannière de la Plateforme alternative des patriotes haïtiens (PLAPH).
Le plus gros paquebot de la terre qui a choisi Labadie pour sa croisière inaugurale a accosté à 8 heures du matin à Labadie avec, à son bord 4.800 touristes et 2.400 membre d’équipage. En un temps record, les touristes sont descendus du paquebot, pour aller prendre une baignade ou bien pour aller jeter un coup d’œil du côté des nombreux magasins d’artisanat de Labadie. Le Premier ministre haïtien Jean Max Bellerive était de la partie , entouré de plusieurs membres du cabinet ministériel dont le ministre de l’économie et des finances, Ronald Baudin, celui du tourisme Patrick Delatour, celui des Travaux Publics Jacques Gabriel et la ministre de la communication Marie Laurence Lassègue . Une délégation de journalistes était aussi présente et a eu toute possibilité de prendre des photos et de réaliser des interviews avec des représentants de la Royal Caribbean dont Madame Maryse Pénette-Kedar . Rappelons que c’est la Royal Caribbean qui exploite Labadie et le paquebot Oasis of the Seas. L’arrivée du paquebot sur le site Labadie a été l’occasion de l’inauguration du nouveau quai construit pour permettre au bateau d’accoster et qui a coûté 55 millions de dollars à l’état haïtien. Le gouvernement haïtien souhaite grandement que le plus grand paquebot du monde qui doit être à Labadie deux fois par mois contribuera à relancer les activités touristiques en Haïti. L’on sait aussi que à chaque visite, $ 10.00 par visiteur seront payés à l’Etat haïtien . C’est 6 millions de dollars par an que l’Etat compte réaliser avec l’Oasis of the Seas, et l’on comprend aisément que si des investissements du même genre se font ailleurs, dans d’autres régions du pays, tout aussi pleine de potentialités touristiques, ce sera des entrées intéressantes pour l’Etat haïtien. En dehors de Oasis of the Seas, la plus belle station balnéaire d’Haïti pourra recevoir aussi deux autres bateaux de croisière par semaine.
On a vu se précipiter dans les différents BED du pays une foule considérable d’aspirants à la fonction de député ou de sénateurs pour les différents départements du pays. A la fermeture des bureaux, poussée jusqu’à Minuit, mercredi soir, deux décembre . Au BED de l’Ouest 1, environ 160 candidats ont été dénombrés, 12 au Sénat et 148 à la Députation. Jusqu’à onze heures du soir, le président Jaccillon Barthélemy et les membres du bureau accueillaient des retardataires dont certains se sont fait enregistrer avec des pièces incomplètes, sous réserve de confirmation de leur candidature jeudi au plus tard. Dans le brouhaha, un candidat s’est fait voler son sac tandis qu’un autre, qui convoite un siège de Député, cherchait en vain, à travers des contacts téléphoniques, à obtenir un prêt afin de pouvoir payer les 50.000 gourdes (environ 1.200 dollars américains) de frais d’inscription exigées par la loi électorale rapporte le site de Radio Kiskeya. A signaler la candidature de Gracia Delva. Oui, après la musique, Gracia Delva se lance en politique, encouragé sûrement en cela par les exemples d’autres avant lui. Cela fait quelque temps que le chanteur de Mass Kompa entreprend des oeuvres sociales dans la commune qu’il entend représenter à la chambre des députés. Ceux qui pensaient que ces oeuvres cachaient quelque ambition politique avaient raison sur toute la ligne et l’inscription de Gracia Delva, surnommé « Ti Blada », aux législatives de février 2010 vient de confirmer les pronostiques des uns et des autres. Pour la première fois en Haïti, un nombre important de journalistes et de reporters (plus d'une dizaine) issus de plusieurs médias ont déserté la profession pour se porter candidats.
C'est le cas de Murat Jean Myrtho, Rommel Pierre, Daniel Sain Hilaire, Dieudonne Saincy, Labady Joel qui courent après un fauteuil parlementaire.
Ils se sont pour la plupart rejoint la plateforme présidentielle Inite tout comme une quarantaine de députés sortants. Parmi les inscrits figurent une dizaine de parlementaires ou ex-parlementaires. L’ancien sénateur Clarck Parent s'est inscrit sous la bannière de "Konbit pou Bati Ayiti", le sénateur Rudy Hériveau de Fanmi Lavalas sous la bannière de "Ansanm nou fò", l’ancien colonel Himmler Rébu sous la bannière de la Plateforme des Patriotes Haïtiens (PLAPH) et le député Steven Benoit, sous la bannière de Alternative.
Il a beaucoup été question d’Haïti, au cours de ce voyage du chef d’état de l’autre république partageant l’île d’Haïti avec nous. Ainsi mardi, Le président dominicain a demandé mardi à Paris une nouvelle extension de 10 ans de la présence de la mission militaire onusienne en Haïti (MINUSTAH), comme moyen de garantir la stabilité politique.
Il a également estimé nécessaire une réforme constitutionnelle qui puisse solutionner le problème de la réalisation d'élections consecutives et qui définisse clairement les rôles du premier ministre et du président de la République.
La nouvelle constitution dominicaine qui sera promulguée en janvier 2010 ouvre la voie à un retour de Léonel Fernández après les prochaines presidentielles pour un 3ème mandat en 2016. Toutefois, différents secteurs de la societé dominicaine n'écartent pas la possibilité qu'il lance entre temps son épouse Margarita de Fernández dans la course pour la la présidentielle de 2012.
Selon le président dominicain, la réalisation d'élections consécutives perturbe le travail d'un gouvernement qui a besoin de temps pour faire des plans de développement susceptibles d'améliorer la qualité de vie des citoyens.
Devant la commission des relations extérieures et des membres du Groupe Amitié FranceRépublique dominicaine, Fernández a fait savoir qu'aucun gouvernement n'a pu garantir la stabilité politique d'Haïti, à l'exception de ceux présidés par M. René Préval.
Il a laissé entendre qu'au cours de conversations avec des leaders haïtiens qu'il n'a pas cités nommément, ces derniers ont fait valoir l'urgence de reformer la constitution pour renforcer les organes de pouvoir.
Le président dominicain a indiqué que certains dirigeants haïtiens ont avancé l'idée que la constitution haïtienne passe d'un régime semi-parlementaire et présidentialiste à un régime présidentialiste comme dans son pays,
Et l’Agence Haïtienne de Presse, l’AHP, rappelle que c’est de retour d'une visite en République dominicaine en 2007 que le président René Préval avait annoncé pour la première fois à la frontière son projet de réforme constitutionnelle.
Selon des sources dominicaines dignes de foi, les autorités haïtiennes bénéficieraient d'une assistance dominicaine dans leur projet de réforme constitutionnelle.
Concernant les narco-trafiquants qui utilisent, a-t-il dit, le territoire haïtien comme base de leurs opérations, Fernández a sollicité la collaboration du gouvernement français pour combattre ce fléau à la frontière haïtiano-dominicaine.
Sur le problèmes des sans papiers haïtiens, le président dominicain a souligné la nécessité de régulariser leurs statuts pour que les autorités dominicaines puissent les identifier, savoir où ils vivent et à quoi ils s'adonnent.
Léonel Ferrnández s'est félicité des services fournis par la société dominicaine aux immigrants haïtiens en matière d'éducation, de santé et d'emploi.
Il a souligné qu'en dépit du fait qu'Haïti et la République dominicaine partagent des éléments historiques et un même territoire, les deux pays ont une différence de langue et de culture.
Les présidents Fernández et Préval ont d'excellentes relations. Et le chef de l'Etat haïtien s'est gardé jusqu'ici d'émettre des critiques contre les autorités dominicaines, notamment dans le dossier du traitement des migrants haïtiens en République dominicaine.
Le Premier ministre Jean-Max Bellerive a participé cette semaine à la 33 ème édition de la conférence de Miami sur le Bassin des Caraïbes. Au cours de cette rencontre, dirigeants politiques, diplomates américains et responsables d’entreprises se sont réunis dit souhaiter une diminution des coûts, pour attirer des investissements en Haïti.
« Ça coûte trop cher d'investir en Haïti aujourd'hui, précise le chef du gouvernement haïtien au journal Miami Herald avant d'ajouter qu'il espère que son message ne sera pas perçu dans le seul sens qu'« Haïti est ouvert aux investissements étrangers », mais « qu'elle s'emploie aussi à rendre plus faciles et moins coûteux les investissements d'affaires dans le pays».
Le Premier ministre Jean-Max Bellerive a été l'orateur principal à la conférence économique annuelle sur la Caraïbe qui a accorder cette année une attention spéciale à Haïti.
Cette semaine a vu l’arrivée en Haïti de l’expert indépendant des Nations Unies: Michel Forst qui a fait des déclarations qui n’ont pas beaucoup plut aux organisations de défense droits humains du pays. L’expert indépendant en effet a estimé juste la mise à l’écart du parti de Jean-Bertrand Aristide dans la course électorale, après avoir consulté les documents fournis par la représentante Madame Maryse Narcisse au CEP. Renan Hédouville estime que l’expert indépendant des Nations Unies ne maîtrise pas bien ses dossiers au regard de ses déclarations sur le processus électoral. De son côté, Pierre Espérance du Réseau national de défense des droits humains, soutient que Michel Forst avait rencontré son organisme. Toutefois, il fait part de son désaccord avec l’envoyé des Nations Unies qui a pris position en faveur du CEP. Alors que les organismes locaux avaient condamné les agissements du Conseil électoral. « Michel Forst n’a même pas pu entrer en contact avec les responsables du CEP pour vérifier la validité des pièces présentées par les partis exclus », a soutenu Pierre Espérance. Le RNDDH et le Carli ont également affirmé leurs désaccords face aux déclarations selon lesquelles le sénat serait responsable des retards enregistrés dans l’établissement d’un président à la tête de la Cour de cassation. « C’est encore une preuve que Monsieur Forst ne maîtrise pas son dossier », a martelé Renan Hédouville.