Le président Michel Martelly fera ce soir ( mercredi 15 Juin) le bilan de ses premières quatre semaines au pouvoir… Le bureau de la présidence a annoncé une intervention MERCREDI SOIR du chef de l'état autour des dossiers de la conjoncture qui a marqué ces quatres premères semaines au pouvoir, l'intervention sera diffusée par la télévision nationale. "Le président de la République s'adressera à la nation dans un message télévisé mercredi soir sur le bilan de son premier mois", dit la note. Selon le bureau de communication, le président se prononcera également sur la conjonture et sur l'assassinat dimanche du président du conseil d'administration de la BNC, M. Guiteau Toussaint. M. Martelly est arrivé au pouvoir le 14 mai dernier pour un mandat de 5 ans.
« Voila, c’est bien fait pour nous, on l’a aidé à se faire élire, c’est comme ça qu’il nous remercie », clame Jeannette, une sexagénaire à la sortie d’un shop à Miami où elle vient d’apprendre que la carte d’appel de 2 dollars vers Haïti ne dure plus que 6 minutes sur les 22 habituels. En effet, les taxes sur les appels internationaux et les transferts d'argent sont entrées en vigueur le 15 juin dans la diaspora haïtienne. Pour soutenir son programme d’éducation gratuite, le président Martelly va prélever 5 centimes par minute sur chaque appel international et 1,50 dollar sur chaque transfert de la diaspora. Dans un shop dominicain à Miami, une affiche annonce la nouvelle mesure. Le vendeur au fort accent hispanique explique à chaque acheteur que le nombre de minutes sur les cartes d’appels de 2 dollars vers Haïti est tombé à six, et que c’est une décision du nouveau président haïtien. « Moi je n’ai eu que 4 minutes sur ma carte d’appel », se plaint Sergeline, qui commente la nouvelle sur les réseaux sociaux. « Maintenant quand on envoie 50 dollars vers Haïti, le destinataire ne reçoit que $ 48, 50 », poursuit-elle. Réagissant à la nouvelle, David, un émigré haïtien membre d’un syndicat en Floride, indique pour sa part qu’il s’agit d’une « décision illégale et arbitraire prise par Martelly ». « Ce n’est pas seulement la diaspora qui conteste ces taxes, mais même des parlementaires en Haïti. Ces impôts n’ont aucun cadre formel, et comme toujours ce sont les plus pauvres qui vont trinquer », poursuit-il. David, vivant depuis une dizaine d’années en Floride, se demande qui en diaspora le président Martelly avait contacté avant d’appliquer ces taxes. « Je ne crois pas qu’il ait rencontré aucune organisation d’Haïtiens en diaspora mais seulement des responsables de compagnies téléphoniques et de maisons de transferts », avance cet activiste politique qui annonce une « réponse organisée au président Martelly ». D’autres compatriotes, supportant le président Martelly, appuient cette décision et avancent qu’il fallait taxer davantage la diaspora. « Si c’est pour le bien du peuple, je le soutiens », déclare André à Fort Lauderdale. Jean-Louis, au New-Jersey, craint de son côté que l’un des contrecoups de ces impôts ne soient la diminution des appels et des transferts vers Haïti. (HPN)
Le Président Michel Martelly fait le bilan de son premier mois au pouvoir…
Le président de la république Michel Martelly a présenté le mercredi 15 juin un bilan de ses réalisations à l’occasion de son premier mois à la présidence du pays. “Je suis fier de vous présenter le bilan de mes réalisations durant mes trente jours au pouvoir,” a déclaré le chef de l’Etat dans un message préenregistré diffusé dans les medias. La construction prochaine de certaines infrastructures publiques, le lancement de quelque programme d’accompagnement social et des décisions politiques constituent en grande partie les 15 réalisations retenues par M. Martelly. De ces 15, on peut citer le projet pour la reconstruction du marché des Gonaïves récemment incendié, le retrait du texte de la constitution amendée et la prolongation du programme de résidence temporaire pour les ressortissants haïtiens aux Etats-Unis d’Amérique (TPS) dont l’octroi par les USA est revendiqué par M. Martelly. « Cette décision a été prise à ma demande en faveur des Haïtiens de la diaspora », a dit le président. Sur le dossier de l’assassinat du directeur de la Banque nationale de crédit (BNC), avec qui il aurait travaillé sur un programme de prêts au logement et qui devait être lance le Mardi 15 Juin, le président a promis une enquête équitable tout en annonçant l’interpellation de plusieurs individus. M. Martelly qui déplore la non-ratification de son Premier ministre a terminé en plaidant en faveur de son approbation en vue de l’aider dans le changement des conditions de vie des Haïtiens.
Haïti-justice:le PDG de Haitel arrêté Le Président directeur général de la compagnie de téléphone cellulaire Haitel M. Franck Ciné a été arrêtlé jeudi soir et placlé en dlétention au commissariat de police du Canapé vert, a appris Haiti Press Network.
“Mon père a été convoqué pour la deuxième journée consécutive au Parquet de Port-au-Prince, il a été retenu pendant plus de deux heures avant de lui voir signifier un papier de dlépot”, a indiqué à HPN le fils de M. Ciné. Convoqué mercredi par le commissaire du gouvernement, M. Ciné est resté près de deux heures au bureau d’un juge avant d’être autorisé à partir. C’est lors d’une nouvelle convocation jeudi qu’il a été appréhendé “sans explication”, selon son fils.
L'organisation a notamment dénoncé l'arrestation le 15 juin de deux personnes Serge Demsothène et Kestel impliquées dans une affaire de conflit terrien avec un policier. Sauvagement battu au cours de son interrogatoire, Serge Demosthène serait décédé au commissariat. Son corps a été déposé à la morgue de l'Hopital général. L'autre prévenu dans cette affaire est porté disparu. Le RNDDH révèle que le nom de ces personnes n'ont pas été enregistrés dans les registres du commissariat de Pétion-ville. L'organisation a relevé d'autres arrestations effectuées par la police à Cité Soleil et à Martissant où deux jeunes sont décédés dans les commissariats de la PNH. André Mackenson et Jeffony Michel arrêtés début avril pour association de malfaiteurs ont été retrouvés morts peu de temps après leur arrestation. Des cas de disparitions, de tortures et d'interrogatoires musclés sont également dénoncés par le RNDDH qui a rappelé le cas des 3 poseurs d'affiches interpellés par des policiers du commissariats de Port-au-Prince. Les cadavres de deux d'entre eux ont été retrouvés à la morgue de l'hopital général. L'organisation a demandé à l'inspection générale de la PNH de livrer à la justice les policiers impliqués dans ces pratiques. 4 ont été placés en isolement.