Le président du Consel d'Administration de la Banque nationales de Credit, Guyteau Toussaint froidement abattu en sa residence privée à Vivy Mitchell
Le president du Conseil d'Administration de la banque Nationale de Crédit (BNC), Guiteau Toussaint a été tué dimanche soir en sa résidence privée dans le quartier résidentiel de Vivy Mitchell à Port-au-Prince.
Après l'attaque menée par des individus apparemment lourdement armés, M. Toussaint a été transporté à l'Hôpital de la Communauté haïtienne tout proche, mais il etait déjà entre la vie et la mort, selon des sources.
Homme d'une valeur sûre et d'un leadership exceptionnel, Guyteau Toussaint (56 ans) avait un diplôme en Gestion de l'Institut National d'Administration, de Gestion et des Hautes Etudes Internationales (INAGHEI et a suivi des cours de perfectionnenemt et des seminaires notamment aux Etas-Unis.
Ancien directeur général du Ministère de l'Economie et des Finances, il était arrivé en 1999 à la banque d'Etat (BNC) créée en 1979 et qu'il a élevé au rang de 3ème institution bancaire du pays après la Unibank et la Sogebank. La BNC qui a pris beaucoup d'essor après avoir absorbé en 200 la Socabank déclarée en failite, opère actuellement un réseau de 37 succursales à travers le pays.
La BNC a egalement innové avec "la banque du dimanche", qui consiste en l'ouverture de succursales à la clientèle qui a ainsi accès à sa banque sept jours sur sept.
On ne connait pas les mobiles de l'assasinat de M. Toussaint. Des informations laissent croire que des objets de valeur ont éte emportés. Dans un tel cas, il pourrait s'agir de maneouvre de diversion, ont fait savoir les mêmes sources. la police sffirme avoir ouvert une enquête sur le dossier
Cet assasinat a créé a créé une grande panique dans le quartier de Vivy Mitchell et un peu partout dans la ville. (AHP)
Le Président Directeur Général de la BNC, Guiteau Toussaint, 56 ans, a été abattu dans sa résidence dans le quartier sélect de Vivi-Mitchel (Frères), banlieue est de la capitale, dans la nuit de dimanche. Les meurtriers n’ont pas encore été identifiés. Le patron de la Banque nationale de crédit, banque commerciale dont l’Etat haïtien est l’actionnaire majoritaire, a été tué d’une balle à la tête. Des objets de valeur ont été emportés. Mr. Guiteau Toussaint est l’un des plus importants directeurs de banque du pays. Il a été à la tête d’une équipe qui s’était vu confier la gestion de l’institution vers la fin des années 90 à un moment où, sous le choc de l’arrivée de plusieurs banques commerciales privées sur le marché, la BNC était en train de battre de l’aile. La BNC est devenue une décennie plus tard la deuxième banque la plus performante de la place par son dynamisme commercial et la percée au niveau des petites bourses. Il y a environ 5 ans, elle se vit confier par l’Etat haïtien la clientèle de la Socabank, une banque commerciale fermée pour cause de banqueroute. C’est donc un fonctionnaire de carrière, intègre et dynamique, et donc l’un des plus précieux du pays auquel on vient d’enlever la vie. Avant de laisser le pouvoir, le président René Préval a renouvelé le mandat du conseil d’administration de la BNC (et aussi de la BRH, banque centrale) mais le Parlement (plus précisément le Sénat) n’a pas encore entériné ces dispositions attendant probablement de savoir si elles ont l’assentiment du nouveau président de la République, Michel Martelly. Nous souhaitons que l’investigation menée sera sérieuse et surtout ira jusqu’à bout. L’assassinat de Guiteau Toussaint n’est peut-être pas un acte criminel isolé, en effet il aurait été plus profitable pour les agresseurs de le prendre en otage, vu l’importance de sa fonction. En plus de la justice haïtienne, la mission onusienne de maintien de la paix devrait également considérer ce meurtre comme un défi. Sinon ‘pita pi tris’.
Le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Auguste Harycidas, declare que l’enquête marque des points et qu’elle serait même dans une phase avancée.
Selon le chef du Parquet une dizaine de mandat d'amener ont été émis alors que deux personnes ont été interpellés dans le cadre de l'enquête.
Il révèle que ces deux personnes se trouvaient sur le lieu du crime tôt lundi matin, alors qu[‘elles ‘[avaient rien à voir dans la zone, habitant très loin de là. Et Auguste Harycidas a rappelé que d’après son expérience l’assassin revient toujours sur les lieux du crime.
M. Auguste juge que la brèche frayée dans la clôture par les criminels prouve qu'ils avaient planifié leur forfait longtemps à l' avance.
Le magistrat n'entend pas classer l'assassinat de M. Toussaint dans un contexte d'actes de banditisme. Il révèle que le président du Conseil d'administration de la BNC a été froidement abattu par les criminels dès leur entrée dans la résidence. " Il a été abattu avant le cambriolage de sa résidence", explique M. Harycidas.
L'enquête des autorités judiciaires s'intéressera aux clients délinquants et autres acteurs financiers.
Les enquêteurs porteront leur regard également sur des transactions dans lesquelles plusieurs millions de gourdes ont été détournées. Quelques minutes avant son assassinat M. Toussaint travaillait à son domicile sur le projet de logement " Kay Pa-m annonce le chef du Parquet qui devra transmettre le dossier a un juge instructeur pour la poursuite de l'enquête.
Yvon Zap Zap de son vrai nom Yvon Antoine arête sur ordre du Parquet de Port-u-Prince.
L’arrestation a eu lieu à la Rue Dehoux, au quartier-général de Fashion Maté, une bande à pied traditionnelle du carnaval de Port-au-Prince. Le chef de cabinet du Président Martelly Thierry Mayard Paul a annoncé la mise aux arrêts de trois activistes politiques qui seraient impliqués dans ce crime révoltant.
Mardi soir Yvon ZapZap se trouvait au commissariat de la capitale où il a été placé en garde à vue. Le mandat décerné contre Yvon ZapZap porte la mention: Appartenance à Association de Malfaiteurs.
En présence du premier ministre démissionnaire, Jean Max Bellerive et de l’ancien président américain Bill Clinton, le nouveau locataire du palais national a lancé le projet de "400 pou 100" sur le site des Zorangers, dans la commune de la Croix-des-Bouquets. "Ce programme correspond aux besoins immédiats de la population. C’est 400% d’attention et 400% de victoire pour le peuple haïtien à travers ce projet", a déclaré le maire de la Croix-des-Bouquets, M. Jean Saintange Darius.400 maisons seront construites dans un délai de 100 jours. C’est ça la signification de Projet 400 pour 100. La première Pierre a été posée le mercredi 15 juin en présence du president de la république et des deux co-directeurs de la CIRH, Commission Intérimaire pour la Reconstruction dHaïti .
Ces maisons seront construites dans la zone de ZORANJE, Cité Soleil et coûteront 30 millions de dollars un don de la BID. C’est le FAES à qui a été confié la supervision du projet. "La construction de ces 400 maisons entre dans le cadre du programme de soutien au plan d’intervention dans le secteur de l’habitat (SPISH), qui se veut être une réponse aux sans-abris et déplacés du séisme du 12 janvier 2010", a indiqué M. Harry Adam, directeur général du FAES (Fonds d’assistance économique et sociale).
"C’est une initiative audacieuse du gouvernement haïtien avec le soutien de la BID pour contribuer à la reconstruction durable du secteur du logement en Haïti. Ce programme répond aux besoins de la population les plus vulnérables", a déclaré M. Edouardo Marques Almeida, représentant de la BID en Haïti.
"Ces 400 premières maisons que nous allons construire dans les 100 jours à venir lancent un signal clair que le pays va reprendre ses capacités pour remettre la population au travail. Notre volonté est de bâtir des communautés durable va atterrir". "A travers ce programme, beaucoup d’emplois vont être créés mais on promet à la population après la pose de cette première pierre d’engager des discussions afin de mettre des espaces commerciaux dans les lieux. Nous allons donner des logements et des emplois aussi", a soutenu Michel Martelly, président de la République.