La plateforme INITE et ses alliés ont présenté samedi le "Groupe parlementaire du renouveau" avec plus de 70 députés et 17 sénateurs faisant du GPR le groupe majoritaire au parlement. Les élus de la plateforme INITE et leurs alliés ont participé à une journée de travail qui a consacré la formation de ce nouveau groupe parlementaire, le premier de la 49e législature qui doit entamer lundi ses activités. “Nous sommes à un carrefour qui exige l’unité et la solidarité,” a déclaré le sénateur Joseph Lambert, coordonateur de la plateforme INITE à l’ouverture de la rencontre. L’amendement de la constitution et le rôle du groupe parlementaire étaient au centre des débats durant cette journée inaugurale. “Ce groupe répond à la nécessité d’améliorer le fonctionnement de l’institution parlementaire,” a indiqué le sénateur Kelly C. Bastien, membre de l’INITE et président de l’assemblée nationale. Le sénateur Lambert a promis que le groupe allait travailler avec l’exécutif pour faire avancer le pays et corriger toutes les dérives quelque soit l’origine. Les parlementaires entreront en fonction le 25 avril lors d’une séance de validation de leur pouvoir et de prestation de serment. La première séance de travail est prévue le 27 avril, les parlementaires auront à travailler d’entrée de jeu sur le projet d’amendement de la Constitution de 1987.
Environ une dizaine de véhicules sagement garés devant les nouveaux locaux du parlement ont été l’objet de toutes sortes de violence, Vitres brisées, et véhicules brûlés. Il s’agit d’un groupe de partisan du candidat à la députation de Cité Soleil qui a été écarté de la course, au profit de son concurrent qui ont décidé de se venger en démolissant les véhicules des parlementaires. Certains de ces véhicules étaient des voitures neuves qui n’ont pas échappées au carnage. Cela s’est passé très vite et les forces de l’ordre n’ont pas eu le temps d’intervenir.
Le Conseil Electoral Provisoire CEP a annoncé lundi dans un communiqué avoir décidé de transmettre à l’Exécutif, pour publication dans le journal officiel de la République, Le Moniteur, une liste partielle pour les législatives ne comportant pas les noms des 19 parlementaires mentionnés dans la note du président élu, Michel Joseph Martelly, dans laquelle ce dernier souhaite une vérification indépendante des résultats des Législatives.
Sous la plume de son président, Gaillot Dorsinvil, l’organisme électoral indique avoir adopté une telle disposition « par sagesse, dans un souci de transparence et dans l’intérêt supérieur de la nation ». Il croit « nécessaire et urgent de préciser pour la nation toute entière que les résultats définitifs proclamés le 20 avril dernier ont été obtenus à partir des procédures contentieuses électorales au cours desquelles les candidats rivaux, par le truchement de leurs avocats, ont fait valoir leurs points de vue respectifs ».
Faisant remarquer qu’il s’agit de décisions de justice rendues par des tribunaux électoraux légalement compétents, le CEP soutient que « celles rendues par le Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN) ne sont susceptibles d’aucun recours, conformément à l’article 191 de la loi électorale ». En ce cens, sous-entendant n’être pas prêt à modifier les résultats, le CEP déclare attendre « en consultation »sur les jugements relatifs à ces derniers tous organismes nationaux et internationaux.
Le communiqué du CEP informe que les décisions sont affichées à l’annexe du CEP à Delmas depuis le 21 avril 2011, apportant ainsi une confirmation du reproche qui lui est adressé à savoir qu’il a violé la Loi électorale en proclamant les résultats le 20 avril sans avoir, comme requis, affiché préalablement les délibérations du BCEN.
Les résultats des Législatives publiés le 20 avril par le CEP ont soulevé une vague de protestations en divers endroits dans le pays et porté le président élu Michel J. Martelly, les organismes locaux et internationaux d’observation électorale et des parlementaires en fonction à solliciter une re-vérification des délibérations du BCEN.
La séance a commencé vers les 4 :30 heures de l’après-midi. La séance pour valider les pouvoirs des nouveaux députés s’est déroulée sous la supervision de 9 commissions. Elles ont à leur tête Blaise Elie. Il s’agissait de recevoir les nouveaux députés. La cérémonie aurait dû commencer à 9 heures du matin, mais n’a pu démarrer que vers les 4h30. La raison donnée est que le journal officiel Le MONITEUR n’étant pas sorti avec les noms des nouveaux élus, on ne pouvait pas commencer la séance. Finalement le Moniteur est sorti seulement dans l’après-midi avec les noms des nouveaux élus (moins ceux qui sont contestés). Les députés qui ont prêté serment sont au nombre de 79. Il a est à noter que les 18 dont la nomination a été contestée n’étaient pas présents à la séance. La séance inaugurale s’est déroulée dans les nouveaux locaux temporaires au Bicentenaire. Il s’agit d’une première séance de validation des pouvoirs pour les députés. Pour le sénat, la séance de validation aura lieu le mardi 26 novembre. 79 députés ont été enregistrés à la fin de l’appel nominal. .
Monsieur Michel Martelly est retourné en Haïti après un séjour de près d’une semaine aux Etats-Unis. En effet il avait quitté Haïti le 19 Avril dernier pour Washington où il a rencontré la secrétaire d’état américaine, Hillary Clinton. Sur le chemin du retour, Michel Martelly a fait un stop à Miami où il a rencontré le consul d’Haïti dans cette ville au consulat d’Haïti, puis des leaders de la communauté haïtienne du sud de la Floride qu’il a pu voir au Little Haïti Cultural Center, en plein Little Haïti.