Pradel Henriquez abuse t-il de son pouvoir en tant que Directeur de la TNH ?
Trois journalistes ont été révoqués de la TNH, suite à une visite efetuée à la télévision par le président élu Michel Martelly. Il s’agit de Eddy Jackson Alexis, Josias Pierre et Jacques Innocent. Mais les journalistes révoqués ont accusé le directeur général de les avoir renvoyés en raison de leurs convictions politiques contraires aux siennes, lui qui aurait soutenu le candidat Michel Martelly contre Mirlande Manigat
Ces journalistes, ont aussi accusé Pradel Henriquez de mauvaise gestion de fonds à lui confiés. Aussi le directeur de la TNH les a t-il convoqué au tribunal correctionnel les accusant de diffamation
C’est ici qu’intervient la ministre de la communication qui assure la tutelle de la radiotélévision d'Etat. Elle a dit regretter qu'une telle décision ait été prise alors qu’elle était en voyage médical. Elle a fait savoir que le pays ne dispose pas d’assez de ressources qualifiées pour se permettre de perdre le peu dont il dispose.
Elle estime que le directeur de la TNH devrait être plus tolérant et faire preuve de grandeur pour dialoguer avec les journalistes au lieu de les révoquer.
Des membres de la diaspora haïtienne, en collaboration avec l'Université de Montréal, lancent une vaste offensive judiciaire contre l'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier. Le mouvement vise à recueillir le plus de témoignages possible de victimes de la dictature de Duvalier en vue d'une poursuite pour crimes contre l'humanité, qui serait déposée en Haïti. Les avocats de Jean-Claude Duvalier invoquent une prescription dans la défense de leur client. Mais pour un avocat membre du Barreau de Port-au-Prince, la prescription ne s'applique pas dans ce cas-ci. « Haïti a signé plusieurs conventions internationales qui interdisent la prescription », précise Me Joseph Jaccéus. Les présumées victimes du régime Duvalier admettent que le combat ne sera pas facile. Jusqu'à maintenant, 20 plaintes seulement ont été déposées en Haïti contre celui qu'on appelle Baby Doc. Le groupe espère que l'initiative qui part de Montréal aura des suites. « J'espère pas seulement à Montréal. Boston, New York, Miami. J'espère que le mouvement va devenir de plus en plus important », souhaite Jan J. Dominique. Entre-temps, Jean Claude Duvalier demeure sous surveillance en Haïti et il ne peut quitter le pays.
Cette grande batisse en bois délabrée se dressant en plein milieux de la cour , Ruelle Roy, a en soi quelque chose de pathétique. Cependant des efforts sont faits en vue de la remise en circulation de ce véritable cénacle de l'art haïtien.
Le Centre d’Art (CA) n’est pas mort et doit continuer à vivre, a déclare Axelle Liautaud, membre du conseil d’administration du CA, en marge de la présentation du projet de sauvetage de ce centre. « Si nous voulons que l’art haïtien reste à un niveau qui a existé jusqu’à présent grâce au Centre d’Art, cette institution doit revivre. Elle n’est pas morte. Elle est convalescente », explique Axelle Liautaud. Le projet de sauvetage lancé en septembre 2010, est mené sous l’égide du Centre de Sauvetage des Biens Culturels (CSBC). Cinq mille toiles, un millier de sculptures et d’œuvres sur papier de la collection du Centre d’Art ont été restaurées dans le cadre de ce projet, indique Olsen Jean Julien, directeur du CSBC. Sauvegarder…
Au départ, ces œuvres avaient été conservées dans deux containers, transférés au CSBC au mois d’aout de 2010, rappelle-t-on lors de la présentation du projet. « On n’avait pas les moyens. On a fait une échelle avec les moyens du bord. On est passé par l’arrière, on a traversé tout ce qu’il y avait comme débris sur la cour du Centre d’Art…On a placé l’échelle sur le mur branlant et mis les hommes en file indienne pour récupérer les tableaux un à un », rapporte Maryse Desrosiers qui, en compagnie de 8 hommes, a pris part aux premières opérations de sauvetage au CA. « Il y avait des répliques parfois à chaque heure, chaque trente minutes. On laissait la maison, on courait », raconte Desrosiers avec humour. Créé en 1944 sous l’impulsion de l’aquarelliste américain Dewitt Peters, le Centre d’Art a été gravement touché par le tremblement de terre l’an dernier. Pour l’heure, 80% des œuvres ont été récupérées sous les décombres du bâtiment effondré, soit près de 6 000 objets d’art, estime Axelle Liautaud, tandis que d’autres sont encore sous les gravats. « Le Centre d’Art est à l’origine des démarches les plus importantes qui ont abouti à l’existence de l’art haïtien sur le marché local et international. C’est la première galerie en Haïti. Mais c’est plus qu’une galerie d’art. Ҫa a été pendant toute son existence un centre de formation d’artistes et d’encadrement des artistes », explique Liautaud. Selon elle cette dimension a favorisé des rapports particuliers entre le centre et les artistes qui lui sont restés « fidèles ». …Pour reconstruire
Plus d’un an après le terrible séisme du 12 janvier, les responsables du centre ont déjà le regard tourné vers la reconstruction, d’après ce qu’a indiqué Liautaud. « Nous avons déjà une idée claire sur ce qu’il faut que nous fassions pour qu’on puisse recommencer à fonctionner », révèle-t-elle, signalant que le CSBC entend leur fournir un appui pour la construction d’un dépôt et d’un bureau. Le déblaiement du site devra également se poursuivre en même temps que la récupération des œuvres encore sous les décombres. Des études sont prévues par la suite pour évaluer le terrain et savoir si un nouveau bâtiment pourra y être construit. La formation sera en outre l’une des premières activités dès la reprise du fonctionnement du CA, ajoute Axelle Liautaud. La photographie et la vidéographie seront d’ailleurs intégrées au cursus. « Ces deux disciplines sont indispensables maintenant dans un curriculum d’art contemporain. On ne peut pas rester dans les vieilles techniques qui étaient enseignées avant, on doit aller vers les techniques de pointe », souligne-t-elle. Au lendemain du séisme, le Centre de Sauvetage des Biens Culturels (CSBC), a estimé que 50 mille objets étaient endommagés ou en péril. Mis en place en juin 2010, le CSBC travaille simultanément sur 8 projets à l’heure actuelle, selon Olsen Jean Julien. 8 mille documents historiques de la collection de l’historien Georges Corvington, 3 mille objets vaudou et 4 mille liasses d’archives (1804 à 1934) de la Bibliothèque Nationale sont concernées par les interventions en cours, signale l’ancien ministre de la culture. (Alter Presse)
La date a encore été reportée. On annonce maintenant le 20 Avril, au lieu du 18. La raison en est que le travail de dépouillement n’est pas terminé. C’es du moins ce qu’annonce le CEP dans un communiqué rendu public le vendredi 15 avril et signé de Gaillot Dorsinvil, le president de l’institution électorale qui explique sa décision par le "nombre élevé de contestations à traiter" au Bureau du contentieux électoral national, le tribunal suprême, à la suite de retards significatifs enregistrés dans les départements de l’ouest et de l’Artibonite . Les audiences se sont poursuivies vendredi pour la troisième journée consécutive au BCEN où les juges électoraux ont entendu les recours déposés par les avocats des contestataires dont les partisans demeurent sur le pied de guerre, dans plusieurs régions du pays exposées à des risques de violences post-électorales. A la suite du renversement par-devant les BCED de certains résultats préliminaires publiés le 4 avril, de potentiels élus ont accusé des responsables de la machine électorale de vouloir "refaire les élections" généralement au profit des candidats de INITE, la plateforme au pouvoir.
Le président sortant René Préval a exprimé sa volonté de collaborer avec le président élu Michel Martelly lors d’un rencontre amicale vendredi avec celui-ci dans sa résidence. “Je veux aider Martelly à réussir son mandat”, a déclaré M. Préval. Lors d’une réunion le 15 avril dernier dans la résidence privée de René Préval à Laboule, dans les hauteurs de Pétion-ville, le président sortant s’est entretenu pendant deux heures avec l’élu du 20 mars. Il s’agissait d’une rencontre informelle au cours de laquelle M. Préval a fait part à M. Martelly de sa volonté de l’aider à réussir son mandat, particulièrement dans ses rapports avec le parlement, étant donné qu’INITE y détient une majorité relative alors que Repons Peyizan n’y a que 3 députés. Messieurs Préval et Martelly se sont rencontrés pour la deuxième fois, en tant qu’hommes politiques. La première fois c’était avant le premier tour lorsque M. Préval s’entretenait avec les 19 candidats à la présidence l’un après l’autre. Mais René Préval a confié que “En tant qu’amis nous avions l’habitude de nous appeler au téléphone pour discuter des problèmes du pays”. Michel Martelly pour sa part a salué le geste de René Préval et a qualifié le moment d’historique. “C’est l’une des rares fois dans notre histoire que deux présidents puissent se rencontrer et se féliciter à l’issue d’une élection. Il ne s’agit pas ici de Martelly ni de Préval mais d’Haïti”, a déclaré le président élu dont la victoire se confirmera avec la publication des résultats définitifs le 20 avril prochain. Il devrait prêter serment le 14 mai. “René Préval m’a mis au courant d’un certain nombre de dossiers, j’apprends beaucoup de choses et je continue d’apprendre”, a indiqué à la presse Michel Martelly à la fin de la rencontre. Par ailleurs, Joseph Jasmin, l’un des membres de la plateforme présidentielle INITE, a informé que celle-ci n’a pas l’intention de faire obstacle à la prochaine équipe gouvernementale, mais plutôt de collaborer avec elle.