C’est aujourd’hui Lundi 11 Avril que prend fin la période de contestations. Le processus de contestation en effet devrait être fermé ce lundi et mettre ainsi un terme définitive aux conflits ayant cours dans les diverses circonscriptions.
C;est Haïti libre qui rend l’affaire publique. Voici les faits: Une société américaine œuvrant dans le logement blâme Cuba pour le naufrage d'une barge qui transportait des matériaux pour la construction de maisons pour des survivants du séisme de janvier 2010 en Haïti.
Samedi soir, des cadres de la société américaine Harbor Homes LLC, ont affirmé que Cuba avait refusé à la garde côtière américaine, la permission d'entrer en eaux cubaines pour récupérer une barge à la dérive dont le chargement estimé a 2 millions de dollars aurait permis la construction de 1000 maisons en Haïti. Les matériaux de construction et la machinerie lourde gisent à présent au fond de l’océan.
Ce naufrage remonte à décembre 2010, la compagnie Harbor Homes, une entreprise de Géorgie qui produit des refuges transitoires pour des régions frappées par des désastres, avait gardé le silence concernant cet incident, car elle espérait que sa compagnie d'assurance couvrirait les pertes, ce qui n’a pas été le cas en raison, soi-disant, en raison de l’âge du remorqueur...
Selon des entrevues et des échanges de mails, entre Harbor Homes et l’ONG Vision Mondiale, le remorqueur qui tirait la barge avait quitté Jacksonville, en Floride, le 17 novembre. Le capitaine avait fait le plein aux Bahamas, mais le moteur du remorqueur a cessé de fonctionner à environ 25 kilomètres de la côte la plus à l'Est de Cuba, victime d’un approvisionnement en carburant trafiqué avec de l’eau...
Selon Matt Williams porte-parole de l'entreprise Harbor Homes, la compagnie a immédiatement contacté la garde côtière américaine. Un garde-côte et un hélicoptère ont été envoyés sur les lieux pour tenter de protéger la barge et le remorqueur jusqu'à l'arrivée d'un autre navire et du carburant. La garde côtière américaine a contacté les autorités cubaines pour obtenir la permission de pénétrer en eaux cubaines, mais l'accès leur été refusé.
Toujours selon des représentants de Harbor Homes, la barge a sombré alors que l'armée cubaine tentait de la remorquer vers sa côte et qu’un des câbles du remorqueur cubain a cédé. Le porte-parole de l'entreprise affirme que le gouvernement cubain est l'unique responsable de ce naufrage.
Les autorités cubaines n’ont fait aucun commentaire, suite à ces déclarations qui impliquerait leur responsabilité.
C’est la mairie de Port-au-Prince qui a fait part de ce projet évalué à 510 millions de dollars Son objectif est de réhabiliter le quartier de Carrefour Feuilles très affecté par le tremblement de terre. Il y a eu une première réunion le 11 avril pour permettre aux bailleurs et aux ONG intéressées de faire connaissance avec le projet. L’objectif du projet est de permettre la construction de 14.500 appartements et de faciliter ainsi à 72.000 familles l’obtention d’un logement de 45 mètres carrés. Ce projet se situe dans un plan d’aménagement de la commune de Port-au-Prince qui concerne aussi le Bel Air et le quartier de Saint Martin.
Gabriel Verret était le Directeur exécutif de la CIRH, Commission Intérimaire pour la reconstruction d’Haïti. Il a démisionné de son poste à la veille de la passation du pouvoir à d’autres mains. En attendant la nomination d’un autre directeur exécutif pour la commission, ce sont les co-chairs Henry Robert Louis et Laura Graham qui contrôleront les opérations quotidiennes de la commission. Monsieur Verret cependant a accepté de continuer à veiller au travail de la commission comme conseiller.
Le Comité contre l’impunité et pour la justice en Haïti a lancé Jeudi dernier à Montréal le projet Appel à témoigner destiné aux victimes et témoins des crimes commis sous le régime de Jean Claude Duvalier. Ce projet vise à permettre aux victimes de la dictature d’obtenir justice. Mis sur pied par le Comité en collaboration avec des chercheurs du Centre International de Criminologie comparée de l’Univesité de Montréal et le bureau des avocats internationaux, il déclare que contrairement à l’information véhiculée par les avocats de Mr Duvalier, l’action en justice n’est pas éteinte. Il n’y a pas de prescription tant en raison de la nature de certains des crimes que par le fait que les dernières poursuites engagés par le gouvernement haïtien ne datent que de 2008. Une enquête est en cours.