« Rêve de mousse », un chalutier en bois, long de 15 mètres sera le cinquième bateau après le Mystère, le Mercenaire, le Breizh da Viken et le Val d'orge, à être envoyé en Haïti par l'association Solidarité pêche, fondée en 2003, par le pêcheur Jean-Pierre Coïc.
Contrairement aux quatre précédents, « Rêve de Mousse » n'est pas destiné à la pêche. Solidarité-Pêche voudrait le transformer en bateau dispensaire, qui servirait à donner un accès aux soins aux villages côtiers. Ça ne sera pas un bateau hôpital, il s'agit d'en faire un bateau sanitaire qui sera utilisé par l'association Espoir Santé, basée à la Guadeloupe, et qui dispose d'un dispensaire à Port-au-Prince. Des travaux seront nécessaires : réfection du moteur et aménagement du pont pour recevoir un local dispensaire et deux cabines pour un médecin et une infirmière. L'équipe médicale pourra ainsi circuler dans les multiples villages situés le long de la côte haïtienne.
Les pêcheurs qui utilisent les quatre premiers bateaux ont vu leurs revenus augmenter, « Leur vie a changé, ils sont passés de la précarité à une véritable activité. Ils sont enviés aujourd'hui. La vie des marchandes de poissons a également changé, parce qu'elles ont maintenant des approvisionnements réguliers. » Les bateaux fournis par Solidarité pêche permettent aux pêcheurs d'user de DCP (Dispositif de Concentration du Poisson), des radeaux sous lesquels viennent s'agglutiner les poissons. Le Mercenaire, comme le Breizh da Viken sont utilisés pour tirer les pirogues vers les DCP et les ramener au port avec la cargaison.
Cinq mille personnes, victimes du choléra en Haïti, exigent des Nations unies des centaines de millions de dollars de compensations pour l'épidémie attribuée par certains scientifiques à des Casques bleus, ont indiqué leurs avocats mardi.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'épidémie a tué 6.600 personnes depuis qu'elle a éclaté il y a un an et le nombre de cas devrait atteindre la barre du demi-million d'ici la fin de l'année.
En juin, une étude publiée par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies avait conclu que le choléra avait été introduit à Haïti par les Casques bleus népalais stationnés dans le pays.
Les avocats des victimes demandent aux Nations unies 100.000 dollars de compensation pour chaque mort et 50.000 dollars pour chaque personne infectée.
Le groupe d'avocats a précisé qu'il représentait 5.000 malades ou familles de personnes décédées et a menacé de déposer une plainte en bonne et due forme si l'ONU ne verse pas de compensations.
"L'épidémie de choléra est directement imputable à la négligence, la négligence flagrante et l'indifférence délibérée des Nations unies pour la santé et la vie des citoyens haïtiens", a souligné le groupe d'avocats dans une pétition commune.
Les avocats ont affirmé que les Nations unies avaient tenté d'étouffer les causes de l'épidémie jusqu'à ce qu'un groupe d'experts indépendants rende public un rapport en mai dernier. Dans ce rapport, ces experts incriminaient une souche venue d'Asie du sud tout en se gardant de pointer les Casques bleus népalais.
La pétition a été envoyée au siège de l'ONU à New York et à la mission de l'ONU en Haïti la semaine dernière.
Le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a confirmé mardi que la demande de compensations a été reçue vendredi. "Elle sera prise en considération par les organes concernés de l'ONU", a-t-il dit à la presse.
L'ONU travaille "pour faire tout son possible pour que l'épidémie soit contrôlée, pour soigner et soutenir ceux qui sont affectés par le choléra et à terme éradiquer le choléra d'Haïti", a-t-il assuré.
Les travaux de réhabilitation de l'aéroport international Toussaint Louverture endommagé lors du séisme, ont démarré finalement ce lundi 7 novembre. La firme haïtienne Panexus est chargée d'exécuter ces travaux qui couteront à l'état haïtien environs 4 millions 6oo mille dollars américains. Selon l'un des responsables de Panexus, l'ingénieur Gilbert Hypolite ces travaux devront permettre le renforcement structurel de l'institution de l'aéroport. Il précise que le projet qui s'étend sur plusieurs phases dont, la première concerne la mise en fonctionnement des salles de départ et d'arrivées d'ici la mi-décembre. Monsieur Hyppolite a fait remarquer que l'autre phase consiste à réparer, les autres compartiments de l'aéroport suivant des techniques modernes de réhabilitation.
C'était vendredi, le 11 novembre. Le chef de l'état s'est rendu `a la tête d'une importante délégation sur la place St Pierre pour rendre hommage à ceux qui ont accepte de partir mais surtout à la mairesse de Pétion Ville Lydie Parent qui a fait preuve de beaucoup de courage dans cette initiative. Il s'agit du projet 166, pour réaménagement de 16 quartiers et nettoyage de 6 camps. Des maisons sont construites dans ces 16 quartiers pour recevoir la population vivant ous de tentes dans ces 6 camps. Ce projet 166 et rendu possible grâce la USAID ET LA CIRH. Prochaine étape, la Place Boyer où vivent encore 750 familles. D'ici la fin de l'année 2011 ces deux places seront remises à neuf. Le coût total du projet est de 78 millions de dollars mais seulement 30 millions ont été décaissés jusqu'à présent.
C'est mardi que le prix a été décerné. Le nom de Lionel Trouillot avait été cité pour le Goncourt. dont il était l'un des finalistes. Ce prix a été octroyé à un écrivain français. Notre Lionel cependant reçoit un autre prix litt éraire Le Prix Metis. Créé en 2010 ce prix est organisé par la ville de Saint-Denis de la Réunion et l'association La Réunion des livres. Lionel Trouillot a reçu le Grand Prix Métis pour son roman La Belle Amour Humaine.