La Primature informe de la formation d'une commission ayant pour mission de rechercher tous les éléments susceptibles d'éclairer l'événement, d'analyser les données y relatives , de fixer les responsabilités et de produire éventuellement des recommandations en vue de l'élaboration des lois d'application l'ordonnances et de procédure afin de prévenir à 'avance de tels incidents. La Primature a demandé à la Commission de se mettre immédiatement au travail afin de produire un rapport au plus tard le vendredi 11 novembre courant.
La cérémonie s’est déroulée au local de FOKAL, en présence des principaux organisateurs du festival, Mme Fabienne Colas, président de la Fondation Fabienne Colas, Réal Barnabé, vice président de la fondation, Dany Laférière écrivain, metteur en scène à qui le festival veut rendre un hommage spécial. Michaëlle Jean, représentante de l’UNESCO en Haïti et invitée d’honneur au festival. Un cocktail a réunit tout ce monde le mercrei 9 novembre à l’ambassade du Canada en Haïti, en présence de plusieurs cinéastes haïtiens et plusieurs personnalités du monde culturel. Au programme, des points de presse, des projections de film dont Le Goût des Jeunes Filles tiré du roman de Dany Laférière et dont le metteur en scène est John Lecuyer, Un Cargo pour l’Afrique de Roger Cantin, Le Bonheur de Pierre de Robert Ménard, des activités pour enfants ( lecture de Je suis fou de Vava par Dany Laférière, Pas de répit pour Mélanie de Jean Beaudry, Pourquoi pas Haïti de Réal Barnabé et Dominique Morissette , l’Autre Haïti de André Vanasse suivi d’une table ronde sous le thème Rester en Haïti pour contribuer à son développement avec Réal Barnabé et un représentant de Droits et Démocratie en Haiti, Claire Pressoir, Comment Faire l’Amour avec un nègre sans se fatiguer, Vers le Sud, Comment conquérir l’Amérique en une nuit, tirés de romans de Dany Laférière, Minuit de Fabienne Colas et pour terminer, dimanche une soirée Western Union avec la projection de La dérive douce d’un enfant de Petit Goâve . Il s’agit d’un film dressant un portrait de Dany laférière suivie d’une causerie avec Dany Laférière animée par Fabienne Colas et de la vente signature de son tout dernier livre L’Art Presque perdu de ne rien faire.
« Rêve de mousse », un chalutier en bois, long de 15 mètres sera le cinquième bateau après le Mystère, le Mercenaire, le Breizh da Viken et le Val d'orge, à être envoyé en Haïti par l'association Solidarité pêche, fondée en 2003, par le pêcheur Jean-Pierre Coïc.
Contrairement aux quatre précédents, « Rêve de Mousse » n'est pas destiné à la pêche. Solidarité-Pêche voudrait le transformer en bateau dispensaire, qui servirait à donner un accès aux soins aux villages côtiers. Ça ne sera pas un bateau hôpital, il s'agit d'en faire un bateau sanitaire qui sera utilisé par l'association Espoir Santé, basée à la Guadeloupe, et qui dispose d'un dispensaire à Port-au-Prince. Des travaux seront nécessaires : réfection du moteur et aménagement du pont pour recevoir un local dispensaire et deux cabines pour un médecin et une infirmière. L'équipe médicale pourra ainsi circuler dans les multiples villages situés le long de la côte haïtienne.
Les pêcheurs qui utilisent les quatre premiers bateaux ont vu leurs revenus augmenter, « Leur vie a changé, ils sont passés de la précarité à une véritable activité. Ils sont enviés aujourd'hui. La vie des marchandes de poissons a également changé, parce qu'elles ont maintenant des approvisionnements réguliers. » Les bateaux fournis par Solidarité pêche permettent aux pêcheurs d'user de DCP (Dispositif de Concentration du Poisson), des radeaux sous lesquels viennent s'agglutiner les poissons. Le Mercenaire, comme le Breizh da Viken sont utilisés pour tirer les pirogues vers les DCP et les ramener au port avec la cargaison.
Cinq mille personnes, victimes du choléra en Haïti, exigent des Nations unies des centaines de millions de dollars de compensations pour l'épidémie attribuée par certains scientifiques à des Casques bleus, ont indiqué leurs avocats mardi.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'épidémie a tué 6.600 personnes depuis qu'elle a éclaté il y a un an et le nombre de cas devrait atteindre la barre du demi-million d'ici la fin de l'année.
En juin, une étude publiée par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies avait conclu que le choléra avait été introduit à Haïti par les Casques bleus népalais stationnés dans le pays.
Les avocats des victimes demandent aux Nations unies 100.000 dollars de compensation pour chaque mort et 50.000 dollars pour chaque personne infectée.
Le groupe d'avocats a précisé qu'il représentait 5.000 malades ou familles de personnes décédées et a menacé de déposer une plainte en bonne et due forme si l'ONU ne verse pas de compensations.
"L'épidémie de choléra est directement imputable à la négligence, la négligence flagrante et l'indifférence délibérée des Nations unies pour la santé et la vie des citoyens haïtiens", a souligné le groupe d'avocats dans une pétition commune.
Les avocats ont affirmé que les Nations unies avaient tenté d'étouffer les causes de l'épidémie jusqu'à ce qu'un groupe d'experts indépendants rende public un rapport en mai dernier. Dans ce rapport, ces experts incriminaient une souche venue d'Asie du sud tout en se gardant de pointer les Casques bleus népalais.
La pétition a été envoyée au siège de l'ONU à New York et à la mission de l'ONU en Haïti la semaine dernière.
Le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a confirmé mardi que la demande de compensations a été reçue vendredi. "Elle sera prise en considération par les organes concernés de l'ONU", a-t-il dit à la presse.
L'ONU travaille "pour faire tout son possible pour que l'épidémie soit contrôlée, pour soigner et soutenir ceux qui sont affectés par le choléra et à terme éradiquer le choléra d'Haïti", a-t-il assuré.
Les travaux de réhabilitation de l'aéroport international Toussaint Louverture endommagé lors du séisme, ont démarré finalement ce lundi 7 novembre. La firme haïtienne Panexus est chargée d'exécuter ces travaux qui couteront à l'état haïtien environs 4 millions 6oo mille dollars américains. Selon l'un des responsables de Panexus, l'ingénieur Gilbert Hypolite ces travaux devront permettre le renforcement structurel de l'institution de l'aéroport. Il précise que le projet qui s'étend sur plusieurs phases dont, la première concerne la mise en fonctionnement des salles de départ et d'arrivées d'ici la mi-décembre. Monsieur Hyppolite a fait remarquer que l'autre phase consiste à réparer, les autres compartiments de l'aéroport suivant des techniques modernes de réhabilitation.