Le Ministère à la condition Féminine et aux droits de la femme a fêté aujourd’hui 8 Novembre son 17ème anniversaire. Messe d’action de grâce dans les jardins du ministère et Présentation des réalisations de ce ministère qui a vu le jour le 8 Novembre 1994, aujourd’hui cela fait 17 ans. Quelques unes des anciennes ministre à la condition féminine étaient présentes : Marie Laurence Joselyn Lasègue, Adeline Chancy et Lise Marie Déjean, la première qui a eu la charge de structurer ce ministère, pour ne citer quelques unes. .
Mme Denise Sylvestre Amédée chargée de présenter l’histoire des réalisations de ce ministère pendant ces dix sept dernières années a débuté sa présentation par une minute de recueillement à l’endroit de TROIS féministes morte dans le tremblement de terre du 12 Janvier. L s’agit de Anne Marie Coriolan, de Myriam Merlet et de Magalie Marcelin.
Puis elle a retracé les grands moments de l’histoire du Ministère qu’elle divise en TROIS parties.
Première période : 1994 à 2004 es celle de l’implantation du ministère . Et là elle cite les noms de cinq grandes dames qui y ont contribué :
Les ministres à la condition féminine : Lise Marie Déjean qui met l’emphase sur la décentralisation Thérèse Guilloteau , la première à travailler sur la transversale Ginette Chérubin qui a connu une époque tourmentée, celle de l’ajustement structurel. Le ministère et obligé de réduire de 5 à 3 ses directions ,
Noni Henriette Mathieu qui souscrit à la Résolution de Beging
Ginette Rivière Lubin qui inroduit la Loi sur la paternité responsable.
Deuxième période : 2004 – 2010 Celle de la consolidation des acquis avec : Adeline Chancy ( Décret du 6 Juillet 2005 concernant les agressions sexuelles Elle dote le ministère d’une Loi Cadre en décembre 2005 Marie Laurence Jocelyn Lasègue qui était déjà la directrice générale du ministère sous Madame Chancy et qui consolide davantage les acquis, faisant voter les lois.
Troisième période : après 2010 Marjorie Michel Après le séisme, il y a d’autres priorités et le ministère s’occupe des femmes vivant sous les tentes, leur fournissant aide et provisions pour alléger leurs souffrances.
La cérémonie s’est poursuivie avec la remise de certificats à une trentaine d’employés, ménagères, secrétaires, réceptionnistes, chauffeurs, qui ont bénéficié de toutes sortes de promotions et qui ont passé ces 17 dernières années au sein de l’institution.
L’actuelle ministre à la condition féminine Mme Yannick Mezile a annoncé qu’elle comptait insuffler au ministère une autre direction en faisant la majorité des femmes à travers le pays de profiter de ce ministère. Elle a tenu à souligner que comme l’avait dit le président de la république : Fò tout fanm pwofite de ministè sa-a !
Cela se passait le Mardi 8 Novembre au ministère à la condition féminine et aux droits de la femme
La Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA) a annoncé la fin de la distribution gratuite de l’eau potable gratuitement dans 17 camps de la zone métropolitaine à partir du 30 novembre prochain, a appris Haïti Press Network.
Selon les responsables de la DINEPA, 40% des camps concernés par cette mesure se trouvent dans la commune de Delmas.
La DINEPA explique avoir pris une telle décision en raison de l’épuisement du budget alloué à la distribution gratuite de l’eau dans ces camps. Les sinistrés vivant dans ces emplacements sont déjà informés de cette décision, ont rapporté les responsables de la DINEPA.
D’un autre côté, la DINEPA promet de poursuivre avec le programme d’eau potable afin d’améliorer le sort des personnes dans d’autres endroits du pays. Souhaitons que finalement le projet du réservoir de Debussy entamé en 2006 et financé par l'Union Européenne sera finalement achevé et que les 25.000 personnes devant bénéficier du projet et qui ont attendu cinq ans pour avoir une goute d'eau seront enfin alimentées, comme le souhaite les investigateurs de l'ONG Ayiti Kale Je qui ont enquêté sur ce projet et sur les causes expliquant son retard, car à l'origine le projet aurait du devenir fonctionnel après neuf mois !
Lors d’un passage dans le sud, particulièrement à Cavaillon à l’occasion de La Toussaint, Haiti Press Network a découvert les ruines de la maison où Sylvio Cator a pris naissance le 9 octobre 1900. Située à deux pas de la rivière de la Cavaillon au milieu d’un paysage verdoyant, cette maison d’une architecture modeste, se trouve dans un état de délabrement avancé. Complètement dépourvue de ses murets, cette bicoque tient encore debout grâce à ses poteaux de bois vieux de plus d’un siècle. La toiture en tôle ondulée, visiblement rongée par le temps, luit encore aux rayons du soleil. À l’intérieur, on a l’impression d’être au beau milieu d’une véritable porcherie. Des enfants y jouent au chat et à la souris. De l’avis de plus d’un, cet espace pourrait bien constituer un coin d’attraction de plus pour les nombreux visiteurs qui se rendent chaque année à Cavaillon à l’occasion du Festival de la rivière. Sur la route qui conduit à la maison de Sylvio Cator, on distingue un remarquable édifice privé, d’une architecture simple, mais magnifique, propriété de l’ingénieur Jean-Claude Verdier. La petite maison de Sylvio Cartor conserve encore sa beauté architecturale Un projet de restauration de la maison a été élaboré, informe Ernst Ais, originaire de Cavaillon et responsable de la Société de communication et de marketing (SOCOMARK). Ce projet, a-t-il indiqué, sera bientôt présenté à l’Institut de sauvegarde du patrimoine national (ISPAN) qui se chargera des travaux d’exécution. « La restauration de la maison de Cator sera faite tout en respectant le modèle de construction initiale. Elle restera telle qu’elle était avant », a-t-il précisé. Cette initiative est appréciée par toute la communauté cavaillonaise fière de son illustre meilleur athlète du pays . Ils attendent avec impatience la réalisation du projet de réhabilitation de ce patrimoine trop longtemps oublié.
La Primature informe de la formation d'une commission ayant pour mission de rechercher tous les éléments susceptibles d'éclairer l'événement, d'analyser les données y relatives , de fixer les responsabilités et de produire éventuellement des recommandations en vue de l'élaboration des lois d'application l'ordonnances et de procédure afin de prévenir à 'avance de tels incidents. La Primature a demandé à la Commission de se mettre immédiatement au travail afin de produire un rapport au plus tard le vendredi 11 novembre courant.
La cérémonie s’est déroulée au local de FOKAL, en présence des principaux organisateurs du festival, Mme Fabienne Colas, président de la Fondation Fabienne Colas, Réal Barnabé, vice président de la fondation, Dany Laférière écrivain, metteur en scène à qui le festival veut rendre un hommage spécial. Michaëlle Jean, représentante de l’UNESCO en Haïti et invitée d’honneur au festival. Un cocktail a réunit tout ce monde le mercrei 9 novembre à l’ambassade du Canada en Haïti, en présence de plusieurs cinéastes haïtiens et plusieurs personnalités du monde culturel. Au programme, des points de presse, des projections de film dont Le Goût des Jeunes Filles tiré du roman de Dany Laférière et dont le metteur en scène est John Lecuyer, Un Cargo pour l’Afrique de Roger Cantin, Le Bonheur de Pierre de Robert Ménard, des activités pour enfants ( lecture de Je suis fou de Vava par Dany Laférière, Pas de répit pour Mélanie de Jean Beaudry, Pourquoi pas Haïti de Réal Barnabé et Dominique Morissette , l’Autre Haïti de André Vanasse suivi d’une table ronde sous le thème Rester en Haïti pour contribuer à son développement avec Réal Barnabé et un représentant de Droits et Démocratie en Haiti, Claire Pressoir, Comment Faire l’Amour avec un nègre sans se fatiguer, Vers le Sud, Comment conquérir l’Amérique en une nuit, tirés de romans de Dany Laférière, Minuit de Fabienne Colas et pour terminer, dimanche une soirée Western Union avec la projection de La dérive douce d’un enfant de Petit Goâve . Il s’agit d’un film dressant un portrait de Dany laférière suivie d’une causerie avec Dany Laférière animée par Fabienne Colas et de la vente signature de son tout dernier livre L’Art Presque perdu de ne rien faire.