Manifestations: le monde entier rend hommage à George Floyd.
Les États-Unis s'attendent à des rassemblements massifs contre les inégalités raciales et les brutalités policières samedi 6 juin. Une nouvelle cérémonie aura également lieu à la mémoire de George Floyd.
La manifestation a eu lieu à Charlotte, North Caroline où il est né.
Et Mardi sa dépouille sera mise en terre, à Houston, Texas, d’où sa famille est originaire.
Cet assassinat a déclenché un mouvement historique de protestation qui se propage dans le monde entier.
« Ma peau ne devrait pas être synonyme de la peine capitale ! », « La vie des aborigènes compte » ou encore « Tolérer le racisme c’est du racisme »… À Sydney, Brisbane, Melbourne et bien d’autres villes australiennes, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour protester contre les inégalités raciales. À Sydney, au moins 20 000 personnes ont manifesté selon les estimations. Des défilés en hommage à George Floyd dénoncaient également les injustices dont sont victimes les Aborigènes d'Australie. Ces 30 dernières années, plus de 400 d'entre eux sont morts en détention et aujourd’hui un tiers des prisonniers australiens sont membres de la communauté des autochtones, alors qu’ils ne représentent que 3% de la population nationale.
« Je ne vais pas me laisser réduire au silence. Je me bats donc contre des violences policières, les décès en détention et la torture subie par des membres de la communauté aborigène. Le fait que nous devons encore manifester, c’est bien la preuve que le racisme existe toujours. Nous avons peur, nous nous sentons honteux, ce qui ne devrait pas être le cas », raconte à ABC Sheney Donovan, une jeune femme autochtone qui a manifesté à Sydney.
À Tokyo, les manifestants ont défilé non seulement en soutien au mouvement « Black Lives Matter » (la vie des Noirs compte) mais aussi pour dénoncer le traitement d'un Kurde affirmant avoir été brutalisé et plaqué au sol par la police lors de son arrestation. Plusieurs dizaines de Sud-Coréens et de résidents étrangers se sont rassemblés à Séoul. Certains portaient des masques noirs sur lesquels était inscrit en coréen « Je ne peux pas respirer », reprenant ainsi les derniers mots prononcés à plusieurs reprises par George Floyd alors qu'il était plaqué au sol.
Le peuple du monde entier mobilisé
En France également des appels à manifester contre les violences policières avaient été lancés pour ce samedi. À Paris, quelques centaines de personnes se sont rassemblées dans le calme place de la Concorde puis rue Royale, bloquée par des camions des forces de l'ordre. Sur la place avaient été érigées des barrières empêchant d'approcher de l'ambassade des États-Unis située non loin de là, à proximité de l'Élysée.
La préfecture de police a interdit ces rassemblements en raison de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, mais aussi en raison des incidents survenus mardi 2 juin dans le nord de la capitale lors d'une manifestation à la mémoire d'Adama Traoré, un jeune homme noir de 24 ans mort en 2016 dans des conditions controversées lors d'une opération de police que ses proches comparent au décès de George Floyd.
Au Royaume-Uni, un rassemblement était prévu devant le Parlement à Londres, puis face à l'ambassade des États-Unis dimanche, le gouvernement a demandé aux Britanniques de s'abstenir de manifester. « S'il vous plaît, pour la sécurité de vos proches, ne participez pas à de grands rassemblements, dont des manifestations, de plus de six personnes », a déclaré vendredi le ministre de la Santé, Matt Hancock. D’autres manifestations doivent également avoir lieu en Espagne, en Allemagne ou encore aux Pays-Bas.
Les pancartes en soutien à George Floyd se multiplient sur la place Tahrir à Bagdad, en Irak, rapporte la correspondante de RFI Lucile Wassermann. Pour certains de ces protestataires, les manifestations américaines font écho à celles irakiennes : eux aussi se sont soulevés ces derniers mois pour demander leurs droits. Ils ont également vu les manifestations pacifiques tourner à l'émeute dans certains quartiers et à certains moments de la révolte. Surtout, eux aussi, ont subi une répression des forces de l'ordre particulièrement meurtrière en Irak. Ces jeunes manifestants se sentent donc solidaires avec ceux Américains.
En Amérique Latine, les visages de victimes émergent dans les manifestations
Au Mexique par exemple Giovani Lopez est présenté comme le George Floyd national. Le jeune homme a été arrêté parce qu'il ne portait pas de masque contre le coronavirus. Détenu une nuit entière, sa famille a retrouvé son corps tuméfié et blessé d'une balle dans le genou. Malgré des menaces de morts, ses proches appellent les citoyens mexicains à se soulever et à agir contre la peur des forces de sécurité.
En Colombie, il s'appelle Anderson Arboleda. Le jeune homme a été interpelé lui aussi dans la rue devant chez lui parce qu'il ne respectait pas les règles du confinement. Il a ensuite reçu plusieurs coups de matraque sur la tête qui ont conduit à sa mort. Pour sa famille le décès de ce garçon noir est un nouvel acte de racisme.
Et au Brésil c'est un garçon de 5 ans qui est tombé du neuvième étage d'un immeuble; Sa mère y travaillait en tant que domestique. Elle avait confié son fils à son employeuse. Elle accuse aujourd'hui cette dernière de négligence. Vendredi 5 juin, des centaines de Brésiliens se sont rassemblés devant le tribunal de la ville de Recife, scandant: « la vie des Noirs compte ».
BLACK LIFES MATTER
Haïti standard, le 7 avril 2020.- Le ministre des travaux publics, transports et communications (MTPTC), Joacéus Nader a déclaré que, selon des prévisions liées aux conséquences de la pandémie en Haïti, d’ici mai 2020, « le pays pourrait enregistrer environ 1 500 morts relatifs au nouveau coronavirus (COVID-19) quotidiennement, si les Citoyens s’amusent à ne pas respecter les consignes préventives ».
Le titulaire du Ministère des travaux publics, transports et communications (MTPTC) a, en outre, précisé que toutes les dispostions sont déjà prises pour procéder à l’enterrement des 1 500 morts par jour au cas où la pandémie du COVID-19 ferait autant de victimes.
« Nous aurons à les mettre dans des fosses communes puisque nous n’aurons pas assez de morgues pour les placer », a poursuivi le ministre Joacéus Nader précisant qu’il s’agit là de prévisions.
LIRE AUSSI: Arrestation du journaliste Luckner (Louco) Désir par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince
Cette déclaration fracaçante, selon certains observateurs de la vie politique haïtienne, survient à un moment où une bonne partie de la population haïtienne continue à se douter de la présence du Coronavirus dans le pays. Ce, malgré les 25 cas testés positifs et un décès des suites de la maladie, selon le Ministère de la santé publique et de la population (MSPP).
DÉSORMAIS 47 CAS DE COVID-19 EN HAÏTI AVEC TROIS NOUVEAUX CONFIRMÉS – AZ-INFOS
Dans son vingtième avis relatif aux informations liées au covid19, ce dimanche 19 Avril 2020, le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) a confirmé trois récents cas de contamination au nouveau Corona-virus sur le territoire national et portant ainsi le total à 47.
Il faut dire que ces trois nouveaux cas ont été testés positifs hier samedi 18 Avril 2020 parmi les derniers tests du laboratoire national. À présent, on compte 44 cas actifs, 3 cas décès pour nul cas récupéré.
En guise de conclusion, le MSPP appelle une fois de plus la population à mettre en application religieusement les principes sanitaires pour limiter la propagation de la pandémie dans le pays.
Par ailleurs, aucun cas de guérison n’est à signaler dans le pays. Y a-t-il réellement une prise en charge stricte des personnes actives pour éviter qu’elles propagent le virus en veux-tu, en voilà dans le pays ?
Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT
Covid-19: le gouvernement américain octroie 13,2 millions de dollars à Haïti
La crise multiple provoquée par la pandémie du Coronavirus en Haïti a encouragé certains partenaires à porter main forte au pays. Le gouvernement américain à travers son agence d’aide au développement va accorder un don de 13,2 millions de dollars américains à Haïti pour lutter contre la pandémie. Cet argent servira à soutenir des activités de sensibilisation, l’accès à l’eau et l’assainissement, la prévention, la gestion des cas de personnes atteintes ainsi que les laboratoires dans le pays, a fait savoir l’USAID sur son compte Twitter.
Dans le cadre de la réponse à cette pandémie mondiale, les États-Unis avaient déjà octroyé 2,2 millions de dollars d’aide au gouvernement haïtien pour renforcer ses efforts de communication sur les risques, la prévention et le contrôle des infections, la gestion des cas de COVID-19 entre autres. Les États-Unis affirment qu’ils ont investi 1,8 milliard de dollars dans le domaine de la santé en Haïti et ont accordé près de 6,7 milliards de dollars d’aide totale au pays au cours des 20 dernières années.
Depuis un certain temps, le gouvernement américain dit prendre en main la réponse mondiale d’aide humanitaire et sanitaire à la pandémie de COVID-19. Nous mobilisons toutes les ressources nécessaires pour réagir rapidement, tant sur le plan national qu’international.
“Dans le cadre de cette réponse globale et généreuse des États-Unis, le département d’État et l’USAID fournissent un investissement initial de près de 274 millions de dollars en assistance sanitaire et humanitaire d’urgence pour aider les pays dans le besoin, en plus des fonds que nous fournissons déjà à des organisations multilatérales telles que l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF”, écrit l’USAID sur son site.
Les Nations Unies saluent l’héroïsme des habitants de Milot
By Rezo Nodwes -
15 avril 2020
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Incendie de la Chapelle de Milot, à l’intérieur du Parc National Historique – Citadelle, Sans Souci, Ramiers (PNH-CSSR) inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial.
Port-au-Prince, le 15 avril 2020 : Les Nations Unies en Haïti et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) partagent l’émotion du peuple haïtien suite de l’incendie qui a
ravagé la Chapelle de l’Immaculée Conception de la commune de Milot (Département du Nord), un des plus beaux joyaux du patrimoine de ce pays, dans la nuit du 12 au 13 avril 2020.
Le système des Nations Unies en Haïti salue l’héroïsme des femmes et des hommes de Milot qui, pendant près de 24 heures, ont tout fait pour sauver leur monument, leur fierté, leur mémoire. Nous saluons également le courage des sapeurs-pompiers déployés pour lutter contre les flammes dans un ultime effort pour sauver ce haut-lieu de la mémoire et du catholicisme en Haïti, construit entre 1810 et 1813 sous le règne du roi Henri Christophe.
L’ONU reconnait le rôle précurseur du Président Sténio Vincent dans le domaine de la sauvegarde et de la protection du patrimoine, avec la réparation du dôme et d’une partie significative du bâtiment endommagés lors du tremblement de terre du 8 mai 1842. Actuellement, la chapelle fait partie des sites bénéficiaires de l’assistance technique de l’UNESCO et du projet de Préservation du Patrimoine et d’Appui au Secteur Touristique (PAST) mis en œuvre sous l’égide du Ministère de la Culture et de la Communication à travers l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) et co-financé par l’État haïtien et la Banque Mondiale.
Au regard d’instruments normatifs de l’UNESCO, notamment la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel de 1972, ratifiée par la République d’Haïti en 1980, qui demande en son Article 5 aux États parties de s’efforcer à «[…] prendre les mesures juridiques, scientifiques, techniques, administratives et financières adéquates pour l’identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la réanimation » de tout patrimoine culturel et naturel situé sur leur territoire, le système des Nations Unies en Haïti et l’UNESCO seront attentifs aux résultats de l’enquête annoncée par les autorités, pour faire la lumière sur ce fâcheux évènement.
Exprimant leur profonde tristesse pour les incidents ayant affecté le Parc national historique – Citadelle, Sans Souci, Ramiers, le Coordonnateur résident et humanitaire du système des Nations Unies en Haïti ainsi que la Représentante de l’UNESCO en Haïti tiennent à assurer le peuple et les autorités haïtiennes du soutien des Nations Unies pour envisager des solutions commensurables avec la valeur inestimable du site de la Chapelle Immaculée Conception.
Covid19: des entrepreneurs haïtiens dans la production de gel hydroalcoolique
Pour garantir la disponibilité du gel hydroalcoolique sur le marché haïtien, des entrepreneurs s’unissent pour transformer la canne du terroire en gel hydroalcoolique et en liquide désinfectant.
L’initiative est celle des entrepreneurs haïtiens dont Éric Jean Jacques Junior du rhum Clairin Lakay . Elle vise à assurer la disponibilité du gel hydroalcoolique et du liquide désinfectant en Haïti en vue de limiter la propagation du Coronavirus, ce fléau pandémique qui a déjà tué plus de 142 000 personnes à travers le monde dont 3 en Haïti.
Le projet utilise une partie de l’alcool produit par la Distillerie Éric Jean Jacques avec une vision d’impliquer à l’avenir d’autres distilleries touchées par cette initiative citoyenne. Dans le cadre de ce projet, l’acool de canne, l’un des meilleurs, est mélangé à d’autres produits chimiques pour donner un résultat dont la qualité est testée et approuvée par des techniciens et chimistes chevronnés.
“Nous avons démarré avec la production cette semaine même et déjà, notre capacité se révèle assez intéressante. L’objectif premier est de satisfaire la demande locale car nous avons la matière première nécessaire qui est la canne à sucre dont l’acool est connu pour être l’un des meilleurs “,explique Éric Jean Jacques Junior, fier de pouvoir contribuer à ce niveau dans la lutte nationale contre le Covid-19, l’ennemi commun de tous les haïtiens.
L’aspect économique, malgré le contexte, attire la curiosité des initiateurs. Le projet peut s’avérer un bien bon moyen pour booster la production de cette denrée (la canne à sucre) qui, jadis, faisait la force de l’économie locale. Les entrepreneurs y croient fermement. Parallèlement, ils croient que la production en Haïti de gels et de liquides pour satisfaire la demande locale, évitera au pays d’importer ces produits plus que jamais nécessaires dans la prévention contre le Covid-19.
“C’est un bon point pour notre économie même si notre plus grand souhait aujourd’hui est de voir la fin de cette maladie le plus rapidement possible. Les cultivateurs de canne vont trouver une nouvelle raison d’augmenter leur production ainsi que leur capital. C’est ce qu’on appelle une économie en escalier”, précise l’homme de Clairin Lakay.
Les gels hydroalcooliques et les liquides désinfectants produits par la combinaison
Distillerie Éric Jean Jacques et Agro-food S.A. seront proposés au gouvernement haïtien.
Jean Monestime for Mayor
16 avril, 18:13 ·
#ThrowbackThursday - during the groundbreaking ceremony for the Father Gerard Jean-Juste Community Center in 2017. This project has been one of the most rewarding initiatives that I have championed as County Commissioner. #TBT#MiamiDade #Community #StayHomeSaveLives #StayHome #StaySafe #Together#Community #MiamiDadeStrong #StrongerTogether #Hope #Change #NorthMiami#Miami #Love #2020 #YesWeCan #YesDadeCan #Thursday #Forward #ItsTime#ItsMonestime
Coronavirus: le FMI approuve une aide de 111,6 millions de dollars en faveur d’Haïti
April 18, 2020 by La Rédaction
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 17 avril 2020 à 20:30
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi le versement d'une aide d'urgence de 111,6 millions de dollars en faveur de Haïti pour lutter contre la pandémie de coronavirus. «Le soutien financier du FMI fournit des ressources aux autorités pour les dépenses essentielles de santé et le soutien des revenus pour atténuer l'impact de Covid-19 sur la population», indique l'institution dans un communiqué.
Il rappelle que dans un effort pour contenir l'impact économique, le gouvernement haïtien a annoncé des mesures «pour soutenir les travailleurs et les ménages, notamment en payant les salaires et en fournissant des vivres et des transferts en espèces au public». Cette pandémie représente «un défi majeur pour Haïti, un pays dans une situation fragile avec des services de santé très limités, sortant tout juste de deux ans d'instabilité socio-politique et d'aggravation des difficultés économiques», a commenté Tao Zhang, directeur général adjoint au FMI.
L'aide d'urgence du FMI, accordée au titre de la Facilité de crédit rapide, contribuera à combler le déficit de la balance des paiements et à créer un espace budgétaire pour les dépenses de santé essentielles, le soutien aux travailleurs. En contre-partie de cette aide, le FMI exhorte les autorités haïtiennes à «garantir l'utilisation appropriée du financement d'urgence», en faisant «des rapports mensuels d'exécution budgétaire sur les dépenses Covid-19». Il recommande aussi «un audit financier et opérationnel» pour les opérations liées à la lutte contre la pandémie.
Par ailleurs, le FMI soutiendra le pays à travers un programme de suivi «pour aider à démarrer le processus de restauration de la stabilité et de la durabilité macroéconomiques» et afin de créer «un meilleur filet de sécurité sociale et lutter contre les faiblesses de la gouvernance et la corruption».
REOUVERTURE DES USINES DE SOUS-TRAITANCE TEXTILE
Port-au-Prince, le 20 avril 2020 – Suite à l’autorisation donnée par le gouvernement aux entreprises de la sous-traitance de reprendre graduellement leurs activités, l’Association Des Industries d’Haïti (ADIH), annonce la remise en activité des usines de 38 compagnies spécialisées dans l’assemblage textile.
Cette reprise se fera graduellement et selon les normes sanitaires permettant de protéger tous les travailleurs du secteur dans l’exercice de leur activité. Elle concernera en majorité et en priorité la fabrication de PPE.
Au-delà des normes prescrites par le communiqué 006 du Gouvernement d’Haïti, en date du 13 avril 2020, le comité textile de l’ADIH qui regroupe les 38 compagnies, encourage ses membres à s’imposer des normes plus exigeantes, telles que :
- l’organisation de l’espace extérieur des usines pour éviter les attroupements (marquage au sol lorsque cela est possible),
- l’installation de pédiluves à l’entrée des ateliers,
- la prise de température,
- la multiplication des postes de lavage de main,
- 1,50 mètre de distance entre les postes de travail dans l’usine et les cafétérias,
- la mise à disposition pour chaque ouvrier de 2 masques lavables et de gel hydro-alcoolique,
- la désinfection systématique et quotidienne des usines après le départ des employés.
« La crise Covid19 vient aggraver une crise économique qui touche dramatiquement notre pays, mais également le monde entier. Dans ce contexte, l’ADIH souhaite mettre tout en œuvre pour que d’une part les employés puissent continuer à travailler et générer des revenus indispensables à la survie des familles, et d’autre part que le secteur puisse survivre à une crise mondiale qui le fragilise encore plus » précise M. Georges B. Sassine, Président de l’association.
Covid:- Le pouvoir profite de la crise sanitaire pour dilapider les fonds publics, selon Le Secteur Démocratique
Les responsables du secteur démocratique et populaire qualifient de très mauvaise la gestion faite par le pouvoir de la situation provoquée par la présence du CoronaVirus dans le pays. L’ex-ministre Marjorie Michel, Me Michel André, les anciens sénateurs Ricard Pierre, Youri Latortue et Nenèl Cassy accusent le gouvernent de profiter de cette situation pour dilapider les fonds publics.
18 millions de dollars américains ont déjà été dépensés par l’équipe en place en dehors des normes de contrôle établis par la loi, selon ces dirigeants politiques. Ils exigent de la transparence dans la gestion des fonds d’urgence appelant la cour supérieure des comptes et du contentieux administratifs à assumer pleinement son rôle. De plus, l’opposition radicale dénonce l’inactivation par l’Exécutif de la Direction de la Protection Civile, acteur essentiel pour une bonne gestion de cette crise sanitaire.
D’un autre coté, ces leaders de l’opposition attirent l’attention de la population sur l’évidence que le Covid-19 est bel et bien présent sur le territoire national contrairement à certaines rumeurs qui veulent semer le doute et la confusion au sein de la population. Ils demandent à cette dernière de faire preuve de solidarité pour affronter cette dangereuse pandémie. Ils exhortent les compatriotes à appliquer les mesures d’hygiène et sociales pour se protéger contre le coronavirus face à l’incapacité et l’incompétence de l’équipe au pouvoir.
Les dirigeants du SDP annoncent, en ce sens, la création d’une cellule chargée de faire des recommandations sur la façon de combattre le nouveau coronavirus. Cette structure constituée de médecins du SDP sera présidée par le médecin et ancien sénateur du Nord Kély Clédor Bastien. Ils envisagent également la mise en place d’une brigade sanitaire qui sera composée de militants et sympathisants de l’opposition.
Depuis l’introduction du CoronaVirus dans le pays, les membres du SDP étaient comme disparus sur la scène politique nationale. Ils justifient leur retrait par ce qu’ils appellent « un moment de silence d’observation humanitaire » concernant ce dossier. Ils menacent de durcir leur position si l’Etat ne consent pas les efforts nécessaires pour faire une meilleure gestion de la crise due au COVID-19 dans le pays appelant la population à la vigilance.
On apprend qu’un premier stand a été brûlé au Cap Haïtien en ce vendredi 21 Février 2020.
Rappelons que la jeunesse capoise avait dit NON à la presence de Sweet Micky dans la cite Christophienne.
La violence policière contre les noirs américains a été instituée par des planteurs blancs traumatisés par la révolution haïtienne de 1804
(Texte de Cyrus Sibert / Réseau Citadelle).
Des recherches sur l’histoire sociale et politique des États-Unis nous ont permis de comprendre comment la révolte des esclaves de Saint-Domingue, suivie de leur affranchissement général, de la guerre de l’indépendance, de l’humiliation de l’Armée de Napoléon lors de la Bataille de Vertières (18 novembre 1803), de la Proclamation de l’Indépendance d’un État nègre dans la Caraïbe dénommé #Haïti et du massacre des français, ont causé une peur atroce chez les planteurs blancs américains.
Le livre “Black, Rednecks and White Liberals” de Thomas Sowell (Université Stanford, 2006) décrit l’ampleur de cette réalité historique sur la vie politique des États-Unis, de la façon suivante :
L’auteur explique comment ce qui s’est passé en Haïti, la violence des esclaves contre leurs anciens oppresseurs a constitué un dilemme pour de nombreux dirigeants qui ont pris peur de voir le même scénario se produire sur leur territoire suite à la libération de plusieurs millions d’esclaves noirs qui auront à vivre parmi la population blanche.
Si en ce temps-là, la solution fut l’utilisation des milices civiles (Ku Klux Klan) pour maintenir la pression sur les noirs, les terroriser et les contraindre de se calmer, on peut en déduire qu’aujourd’hui le fonctionnement de la police américaine est basé sur cette même doctrine.
Car, si la société américaine évolue sur bien des points, les vestiges des temps esclavagistes et post-esclavagistes durant la période ségrégationniste de 1890 à 1940, la période rétrograde nommée NADIR*, continuent d’exister.
Certes, il existait des groupes de planteurs conservateurs qui rejetaient toute idée de changement. Et, leur principal argument fut “la menace que peut représenter la libre circulation d’une population d’anciens esclaves noirs — minoritaire, mais considérable — au sein de la population blanche. En ce sens, Haïti et les exploits de son armée indigène servaient d’exemples.
De plus, les informations qui circulaient sur l’aide du Général haitien Alexandre Pétion au Général Sud Américain Simon Bolivar contre les forces coloniales d’Espagne, suivies de l’invasion de la partie Est de l’ile d’Haiti (aujourd’hui, République Dominicaine) par l’armée haïtienne sous la présidence du Général Jean-Pierre Boyer, n’ont pas contribué à rassurer les planteurs américains.
Il faut lire ce livre de Thomas Sowell, un universitaire noir américain, à la page 139, pour comprendre ce dilemme.
La révolution anti-esclavagiste de nos ancêtres (en Haïti) empêchait à des planteurs blancs et dirigeants américains de dormir en paix. Ils ont même conçu l’idée de créer un État en Afrique de l’ouest pour expulser des anciens esclaves noirs. D’où la création du Liberia en Afrique de l’Ouest, par le Président Monroe. Haïti aussi était envisagée comme point de chute pour expulser ces noirs non-désirés.
Faut-il signaler quelques initiatives d’extermination massive et de massacres de noirs dans plusieurs régions aux États-Unis. Par exemple, il y a “The Devil's Punchbowl” *, ce camp de concentration et d’extermination des noirs dans la localité de Natchez, Mississippi.
Certes, il existait des groupes de planteurs conservateurs qui rejetaient toute idée de changement. Et, leur principal argument fut “la menace que peut représenter la libre circulation d’une population d’anciens esclaves noirs — minoritaire, mais considérable — au sein de la population blanche. En ce sens, Haïti et les exploits de son armée indigène servaient d’exemples.
De plus, les informations qui circulaient sur l’aide du Général haitien Alexandre Pétion au Général Sud Américain Simon Bolivar contre les forces coloniales d’Espagne, suivies de l’invasion de la partie Est de l’ile d’Haiti (aujourd’hui, République Dominicaine) par l’armée haïtienne sous la présidence du Général Jean-Pierre Boyer, n’ont pas contribué à rassurer les planteurs américains.
Il faut lire ce livre de Thomas Sowell, un universitaire noir américain, à la page 139, pour comprendre ce dilemme.
La révolution anti-esclavagiste de nos ancêtres (en Haïti) empêchait à des planteurs blancs et dirigeants américains de dormir en paix. Ils ont même conçu l’idée de créer un État en Afrique de l’ouest pour expulser des anciens esclaves noirs. D’où la création du Liberia en Afrique de l’Ouest, par le Président Monroe. Haïti aussi était envisagée comme point de chute pour expulser ces noirs non-désirés.
Faut-il signaler quelques initiatives d’extermination massive et de massacres de noirs dans plusieurs régions aux États-Unis. Par exemple, il y a “The Devil's Punchbowl” *, ce camp de concentration et d’extermination des noirs dans la localité de Natchez, Mississippi.
D’où l’origine pratique de la doctrine policière et du système judiciaire agressifs de nos jours encore contre les noirs américains. Elle répondait à cette obsession de maintenir une pression continue parfois meurtrière sur ces noirs indésirables dont l’Amérique n’a pas pu se débarrasser à temps.
Car, si pour les indiens il y a des réserves fermées et gardées, les noirs eux, ils vivent en pleine ville, dans des ghettos certes, mais à proximité des blancs. En ce sens, il est nécessaire de maintenir la terreur constante de la police sur eux pour les contraindre des rester à leur place. Le traitement des noirs par la justice et la police dans les villes américaines ne changera pas, sans une réforme approfondie de cette approche d’un autre temps fondée sur la peur, construite au 19e siècle.
Aujourd’hui, le mouvement “#BlackLivesMatter” doit construire ses revendications en se basant sur les droits universels de la personne humaine et/ou du citoyen. Il ne faut pas commettre l’erreur d’en faire un mouvement exclusiviste noir, mais plutôt, suivre la stratégie de Martin Luther King de réclamer l’émancipation des noirs sur la base de “Droits civiques du citoyen”.
Le discours doit-être clair :
Dans un État de Droit démocratique, aucun représentant de l’État fédéral ou local ne peut s’attribuer le droit d’ôter la vie d’un citoyen sans aucune forme de procès. D’ailleurs, même la peine de mort prononcée par un Tribunal pose un problème moral.
Le travail du policier doit-être de protéger la vie du citoyen par tous les moyens. Non de chercher des prétextes justifiant sa mise à mort.
Cependant, ce qui fait la grandeur de l’Amérique et de l’occident en général, c’est la capacité des mouvements de la société civile à résister, à ne pas abandonner le combat, jusqu’à provoquer des changements.
Il ne faut pas imiter ceux qui passent sous silence, la contribution de certains progressistes blancs qui se sont battus contre l’esclavage, contre la traitre et contre le trafic des esclaves. Une approche qui risque de présenter le discours historique sur l’esclavage comme le procès de l’occident, alors que les arabes, les asiatiques et même les africains possédaient, trafiquaient et exterminaient aussi des esclaves noirs.
L’occident dispose d’un nombre important de mouvements civiques, d’intellectuels assez avisés et éclairés pour renforcer la lutte légitime contre l’oppression institutionnelle policière et judiciaire mise en place au 19e siècle, dans un climat de peur des noirs mais dont l’émancipation était devenu inévitable.
Cyrus Sibert (Rezo Nòdwès)