L’ex candidat à la présidence, Jean Henry Céant, nommé premier ministre
5 août 2018 Rezo Nodwes
Suite aux consultations avec les Présidents des deux branches du Parlement, j’ai fait choix du citoyen @jeanhenryceant comme nouveau Premier ministre, a tweeté le président Moise
Port-au-Prince, dimanche 5 aout 2018 ((rezonodwes.com))– Le président Jovenel Moise a désigné le notaire Jean Henry Céant comme le nouveau premier ministre devant succéder au Dr Jack Guy Lafontant.
Ancien candidat à la présidence, durant les deux dernières présidentielles, le notaire Céant, né le 27 septembre 1956 à Goureau, quartier de la Croix-des-Missions, commune de Tabarre, il a étudié la comptabilité à l’École de commerce Julien Craan, les statistiques à l’Institut haïtien de statistiques et d’informatique (IHSI), l’informatique à CISA, l’espagnol à l’Institut Lope de Vega et le droit à la faculté de droit et de sciences économiques de l’université d’État d’Haïti.
Jean-Henry Céant est marié à Chantal Volcy et ils ont quatre enfants : Jean-Bernard, Jean-Joseph, Jennifer et Jeuneviève.
Avant de devenirotaire dans la commune de Port-au-Prince, Jean Henry Céant avait occupé le poste de chef-comptable aux Entreprises Eddy Azael/Issa Talamas en 1980 et chef de service de statistique à l’Office des promotions des denrées d’exportation (OPRODEX).
Il a commencé à pratiquer en tant qu’avocat de droit civil en 1985, puis est devenu un « Notaire » en 1986. Au cours de ses trente années d’expérience professionnelle, il a enseigné, pendant dix ans, le droit de la propriété à l’Université Quisqueya de Port-au-Prince. Il a également été enseignant à l’Ecole Nationale d’Administration Financière de la République d’Haïti (ENAF) et à l’Université GOC.
En 1992, il a été nommé secrétaire général de l’Association syndicale professionnelle de notaire de Port-au-Prince (ASNOP), dont il est l’un des membres fondateurs.
Proche des anciens présidents Jean Bertrand Aristide et Michel Martelly, Céant est le fondateur du parti politique « Renmen Ayiti » avec le slogan « Tout moun ladan’l ».
Le romancier, Gary Victor, vient d’obtenir le Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises, décerné par l’Académie française. L’écrivain vient d’avoir ce prix aux côtés d’un grand ami de la littérature haïtienne, et fondateur du site de littérature insulaire francophone « île en île », le professeur Thomas C. Spear.
Ce Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises décerné cet été parmi plus d’une soixantaine d’autres prix et distinctions récompense également le professeur émérite de linguistique française à l’université de Saint- Andrews, en Écosse, M. Anthony Lodge ; la responsable d’édition à Bucarest et traductrice de littérature française, Mme Marina Vazaca, et l’éditeur au Japon d’oeuvres classiques de la littérature française, M. Yoshio Fujiwara.
Ces prix offerts par l’Académie française ont été dévoilés en plusieurs catégories : des Grands prix, des Prix de fondations, des Prix de littérature et de philosophie, des Prix d’histoire et des Prix de soutien à la création littéraire. L’écrivain haïtien a donc été salué dans la catégorie des Grands prix, pour son travail dans/sur la langue française.
Le Département d’Etat subventionne la rénovation
de la Maison Gauthier à travers son programme
du Fonds des Ambassadeurs pour la Préservation Culturelle
Port-au-Prince - L’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince a le plaisir d’annoncer l’octroi d’une subvention de 200.000 dollars à la Fondation Maison Gauthier pour la restauration et la réhabilitation de l’ancienne maison de Viviane Gauthier. Cette subvention provient du Fonds des Ambassadeurs pour la Préservation Culturelle/ Ambassador’s Fund for Cultural Preservation (AFCP), créé par le Congrès américain en 2001 pour soutenir la préservation des sites culturels, des objets culturels et des formes d’expression culturelle traditionnelle dans le monde. Depuis 2002, Haïti a reçu plus de 500.000 dollars en subventions pour financer neuf projets uniques de préservation du patrimoine culturel à travers le pays.
Rare et importante, la Maison Gauthier représente à la fois la vie de la célèbre doyenne de la danse folklorique haïtienne, Viviane Gauthier et l'un des plus beaux exemples d'architecture en gingerbread (pain d'épice) en Haïti. La Fondation Viviane Gauthier a été constituée en octobre 2015 dans le seul but de restaurer la villa et de la soutenir comme lieu d'enseignement et de promotion de la danse folklorique haïtienne, tout en célébrant la vie de Madame Gauthier.
Cette villa en bois et colombage, de style « Gingerbread » est située en plein cœur du Quartier Historique. Elle est un exemple du riche patrimoine bâti d’Haïti, en voie de disparition. Fait important, la restauration ne mettra pas seulement en valeur le mode de vie des «Gingerbreads», mais ils démontreront leur résilience et leur capacité d'adaptation permanentes pour de futurs succès en Haïti.
La restauration de cette maison centenaire est une contribution importante et nécessaire au processus de revitalisation des Gingerbread. Elle jouera un rôle prépondérant dans le renouveau du Quartier Historique de Port-au-Prince et fera suite aux restaurations historiques de la Maison Dufort et de la Maison Chenet, exécutées par FOKAL de 2012-2018. Ce projet architectural servira aussi d’école-chantier pour les étudiants en Architecture et en Génie Civil Haïtiens et étrangers.
Lorsque des sites comme celui-ci sont restaurés, ils créent des destinations touristiques supplémentaires en Haïti qui contribuent à la croissance économique. Haïti est une destination touristique de premier plan, notamment grâce à la richesse de son histoire et de sa culture. Les États-Unis sont fiers de s'associer à la Maison Gauthier dans cette entreprise.
Cette nouvelle subvention du AFCP est un autre investissement dans la préservation du passé d’Haïti et un investissement dans la sécurisation de l’avenir d’Haïti. L’Ambassadeur Sison a déclaré: «Quand nous préservons des immeubles comme ceux-là, nous préservons non seulement le patrimoine unique du pays, mais nous créons également plus d’opportunités touristiques qui contribuent à la croissance économique».
Le Fonds de l’Ambassadeur pour la préservation de la culture fournit un soutien direct à la préservation des sites du patrimoine culturel dans les pays du monde entier. L’AFCP est l’initiative la plus importante du gouvernement américain en matière de préservation de la culture à l’étranger. Depuis 2001, elle soutient plus de 1.000 projets de préservation du patrimoine culturel dans plus de 130 pays.
Pour plus d’informations, visitez la page Web du Fonds des Ambassadeurs pour la Préservation Culturelle.
(Fin de texte)
Le nouvel Ambassadeur de France en Haïti, José Gomez, estime que la France et Haïti sont unies par une amitié qui s’enracine dans des valeurs et une langue partagées. "Ma mission et celle de l’Ambassade est d’enrichir encore cette relation si singulière et si forte", déclare t-il, ajoutant que "l’intensité des échanges politiques entre nos deux pays, et notamment, l’entretien en décembre 2017 entre les Présidents Emmanuel Macron et Jovenel Moïse, après la visite du Président Hollande en mai 2015, témoigne de cet attachement réciproque.
La proximité intellectuelle et de langage entre nos deux pays fait de l’éducation, de la pensée, des arts, des domaines privilégiés pour nos échanges.
Ainsi la coopération française contribue-t-elle à la modernisation du secteur de l’éducation, du fondamental au supérieur, en passant par l’enseignement technique. L’Ambassade de France s’attachera en lien avec l’Institut français à promouvoir nos échanges artistiques et notre dialogue intellectuel.
La coopération française appuie les institutions et l’Etat de droit pour construire une administration publique plus efficace, au service de tous les Haïtiens.
Nous nous proposons de travailler davantage avec nos partenaires haïtiens en matière d’environnement et d’adaptation au changement climatique, un phénomène qui affecte gravement ce pays.
La francophonie qui nous unit, qui doit tant à Haïti, à ses écrivains et à ses intellectuels est ce terrain fertile qui porte tous nos échanges : nous le cultiverons ensemble."
Après huit semaines de grève, le syndicat de l’Office d’assurance véhicule contre tiers (OAVCT) observe une trêve de 5 à 8 jours. Si les grévistes n’ont pas obtenu le départ des membres de la commission qui gère l’OAVCT comme ils l’exigeaient, par contre ils ont obtenu la garantie qu’aucun d’eux ne sera révoqué.
« Partout à travers le pays, l’OAVCT recommencera à desservir la population le vendredi 25 mai », a annoncé jeudi soir au Nouvelliste Jean Roody Saint-Juste, l’un des porte-paroles du syndicat de l’OAVCT. Selon le syndicaliste, à la suite de pourparlers avec un député proche du pouvoir en place, une garantie formelle leur a été donnée qu’aucun des grévistes ne sera révoqué s’ils décident de lever la grève. « Nous avons donc décidé d’observer une trêve de cinq jours et entre-temps nous allons continuer avec le dialogue… », a-t-il dit.
Toutefois, Jean Roody Saint-Juste a souligné que si pendant ces cinq jours de trêve rien n’est fait, le syndicat rentrera à nouveau en grève. Le syndicaliste n’était cependant pas en mesure de dire si le président de la République allait donner suite à leurs revendications relatives au renvoi de la commission de trois membres qui dirige actuellement l’OAVCT. « Ce qui est certain, on nous a donné la garantie qu’il n’y aurait aucune révocation dans nos rangs », a-t-il insisté, soulignant qu’il ne peut pas révéler dans la presse tout ce qui a été dit dans les pourparlers.