HPN - Pas encore d’arrêté présidentiel à cette fin. Pas de noms non plus encore rendus publics. Cependant, le remaniement au sein du gouvernement aura bel et bien lieu comme le souhaitent, depuis quelques mois, des parlementaires mais aussi des partisans et sympathisants du PHTK, plateforme politique sous la bannière de laquelle est élu le président Jovenel Moïse.
Seraient remerciés, sous peu, selon les informations obtenues par l’agence HPN, les ministres de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT), de la Culture et de la Communication (MCC), de la Planification et de la Coopération externe (MPCE). Une personnalité sera choisie aussi pour être titulaire au ministère des Haïtiens vivant à l’étranger (MHAVE).
Les parlementaires laissent comprendre que les actuels titulaires de ces ministères seraient remplacés pour n’avoir pas fourni les résultats escomptés.
Le sénateur Joseph Lambert a, ainsi, qualifié de « lourdaud » le ministre de l’Agriculture. Il s’est montré très amer contre ce dernier. Dans le cas du ministre de la Culture et de la communication, il pense que celui-ci est un jeunot sans expériences politiques qui, malheureusement, n’a pas su se faire sentir.
De son côté, le sénateur Kedlaire Augustin estime que le chef du gouvernement, Jack Guy Lafontant n’est ‘pas du tout politique’. Il le voit comme un figurant dans le maniement des choses de l’État.
Cependant on ne parle de remplacement du chef du gouvernement, doit-on signaler.
Dans une lettre ouverte adressée au Président du Comité de pilotage des Etats généraux de la Nation Mgr Louis Kebreau, l'historien et écrivain Claude Moise exprime son étonnement de n'avoir pas été consulté avant d'être désigné membre du comité de pilotage.
Le Professeur dit n'avoir pas été formellement sollicité de joindre ce comité selon ses propres mots. Ajoutant qu'il ne sait pas à qui il mérite l'honneur d’être désigné membre de ce comité installé par le Président de la République Jovenel Moise le Mercredi 30 mars dernier au Palais national. Dans sa correspondance à Monseigneur Kebreau, le Professeur a indiqué qu'il a été informé par voie de presse de sa désignation.
" Je note, tel que rapporté par les médias, que la création de cette instance résulte d'un long processus de consultation et de dialogue en vue de recueillir les avis des uns et des autres [...] Dans mon cas, il n'en a pas été ainsi" regrette l'historien. Claude Moise qui est membre du comité scientifique de la Chaire Louis Joseph Janvier sur le constitutionnalisme en Haiti à l'Université Quiskeya dit noter les propos rapportés par le journaliste soulignant que le Président Jovenel Moise estime que le Comité doit faire autre chose mais qu'il faut surtout le faire autrement.
Le Professeur a indiqué dans sa lettre ouverte au Président du Comité de pilotage des Etats généraux de la nation Mgr Louis Kebreau qu'il a été ''alerté'' par le projet auquel il a accordé un grand intérêt conformément à ses convictions et ses démarches citoyennes exprimées dans ses engagements et ses prises de position sur certaines grandes questions d’intérêt national durant ces trente dernières années.
Claude Moise qui a participé à plusieurs commissions présidentielles en 2004, 2005, et 2009 ne se montre pas trop enthousiaste à participer aux travaux de ce nouveau comité mis en place par le Président Jovenel Moise. Toutefois, il promet de suivre attentivement les activités du comité de pilotage tout en lui souhaitant une pleine réussite. Ce comité de Pilotage et d’organisation des Etats Généraux Sectoriels de la Nation est composé des personnalités choisies en fonction de leur engagement social, politique ou économique. Il est composé de Madame Rosanne AUGUSTE, Rony DESROCHES, Jean Claude DESGRANGES et de trois(3) anciens Premier Ministre Jacques Edouard ALEXIS, Michèle Duvivier PIERRE-LOUIS, et Evans Paul.
Notons que Le Président Jovenel Moise a installé en août 2017 la Commission d'innovation et d’intégration socioprofessionnelle de la jeunesse; en Juillet 2017 la Commission sur la reforme de la santé dirigée par Dr Yolène Surena et en Juin 2017 la Commission nationale de modernisation du transport et du conseil des salaires. Pour le moment, il n'y a aucune communication officielle sur le fonctionnement de ces commissions mises en place par le chef de l'Etat.
13 avril 2018 -- La communauté de Diegue s'est réunie aujourd'hui pour inaugurer un nouveau sous-commissariat de police, financé avec le support du Bureau des Affaires de Stupéfiants et de l’Application de la Loi (INL) de l’Ambassade des États-Unis. L'Ambassadeur des Etats-Unis, Madame Sison, a déclaré: « Je suis fière de célébrer avec Diegue alors que vous construisez une communauté forte et sûre », tout en soulignant l’importance de la sécurité et de la police communautaire dans la capacité des communautés à prospérer économiquement.
Le Sénateur Antonio Cheramy, le directeur départemental de l'Ouest de la Police Nationale d'Haïti (PNH) Berson Soljour, le Commissaire Jean Gospel, des représentants de la Mairie de Pétion-Ville, du CASEC, d’ADIPOD et autres membres de la communauté de Diegue ont participé à la cérémonie. Le nouveau sous-commissariat de police logera dix policiers affectés dans la communauté. Cette nouvelle infrastructure a coûté $105.400 dollars et est située sur une propriété qui a été donnée par la communauté locale.
Les États-Unis ont fourni une assistance de plus de 250 millions de dollars à la Police Nationale d’Haïti (PNH) depuis 2010. Cette assistance inclut plus de 60 millions de dollars dans des projets d'infrastructure à Port-au-Prince dont à Vivy Michel, Martissant, Habitation Leclerc, Grand Ravine, Cité Soleil et dans les travaux de rénovation du commissariat de Portail Léôgane. Toutefois, le soutien des États-Unis à la PNH s'étend bien au-delà des projets de construction. Les experts de la police américaine apportent leur soutien dans la formation technique et l’assistance dans la lutte contre le trafic de la drogue, supportent la police communautaire, les services correctionnels et travaillent avec les principaux directeurs de la police dans le cadre de l’objectif visant le renforcement des systèmes administratif et de gestion.
Les États-Unis ont été un partenaire important de la Police Nationale d’Haïti depuis plus de 20 ans.
Haïti - Canada : 8.3 millions de dollars pour supporter l'initiative « Voix et leadership des femmes en Haïti »
Au cours de sa troisième visite en Haïti, la ministre du développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, a annoncé, le lundi 19 février 2018, une aide de 8.3 millions de dollars, sur cinq ans, dans le cadre du programme "Voix et leadership des femmes en Haïti". Cette initiative sera mise en œuvre avec le support du Centre d'Étude et de Coopération Internationale (CECI).
Ce programme, qui a pour objectif de permettre aux femmes et aux filles un meilleur exercice de leurs droits et de faire progresser le mouvement des femmes en Haïti à travers le renforcement des capacités des organisations de la société civile haïtienne de défense des droits des femmes, prendra place dans quatre (4) régions du pays : le Grand Nord, le Grand Sud, l'Ouest et la bande frontalière entre Haïti et la République dominicaine.
Plus loin, la ministre estime que le moyen le plus efficace d'éliminer la pauvreté est de renforcer le pouvoir des femmes et des filles. C’est dans cette logique que s’inscrit la lutte de CECI à travers le monde depuis 60 ans ou en Haïti depuis 1971.
C’est un projet qui compte appuyer de manière technique et financière plus d’une trentaine d’organisations de défenses des droits des femmes, et qui permettra la participation directe de 3 000 personnes vivant dans des conditions marginalisées et vulnérables (dont 30 % de jeunes femmes), au bénéfice de 130 000 personnes.
Durant les prochaines années, la ministre dit espérer voir émerger une nouvelle cohorte de femme leader en Haïti et une société civile encore plus dynamique, plus écoutée et mise à contribution pour le développement durable d'Haïti.
Laurent Eugène
Infolive Haïti
Aux Pédernales, les Dominicains ne savent que faire après le départ en masse des Haïtiens.
Le pays a besoin des Haïtiens.
La zone frontalière s’est transformée en une zone fantôme après que les migrants haïtiens harcelés par un goupe de personnes indignées par l’assassinat de deux dominicains dans la communauté de Las Mercedes, sont partis.
Le cri des grands et petits commerçants est le même : Le commerce a chuté ces dernières semaines, en raison de l‘absence de migrants haïtiens qui ont toujours soutenu l’économie de la region.
Manuel Rufino Medina, de l‘Association des pêcheurs des Pédernales a déclaré qu’il n’y a plus rien à faire dans la ville, puisque la population dépend des échanges commerciaux entre dominicains et haïtiens
La population dominicaine ne trouve pas quoi faire pour continuer à vivre. Même la vente de poissosn est sérieusement ralentie, puisque les gens sur le terrain n’ont pas d’argent pour en acheter.
Ici les marchands, tous ce qui vendent des produits comestibles, du riz, des haricots, les huiles, des conserves et tous les supermarchés dependent des Haïtiens.
Les autorités des Pédernales craignent qu’une vague de criminalité ne se développe dans la ville en raison du manque d’emplois, car certaines entreprises ont commencé à fermer leurs portes.
Les Haïtiens sont partis, ont laissé les Pédernales parce que ils étaient poursuivis, rendus responsables en bloc du meurtre de ce couple de dominicains.
Les ventes aux Pédernales ont chuté de plus de 80 %
Pourquoi Haïti ne tirerait t-elle pas partie de cette situation en embauchant les Haïtiens .
Notre secteur privé pourrait créer toutes sortes d’entreprises dans le Nord Est et engager les compatriotes qui ont laisé la république dominicaine pour leur pays et sont à la recherche d’emploi.